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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

REVUE DE PRESSE DU  28 juin au-1er JUIN 2018 Suite

Par : Monique Macalou

SOMMAIRE

20 Minutes

Crise du Gaz Carbonique manque de soda et bière

18

 

Résidus de pesticide dans ¾ des bières

19

Gastetone

Espagne : Fer de lance anti-Israélite

20

20 Minutes

Aéroport de Roissy ; suite à 1 incident évacuation des passagers

23

 

Paris : des passagers RER A évacué en pleine voies

24

 

Marche des fiertés

25

Le monde

Migrant : Confusion après l’accord fragile européens

26

Le Parisien

Paris trop abimé, peu rentable l’escale « Batobus » de Beaugrenelle

28

 

Fête du cinéma

29

L’Opinion

Le MEDEF peut-il mourir ?

29

EN BREF : 20 MINUTES

Crise du gaz carbonique : Doit-on craindre une pénurie de bières et de sodas cet été ?

SOIF La production ralentie de gaz carbonique, qui donne leur pétillant aux bières et aux sodas, laisse craindre un risque une pénurie de boissons pétillantes en Europe...

C’est la haute saison pour les bars et les barbecues alors que l’Europe connaît une vague de chaleur en pleine période de diffusion de la Coupe du monde. Mais, au même moment, les entreprises productrices de boissons doivent faire face à une pénurie du gaz carbonique qui donne leur pétillant aux bières et aux sodas.

Une pénurie de dioxyde de carbone industriel (CO2) affecte également les producteurs de viande et les entreprises de l’agroalimentaire dont le réfrigérant est composé de glace carbonique. La glace est un autre produit qui pourrait donc venir à manquer, alors que les températures ont atteint les 30 degrés Celsius dans certaines régions d’Europe du nord.

Des ventes rationnées en Grande-Bretagne

En Grande-Bretagne, pays le plus touché par la pénurie de CO2, un des principaux fournisseurs en boissons des bars et restaurants rationne les ventes. Booker, qui appartient au géant des supermarchés Tesco, a annoncé qu’il limitait ses ventes aux grossistes à dix caisses de bières et cinq de cidre ou de boissons sans alcool.

e groupe néerlandais Heineken dit travailler « 24 heures sur 24 » pour répondre à une hausse de la demande, étant donné les températures élevées et la compétition de football, en s’approvisionnant en gaz dans tout son réseau européen.

La filiale britannique de Coca-Cola a annoncé de son côté qu’elle « répondait actuellement à un problème industriel qui affecte l’approvisionnement en CO2 en Grande-Bretagne » en suspendant temporairement une partie de sa chaîne de production de boissons. Elle a toutefois assuré qu’il n’y aurait pas d’impact sur l’approvisionnement.

Entretien des usines et baisse de la production de l’ammoniac

La pénurie de gaz carbonique a été rapportée par la revue spécialisée Gas World, qui a évoqué « la situation la plus difficile d’approvisionnement à toucher le marché européen du dioxyde de carbone depuis plusieurs décennies ».

Elle a expliqué le phénomène par une coïncidence entre l’entretien programmé des usines en Europe du nord et une tendance à la baisse du marché de production de l’ammoniac, utilisé pour les engrais mais qui entre également dans la production du dioxyde de carbone industriel. Les usines ont profité du fait que les agriculteurs avaient déjà planté leurs cultures au printemps et de ce fait d’une faible demande en engrais pour réaliser leurs travaux d’entretien.

Mais ces derniers ont coïncidé avec des températures inhabituellement chaudes pour un mois de mai en Europe qui ont provoqué une hausse de la demande en boissons gazeuses. Au même moment, d’après Gas World, l’approvisionnement moins cher en ammoniac en dehors de l’Europe a encouragé les industriels à garder leurs usines hors-services plus longtemps.

 « Semaine critique »

Tandis que les industriels privilégient l’approvisionnement en ammoniac depuis l’Europe du sud et au-delà, la Grande-Bretagne a été particulièrement touchée en raison des routes de transbordement plus longues et de la fermeture de toutes ses usines de transformation d’ammoniac, à l’exception d’une.

Dans les abattoirs, le CO2 est utilisé pour étourdir les animaux avant qu’ils ne soient tués. La pénurie a ainsi contraint la plus importante usine de transformation de viande de porc d’Ecosse à suspendre les abattages cette semaine.

Une « semaine critique » pour l’industrie

Les principaux acteurs de l’approvisionnement en gaz industriel sont l’allemand Linde et Messer, le français Air Liquide et le géant américain Praxair. Dans un communiqué, Air Liquide a expliqué que la pénurie était le « résultat de l’arrêt exceptionnel et simultané des unités de production de CO2 brut ». L’entreprise a ajouté qu’elle était « mobilisée à plein temps pour répondre aux besoins de sa clientèle industrielle et de l’agroalimentaire dans un contexte de pénurie temporaire indépendante de notre volonté » (et non pas « échappant à son contrôle »).

Si cette semaine est une « semaine critique » pour l’industrie, la situation devrait s’arranger dès que les usines d’ammoniac seront relancées, a rapporté Gas World. Un soulagement pour les amateurs de football, au moment où la Coupe du monde entre dans sa phase finale et où des pintes de bières sont englouties dans la tristesse ou la joie.

Le magazine « 60 millions de consommateurs » révèle la présence de molécules de pesticides détectées en très faible quantité dans une majorité de bière, mais s’inquiète de « l’omniprésence du glyphosate » …

De l’eau, du malt, du houblon, un peu de levure et de pesticides : telle est la recette de nombreuses bières du commerce. A ceci près que le dernier ingrédient ne fait pas partie de la recette originelle de ce breuvage. Alors que s’ouvre à Paris ce vendredi le Mondial de la bière, 60 millions de consommateurs révèle dans son numéro de juillet août qu’une majorité de bières contiendrait des traces de pesticides, dont le fameux glyphosate.

De l’eau, du malt, du houblon, un peu de levure et de pesticides : telle est la recette de nombreuses bières du commerce. A ceci près que le dernier ingrédient ne fait pas partie de la recette originelle de ce breuvage. Alors que s’ouvre à Paris ce vendredi le Mondial de la bière, 60 millions de consommateurs révèle dans son numéro de juillet août qu’une majorité de bières contiendrait des traces de pesticides, dont le fameux glyphosate.

Des quantités très faibles

Pour mener cette enquête, le magazine a recherché environ 250 molécules de pesticides dans 45 bières, « parmi les références les plus vendues en grandes surfaces ». Et découvert que 34 d’entre elles présentaient des résidus de pesticides.

Pas de quoi paniquer : « seules quatre molécules de pesticides ont été détectées » parmi les 250 recherchées, et en très faibles quantités, rapporte le magazine. Et cela signifie que les 11 autres bières testées sont totalement exemptes de résidus de pesticides.

 « L’omniprésence » du glyphosate

Parmi les pesticides recherchés figure le glyphosate, qui a été a été retrouvé dans 25 bières, dont deux références bios. Là encore, il n’y a pas de quoi s’inquiéter, indique 60 millions de consommateurs. Selon les calculs du magazine, il faudrait boire 2.000 litres d’Affligem blonde, la bière la plus contaminée du panel testé, pour dépasser la dose journalière admissible de glyphosate (DJA).

Toutefois, 60 millions de consommateurs s’inquiète de « l’omniprésence » du glyphosate dans notre environnement. Déjà en septembre dernier, l’ONG Générations futures révélait la présence de résidus de pesticides dans des céréales pour petit-déjeuner, des légumineuses et des pâtes

EN BREF : GASTESTONE

L'Espagne Fer de Lance de l'Activisme Anti-Israélien en Europe

L'activisme anti-israélien est devenu proliférant en Espagne du fait de l'arrivée de l'extrême gauche politique au pouvoir. L'Espagne est aujourd'hui l'État membre de l'UE le plus hostile à l'Etat juif.

L'association madrilène Action et Communication sur le Moyen Orient (ACOM), qui lutte contre le mouvement BDS en Espagne, a déclaré que la motion de Valence était antisémite et une incitation à la haine.

 « La virulence de BDS en Espagne est accentuée par Podemos, un parti d'extrême-gauche "chaviste" financé par le Venezuela et l'Iran .... En prenant le contrôle des principales villes espagnoles, Podemos a donné au mouvement anti-israélien accès à de multiples ressources économiques, humaines et organisationnelles ... Podemos a produit plus de 90 motions anti-israéliennes en Espagne dans des circonscriptions qui couvrent au total plus de huit millions de personnes » - Ángel Más, président, ACOM.

Valence, la troisième plus grande ville d'Espagne, a approuvé une motion de boycott et de calomnie d'Israël qui ferait d'elle une « zone libérée de l'apartheid israélien ». Quelques jours auparavant, la Navarre, l'une des 17 communautés autonomes d'Espagne, a adopté une motion similaire. En tout, plus de 50 villes et régions espagnoles ont adopté des motions anti-israéliennes. L'activisme anti-israélien est devenu proliférant en Espagne du fait de l'arrivée au pouvoir de l'extrême gauche. L'Espagne est aujourd'hui l'État membre de l'UE le plus hostile à l'Etat juif.

La motion valenciennoise, présentée par le parti d'extrême gauche València en Comú, a été approuvée par le conseil municipal réuni en séance plénière le 31 mai 2018. Par cette motion, Valence s'engage à rompre tout contact économique ou culturel avec les entreprises ou des municipalités israéliennes et entend se positionner comme « une référence mondiale en matière de la solidarité avec les Palestiniens ». La motion diffamatoire définit Israël comme un « régime d'apartheid », de « colonialisme », de « racisme », de « nettoyage ethnique », de « tyrannie » et de « génocide ».

La mesure qui affirme refléter la « dignité, la solidarité et la justice » de la population de Valence, a été présentée par Neus Fábregas Santana, un conseiller municipal dont le compte Twitter révèle une volonté obsessionnelle de diaboliser et délégitimer Israël.

Santana a noué une étroite collaboration avec BDS País Valencia, branche locale de BDS, un mouvement mondial de délégitimation d'Israël, la seule démocratie du Moyen-Orient.

BDS País Valencia diffuse actuellement un documentaire intitulé « Gazer les Arabes », qui accuse les Juifs d'Israël d'infliger aux Arabes de Gaza le traitement que les nazis ont infligé aux Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale en Allemagne.

Une activiste de BDS País Valencia, Mireia Biosca, a déclaré que la motion de Valence avait trois objectifs

 « Démanteler le mur de l'apartheid et favoriser le retour aux frontières de 1967 ; mettre fin à l'apartheid en Palestine et en Israël, et promouvoir le droit au retour. »

Biosca a également déclaré que BDS País Valencia ferait tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher l'Eurovision de la chanson de se tenir en Israël en 2019 :

 « La ligne est claire : agir pour que les Etats ne participent pas au festival et empêcher le festival d'avoir lieu à Jérusalem. Pour ma part, le boycott s'impose même si l'Eurovision a lieu à Tel Aviv... »

Une association madrilène, Action et Communication sur le Moyen Orient (ACOM), qui lutte contre le mouvement anti-Israël BDS en Espagne, a déclaré que la motion de Valence était antisémite et représentait une incitation à la haine. ACOM étudierait la possibilité d'une action en justice contre le Conseil municipal de Valence dont la motion viole la Constitution espagnole et encourage la discrimination fondée sur la religion, l'origine ethnique ou l'origine nationale :

 « La motion est mensongère, manipulatrice et diffamatoire en ce qu'elle appelle la ville à adhérer formellement au mouvement BDS et à se déclarer "libre de l'apartheid israélien" (un euphémisme utilisé en Espagne pour Judenrein [libre de Juifs]. Un sympathisant de l'Etat juif qui souhaite participer aux activités sociales, politiques, économiques ou civiques de la municipalité se retrouve en position de devoir dénoncer publiquement la seule démocratie du Moyen-Orient....

 « Nous avons informé la presse locale du caractère illégal de la campagne BDS, et avons communiqué sur des douzaines d'affaires ou les tribunaux espagnols ont donné raison à ACOM en raison de l'inconstitutionnalité des mesures d'exclusion. »

ACOM a déposé plus de vingt plaintes contre les conseils provinciaux et municipaux qui boycottent d'Israël.

L'essentiel de l'activité de BDS Espagne est portée par Podemos (« Nous Pouvons »), un parti néo-communiste fondé en mars 2014 pour protester contre les mesures d'austérité économique mises en place après la crise de la dette européenne. Podemos qui a recueilli plus de 20% des voix aux élections nationales du 20 décembre 2015 est, par ordre d'importance, le troisième parti du Parlement.

Pablo Iglesias, chef de Podemos, et son adjoint, Íñigo Errejón, ont joué les conseillers auprès du défunt président vénézuélien Hugo Chavez et ont été accusés d'avoir touché plus de 7 millions d'euros (8 millions de dollars) de Chavez pour financer leurs activités politiques en Espagne. Podemos a également été accusé d'avoir touché des fonds de la République islamique d'Iran.

Iglesias a un long historique d'antisémitisme : il a minimisé l'Holocauste comme relevant d' « une décision bureaucratique et administrative »; comparé la bande de Gaza au ghetto de Varsovie ; et a traité de SS les garde-frontières espagnols chargés d'appréhender les immigrants illégaux.

Iesias anime « Fort Apache », une émission de télévision diffusée par HispanTV, une chaîne du câble en langue espagnole contrôlée par le gouvernement iranien. Il a été accusé d'utiliser son spectacle pour diffuser des théories conspirationnistes et antisémites.

Dans un entretien diffusé le 7 juin sur RTVE , l'une des plus importantes chaîne de télévision et de radio du service public, Iglesias a déclaré qu'Israël était un pays « illégal » : « Nous devons agir plus fermement contre un Etat illégal comme Israël. Les politiques d'apartheid d'Israël sont illégales. »

València en Comú, le parti politique qui a parrainé la motion BDS à Valence, est une émanation locale de Podemos. La motion a reçu le soutien de Compromis, une coalition de partis communistes et nationalistes de gauche, ainsi que du Parti socialiste espagnol (PSOE) élu à la mairie de Madrid.

Les motions BDS ont également été approuvés à : Abrera, Alcoi, Alhaurín de la Torre, Artés, Badalona, ​​Barbera del Vallès, Barcelone, Benlloch, Campillos, Casares (Malaga), Castrillón, Castro del Río, Catarroja, Concentaina, Córdoba, Corvera, El Prat, Gijón, Gran Canaria, La Roda Llangreu, Los Corrales, Madrid, Mairena del Aljarafe, Molins de Rei, Montoro, Muro, Navalafuente, Navarre, Oleiros, Olesa de Montserrat, Onda, Pampelune, Petrer, Ripollet, Rivas-Vaciamadrid , Sabiñánigo, San Fernando, San Roque, Sant Adrià del Besòs, Sant Celíria, Sant Celoni, Santa Eulària (Ibiza), Sant Boi de Llobregat, Sant Feliu de Llobregat, Sant Pere de Ruidebitlles, Saint Jacques de Compostelle, Sant Quirze del Vallès, Séville, Telde, Terrassa, Trebujena, Vélév-Málaga, Viladamat, Viloria del Henar, Xeraco et Saragosse, entre autres.

Le président d'ACOM, Ángel Más, explique ainsi la dynamique du mouvement BDS en Espagne :

 « Le BDS est un phénomène mondial né du constat fait par les antisémites modernes de l'improbabilité de vaincre Israël par des moyens militaires ou par des attaques terroristes. Compte tenu de l'objectif inchangé d'anéantir la patrie juive « du Jourdain à la mer », le BDS pousse la communauté internationale à condamner Israël pour en faire un Etat-paria et ostraciser les sionistes et les juifs qui soutiennent cet Etat.

« Ces vieux bigots masquent la brutalité de leur action de délégitimation en jouant les victimes et en dissimulant leurs véritables intentions. Ils mobilisent la sympathie du public à coups de bons sentiments contre l'oppression et en organisant la solidarité avec les opprimés et les minorités souffrantes.

 « BDS Espagne tire sa virulence actuelle de Podemos, un parti d'extrême gauche "chaviste" financé par le Venezuela et l'Iran. Podemos a remporté 25% des voix aux municipales espagnoles de 2015. Avant ces élections, BDS était une mosaïque de petits groupes marginaux focalisés sur le boycott académique et culturel d'Israël. Les fondateurs de Podemos ont été partie prenante de toutes les initiatives BDS pendant des années, et l'hostilité contre Israël est en tête de leurs priorités politiques.

 « Quand Podemos a pris le contrôle des principales villes espagnoles, notamment Madrid, Barcelone, Saragosse et Cadix, le mouvement anti-Israël a eu accès à d'importantes ressources économiques, humaines et organisationnelles : quand ces groupes d'extrême gauche gèrent des institutions, ils ne font pas de différence entre leur propre agenda sectaire et l'agenda municipal ou régional.

 « Les administrations locales (provinciales et municipales) ont rejoint officiellement le mouvement BDS et ont déclaré leurs territoires « libérés de l'apartheid israélien », c'est à dire Judenrein.

Des autocollants « libérés de l'apartheid israélien » ont été distribués dans les magasins et les bureaux. Les entreprises publiques sont dans l'obligation de rompre toutes relations avec des firmes ou des particuliers israéliens et les citoyens espagnols suspectés d'être en lien ou même en sympathie avec l'Etat juif peuvent se voir demander de dénoncer publiquement Israël sous peine d'être exclu de la vie sociale, politique, économique et civique.

 « Podemos a poussé à l'adoption de plus de 90 motions anti-israéliennes en Espagne dans circonscriptions qui couvrent au total plus de huit millions de personnes. Ils ont pour but de répandre une marée de haine sur la totalité du territoire espagnol au cours des prochains 18 mois. Il y a là une menace existentielle qui nous a obligé à agir....

 « Ils ne reculent devant aucune forme de boycott, aussi ridicule soit-elle. Les groupes BDS manipulent avec soin l'information qui arrive aux décideurs politiques, ils dépensent d'importantes ressources en campagnes média et sont passés maîtres dans l'intoxication des réseaux sociaux. Les groupes pro-israéliens sont malheureusement à la traîne tant dans l'analyse que dans l'action. »

EN BREF : 20 MINUTES

Aéroport de Roissy : Les passagers d’un vol EasyJet évacués après un violent incident à bord de l’avion

Nous ne tolérerons aucun comportement menaçant ou violent envers notre équipage et nous ferons le nécessaire pour que des poursuites soient engagées », a déclaré la compagnie aérienne…

L’altercation a été très violente. Un incident entre un passager et le chef de cabine a perturbé vendredi soir le décollage d’un avion de la compagnie EasyJet à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle de Paris, rapporte le tabloïd anglais The Sun. Tous les passagers de l’avion ont dû être évacués.

 « Une arrivée avec deux heures de retard et un accueil lamentable à bord qui aboutit à des débordements de violence traumatisants pour tous les passagers à l’aéroport Charles-de-Gaulle. En termes d’expérience client, qu’en dites-vous EasyJet ? », s’est indignée Emmanuelle Dérisson, l’une des passagères qui a publié une vidéo de l'incident sur Twitter.

Les images montrent le plaquage au sol et le menottage d’un jeune homme par les forces de l’ordre. On aperçoit également un steward en pleurs, la chemise tachée de sang.

« Nous ferons le nécessaire pour que des poursuites soient engagées », a déclaré EasyJet

Selon le tabloïd anglais, l’incident s’est produit dans un contexte d’embarquement tardif. « Des gens ont bu de l’alcool dans le terminal pendant qu’ils attendaient l’avion », relate un témoin cité par le quotidien britannique. Quatre personnes se sont vu demander de sortir de l’avion à cause de leur comportement inapproprié, affirme le journal. C’est là qu’une cinquième personne a agressé un membre de l’équipage, lui donnant un coup de tête, selon The Sun.

Dans une déclaration publiée par plusieurs quotidiens britanniques, EasyJet a réagi à cet incident « extrêmement pénible pour l’équipage et les passagers à bord ». « Nous ne tolérerons aucun comportement menaçant ou violent envers notre équipage et nous ferons le nécessaire pour que des poursuites soient engagées. Nous faisons tout notre possible pour soutenir les membres d’équipage qui ont été soumis à ce comportement inacceptable », a indiqué la compagnie aérienne.

Paris : : Des passagers du RER A évacués en pleines voies après une panne

Des personnes présentes ont fait part sur les réseaux sociaux « de mouvements de panique et malaises »

Mouvement de panique vendredi en fin d’après-midi dans le métro parisien. Un RER A, qui s’est retrouvé en panne à la station Châtelet-Les Halles, a dû être évacué. Fait rare, les usagers ont été priés de descendre directement sur les voies et de marcher jusqu’à la station la plus proche, la station Gare de Lyon.

La RATP a annoncé vers 17 heures sur Twitter l'interruption du trafic entre les gares de Nation et Auber sur la ligne du RER A, une porte-parole de la RATP évoquant « une avarie matérielle entre Châtelet et Gare de Lyon ».

Mouvements de paniques et malaises »

Des personnes présentes ont fait part sur les réseaux sociaux « de mouvements de panique et malaises », consécutifs au manque d’information sur cette évacuation.

 

 Entre Châtelet et GDL, pas de possibilités de faire autrement. Et évacuer tt un train sous tunnel est hélas une procédure longue (tant par les distances à parcourir et le nombre de voyageurs concernés que pour les mesures de sécurité à prendre).

Cette évacuation « s’est déroulée comme le prévoit la procédure, sous le contrôle des agents présents dans le train (le conducteur et le personnel venu pour prêter main-forte et déverrouiller les portes) », a de son côté confirmé une porte-parole de la RATP à France info.

44 personnes parlent à ce sujet

Les passagers ont finalement rejoint le quai de la Gare de Lyon, après de longues minutes de marche. Une quinzaine de personnes ont été prises en charge par les pompiers, notamment en raison de malaises liés à la chaleur et au stress de l’évacuation. Le trafic sur le RER A est finalement revenu à la normale vers 21h30.

Marche des fiertés LGBTI : A Paris, un défilé arc-en-ciel pour « s’amuser » et « continuer le combat »

Une marche des fiertés ensoleillée et festive. Des dizaines de milliers de personnes, jeunes pour la plupart, ont défilé ce samedi après-midi à Paris dans le cadre de la Marche annuelle des fiertés.

Le défilé est parti sous un soleil de plomb de la place de la Concorde, pour rejoindre la place de la République, dans le centre de la capitale, avec en vedette les couleurs de l’arc-en-ciel, symbole des lesbiennes, gays, bi, trans et intersexes (LGBTI).

« S’amuser… et continuer à combattre pour nos droits »

« Vous n’avez pas le monopole de la famille », «Fermez le Vatican, Guantanamo mental», «Ni la Terre ni les femmes ne sont des conquêtes », « A genoux jamais plus !» : les pancartes multipliaient les slogans, tandis que les chars remontaient la rue de Rivoli.

 « On est ici pour nous amuser, mais il ne faut pas oublier la base : « continuer à combattre pour nos droits », a déclaré à l’AFP David, 20 ans, venu de Toulouse avec deux amis pour le défilé.

Il a déploré « l’homophobie banalisée » : les insultes lancées dans la rue ou les dégradations commises sur les passages piétons peints aux couleurs de l’arc-en-ciel, dans le quartier du Marais à Paris, a-t-il cité.

Le drapeau arc-en-ciel, star du défilé

Un drapeau arc-en-ciel, qui pavoisait l’Assemblée nationale en l’honneur de la Marche des fiertés, a été déchiré en fin de soirée vendredi. Un individu, se revendiquant « militant d’extrême droite et anti-LGBT », a été rapidement arrêté par la garde républicaine, a indiqué la présidence de l’Assemblée.

Beaucoup de participants au défilé arboraient ces couleurs : petit drapeau accroché à un sac, dessin sur les joues, couronnes de fleurs, bretelles, jupe de tulle ou vaste morceau d’étoffe dans laquelle les manifestants étaient drapés.

Quatre jeunes filles de 15 ans étaient venues, pour la première fois, afin de soutenir « une cause qui nous tient à cœur », a indiqué Audrey, qui a aussi déploré les inégalités au sein des homosexuels, entre gays et lesbiennes par exemple. « On parle beaucoup moins des femmes » homosexuelles, selon elle.

 «Le mariage pour tous, c’était énorme, mais il faut continuer», a déclaré la jeune fille, qui a regretté des réflexions homophobes entendues chez les jeunes de son âge, «même sous la forme de "plaisanteries" ». Plus de la moitié des personnes LGBT victimes d’homophobie

Selon une étude de l’IFOP présentée mercredi, plus de la moitié (53 %) des personnes se définissant comme homosexuelle, bisexuelle ou transgenre ont déjà été victimes d’une agression homophobe.

Parmi les faits répertoriés : insultes (28 %), attouchements ou gestes à caractère sexuel (24 %), menaces de révéler l’orientation sexuelle à des proches, collègues ou voisins (18 %), ou viol (11 %).

Peu des participants interrogés par l’AFP évoquaient le thème de cette année, l’homophobie dans le sport.

EN BREF : LE MONDE

Migrants : 

confusion après l’accord fragile conclu entre Européens

SOS Méditerranée a dénoncé samedi « la faillite des Etats européens », tandis que l’Italie et Malte refusaient d’accueillir le bateau d’une ONG transportant des migrants.

Au lendemain de la conclusion d’un fragile accord sur les migrants entre les vingt-huit pays de l’Union européenne (UE), la situation restait confuse en Europe samedi 30 juin.

Après des semaines de tension, les dirigeants de l’UE sont parvenus vendredi à un compromis qui propose la création de « plates-formes de débarquements » de migrants en dehors du sol européen pour dissuader les traversées de la Méditerranée.

SOS Méditerranée, une ONG dédiée au secours des migrants en mer, a annoncé samedi que son bateau, l’Aquarius, allait prolonger son escale à Marseille, « le temps de comprendre ce qui se passe ». « Les ONG sont devenues le bouc émissaire un peu facile de la faillite des Etats européens à faire respecter les conventions maritimes », a accusé Frédéric Penard, directeur des opérations de SOS Méditerranée. Le représentant de l’ONG a notamment dénoncé « la légitimation de Tripoli comme centre officiel de coordination des sauvetages » :

 « Ce soutien inconditionnel aux garde-côtes libyens nous semble incompatible avec le sauvetage en mer, car en aucun cas les ports de Libye ne peuvent être considérés sûrs »

Après le sommet européen, qui s’est conclu vendredi aux aurores à Bruxelles, « c’est la confusion la plus totale », a insisté Sophie Beau, la directrice de SOS Méditerranée : « Nous attendions des annonces sur un modèle européen de sauvetage en mer, or elles sont on ne peut plus floues », a-t-elle poursuivi.

En vingt-huit mois d’activité, l’ONG a secouru 29 319 migrants, « dont six bébés nés à bord », a précisé Mme Beau. Soit un dixième à peine des 290 000 personnes secourues par les autres navires dans la zone sur la même période, selon Frédéric Penard.

Une ONG sauve 59 migrants, son bateau attendu à Barcelone

Des migrants sont secourus par le navire « Open Arms », de l’ONG Proactiva Open, en mer Méditerranée, le 30 juin.

L’ONG espagnole Proactiva Open Arms a pour sa part annoncé, samedi, avoir secouru en Mediterranée cinquante-neuf migrants en provenance de Libye. Son bateau se dirige désormais sur Barcelone, après avoir été prévenu par le ministre italien de l’intérieur, Matteo Salvini, qu’il était hors de question qu’il accoste dans un port de la Botte.

Proactiva Open Arms avait indiqué sur Twitter que le navire transportant les cinquante-neuf migrants se dirigeait vers « un port sûr ». En soirée, elle a annoncé qu’elle avait reçu l’autorisation d’accoster à Barcelone, ajoutant qu’elle comptait y arriver mercredi. « Malgré les obstacles, nous continuons à protéger la vie de gens invisibles. Leurs récits sur ce qu’ils ont vécu en Libye sont terrifiants », a souligné l’ONG.

M. Salvini a quant à lui affirmé sur Facebook que le bateau de Proactiva Open Arms avait atteint l’embarcation des migrants avant les gardes-côtes libyens à l’intérieur de la zone de secours libyenne. « Le port le plus proche est Malte, l’organisation et le pavillon sont espagnols : ils peuvent oublier l’idée de rejoindre un port italien », a-t-il déclaré. La veille, le ministre d’extrême droite avait prévenu que les ports de son pays seraient fermés « tout l’été » aux ONG qui secourent les migrants en Méditerranée.

De son côté, le ministre maltais de l’intérieur Michael Farrugia a contesté la version des faits exposée par M. Salvini, affirmant que les migrants avaient été secourus dans une zone située entre la Libye et le port italien de Lampedusa. « Arrêtez de répandre des informations inexactes en désignant Malte sans aucune raison », a-t-il déclaré sur Twitter.

Cette semaine, le navire de l’ONG allemande Lifeline a accosté à Malte avec à son bord 233 migrants après une odyssée d’une semaine marquée par de fortes tensions. Vendredi, trois bébés sont morts, et une centaine de personnes ont été portées disparues lors d’un naufrage au large des côtes libyennes.

Merkel annonce des accords bilatéraux avec quatorze Etats de l’UE

La chancelière allemande Angela Merkel, acculée dans son pays sur le dossier migratoire, espère résoudre dimanche in extremis une crise majeure qui menace son propre avenir politique, grâce à un durcissement de l’accueil tant au niveau national qu’européen.

Entrée en rébellion contre la politique migratoire à ses yeux trop laxiste de Berlin, l’aile la plus conservatrice de la coalition gouvernementale allemande, la CSU bavaroise, doit dire en fin d’après-midi si elle juge ou non suffisantes les mesures mises sur la table par la chancelière en matière d’asile.

La chancelière a largement répondu aux exigences de la droite bavaroise en proposant une batterie de mesures nationales et en négociant d’arrache-pied un accord européen restrictif lors du dernier sommet.

Ce catalogue de mesures pourrait dans ces conditions marquer la fin des hostilités outre-Rhin. Les décisions du sommet de l’UE, jeudi et vendredi, ont un effet qui va « au-delà » de ce que voulait la CSU, a assuré vendredi Angela Merkel. L’Allemagne a notamment obtenu dès vendredi de la Grèce et de l’Espagne qu’elles reprennent les migrants arrivant chez elle mais enregistrés au préalable dans ces deux pays. Dans un document adressé samedi aux membres de sa coalition et dont l’Agence France-Presse a obtenu copie, la chancelière a assuré avoir obtenu le feu vert de quatorze autres pays de l’UE pour des accords similaires.

Parmi eux figurent, selon Berlin, notamment la France mais aussi de farouches opposants à la généreuse politique d’accueil des réfugiés décidée par Mme Merkel en 2015, comme la Pologne, la République tchèque ou la Hongrie. L’Italie, parmi les pays en première ligne, et l’Autriche, où le conservateur Sebastian Kurz gouverne dans le cadre d’une coalition avec l’extrême droite, ne font en revanche pas partie de cette liste.

Cependant, selon Reuters, à Budapest, un porte-parole du gouvernement hongrois de Viktor Orban a démenti qu’un accord de ce genre ait été négocié avec Berlin. En Pologne, le porte-parole du ministère des affaires étrangères a aussi fait savoir que son pays n’avait pas signé l’accord évoqué. Le quotidien économique allemand Handelsblatt fait également état d’un démenti tchèque mais le premier ministre Andrej Babis, reçu dans la matinée à l’Elysée, a salué les accords trouvés lors du sommet de Bruxelles.

EN BREF : LE PARISIEN

Paris : trop abîmée, trop peu rentable, l’escale Batobus de Beaugrenelle tombe à l’eau

Six mois après les dégâts de la crue, la 9e station de la navette fluviale, en contrebas du « temple du shopping » du XVe arrondissement, ne sera pas rouverte.

Elle promettait de deve

nir une escale phare de la navette fluviale parisienne des Batobus, non pour les monuments qu’elle desservait mais pour les escapades shopping, amenant touristes et parisiens jusqu’au seuil du grand centre commercial de Beaugrenelle (XVe) rouvert fin 2013. Patatras, voilà 6 mois que l’escale justement baptisée « Beaugrenelle », à deux ponts de la tour Eiffel et une bonne traversée depuis la Concorde-Champs-Elysées, reste un petit quai fantôme. Une déconvenue pour les amateurs de cette navette originale, en rotation quotidienne depuis près de 30 ans au fil de quartiers phares de la capitale. Jardin des Plantes, Notre-Dame, Louvre, Musée d’Orsay, Saint-Germain-des-Prés… et jusqu’en début d’année Beaugrenelle.

 « L’escale avait été fermée pendant la crue de janvier », raconte une habituée, qui n’hésitait pas à débourser ses 60 € de pass Batobus annuel, « mais elle n’a jamais rouvert quand les Batobus ont repris le service, je l’ai découvert en voulant le prendre avec des amis, et l’on ne sait toujours pas clairement pourquoi ! »

Des travaux de remise en état trop coûteux

En contrebas du pont de Grenelle, le petit quai restera désert : la compagnie Batobus confirme la fermeture définitive de l’escale. « Notre volonté première est d’améliorer le service, prévient une porte-parole, or l’infrastructure a été très endommagée dès le début de la crue de janvier et a dû être fermée. Le problème s’est alors posé de travaux de réhabilitation estimés trop coûteux, au regard de l’activité de la billetterie à cette escale. Beaugrenelle recensait la plus faible fréquentation de la boucle, moins de 1 % des usagers l’utilisaient », précise cette responsable. Voire, selon Batobus, qui transporte environ 2 millions de passagers par an, l’arrêt à Beaugrenelle pénalise l’ensemble du service : en plus d’être « peu intéressante, elle allongeait le trajet d’une vingtaine de minutes ». Pour une boucle de pas loin de 2 heures, au rythme de navette toutes les 20 à 30 minutes. « Il était plus intéressant d’améliorer le service aux passagers », conclut-on chez Batobus.

 « C’est vrai qu’il n’y a pas plus inefficace en termes de rapidité de transport, regrette une passagère, d’autant plus que les horaires n’étaient jamais affichés et que les conditions d’attente à l’escale étaient déplorables, mais cette navette fluviale est un transport alternatif que la Ville de Paris semblait vouloir promouvoir… Or ce n’est pas en fermant des escales que l’on y parviendra !

Fête du cinéma : le programme en Ile-de-France

4 euros la place dans toutes les salles, mais aussi de nombreuses animations dans toute la région : la 34e Fête du cinéma a lieu de dimanche à mercredi inclus.

La charmante comédie Bécassine ! de Bruno Podalydès, la suite tant attendue du film d’animation Les Indestructibles 2 ou le film d’horreur Sans un bruit ? Quel que soit votre choix, du dimanche 1er au mercredi 4 juillet, le tarif sera le même : 4 €. Merci, la Fête du cinéma !

Cette année, l’événement s’accompagne de nombreuses festivités, notamment à Paris et en Ile-de-France.

Ciné-brocante. Sur le port de Solférino, on y troque, on y troque. Une ciné-brocante est organisée dimanche 1er juillet (de 9 heures à 19 heures) le long du canal de l’Ourcq à Paris. Plus de 60 exposants vendront DVD, affiches rares, livres, objets insolites… Bonus : des ateliers familiaux comme des blind tests, une fresque participative…

Ciné-balades. Paris est une fête. Paris est une scène, aussi. Juliette Dubois propose des « ciné-balades », promenades dans Paname vu avec un angle cinématographique. Samedi à 10 h 30, on gambade à Passy (15 €) pour un circuit de deux heures pour dénicher lieux de tournages et salle mythique. Le lendemain à 14 h 30 (10 €), c’est Montmartre qui dévoilera ses secrets de 7e art. Enfin, lundi (14 h 30), on part sur les traces de Méliès à Montreuil (93).

Robots. Le Grand Palais accueille une expo Robots et sentiments ? En écho, l’auditorium diffusera (gratuitement) quelques films sur la thématique : Métropolis, Blade Runner, Wall-E, Ex-Machina…

L’anniversaire du Champo. Salle mythique, Le Champo célèbre ses 80 ans du 1er au 3 juillet. Parmi les invités, les réalisateurs Michel Ocelot, Bertrand Tavernier…

On remonte le temps à Saint-Germain-en-Laye. Dimanche, carte blanche au préhistorien et réalisateur Marc Azéma au musée d’archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye. Ou comment marier les modernes techniques du 7e art aux ancestrales images des premières grottes.

EN BREF : L’OPINION

Le Medef peut-il mourir ?

Le mandat du futur président du Medef s’annonce particulièrement lourd. L’organisation doit redéfinir son rôle dans le paritarisme, retrouver son influence auprès des élus, peser davantage dans le débat public, mieux servir ses adhérents et restaurer l’image des patrons

Mardi, à la Mutualité à Paris, les 556 votants de l’organisation patronale vont désigner, par vote électronique, leur futur représentant. Le score promet d’être serré entre les deux compétiteurs, Alexandre Saubot et Geoffroy Roux de Bézieux. Jusqu’au dernier moment, les deux finalistes se seront affrontés sans merci, chacun appelant l’autre à se rassembler derrière sa candidature.

« Le Medef peut mourir » ! Jamais on n’aura autant entendu cette affirmation qu’au cours des derniers mois, relayée par le président sortant, Pierre Gattaz mais aussi par les deux hommes, Alexandre Saubot et Geoffroy Roux de Bézieux, en compétition pour lui succéder. Inquiétude sincère de leur part ou tactique pour remobiliser leurs camps avant un vote qui s’annonce serrer ? Le fait est que l’organisation patronale dont héritera le gagnant se trouve doit trouver un nouveau souffle après avoir bataillé sans relâche sous le précédent quinquennat. Mal aimé des Français, jugé peu représentatif, peinant à se faire entendre du politique, ayant du mal à trouver sa place dans un paritarisme bousculé par Emmanuel Macron, peu présent dans le débat d’idées… Le syndicat patronal va devoir se réinventer en profondeur au cours des cinq prochaines années, dans tous les domaines.

Un des principaux enjeux sera de retrouver des adhérents - et donc des cotisations. Car sur trois millions d’entreprises en France, 123 000 seulement adhèrent à l’organisation. « On peut se demander si le Medef, dans sa composition actuelle, représente bien le tissu économique français et si ses dirigeants incarnent la diversité des chefs d’entreprise »

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