Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
8 Juin 2018
DE Monique Macalou
Sommaire
Journaux | titre | page |
Le figaro | Radicalisés : les élus parisiens seront informés | 2 |
Cnews
| Paris : les élus mettent la pression face au difficile déploiement du vélib' | 3 |
20 Minutes | Paris: Grâce à Jack Lang, la propreté dans la capitale revient (encore) sur le devant de la scène | 3 |
CNEWS | La phrase du jour de F. Berthou | 5 |
LE PARISIEN | Propreté à Paris : le conseil de Jack Lang à Anne Hidalgo agace les socialistes | 6 |
France BLEUE | Le futur crématorium de Paris inquiète les habitants de Pantin et Aubervilliers | 6 |
Atlantico | Florence Berthout : "Avec un milliard d’euros de recettes pour Paris,) | 6 |
Le Figaro | Hidalgo discutera lundi des alternatives à autolib’ | 10 |
L’Edition du soir | Comment lutter contre la pollution plastique de l’Océan | 13 |
Le Parisien | Aymen le héro du Val d’Oise évite l’expulsion et peu travavailler | 14 |
EN BREF : LE FIGARO
Radicalisés : les élus parisiens seront informés
Le principe est acté, mais le calendrier et les modalités de partage des dossiers restent à préciser.
Le partage d'informations sur les individus suspectés de radicalisation entre les maires d'arrondissements de Paris et la Préfecture va être instauré dans la capitale. Lors d'une séance au Conseil de Paris, ce mardi, le représentant du préfet est venu l'annoncer. Dorénavant les élus qui auront fait des signalements auprès des services de l'Etat sur un individu pouvant s'être radicalisé auront w, retour qui sera fait «de manière confidentielle». « C’est une première étape satisfaisante et nécessaire. Depuis que je suis maire, j'ai eu l'occasion de faire trois alertes sur des personnes qui étaient agents dans mes services ou qui œuvraient dans des associations et je n'ai jamais eu de retour», relate Geoffroy Soulard, le maire (LR) du XVIIe arrondissement, qui, en déposant un vœu sur le sujet ce mardi, estime être à l'origine de cette première avancée un soutien de poids. Mais, à l'instar de nombreux responsables locaux, il veut aller plus loin. Pour la capitale, il souhaite que le préfet de police de Paris instaure un canal d'échange et d'information régulier avec tous les maires d'arrondissement en vue de les informer « sur la présence d'individus radicalisés au sein des équipements publics situés sur leurs territoires». Ce texte rejoint les préoccupations du chef de l'État, Emmanuel Macron. Fin mai, ce dernier a en effet envisagé la possibilité pour les maires de savoir si un individu résidant dans leur commune figure sur le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). À ce jour ce dernier recense près de 20 000 personnes.
À Paris, ce vœu a par ailleurs reçu un soutien de poids,
celui de l'ancien directeur général de la police nationale Frédéric Péchenard, devenu Geoffroy Boulard, maire (LR) du XVIIe arrondissement de Paris, espère que ce partage de données ne se fera pas trop attendre.
Chargé de la Sécurité à Paris, Colombe Brosse!, qui a rappelé qu'à la demande de l'Élysée le ministre de l'Intérieur va plancher sur le sujet. D'ici à juillet, Gérard Collomb devra faire des propositions pour fixer un cadre par lequel ces informations sensibles seront partagées entre les services du renseignement et les édiles. « L’échange est indispensable et je n'en disconviens pas», a ajouté l'adjointe, préférant attendre la méthode de travail bientôt fixée par Beauvau. Geoffroy Boulard espère que ce partage de données ne se fera pas trop attendre. Peu après l'attentat contre Charlie Hebdo, ce dernier avait déjà interpellé la ville sur le sujet. « On avait très vite appris que l'un des auteurs, ô l'aîné des deux frères Kouachi, avait été un ancien agent de voirie de la Ville de conseiller de Paris. « Aujourd’hui, des opérateurs comme la RATP ou la SNCF peuvent interroger un service de police sur le profil de leurs employés. N’est donc normal que les maires, responsables de l'ordre public sur leur territoire, soient informés, par le biais du préfet, quand des agents communaux figurent sur le « FSPRT », plaide-t-il. Dernièrement, le procureur de la République de Paris, François Molinos, a d'ailleurs jugé « légitime» ce besoin d'information. Or, malgré ce consensus, le texte n'a pas été voté mardi. Il arrive trop tôt, a en quelque sorte rétorqué l'adjointe en Paris entre 2007 et 2009. »
EN BREF : CNEWS
PARIS : LES ÉLUS METTENT LA PRESSION FACE AU DIFFICILE DÉPLOIEMENT DU VÉLIB'
Depuis six mois, le service du nouveau Vélib' peine à se déployer et rencontre de nombreux dysfonctionnements. « Couac », « échec », « dysfonctionnements », le débat a été vif. Les élus parisiens de tout bord ont demandé des comptes à la mairie mardi, lors du Conseil de Paris, face au difficile déploiement du nouveau Vélib’.
Au total, près d’une dizaine de vœux ont été déposés, pour réclamer la municipalisation du service, une aide financière pour louer un vélo de substitution, ou encore de plus amples informations sur les indemnités de retard infligées à l’opérateur.
« Au Conseil de Paris, j’ai interpellé la Maire sur les dysfonctionnements successifs auxquels la Ville est confrontée. Vélib, Autolib, les panneaux JC.Decaux...des sujets qui préoccupent les Parisiens Pierre-Yves Bournazel »
Tous sauf un ont été rejetés, par la voix de de Christophe Najdovski, l’adjoint chargé des transports. L'élu en effet a appelé au calme, expliquant qu’il préférait y aller «piano mais sano», ne pas se précipiter alors que «la priorité était d'abord d’assurer la fiabilité et la robustesse du service».
En attendant, la grève des salariés Smovengo – en charge du déploiement technique du nouveau Vélib' – continue. Ce mercredi matin, en marge du conseil de Paris, ces derniers sont venus manifester devant la mairie de Paris.
EN BREF : 20 MINUTES
Paris: Grâce à Jack Lang, la propreté dans la capitale revient (encore) sur le devant de la scène
SOCIETE Alors que Jack Lang a taclé ce mardi la maire de Paris, Anne Hidalgo, sur la propreté dans la capitale, les Parisiens sont invités à nettoyer leurs rues ce samedi…
« De nombreux élus parisiens ont réagi au tweet de Jack Lang qui incite Anne Hidalgo pour Paris à « s’inspirer » de « la propreté exemplaire » de Tokyo. »
« La propreté dans les rues de la capitale est un sujet qui revient très souvent ».
Le Twitte de Jack Lang
« Chère @Anne_Hidalgo ,
Je rentre d’un séjour à #tokyo. Tu devrais y passer quelques jours. La ville est d’une propreté exemplaire. #Paris pourrait s’en inspirer. »
Répliques, trolls et réponses indirectes
« C’est vrai qu’il est difficile ou facile de comparer la discipline et le civisme japonais avec l’incivilité de beaucoup de Parisiens même Place des Vosges (crottes de chien). C’est un peu facile et bas cher Jack », a réagi dans la foulée Christophe Girard, adjoint à la Maire de Paris chargé des ressources humaines, du dialogue social et de la qualité des services publics. Emmanuel Grégoire, chargé du budget a lui répliqué plus frontalement : « Il faut lui pardonner… c’est l’âge », a-t-il indiqué sur le réseau social. D’autres, ont voulu se montrer plus constructifs.
Patrick Klugman, adjoint chargé de toutes les questions relatives aux relations internationales a tweeté : « Cher Jack Lang, bonne nouvelle : Paris et Tokyo ont juste signé une convention pour “partager leur expertise” notamment sur le traitement des déchets. La prochaine fois que tu as une belle idée pour Paris, appelle le 3975. C’est plus économe et mieux pour notre bilan carbone ».
De son côté, Anne Hidalgo a répondu indirectement à l’attaque, en rappelant « à tous » que se tient ce samedi la Journée du Grand Nettoyage. Un événement durant lequel Jack Lang semble être convié par la mairie pour passer le balai place des Vosges. Piratage ou réelle réponse ?
Informations sur les Publicités Twitter et confidentialité
Contacté par 20 Minutes, le service de presse de l’hôtel de ville explique: « Ce sont les Parisiens qui proposent eux-mêmes les opérations sur la carte et des Parisiens qui ont de l'humour ont donc proposé cette opération. On observe cette initiative avec le sourire, mais la Ville a néanmoins, bien évidemment, supprimé cet événement de la carte de la journée du grand nettoyage. Cette carte ayant vocation à ne lister que les vraies opérations de nettoyage qui se tiendront samedi ». Toujours est-il le débat sur la propreté dans la capitale a été relancé. Mais au fait, Paris est-il si sale ?
« De la saleté et moins de moyens »
« Les étrangers qui vivent à Paris, les touristes japonais sont choqués de l’état de Paris, qui est une ville assez sale avec des trottoirs mal entretenus, des mégots de cigarettes par terre. Mais suivant d’autres regards, la ville ne paraîtra pas sale », expliquait à 20 Minutes Virginie Milliot, maître de conférences au département d’anthropologie de l’université Paris Nanterre. Elle développe depuis 2006 des recherches sur les conflits d’espaces publics à Paris. Si la propreté tend à être subjectif donc, elle est aussi politique.
« De la saleté et moins de moyens. Voilà le bilan propreté depuis que les socialistes sont à la tête de la capitale », déplorait il y a quelques mois, Florence Berthout, présidente du groupe Les Républicain et Indépendant (LRI) au conseil de Paris. Sur Twitter, elle a rappelé qu’elle avait conduit une mission d’information (MIE) pour apporter des « mesures concrètes ». Notamment la création d’une brigade volante chargée de nettoyer les rues, des corbeilles de rues plus grandes ou encore un plan d’urgence « pour remédier au quart des engins de nettoyage en panne en permanence ». Et depuis ?
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De son côté, la mairie s’est récemment engagée à continuer d’investir – 500 millions d’euros par an – pour déployer plus d’agents, de machines et de moyens pour remplir l’objectif « Paris Propre », selon Mao Péninou, adjoint à la propreté. Enfin, ce week-end les Parisiens sont donc invités à nettoyer leurs rues à l’occasion de la Journée du Grand Nettoyage.
« Chaque année, cette opération de nettoyage participatif permet de susciter l’attention des Parisiens et des Parisiennes et de toutes celles et tous ceux qui fréquentent Paris, de les sensibiliser à un meilleur respect de l’espace public et à la gestion des déchets », lit-on sur le site de la maire. Selon la mairie, « c’est grâce à la mobilisation de toutes et tous que nous améliorerons durablement la propreté de Paris ». Et peut-être celle de Jack Lang aux alentours de la place des Vosges.
Les rats sont même utiles en termes de propreté»
Une caninette plus connue sous le nom de motocrotte, véhicule symbole de la propreté à Paris dans les années 1980.
Poubelles, rats... Quelles sont vos idées pour rendre Paris plus propre ?
Contacté par 20 Minutes, le service de presse de l’hôtel de ville explique: « Ce sont les Parisiens qui proposent eux-mêmes les opérations sur la carte et des Parisiens qui ont de l'humour ont donc proposé cette opération. On observe cette initiative avec le sourire, mais la Ville a néanmoins, bien évidemment, supprimé cet événement de la carte de la journée du grand nettoyage. Cette carte ayant vocation à ne lister que les vraies opérations de nettoyage qui se tiendront samedi ». Toujours est-il le débat sur la propreté dans la capitale a été relancé. Mais au fait, Paris est-il si sale ?
« De la saleté et moins de moyens »
« Les étrangers qui vivent à Paris, les touristes japonais sont choqués de l’état de Paris, qui est une ville assez sale avec des trottoirs mal entretenus, des mégots de cigarettes par terre. Mais suivant d’autres regards, la ville ne paraîtra pas sale », expliquait à 20 Minutes Virginie Milliot, maître de conférences au département d’anthropologie de l’université Paris Nanterre. Elle développe depuis 2006 des recherches sur les conflits d’espaces publics à Paris. Si la propreté tend à être subjectif donc, elle est aussi politique.
« De la saleté et moins de moyens. Voilà le bilan propreté depuis que les socialistes sont à la tête de la capitale », déplorait il y a quelques mois, Florence Berthout, présidente du groupe Les Républicain et Indépendant (LRI) au conseil de Paris. Sur Twitter, elle a rappelé qu’elle avait conduit une mission d’information (MIE) pour apporter des « mesures concrètes ». Notamment la création d’une brigade volante chargée de nettoyer les rues, des corbeilles de rues plus grandes ou encore un plan d’urgence « pour remédier au quart des engins de nettoyage en panne en permanence ». Et depuis ? rien
De son côté, la mairie s’est récemment engagée à continuer d’investir – 500 millions d’euros par an – pour déployer plus d’agents, de machines et de moyens pour remplir l’objectif « Paris Propre », selon Mao Péninou, adjoint à la propreté. Enfin, ce week-end les Parisiens sont donc invités à nettoyer leurs rues à l’occasion de la Journée du Grand Nettoyage.
« Chaque année, cette opération de nettoyage participatif permet de susciter l’attention des Parisiens et des Parisiennes et de toutes celles et tous ceux qui fréquentent Paris, de les sensibiliser à un meilleur respect de l’espace public et à la gestion des déchets », lit-on sur le site de la maire. Selon la mairie, « c’est grâce à la mobilisation de toutes et tous que nous améliorerons durablement la propreté de Paris ». Et peut-être celle de Jack Lang aux alentours de la place des Vosges.
CNEWS
LA PHRASE DU JOUR
« L’Etat et la ville de Paris doivent travailler ensemble et en responsabilité pour affronter la crise migratoire qui touche particulièrement la capitale. »
EN BREF : LE PARISIEN
Propreté à Paris : le conseil de Jack Lang à Anne Hidalgo agace les socialistes
La critique de Jack Lang sur la saleté des rues de Paris a suscité un déluge de réactions, ce mercredi à l’Hôtel de Ville.
Quelle mouche a piqué Jack Lang ? De retour d’un voyage à Tokyo, le président de l’Institut du monde arabe et l’ancien ministre de la Culture a interpellé la maire (PS) de Paris sur la saleté dans la capitale. « Chère Anne Hidalgo, je rentre d’un séjour à Tokyo. Tu devrais y passer quelques jours. La ville est d’une propreté exemplaire. Paris pourrait s’en inspirer », a lancé mardi soir sur Twitter Jack Lang, figure de la Mitterrandie. Une attaque inattendue qui a fait réagir de nombreux élus parisiens et des centaines d’utilisateurs du réseau social.
Dans les couloirs de l’Hôtel de Ville, certains y voient un vieux règlement de comptes de l’ancien candidat malheureux aux municipales à Paris de 2001. « Dix-sept ans plus tard, il n’a toujours pas digéré sa défaite face à Delanoë », s’étonne un élu Macronistes. Un proche d’Anne Hidalgo estime au contraire qu’il ne faut pas lui prêter d’arrière-pensées. « Je connais bien Jack Lang. Il trouve que Paris est sale et il le dit », assure l’élu tandis que Christophe Girard, adjoint socialiste à la maire de Paris, s’insurge sur Twitter : « C’est un peu facile et bas ».
Florence Berthou, la présidente du groupe LRI, n’est pas du tout de cet avis. « Jack Lang exprime le ras-le-bol général des Parisiens mais l’exécutif continue à nier la réalité », déplore la maire du Ve qui n’a pas raté l’occasion de rappeler les actions préconisées dans le rapport de la mission d’information et d’évaluation sur la propreté qu’elle a présidée en 2017.
«Tu peux être des nôtres samedi dans l’opération de nettoyage»
La sénatrice PS Marie-Pierre de la Gontrie, elle, a pris l’affaire avec humour. « Super Jack ! Tu peux être des nôtres samedi dans l’opération de nettoyage dans tout Paris. On t’attend », suggère la socialiste à l’ancien ministre.
La maire de Paris, pour sa part, n’a pas réagi. « Elle était aux obsèques du compagnon de Jean-Luc Romero. Elle avait autre chose en tête », confie son entourage. Mais elle a promis néanmoins de participer à cette initiative citoyenne à laquelle sont conviés les habitants et les associations.
Pour l’anecdote, il faut rappeler que l’association japonaise Green Bird organise depuis plusieurs années des tournées de nettoyage dans les rues de la capitale, entraînant dans son sillage des expatriés du pays du Soleil levant et des Parisiens.
Et qui sait, peut-être que Jack Lang répondra à l’invitation de Marie-Pierre de la Gontrie. Rendez-vous place des Vosges samedi prochain ?
EN BREF : France BLEUE
Le futur crématorium de Paris inquiète les habitants de Pantin et Aubervilliers
Le projet de futur crématorium parisien inquiète la banlieue. Les maires de Pantin et Aubervilliers s'opposent, en raison de la pollution, à l'installation du "parc funéraire" parisien porte de la Villette.
Aubervilliers - Pantin - Quatre Chemins, Pantin, France
Pantin et Aubervilliers ne veulent pas d'un crématorium parisien a l'entrée de leur ville. Paris veut installer son nouveau "parc funéraire" porte de la Villette, à proximité immédiate des deux villes de Seine-Saint-Denis d'ici 2021. Des habitants du quartier des quatre chemins, d'Aubervilliers et Pantin, s'y opposent et ont lancé une pétition. Les maires des deux villes ont aussi fait part de leur opposition au projet. Une réunion publique était organisée sur ce projet mercredi soir.
Des habitants opposés au projet
"Là à quelques mètres près on est à Pantin". Derrière le périphérique, Olivier Pousset, habitant du quartier des quatre chemins et membre du collectif Forceval qui a lancé la pétition montre où doit s'installer le futur crématorium. "Ici ce qui les intéresse" estime-t-il "c'est que ça ne gêne aucun parisien".
« "On va plutôt le mettre à côté des banlieusards qui ne votent pas pour la mairie de paris" »
"Il y a trop de gens qui pourraient être contre un crématorium à côté de chez eux, donc on va plutôt le mettre à côté des banlieusards qui ne votent pas pour la mairie de paris : c'est vraiment une manière très méprisante de gérer les choses" ajoute-t-il.
Ecouter
Les maires de banlieue craignent un surplus de pollution
"Je suis surpris qu'Anne Hidalgo qui est très en pointe sur cette question de la pollution vienne installer ici un crématorium qui va donc dégager un peu de pollution" abonde le maire de Pantin, Bertrand Kern (PS): "et on nous annonce 700 voitures de plus par jour!" dans une zone déjà polluée.
Un projet alternatif refusé par Paris
Le maire a donc proposé un autre projet : installer le crématorium dans le cimetière parisien de Pantin, "accessible en métro" et qui appartient à la capitale. "Il y a beaucoup moins de pollution" argumente-t-il. Le maire a donc écrit à Anne Hidalgo : "on lui a fait cette proposition alternative, elle nous a dit non".
ECOUTER - Bertrand Kern le maire de Pantin a proposé un autre projet à Anne Hidalgo
"Nous avons peu de places à l'intérieur de ce cimetière extra muros" répond Pénélope Komitès, adjointe à la maire de Paris en charge des questions funéraires. "Nous ne souhaitons absolument pas modifier notre position" ajoute-t-elle, précisant que le projet de la porte de la Villette comportera des espaces verts et respectera les normes d’émission de gaz. La maire de Paris a promis de construire un nouvel équipement car le crématorium du Père Lachaise est surchargé.
Les maires d'Aubervilliers et Pantin ont prévu de saisir leurs conseils municipaux respectifs. Ils veulent faire adopter le principe d'une pétition qui sera signée à partir de septembre par les habitants et portée par les villes pour tenter de faire plier la maire de Paris. "Il n'y a pas eu de concertation (...) elle nous a simplement informés : ce n'est pas comme ça que je conçois les rapports entre Paris et sa banlieue" tranche Bertrand Kern
En Bref : Atlantico
"Avec un milliard d’euros de recettes supplémentaires pour Paris, Anne Hidalgo pourrait quand même enfin dimensionner le service de la propreté en conséquence des besoins" (F. Berthout)
Jack Lang au retour d'un voyage au Japon a taclé Anne Hidalgo en lui conseillant d'aller passer quelques jours à Tokyo pour prendre conscience du problème de la saleté des rues de Paris. Y a-t-il un déni de la question de la propreté au sein de la majorité socialiste à l'Hôtel de Ville et si oui, à quoi l'attribuez-vous ? Problème de moyens, de priorité, d'aveuglement idéologique... ?
Sur ce sujet, comme bien d’autres, Anne Hidalgo et sa majorité apparaissent en totale déconnexion avec le ressenti des Parisiens. La Maire de Paris a commandé une étude de 14 pages remise en février dernier pour savoir si Paris était sale, le tout pour 225.000 € !
Il suffit d’arpenter les rues de la capitale.
Ce déni exaspère les Parisiens pour qui les problèmes du quotidien ne sont absolument pas traités. C’est autant une question de moyens que d’absence de priorité politique. Depuis 2013, les recettes fiscales se sont envolées de 20 % et les tarifs municipaux ont augmenté de 6,4 %. Avec un milliard d’euros de recettes supplémentaires, on pourrait s’attendre à ce que le service de la propreté soit dimensionné en conséquence des besoins.
Les ressources sont donc là, mais la gabegie est présente à tous les étages. Les dépenses courantes augmentent plus vite que l’inflation, 85 millions d’euros ont été perdus après l’annulation par le tribunal de la concession mal ficelée des panneaux publicitaires JCDecaux, le service Autolib’ annonce un déficit de 293 M€ à l’horizon 2023. On comprend à quoi sont occupés les 417 postes affectés à la communication. Les rats sont symptomatiques de ce laisser-aller. Aujourd’hui Paris ne consacre que 1,5 M€ par an pour lutter contre les rats ; rapporté au nombre d’habitants, New York y alloue 4 fois plus de moyens.
Vous avez présidé la mission d'information et d'évaluation (MIE) consacrée à la politique parisienne en matière de propreté qui a rendu un rapport en décembre dernier : quels sont les éléments concrets qui permettent de mesurer l'ampleur du défi au-delà du simple ressenti ?
La mission d’information et d’évaluation que j’ai présidée pendant 7 mois, avec 15 élus de tous bords politiques, a permis de dresser un bilan incontestable de la politique de propreté. Depuis 2001, au fil des réaménagements de voirie, l’espace public a progressé de 30 % : cela fait donc plus de surface à nettoyer. Par ailleurs, 100 000 personnes supplémentaires viennent chaque jour travailler à Paris.
L’espace public est donc plus grand et plus utilisé, mais les moyens n’ont pas suivi. Le budget de la propreté a baissé de 11 % entre 2001 et 2017 alors que le budget général de la Ville a augmenté de 25%. Les effectifs de la direction en charge de la propreté ont été réduits et, aujourd’hui, un engin de nettoyage sur quatre est en panne.
Votre rapport préconisait 45 propositions assez consensuelles et qui ont été validées à l'unanimité par l'ensemble des groupes politiques municipaux. Vous êtes ensuite allée plus loin avec une proposition de délibérations en 3 axes prioritaires : quels sont-ils ?
C’est effectivement inédit dans l’histoire des MIE parisiennes d’être parvenus à un accord global sur 45 préconisations pour moins salir d’une part et mieux nettoyer d’autre part. J’ai veillé à ce qu’on ne se perde pas dans les questions idéologiques qui n’apportent pas de réponse, comme tel que l’éternel débat relatif à la privatisation ou non de la propreté.
Au final nous avons abouti à 45 mesures, partagées par l’ensemble des groupes politiques. Nous avons ainsi proposé que chaque arrondissement soit doté d’une brigade spécifique chargée de traiter les rues qui ne sont pas nettoyées tous les jours par les services de propreté, ou celles qui ont été salies entre-temps. Nous avons demandé à compléter les corbeilles de rue existantes par des modèles plus efficaces ; l’actuelle a coûté la bagatelle de 3 M€ mais permet aux rats de se nourrir facilement. Il faut également déployer des sanisettes dans les lieux très fréquentés et installer des cendriers de rue.
La Maire de Paris s’est dit favorable aux 45 propositions. Mais aucune d’entre elles, je dis bien aucune, n’a trouvé de traduction concrète à ce jour.
Avec mes collègues du groupe LR et Indépendants que je préside, nous avons proposé d’aller encore plus loin : accroître le nombre d’agents sur le terrain en renforçant les effectifs et en luttant contre l’absentéisme, louer des engins de nettoiement supplémentaires pour rompre au plus vite avec un parc d’engins totalement vétustes. Nous souhaitons à titre expérimental que les services de propreté soient placés sous l’autorité des maires d’arrondissement volontaires.
Vous réclamez un choc de propreté, mais la réponse d'Anne Hidalgo à Jack Lang ne donne pas fondamentalement l'impression que ce sujet fait partie de ses priorités. Qui ou quoi pourrait la faire plier sur le sujet ?
Madame la Maire de Paris a préféré demander à ses adjoints de répondre à Jack Lang, il est vrai que le Président de l’Institut du Monde Arabe ne fut que Ministre d’Etat. En dehors de propos franchement déplacés comme « ce doit être l’âge », je note qu’aucune réponse n’a hélas été apportée sur le fond. Tout est dit. Les électeurs seront juges en 2020.
Les dysfonctionnements s'accumulent sur le bureau de la maire de Paris avec notamment le fiasco de la dette Autolib’, pensez-vous que la droite ait une chance de reprendre la mairie de Paris ? Et quels seraient vos axes de bataille pour ne pas vous faire damer le pion par un candidat LREM ?
Les bévues s’accumulent : rapports de la CRC sur la mauvaise gestion de la ville, information judiciaire pour Paris-Plage, mise en examen de la Mairie de Paris pour la Grande Roue, annulation du contrat des panneaux publicitaires par la justice...Tout ceci coûte très cher aux contribuables parisiens et dessert considérablement l’intérêt général.
Je ne me réjouis pas du fiasco de Vélib’ ou d’Autolib’ car, au bout du compte, ce sont deux modes de transports alternatifs à la voiture polluante qui sont fragilisés. Au lieu de lancer une votation onéreuse sur un plan climat, dont les détails sont inconnus des Parisiens et qui a été votée par tous les élus parisiens, la ville ferait mieux d’utiliser son énergie pour que Vélib’ fonctionne.
Les grands dossiers qui intéressent le quotidien des Parisiens doivent être traités avec hauteur et pragmatisme : logement, mobilité, propreté, accès aux services publics, sécurité, attractivité économique et vitalité culturelle. Nous ne nous contentons pas de nous opposer et de dénoncer ce qui ne fonctionne pas, nous travaillons à des solutions et proposons en permanence. Sur Vélib’, nous avons imaginé un hackathon pour fiabiliser l’application mobile et nous avons également demandé la mise en place d’un guichet physique du service client par arrondissement.
Les élus du groupe LR et Indépendants sont pragmatiques et ouverts, à l’image de nos 9 maires d’arrondissement qui se battent pour défendre l’intérêt des Parisiens. C’est ce collectif qui fera la différence en 2020.
EN BREF : LE FIGARO
Anne Hidalgo discutera lundi des alternatives à Autolib’
Anne Hidalgo recevra lundi plusieurs acteurs de la filière automobile pour discuter d'offres alternatives à Autolib’, le libre-service de voitures électriques au cœur d'un litige avec l'exploitant Bolloré, a déclaré à Reuters un adjoint à la maire de Paris.
Autolib' : Anne Hidalgo face à un nouveau fiasco
Le groupe Bolloré, en charge de la délégation du service public Autolib', réclame 40 millions d'euros par an à la mairie de Paris et à 97 communes d'Ile-de-France.
C'est un nouvel échec qui pourrait coûter très cher à la mairie de Paris… Sept années après son lancement, Autolib' s'avère être un véritable fiasco financier. D'après le groupe Bolloré, à qui appartient la flotte de voitures grises, le déficit cumulé du service d'autopartage disponible à Paris et dans 97 communes d'Ile-de-France pourrait atteindre, à la fin de la concession - en 2023 -, près de 293 millions d'euros, indique le quotidien Le Monde. Et ce montant pourrait s'inscrire dans le budget des différentes villes où Autolib' est implanté… Car, en effet, lors de l'élaboration du contrat entre la société de Vincent Bolloré et les collectivités, le groupe industriel avait conclu d'assurer les pertes du service mais uniquement à hauteur de 60 millions d'euros au total. Le reste revenant à la charge des communes en fonction du nombre de bornes Autolib' dont elles disposent.
Dès 2016, le groupe Bolloré avait adressé au syndicat mixte Autolib' Vélib' Métropole (SAVM) un premier plan d'affaires déficitaire de 179.3 millions d'euros. «Le Syndicat a immédiatement contesté ce montant aberrant», souligne le SAVM. Ces derniers ont alors déclenché un audit auprès du cabinet Ernst & Young. Le rapport, rendu au printemps 2017, «a confirmé qu'une partie du déficit que l'entreprise voulait faire peser sur les collectivités était contestable», note la SAVM. D'un commun accord, les deux parties ont opté pour une procédure de conciliation, peu concluante… «Sans tenir compte de l'avis du Syndicat, le groupe Bolloré a mis fin, par courrier daté du 25 mai, à toute procédure de conciliation», explique la SAVM. Contacté par Le Figaro, le groupe industriel a confirmé avoir envoyé une «notification du défaut d'intérêt économique», «mais reste ouvert à la poursuite des discussions». Selon Le Monde, le groupe réclame 40 millions d'euros chaque année à l'ensemble des villes concernée par le service Autolib'.
Au sein du Conseil de Paris, ce dossier Autolib' a été saisi par la vice-présidente du groupe UDI-MoDem, Maud Gatel. Lors du Conseil des 2, 3 et 4 mai, la jeune élue avait pointé l'absence de transparence et souligné que la désaffection de ce service, depuis un an et demi, avait un coût certain. Souhaitant «un débat éclairé sur cette question qui concerne tous les Parisiens», elle avait regretté la non-diffusion d'un rapport d'audit réalisé à la demande du syndicat mixte «Autolib' Vélib' Métropole», et cela «en dépit des multiples demandes des élus».
« Un vrai problème démocratique »
Au Figaro, elle confirme aujourd'hui que « ce dossier Autolib' est a minima un nouveau coup dur pour Anne Hidalgo ». Selon elle, l'exécutif de la capitale «ne peut pas s'abriter derrière le syndicat qui gère ces deux moyens de transport. Un Syndicat auquel appartiennent certes deux élus de la ville, mais tous deux de la majorité de la maire... ». Ce qui « pose un vrai problème démocratique ». Maud Gatel reconnaît volontiers qu'en raison des négociations en cours, « le syndicat ne peut pas communiquer sur tous les sujets ». « Mais il va falloir à un moment, dit-elle, mettre en face le coût et le service. Dans six mois, lorsque nous serons officiellement avertis, où en sera le niveau de la dette ? Sachant que Paris devra en éponger plus de la moitié...»
« Après les panneaux JCDecaux, la catastrophe Vélib', la dette abyssale d'Autolib’... la gestion des dossiers structurants est inquiétante pour les finances de la Ville et le service rendu aux Parisiens », a de son côté réagit le député Les Constructifs de Paris Pierre-Yves Bournazel.
Au sein de l'opposition de gauche, l'élue de La France insoumise Danielle Simonnet ne cache pas sa colère. « Ce n'est pas à la Ville de gérer les pertes et à Vincent Bolloré d'encaisser les profits ! Ça suffit. » Mais pour elle surtout, « après le fiasco de Vélib’. C’est la fin du cycle Delanoë-Hidalgo ». « L’un et l'autre ont voulu marquer leur projet de mandature à travers ces deux innovations, mais leur gestion par le privé s'avère être un gouffre ou une catastrophe en matière de gestion...» Selon elle «la prolifération de VTC dans la capitale, sans aucune régulation », est aussi en partie responsable de la chute du service Autolib’.
La réunion, qui devrait rassembler une dizaine de participants à l'Hôtel de Ville, intervient en plein bras de fer entre la maire de la capitale, le Syndicat mixte Autolib' Vélib' Métropole (SAVM) et l'industriel breton sur la dérive financière des célèbres voitures grises. "Nous sommes en situation de crise autour du service Autolib’", a déclaré Jean-Louis Missika, adjoint à la maire de Paris chargé de l'Urbanisme, de l'architecture et du développement économique. "Nous voyons que d'autres villes ont choisi la solution du 'free floating' électrique avec un certain succès, et nous voulons nous préparer à un nouveau modèle d'autopartage à Paris, dans la mesure où l'ancien modèle semble avoir de grosses difficultés."
Anne Hidalgo face à un nouveau fiasco
Le groupe Bolloré, en charge de la délégation du service public Autolib', réclame 40 millions d'euros par an à la mairie de Paris et à 97 communes d'Ile-de-France.
C'est un nouvel échec qui pourrait coûter très cher à la mairie de Paris… Sept années après son lancement, Autolib' s'avère être un véritable fiasco financier. D'après le groupe Bolloré, à qui appartient la flotte de voitures grises, le déficit cumulé du service d'autopartage disponible à Paris et dans 97 communes d'Ile-de-France pourrait atteindre, à la fin de la concession - en 2023 -, près de 293 millions d'euros, indique le quotidien Le Monde. Et ce montant pourrait s'inscrire dans le budget des différentes villes où Autolib' est implanté… Car, en effet, lors de l'élaboration du contrat entre la société de Vincent Bolloré et les collectivités, le groupe industriel avait conclu d'assurer les pertes du service mais uniquement à hauteur de 60 millions d'euros au total. Le reste revenant à la charge des communes en fonction du nombre de bornes Autolib' dont elles disposent.
Dès 2016, le groupe Bolloré avait adressé au syndicat mixte Autolib' Vélib' Métropole (SAVM) un premier plan d'affaires déficitaire de 179.3 millions d'euros. « Le Syndicat a immédiatement contesté ce montant aberrant», souligne le SAVM. Ces derniers ont alors déclenché un audit auprès du cabinet Ernst & Young. Le rapport, rendu au printemps 2017, « a confirmé qu'une partie du déficit que l'entreprise voulait faire peser sur les collectivités était contestable», note la SAVM. D'un commun accord, les deux parties ont opté pour une procédure de conciliation, peu concluante… «Sans tenir compte de l'avis du Syndicat, le groupe Bolloré a mis fin, par courrier daté du 25 mai, à toute procédure de conciliation», explique la SAVM. Contacté par Le Figaro, le groupe industriel a confirmé avoir envoyé une «notification du défaut d'intérêt économique», «mais reste ouvert à la poursuite des discussions». Selon Le Monde, le groupe réclame 40 millions d'euros chaque année à l'ensemble des villes concernée par le service Autolib'.
Au sein du Conseil de Paris, ce dossier Autolib' a été saisi par la vice-présidente du groupe UDI-MoDem, Maud Gatel. Lors du Conseil des 2, 3 et 4 mai, la jeune élue avait pointé l'absence de transparence et souligné que la désaffection de ce service, depuis un an et demi, avait un coût certain. Souhaitant « un débat éclairé sur cette question qui concerne tous les Parisiens», elle avait regretté la non-diffusion d'un rapport d'audit réalisé à la demande du syndicat mixte «Autolib' Vélib' Métropole», et cela «en dépit des multiples demandes des élus».
« Un vrai problème démocratique »
Au Figaro, elle confirme aujourd'hui que « ce dossier Autolib' est a minima un nouveau coup dur pour Anne Hidalgo». Selon elle, l'exécutif de la capitale «ne peut pas s'abriter derrière le syndicat qui gère ces deux moyens de transport. Un Syndicat auquel appartiennent certes deux élus de la ville, mais tous deux de la majorité de la maire...». Ce qui «pose un vrai problème démocratique». Maud Gatel reconnaît volontiers qu'en raison des négociations en cours, «le syndicat ne peut pas communiquer sur tous les sujets». «Mais il va falloir à un moment, dit-elle, mettre en face le coût et le service. Dans six mois, lorsque nous serons officiellement avertis, où en sera le niveau de la dette? Sachant que Paris devra en éponger plus de la moitié...»
« Après les panneaux JCDecaux, la catastrophe Vélib', la dette abyssale d'Autolib... la gestion des dossiers structurants est inquiétante pour les finances de la Ville et le service rendu aux Parisiens», a de son côté réagit le député Les Constructifs de Paris Pierre-Yves Bournazel.
Au sein de l'opposition de gauche, l'élue de La France insoumise Danielle Simonnet ne cache pas sa colère. «Ce n'est pas à la Ville de gérer les pertes et à Vincent Bolloré d'encaisser les profits! Ça suffit.» Mais pour elle surtout, «après le fiasco de Vélib’. c'est la fin du cycle Delanoë-Hidalgo». «L'un et l'autre ont voulu marquer leur projet de mandature à travers ces deux innovations, mais leur gestion par le privé s'avère être un gouffre ou une catastrophe en matière de gestion...» Selon elle «la prolifération de VTC dans la capitale, sans aucune régulation », est aussi en partie responsable de la chute du service Autolib’.
Selon lui, les constructeurs automobiles Renault, PSA, BMW et Daimler ainsi que des spécialistes de la location et des start-up actives dans l'autopartage devraient être représentés à la réunion. Lancé en 2011, Autolib’ est disponible dans une centaine de communes d'Ile-de-France. Le contrat avec le groupe Bolloré court jusqu'en 2023. Mais des problèmes dans la gestion du parc de voitures et un nombre de locations insuffisant ont fait dérailler la trajectoire financière du service, et le groupe Bolloré réclame 46 millions d'euros par an à Paris et aux communes de banlieue concernées pour éponger le déficit.
Anne Hidalgo a qualifié cette somme d'"extravagante" et prévenu que des offres privées alternatives, notamment en free floating - sans infrastructure dédiée - pourraient être mises en œuvre avant le terme prévu du contrat. Le groupe Bolloré s'est dit stupéfait des déclarations de la maire, ajoutant qu'elle pouvait très bien choisir un autre opérateur, comme elle l'a fait pour Vélib’.
Interrogé sur l'hypothèse d'une résiliation du contrat, Jean Louis Missika a répondu que la question était prématurée.
"Nous n'en sommes pas là, nous sommes encore en train d'examiner le courrier adressé par la société Autolib’ à la présidente du syndicat", a-t-il dit. "Mais il est normal que la maire de Paris s'informe auprès des porteurs de projets d'autopartage et que nous ayons une vision claire de ce que serait le nouveau modèle, qu'il soit déployé l'année prochaine ou en 2023
EN BREF : L’EDITION DU SOIR
Comment vraiment lutter contre la pollution plastique dans l’océan
Les images-chocs de sacs plastique, bouteilles et autres filets flottants en mer suscitent l’indignation. Mais le pire, c’est ce qu’on ne voit pas : ces milliards de micro plastiques en suspension dans l’eau, qui contaminent la chaîne alimentaire marine et rendent illusoire tout projet de « nettoyage de l’océan ».
À l’occasion de la Journée mondiale de l’Océan le 8 juin et du sommet du G7, les scientifiques engagés avec la Fondation Tara ont souhaité rappeler que face à la pollution plastique en mer, les vraies solutions sont à terre : limiter les plastiques à usage unique, mieux gérer les déchets pour qu’ils ne finissent pas dans la mer et inventer de nouveaux matériaux réellement biodégradables.
Elles font aujourd’hui le tour des réseaux sociaux comme aucun autre sujet lié à la mer. Les images-chocs de sacs plastique, bouteilles et autres filets de pêche flottants en mer suscitent l’indignation, tandis que de nombreuses initiatives fleurissent à la surface et à la faveur de l’océan.
Que doit-on véritablement comprendre de ce fléau, né il y a à peine cinq décennies ? Quelle réalité au-delà du bruit médiatique devenu peu à peu brouhaha ? À la lumière des recherches scientifiques, la solution ne sera pas trouvée en mer…
Pas de solution « miracle »
Ici des bateaux-poubelles ou bateaux-recycleurs, là des collectifs citoyens, ou encore des filets géants pour récupérer à la surface les plastiques flottants. La mobilisation et les idées se multiplient à travers le monde. Elles mettent bien en évidence les enjeux et contribuent ainsi à la sauvegarde de l’océan.
Mais au-delà de l’effet d’image et de la nécessaire médiatisation de cet enjeu, ce brouhaha agit comme un écran de fumée. À force de trop communiquer sur des « continents de plastique » qu’on pourrait nettoyer par des solutions-miracles, nous passons à côté de l’essentiel.
Pour les scientifiques engagés avec la Fondation Tara, il est urgent de mettre en lumière cette pollution invisible au pouvoir de nuisance le plus important : les micro plastiques. Plus petites qu’un grain de riz, ces particules entrent en interaction avec un très grand nombre d’organismes marins et représentent un danger potentiel – encore très peu documenté – pour toute la chaîne alimentaire marine. Du plancton jusqu’à notre assiette.
À mieux regarder les chiffres, 250 milliards de particules flottent à l’échelle toute relative de la mer Méditerranée. On se demande comment se débarrasser d’une pollution aussi diffuse à l’échelle planétaire. Et les chercheurs de montrer que, contrairement à l’idée de plus en plus répandue d’un seul « continent de plastique » tel un conglomérat, en fait il y a des micro plastiques partout, y compris en Arctique.
Ces micro plastiques ne pourront bien entendu pas être collectés. Et les marins qui connaissent l’immensité de l’océan savent bien que le « ramassage » est vain face à l’étendue du fléau. Les solutions devront venir de la terre.
Mieux gérer les déchets à terre
À bord de Tara, les scientifiques étudiant la dégradation et les interactions avec le vivant, ne voient pas d’autre solution que de limiter drastiquement les plastiques à usage unique, de mieux gérer les déchets à terre, d’empêcher qu’ils atteignent la mer et d’inventer de nouveaux matériaux. Car aujourd’hui, rares sont les plastiques dits « biodégradables » qui se dégradent réellement en mer.
Bien sûr, ce que nous nettoierons sur les plages ou dans l’océan sont des symboles aussi forts que pédagogiques. Mais il est fondamental de soutenir la recherche et l’innovation sur les plastiques biodégradables, les emballages de demain et l’éco-conception des produits.
Pour la Fondation Tara – engagée sur cette question depuis dix ans – la science doit permettre de réelles prises de décisions politiques et convaincre les industriels comme les consommateurs. Car loin des clichés d’une mer-poubelle, des tortues qui s’étranglent ou des oiseaux marins morts sur les plages, c’est aussi dans les hémicycles qu’il faut innover pour une économie circulaire. À l’instar de la mobilisation internationale pour régler le problème de la couche d’ozone, c’est au G7, à l’Onu et à l’Union Européenne d’en faire une question de santé publique internationale.
EN BREF : LE PARISIEN
Aymen, le héros du Val-d’Oise, évite l’expulsion et peut travailler
Aymen Latrous, le héros sans papier de Fosses, a reçu ce jeudi en préfecture l’annulation de l’obligation de quitter la France et l’autorisation de travailler.
Aymen Latrous a quitté la préfecture de Cergy avec le papier promis en main. Le héros discret et sans papier de Fosses échappe bien à l’expulsion, conformément à ce que la préfecture avait annoncé lundi soir. Les services de l’Etat lui ont remis ce jeudi matin l’abrogation de l’OQTF du 30 janvier 2018 (obligation de quitter le territoire français). Aymen a également reçu un récépissé de demande de carte de séjour, lui permettant de résider en France pendant trois mois, le temps d’instruire son dossier. Ce document lui donne par ailleurs l’autorisation de travailler, une mesure exceptionnelle à ce stade de la procédure et décisive pour le jeune homme qui dispose d’une promesse d’embauche.
« Reçu par les services préfectoraux en toute simplicité, Aymen s’est vu remettre un récépissé de demande de titre de séjour, permettant ainsi à l’administration de réexaminer son dossier », confie ce jeudi l’avocate du jeune homme, Me Philippine Parastatis. « J’espère qu’à l’instar de Mamoudou Gassama, Aymen Latrous obtiendra enfin un titre de séjour. Il est dommage que l’Administration n’ait pas reconnu son erreur, mais qu’elle a simplement réajusté sa position devant la pression médiatique », ajoute l’avocate.
La préfecture précise dans sa notification que la demande de titre de séjour d’Aymen va être réexaminée avec les éléments nouveaux versés au dossier que sont la promesse d’embauche et son acte de bravoure. Mais pour l’avocate, tout n’est pas à ce jour réglé, notamment au niveau de la différence de traitement entre son client et Mamoudou Gassama naturalisé après avoir sauvé un enfant en grimpant sur un immeuble parisien.
« La question de la hiérarchisation des actes de bravoure lancée à Monsieur le Président Macron par l’intermédiaire des médias est restée sans réponse… La reconnaissance de l’acte de bravoure de Monsieur Gassama ne représenterait qu’une opportunité médiatique, compte tenu de la politique migratoire du moment ? » demande-t-elle. « Je renouvelle mon appel au Président de la République sur la question du traitement inégalitaire de deux situations similaires. Pourquoi Aymen Latrous doit-il subir un traitement différent ? Il reste à ce jour dans l’incertitude alors que dans le même temps Mamoudou Gassama a bénéficié une rapidité de traitement de son dossier inégalé à ce jour. Aymen Latrous est toujours dans l’attente d’une reconnaissance similaire des services de l’Etat. »
Aymen Latrous, un sans-papiers de 25 ans, avait porté secours à deux enfants dans un incendie à Fosses en avril 2015, avec deux amis. Ils avaient ainsi sauvé deux garçons de 19 mois et 4 ans. Trois semaines plus tard, ils étaient décorés pour acte de bravoure par le maire de Fosses, Pierre Barros. Ce dernier avait appuyé la demande de titre de séjour d’Aymen auprès des services de l’Etat… Qui refusaient le 30 janvier dernier son titre de séjour et lui délivraient une OQTF. Une décision sur laquelle la Préfecture du Val-d’Oise vient de revenir, en attendant de statuer sur le titre de séjour espéré par Aymen depuis des années.