En ce vendredi, nous fêtons :
Saint Pierre et Saint Paul unit dans la foi
Dans l’éternité, Ils sont unis et complémentaires
Saint Pierre apôtre : il est pierre angulaire du Christ
Saint Paul le premier apôtre s’est converti au Christ
Tous deux sont les principaux écrits de l’évangile
Leurs écrits sont les principaux témoignages de la foi.
Pierre proche de Jésus-Christ guide les chrétiens
Paul le converti après la mort de Jésus Christ enseigne
Il a été aveugle, et Jésus-Christ lui est apparu lui disant
« Saoul, Saoul, Pourquoi, me persécutes-tu ? » (Actes : 26 : 9-18)
Des ténèbres Saint Paul est allé à la Lumière,
Par lui, il nous confirme que Jésus est ressuscité,
Nous avons l’assurance de la rémission de nos péchés,
En lisant et méditant les Actes des apôtres et ses diverses lettres.
Pierre et Paul : Les Piliers de l’Eglise
Saint Pierre Apôtre et compagnon de Jésus
Saint Pierre est la personnalité la plus en évidence du christianisme naissant
L'autorité de Pierre, pasteur du troupeau du Christ
Pierre, celui qui prend soin
Jean rapporte une tête à tête émouvant entre Jésus et Pierre. Les dernières consignes du maître sont données au disciple. Le pardon est offert et reçu dans un cœur à cœur qui invite désormais à une responsabilité immense.
Par trois fois Pierre est interrogé sur son amour pour le Ressuscité. Confusément et dans les larmes il répond qu’il l’aime comme il peut ! Jésus passe outre ces hésitations et ces réserves pour confier à son apôtre la responsabilité de ses agneaux et de ses brebis. « Sois le berger de mes agneaux. » « Sois le berger de mes brebis. » Autrement dit, prends soin d’eux !
Pierre, un homme de peu de foi
À l’appel de Jésus, Pierre sort de la barque où il se trouve et se met à marcher sur l’eau. Mais, pris par le doute, le voilà qui sombre
Dans la scène de la « Transfiguration », Pierre se met en avant avec sa décision habituelle,
Elles apparaissent dans plusieurs circonstances ; dans les scènes tragiques de l'arrestation et de la mise en jugement de Jésus, il se montre présomptueux et s'abaisse jusqu'au reniement, sans que la tradition semble vouloir lui tenir rigueur d'une aussi indigne faiblesse.
Jésus vient à peine de disparaître que Pierre occupe le devant de la scène comme chef du « collège apostolique ». Les Actes des apôtres nous le montrent agissant en conducteur incontesté et respecté de la naissante Eglise. Le jour de la Pentecôte, il adresse aux Juifs de solennelles exhortations ; il opère des miracles ; jeté en prison avec son collègue Jean, par les autorités juives, il obtient d'elles sa libération par le prestige de sa parole et la fierté de son attitude. Il est à noter qu'il ouvre délibérément et sciemment les portes de l'Eglise aux non circoncis.
Saint Pierre est la personnalité la plus en évidence du christianisme naissant,
Associé par Jésus de Nazareth à sa fortune et poursuivant l'œuvre de celui-ci après sa mise en croix. D'après l'Evangile selon saint Marc, Jésus, après avoir reçu le baptême de Jean dit le Baptiste, s'entoure de quatre hommes de condition modeste, qui vivaient de leur pêche, sur les bords du lac de Génésareth, à Capharnaüm, premier noyau du collège des douze apôtres : ces hommes étaient Simon, plus tard appelé Képhas en araméen, ce qui donne Pierre en grec, le frère de celui-ci, André, puis les deux fils d'un certain Zébédée, Jacques et Jean. Pierre, à partir de ce moment, demeure le compagnon inséparable de Jésus, en même temps que son homme de confiance. On dit même que c'est Jésus qui aurait substitué au nom usuel de l'apôtre le surnom significatif de Pierre, annonciateur de ses éminentes qualités. C'est à Pierre qu'est rapporté l'honneur d'avoir proclamé et salué dans Jésus le Messie annoncé par les prophètes. Mais il compromet quelque peu cette sublime vision par une protestation contre les souffrances que Jésus annonce lui être réservées, ce qui lui attire une vive réprimande de son maître. Cependant l'Evangile selon saint Matthieu, tout en reproduisant les indications de son devancier, y intercale une déclaration capitale de Jésus.
« Tu es heureux, aurait-il dit à Pierre, tu es heureux, Simon, fils de Jonas, car ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela (c.-à-d. ma qualité de Messie), mais mon père qui est dans les cieux. En revanche, je te déclare que tu es Pierre et que sur cette pierre je bâtirai mon église, en sorte que les portes de l'enfer ne prévalent point contre elle. Je te donnerai la clé du royaume des cieux, en sorte que ce que tu lies sur la terre soit lié dans les cieux, et que ce que tu délies sur la terre soit délié dans les cieux. »
Ces paroles exprimant bien la situation prépondérante que la tradition assigne à Pierre dans l'établissement de l'Eglise chrétienne.
Dans la scène de la « Transfiguration », Pierre se met en avant avec sa décision habituelle, qui apparaît dans plusieurs circonstances ; dans les scènes tragiques de l'arrestation et de la mise en jugement de Jésus, il se montre présomptueux et s'abaisse jusqu'au reniement, sans que la tradition semble vouloir lui tenir rigueur d'une aussi indigne faiblesse.
Jésus vient à peine de disparaître que Pierre occupe le devant de la scène comme chef du « collège apostolique ». Les Actes des apôtres nous le montrent agissant en conducteur incontesté et respecté de la naissante Eglise.
Le jour de la Pentecôte, il adresse aux Juifs de solennelles exhortations ; il opère des miracles ; jeté en prison avec son collègue Jean, par les autorités juives, il obtient d'elles sa libération par le prestige de sa parole et la fierté de son attitude.
Il est à noter qu'il ouvre délibérément et sciemment les portes de l'Eglise aux non circoncis.
Saint Paul est l’Apôtre des Nations et Prédicateur.
Six ans après l'Ascension de Notre Seigneur, le rabbin Saul de Tarse, qui avait obtenu des lettres de mission du Sanhédrin pour persécuter les chrétiens de Syrie, est jeté à bas de son cheval par un éblouissement de lumière. L'Evangile s'impose avec une telle intensité qu'il en est aveuglé et terrassé jusqu'au moment où la lumière baptismale lui révèlera l’aboutissement de l’Ancien Testament et la réalisation des prophéties par le Sacrifice du Christ. Il comprendra que par ce Saint-Sacrifice, l’humanité se trouve
désormais engagée dans cette période qu’il désignera par « la plénitude des temps » (Epître aux Galates IV, 4).
Saint Paul était un Juif né en l'an 9 à Tarse, de la Tribu de Benjamin. Il reçut une forte instruction (Actes 22, 3) de Gamaliel l’Ancien (il connait le grec, l'araméen et l’hébreu) et devint l'un des membres les plus distingués de la secte des Pharisiens (peut-être même de la secte ultra-fanatique des Zélotes par la suite). Son attachement aux traditions de ses pères, sa haine contre les brebis du Christ, sa présence au supplice de Saint Étienne, son acharnement à mettre à mort les disciples de Jésus-Christ, à les traîner en prison, à les torturer (cf : Actes 26), ont poussé les Pères de l’Eglise (notamment Saint Augustin) à voir en lui la réalisation de la prophétie du Patriarche Jacob, concernant son fils Benjamin : « Benjamin est un loup rapace, le matin il dévore une proie, jusqu’au soir il partage le butin » (Genèse 49, 27). Après sa conversion en l’an 42, Saul était devenu aveugle. Ses compagnons le conduisirent donc à Damas et grâce à un songe, un serviteur de Dieu nommé Ananie, alla le trouver, lui rendit la vue et lui conféra le Baptême. Dès lors, Saul, devenu Paul étonnera le monde et fera l'admiration de tous par ses écrits sublimes et inspirés, par ses saintes audaces, ses travaux, les merveilles de son apostolat et la gloire de son martyre avec Saint Pierre ! Que de leçons dans cette conversion ! Nous y voyons la puissance toute divine de la grâce à laquelle rien ne résiste. Ne désespérons donc jamais du salut de personne ! Tout est possible à la prière et à la grâce ! Nous ne comprendrons bien qu'au Ciel quelle a été l'influence de la prière dans le monde et combien de pécheurs devront leur salut à l'intercession des justes. Saint Augustin a dit fort justement : « Si Saint Étienne n'avait pas prié pour ses persécuteurs, nous n'aurions jamais eu Saint Paul ! ».
Introduction de la Messe : (« Je sais en qui j’ai cru et je suis certain qu’il est assez puissant pour garder mon dépôt jusqu’à ce jour où il me jugera en juste juge.
Ps. : Seigneur, vous m’avez sondé et vous me connaissez, vous savez quand je m’assieds et quand je me lève. Gloire au Père, qui Était, qui Est, et qui Vient au plus haut des Cieux.
Monique Macalou (dit Emounah)