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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Revue de Presse : du 3 juillet au 20 juillet 2018 (1) suite

Revue de Presse : du 3 juillet au 20 juillet 2018 (1) suite
Revue de Presse : du 3 juillet au 20 juillet 2018 (1) suiteRevue de Presse : du 3 juillet au 20 juillet 2018 (1) suite

LE PARISIEN

Conseil de Paris : la ZAC Bercy-Charenton votée de justesse

Il y aura bien six tours au sud-est de la capitale. Approuvé de justesse par le Conseil de Paris, le projet de la ZAC Bercy-Charenton accueillera 9 000 nouveaux habitants à l’horizon 2030.

La Zac Bercy-Charenton et ses 6 tours sortiront bien de terre au sud-est de la capitale. Ce lundi, le Conseil de Paris a adopté le projet lors d’un vote à bulletins secrets très serré (81 voix pour et 76 contre) à l’issue de débats qui ont divisé les élus parisiens et la majorité municipale en raison de l’opposition des écologistes farouchement opposés aux tours.

 « C’était un vote attendu et décisif. C’est une nouvelle preuve de notre capacité à innover pour l’attractivité et l’amélioration de Paris et l’amélioration du cadre de vie des Parisiens », s’est félicitée sur Twitter Anne Hidalgo, la maire (PS) de Paris.

Contesté depuis son lancement en 2008, ce projet d’urbanisme sur la dernière grande emprise foncière de Paris (80 ha dont 18 aménageables) a donné lieu à un débat particulièrement houleux. Bordée par le périphérique, les maréchaux, l’échangeur de l’A4 et traversée par le faisceau ferré de la gare de Lyon, la ZAC prévoit des logements, des bureaux, des commerces, des hôtels, un espace vert avec, en tête de pont, six tours dont un gratte-ciel de 180 m de haut.

« Paris Rive Gauche ou Clichy Batignolles sont la preuve que nous voulons un urbanisme délicat », a plaidé Anne Hidalgo, en vantant un « projet d’aménagement ambitieux ».

Les opposants, eux, ont dénoncé la « sur densification et la bétonisation ». « Qui oserait prétendre dans cet hémicycle, qu’il rêve, pour lui, pour ses proches, d’un avenir radieux dans l’une des six tours de la ZAC Bercy-Charenton », a interrogé Florence Berthout, présidente du groupe LR. « Vous finissez votre mandature en apothéose madame la maire », a renchéri Valérie Montandon, conseillère de Paris du XIIe qui soutenait un projet de couverture des voies ferrées pour bâtir à l’horizontal.

Farouches opposants aux tours, les écologistes ont défendu une vision de Paris différente de celle portée par la maire de Paris, ancienne adjointe à l’urbanisme de Delanoë : « Nous voulons une ville à taille humaine, une respiration, des espaces verts, une qualité de vie pour les habitants et les salariés et une métropole mieux équilibrée », a martelé David Belliard, le président du groupe écologiste. Yann Wehrling, conseiller de Paris du groupe UDI Modem, s’est lancé dans une violente diatribe contre les villes denses, avec « leurs tours, leurs rues bondées, leur air irrespirable. C’est ce que vous voulez nous proposer ». Les Macronistes de gauche ont mis l’accent, pour leur part, sur le coût de la maintenance des tours.

Le PS, le groupe PRGCI et les Macronistes de droite, eux, sont montés au créneau pour défendre le projet de la ZAC Bercy-Charenton.

Imaginé par l’agence de l’architecte britannique Richard Rogers, ce futur morceau de ville devrait accueillir, à l’horizon 2030, quelque 9.000 nouveaux habitants avec 57 % de logements sociaux et 11 000 salariés à l’horizon 2030.

Paris : feu vert pour le Grand Palais provisoire sur le Champ-de-Mars

Une structure provisoire sera installée le temps que le monument soit rénové, de 2020 à 2023.

94 voix pour. 35 contre. 5 abstentions. Le projet de structure provisoire sur le Champ-de-Mars (VIIe) destinée à accueillir les grands évènements du « Grand Palais » le temps que le monument soit rénové (fin 2020/printemps 2023) a été largement adopté ce lundi au conseil de Paris.

Mais il a aussi été longuement critiqué par plusieurs groupes politiques de bords différents. Et si la droite, poussée par la maire du VIIe Rachida Dati, a finalement décidé d’approuver ce projet dans le souci de « l’intérêt général », le sujet a aussi divisé ses bancs (lire ci-dessous).

Tandis que écologistes, communistes, centristes et Macronistes de droite ont dénoncé un projet imposé et un peu précipité non conforme au plan climat qui va entraver et « privatiser » un« poumon vert » du centre de Paris et menacer le Mur de la Paix de Marek Halter, l’adjoint (PS) chargé de la Culture Bruno Julliard a plaidé en faveur de l’attractivité de Paris.

 « Ces manifestations d’envergure accueillies dans la grande verrière du Palais, nous nous sommes tous battus pour les avoir à Paris : la Fiac, le grand saut Hermès, Paris Photo... » a rappelé Bruno Julliard. Le premier adjoint a expliqué que d’autres sites avaient été envisagés pour accueillir ces évènements mais qu’au final, la structure éphémère sur le Champ-de-Mars était « de loin la meilleure » solution. L’élu a par ailleurs rappelé « l’engagement absolu » du retrait de la structure à la fin des travaux. Quant au Mur de la Paix, des discussions sont en cours pour trouver une autre solution d’implantation pérenne.

Règlements de comptes entre Dati et Goujon

Ce lundi matin, la droite LR s’est ouvertement déchirée sur le dossier du Grand Palais. « Dati (NDLR la maire du VIIe) avait voté contre la délibération en conseil d’arrondissement et puis comme d’habitude elle a négocié en direct avec son amie Hidalgo et maintenant elle veut voter

Mais Goujon (NDLR : maire LR du XVe), lui, n’est pas d’accord », rapporte une élue quelques minutes avant les débats.

Le maire du XVe a donc boudé la séance, laissant son adjointe Claire de Clermont Tonnerre prendre la parole pour dénoncer un projet qui allait avoir de lourdes incidences pour le quotidien des riverains du quartier du Champ-de-Mars.

Rachida Dati, elle, n’a pas hésité à critiquer la « politique de la chaise vide » et a justifié sa volte-face par son souhait de « dépasser les petits intérêts électoralistes ».

Le monde

La ZAC Bercy-Charenton et ses six gratte-ciels approuvés de justesse au Conseil de Paris

Le projet n’a été validé qu’à cinq voix près, grâce au soutien des élus Macronistes et Communistes. Ecologistes, élus de droite et de La France insoumise ont voté contre.

Six gratte-ciels, 9 000 habitants, 13 000 emplois, un jardin de 2 hectares… La principale opération d’aménagement des dix prochaines années à Paris est lancée. Le Conseil de Paris a voté, lundi 2 juillet, la création de la zone d’aménagement concerté (ZAC) Bercy-Charenton, dans le 12e arrondissement. Un feu vert obtenu de justesse, au terme d’un vif débat et au prix d’une fracturation de la majorité municipale. Les écologistes, alliés de la maire (PS) de Paris Anne Hidalgo, ont voté contre, tout comme les élus de droite et de La France insoumise (LFI). Le projet n’a été approuvé qu’à cinq voix près, grâce au soutien des élus Macronistes et communistes.

 Gagnée en grande partie sur des friches ferroviaires de la SNCF coincées entre le périphérique et l’échangeur de l’autoroute A4, la ZAC s’étend sur 80 hectares ; 18 hectares seulement sont réellement aménageables, mais cela reste une des dernières grandes emprises foncières de la capitale.

L’opération, dessinée par l’architecte britannique Richard Rogers, est d’autant plus ambitieuse qu’elle est prolongée par un aménagement similaire de 12 hectares à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne), surplombé par une tour de 190 mètres : l’ensemble ambitionne de créer sur un million de mètres carrés le premier quartier véritablement métropolitain du Grand Paris, effaçant la frontière du périphérique à grand renfort de béton frais.

 « Urbanisme délicat »

Si la maire de Paris a vanté un « urbanisme délicat » et a voulu voir dans ce vote une « nouvelle preuve de notre capacité à innover pour l’attractivité de Paris et l’amélioration du cadre de vie des Parisiens », les opposants se sont relayés pour pilonner la « surdensification et la bétonisation » à venir dans un quartier manquant de transports. « Paris étouffe, plein comme un œuf », a pesté David Belliard, le président du groupe écologiste, tandis que Les Républicains ont dénoncé « un urbanisme d’un autre temps ». Danielle Simonnet (LFI) a fustigé « la vision mégalo-urbaine » d’Anne Hidalgo, quand Yann Wehrling (UDI-MoDem) a discerné « quelque chose de phallique dans cette course à la tour ».

L’adjoint à la maire de Paris chargé de l’urbanisme, Jean-Louis Missika, a eu beau rétorquer que « sur Bercy-Charenton, il y aura 11 000 habitants par km2, soit moitié moins que la moyenne parisienne », le retour des tours à Paris reste un sujet inflammable. Les 160 mètres du nouveau palais de justice conçu comme un bâtiment « écologique » par l’architecte Renzo Piano, dans le 17e arrondissement, n’ont visiblement pas converti les ennemis des tours aux vertus de la grande hauteur. Ces derniers soulignent que les gratte-ciels sont des gouffres financiers et des monstres énergivores, peu compatibles avec le plan climat de la capitale.

Création de 10 000 logements chaque année

Mais après des décennies de glaciation, l’équipe d’Anne Hidalgo veut en finir avec le tabou des tours, et les ériger « comme le signal de nouvelles centralités », indique Jean-Louis Missika. Au total, pas moins d’une douzaine d’immeubles de grande hauteur, hébergeant des bureaux mais aussi des logements, sont en chantier ou programmés dans la capitale.

Un bouquet de tours doit ainsi souligner l’entrée est de Paris. Outre les six gratte-ciels de Bercy, étagés de 85 mètres à 180 mètres de haut, le chantier des tours Duo (180 et 122 mètres), dessinées par Jean Nouvel, a débuté sur la rive d’en face. Dans ce secteur de la porte d’Ivry, où les immeubles de 50 mètres ont déjà commencé à se multiplier, rompant avec le gabarit haussmannien de 37 mètres, la Ville a engagé une consultation pour des projets incluant de nouveau gratte-ciel.

Au-delà du signal urbain, la hauteur a d’autres vertus : les tours d’habitation sont un moyen pour la Ville de Paris de tenir son objectif de créer 10 000 logements chaque année, dont deux tiers de logements sociaux. Et empiler les étages – et les mètres carrés vendus – est une condition sine qua non pour équilibrer ces opérations d’aménagement, sur un foncier vendu à prix d’or par la SNCF… Avec des immeubles de six étages, l’équation économique serait intenable, assure la Ville, sauf à construire la moindre parcelle, au détriment des parcs et des espaces publics.

Après le vote de lundi, les pelleteuses ne sont pas encore près d’arriver à Bercy-Charenton. Des recours peuvent encore être intentés contre la création de la ZAC, puis contre les permis de construire à venir. Dans le 15e arrondissement, le chantier de la tour Triangle est ainsi bloqué depuis plus de trois ans.

LE PARISIEN

Mounir Mahjoubi à la mairie de Paris ?

Le député LREM du XIXe arrondissement de la capitale aurait l’avantage, selon ses soutiens, d’avoir une image de gauche.

Mounir Mahjoubi pose avec son compagnon dans Paris Match

C’est la première fois qu’un homme, membre du gouvernement, affiche son homosexualité lors d’une séance photo.

Mounir Mahjoubi est très intéressé par la mairie de Paris (et renvoie Benjamin Griveaux dans ses 22)

Le secrétaire d'Etat chargé du numérique, 34 ans, est élu député dans le 19è arrondissement. Il dévoile ses ambitions dans Paris Match, ce mardi 17 juillet.

"Si je suis en situation de rendre à Paris tout ce que cette ville m'a apporté, je le ferai" : l'actuel secrétaire d'Etat chargé du numérique dans le gouvernement d'Edouard Philippe, Mounir Mahjoubi, 34 ans, dévoile, en "on", dans un article publié par Paris Match, ce mardi 17 juillet, ses envies de candidature à la mairie de Paris pour les élections municipales de 2020.

Il n'est pas le seul membre du gouvernement intéressé par une candidature à la mairie de Paris : Benjamin Griveaux, actuel porte-parole du gouvernement, a déjà été présenté comme le "candidat naturel" à la mairie de Paris. Cette expression de "candidature naturelle", utilisée par BFM pour présenter la piste Griveaux et attribuée à "un ministre", agace beaucoup Mounir Mahjoubi. Dans Paris Match, Mahjoubi avertit ainsi : "Il n'y a aucune candidature naturelle !"

Le journal Le Parisien avait évoqué l'hypothèse d'une candidature de Mounir Mahjoubi au début du mois de juillet, expliquant que le secrétaire d'Etat était "très sollicité par son entourage dans le parti et au gouvernement à se lancer dans la conquête de la capitale". La confirmation arrive donc quelques jours plus tard.

Détail amusant : Mounir Mahjoubi évoque cette candidature dans les colonnes de Paris Match, où il prend la pose avec son compagnon, lui qui a récemment évoqué, sur Twitter, son homosexualité. Benjamin Griveaux, quelques semaines plus tôt, recevait longuement le magazine Elle, avec son épouse. Comme si la bataille de la com' était lancée ...

Les membres du gouvernement candidat dans des grandes villes seront priés de quitter le gouvernement un an avant les municipales, racontait un ministre à France info, au début du mois de juillet.

Paris : ça se bouscule pour prendre la tête de la fédération LR

L’élection, qui aura lieu en octobre, attise les convoitises. Deux nouveaux élus présentent leur candidature.

LE MONDE

La Knesset adopte une loi controversée définissant Israël comme Etat juif

Le texte voté cette nuit fait de Jérusalem la capitale « complète et unifiée » d’Israël et retire à l’arabe son statut de langue officielle au côté de l’hébreu.

C’est un marqueur identitaire promu par la droite israélienne de longue date. Par 62 voix contre 55, les députés de la Knesset ont adopté, dans la soirée du 18 juillet, une loi controversée définissant Israël comme « foyer national du peuple juif ».

 Ce texte, prenant force de Loi fondamentale dans un pays sans Constitution, regroupe des éléments qui figuraient déjà dans la déclaration d’indépendance de 1948, dans d’autres lois ou bien ne faisant l’objet d’aucune contestation. Le texte passe en revue les attributs de souveraineté, comme le drapeau, l’hymne national, le calendrier juif.

Mais il comporte aussi des clauses plus sensibles. Il définit Jérusalem comme la capitale « complète et unifiée » d’Israël, alors que le statut de la ville ne devrait être tranché, selon le consensus international, qu’au terme de négociations de paix avec les Palestiniens. Il dégrade la langue arabe en ne lui accordant qu’un statut spécial, la seule langue d’Etat étant l’hébreu. Enfin, il accorde une « valeur nationale » au développement de communautés juives, que l’Etat devrait encourager.

Cette dernière mention a fait l’objet de négociations en début de semaine. Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, et le ministre de l’éducation, Naftali Bennett, leader de la droite messianique, ont convenu d’abandonner la formule initiale, critiquée par les juristes, qui autorisait la formation de communautés exclusivement juives. Même le président, Réouven Rivlin, avait adressé une lettre aux députés pour s’émouvoir de cette initiative discriminatoire.

Cette loi est « la mort de la démocratie », s’est ému le député Ahmad Tibi, de la Liste arabe unie. Elle était débattue depuis sept ans, sous de nombreuses formes, par les députés. Elle avait même été le prétexte à l’implosion du gouvernement fin 2014 et à la convocation d’élections anticipées par M. Nétanyahou. Ses adversaires estiment que l’équilibre entre les principes démocratiques et la nature juive de l’Etat se trouve menacé.

Ces derniers jours, les alertes sur ce front se sont multipliées à la Knesset, notamment au travers de deux autres textes. Le premier, voté le 16 juillet, est associé à une célèbre organisation non gouvernementale (ONG), Breaking the Silence. Composée de vétérans de l’armée, elle documente les crimes et les abus commis par les occupants de la Cisjordanie, ainsi que lors des guerres successives dans la bande de Gaza. La nouvelle loi stipule que dorénavant, les individus et les organisations qui promeuvent des poursuites judiciaires à l’étranger contre les soldats israéliens ne seront plus autorisés à intervenir dans les lycées.

Le paradoxe est que Breaking the Silence, organisation honnie par la droite, n’a jamais milité pour que de hauts gradés ou de simples soldats soient traduits devant un tribunal international. L’ONG n’a fait que recueillir les témoignages, les recouper et essayer d’en extraire une cohérence en matière de règles d’engagement. Mais elle est devenue pour ses détracteurs le symbole d’une « cinquième colonne » fantasmée.

Au dernier moment de la discussion parlementaire, un amendement a été ajouté par le député du Likoud Amir Ohana. Il étend l’application de la loi aux individus et organisations appelant à « des actes politiques contre l’Etat d’Israël ». Les termes vagues de cette incrimination ouvrent la porte à une stigmatisation publique en fonction de critères purement partisans.

 « Il s’agit d’un pic historique dans les atteintes à la liberté d’expression en Israël, explique Michael Sfard, avocat de renom défendant la plupart des ONG mises en cause par la droite. Il y a trois semaines, j’étais à Londres, où j’ai rencontré une vingtaine de députés de tous les partis. Est-ce que j’ai dénoncé la colonisation ? Absolument. Est-ce que cela signifie que je serai interdit d’intervenir dans les lycées ? » L’avocat dit n’avoir « aucun doute » sur l’extension future de cette loi au-delà du système scolaire.

L’amendement de dernière minute se veut une réponse à l’intervention devant le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU), en octobre 2016, de Hagaï El-Ad, directeur de l’ONG B’Tselem. Celui-ci avait alors dénoncé la poursuite de l’occupation, appelant le Conseil à agir. La coalition avait, dès lors, redoublé d’efforts pour mettre en cause les ONG dites de gauche. « Les députés avancent avec de plus en plus de confiance contre les Palestiniens, mais aussi contre ceux, en Israël, qui s’opposent à cette injustice, explique Hagaï El-Ad. Ils sont partis à la chasse aux traîtres. »

La troisième loi votée à la Knesset concerne les recours en justice de Palestiniens, essentiellement de la zone C (60 % de la Cisjordanie), s’estimant atteints dans leurs droits par l’occupant israélien. Certains dénoncent l’expropriation de leurs terres par les colons ou la destruction de leur maison. D’autres contestent l’interdiction qui leur est opposée de voyager en sortant via Israël.

Jusqu’à présent, ces Palestiniens saisissaient directement la Haute Cour de justice. Mais dorénavant, c’est un tribunal civil ordinaire qui examinera leurs plaintes en première instance. Pour les initiateurs du projet, c’est une façon d’offrir aux colons le même cadre juridique que les autres citoyens israéliens. L’autre justification est l’engorgement de la Haute Cour, qui doit gérer près de dix mille dossiers par an.

LES ECHOS

Les premières pistes du projet d'auto-partage de Renault pour Paris

Renault et la Maire de Paris ont indiqué qu'une offre serait disponible dès la rentrée, sans préciser le nombre de véhicules disponibles ni les tarifs. La flotte devrait compter 2.000 véhicules en 2019.

Occuper le terrain. La conférence de presse organisée mercredi par la mairie de Paris et Renault visait davantage à rassurer les utilisateurs d'Autolib’, dont le service disparaîtra le 31 juillet, qu'à présenter dans le détail l'offre à venir du constructeur. Il s'agissait essentiellement de confirmer qu'une offre d'auto-partage de Renault serait disponible dès septembre, inscrite dans une « alliance » qualifiée d’« historique »...

LES ECHOS

Les premières pistes du projet d'auto-partage de Renault pour Paris

Renault et la Maire de Paris ont indiqué qu'une offre serait disponible dès la rentrée, sans préciser le nombre de véhicules disponibles ni les tarifs. La flotte devrait compter 2.000 véhicules en 2019.

Occuper le terrain. La conférence de presse organisée mercredi par la mairie de Paris et Renault visait davantage à rassurer les utilisateurs d'Autolib’, dont le service disparaîtra le 31 juillet, qu'à présenter dans le détail l'offre à venir du constructeur. Il s'agissait essentiellement de confirmer qu'une offre d'auto-partage de Renault serait disponible dès septembre, inscrite dans une « alliance » qualifiée d’« historique »...

Le Point      

Municipales à Paris : Bournazel ou la quadrature de la droite parisienne

Élu du 18e arrondissement, Pierre-Yves Bournazel rêve de conquérir Paris. Malgré une équation politique compliquée pour lui en 2020. Explications. Par Samuel Dufay

Le maire, membre des Constructifs, du 18e arrondissement, Pierre-Yves Bournazel, croit en ses chances à Paris en 2020.

En ce début d'été, il fait beau dans les rues de la butte Montmartre. De retour de l'Assemblée nationale, où il siège dans les rangs des Constructifs, Pierre-Yves Bournazel a rendez-vous avec deux habitants du quartier. Au programme du jour : le jeu de bonneteau, un fléau qui excède les riverains de la rue Steinkerque, dans le quartier de Clignancourt, l'une des plus denses de Paris.

En bras de chemise, le député du 18e arrondissement, dont il est aussi conseiller municipal d'opposition, écoute les doléances de ses administrés, qui dénoncent les arnaques et les intimidations auxquelles des bandes se livrent en toute impunité. À l'issue de l'échange, « PYB » plaide pour l'instauration d'une police municipale et le lancement d'une enquête qui permette de remonter à la source des filières de délinquants. Quelques pas plus loin, il se fait interpeller par une habitante au sujet de la saleté des rues et de la location d'appartements via Airbnb, dont elle voudrait voir assouplir les conditions.

Le 18e, la France, le monde

Le juppéiste, tombeur de Myriam El Khomri aux dernières législatives, soigne sa réputation d'élu de terrain. Quand on l'interroge sur Paris, Pierre-Yves Bournazel évoque avec insistance le 18e, « son » arrondissement, dont il est devenu conseiller en 2008. De cette mosaïque de quartiers, il apprécie à la fois « l'esprit de village » et la diversité. « Faire le tour du 18e, c'est faire le tour de la France et le tour du monde », s'enthousiasme-t-il. Un ancrage local qui lui permet notamment de cultiver l'analogie avec un certain Bertrand Delanoë... À l'exemple de la figure de la « bande du 18e » (avec Lionel Jospin, Daniel Vaillant ou encore Claude Estier), devenue maire de la capitale en 2001, Pierre-Yves Bournazel rêve de conquérir Paris. En 2013, déjà, il avait tenté sa chance en présentant sa candidature à la primaire de la droite parisienne. Un galop d'essai soldé par une défaite face à Nathalie Kosciusko-Morizet, mais qui lui avait permis de gagner en notoriété.

 « PYB » se propose aujourd'hui de construire une « offre politique inédite » pour Paris. Soucieux de montrer qu'il se démultiplie, il annonce réunir des groupes de travail, composés pour certains de jeunes, et pour d'autres de membres de la société civile, chargés d'imaginer des « solutions innovantes ». L'ex-collaborateur de Françoise de Panafieu pourra sans doute compter, dans la perspective de 2020, sur son implantation ancienne dans la capitale. Elle le distingue de nombreux concurrents potentiels, notamment le ministre Benjamin Griveaux, l'ancien conseiller élyséen Gaspard Gantzer ou encore le député LREM Hugues Renson. Contrairement à ces rivaux, Bournazel siège aujourd'hui au Conseil de Paris, une position qui lui assure une connaissance directe des dossiers municipaux.

Positionnement « attrape-tout »

Mais « PYB » semble surtout miser sur son positionnement « constructif ». Critique sur le « gouvernement des partis », il espère rassembler au-delà des étiquettes politiques. Membre des Constructifs à l'Assemblée, ce député qui s'inscrit dans la majorité présidentielle n'a plus sa carte chez les Républicains, mais reste mesuré à l'égard de son ancien parti. Au Conseil de Paris, il siège d'ailleurs avec le groupe LRI (Les Républicains et Indépendants) ...De quoi s'attirer les bonnes grâces de certains LR, pourtant pas nécessairement « macron-compatibles », de la capitale... sans renoncer à l'espoir d'une alliance avec LREM qui se ferait sur son nom. Dans les rangs de la formation dirigée par Christophe Castaner, on se dit persuadé, au contraire, du futur ralliement de « PYB ». Avec les centristes, les échanges ont également commencé. « Bournazel nous drague à mort », s'amuse l'un d'eux, qui ajoute que les discussions – bienveillantes – n'ont, pour l'heure, pas abouti.

Ce positionnement « attrape-tout » donne parfois l'impression que l'ex-conseiller régional d'Île-de-France cherche à jouer sur tous les tableaux... Une ambiguïté qui, à en croire certains élus parisiens, pourrait lui jouer des tours. « Bournazel est sérieux, bosseur, compétent. Mais il ne sera pas soutenu par les LR. Chez nous, il est considéré comme un traître », note une figure montante de la droite. « Il faut savoir où on habite... » ironise pour sa part l'un de ses possibles concurrents.

Un manque de spontanéité ?

Mais pour réaliser son rêve en 2020, le porte-parole d'Alain Juppé à la primaire de la droite doit accepter de se lâcher un peu plus. Cet homme accessible et sympathique, pour qui « travailler n'est jamais une perte de temps », est si déterminé et méthodique dans son projet de conquête qu'il semble parfois manquer de spontanéité. Interrogé sur les villes qui constituent à ses yeux une source d'inspiration, il évoque, sans grande surprise, l'énergie de Londres, l'accueil réservé aux artistes à Berlin, ou encore la « movida » de Barcelone. Il promet toutefois des propositions susceptibles de « faire pétiller Paris », et qu'il présentera le moment venu...

En ce soir d'été, après sa réunion avec les riverains importunés par le jeu de bonneteau, « PYB » est attendu à une fête d'école. Sur le trajet, il énumère avec gourmandise son programme du lendemain : une matinale sur France info et deux autres fêtes de quartier. Paul Morand écrivait : « Il y a quelque chose d'encore plus beau que Paris : la nostalgie de Paris. » Bournazel, lui, a l'appétit de Paris.

LE MONDE

La Knesset adopte une loi controversée définissant Israël comme Etat juif

Le texte voté cette nuit fait de Jérusalem la capitale « complète et unifiée » d’Israël et retire à l’arabe son statut de langue officielle au côté de l’hébreu.

C’est un marqueur identitaire promu par la droite israélienne de longue date. Par 62 voix contre 55, les députés de la Knesset ont adopté, dans la soirée du 18 juillet, une loi controversée définissant Israël comme « foyer national du peuple juif ».

 Ce texte, prenant force de Loi fondamentale dans un pays sans Constitution, regroupe des éléments qui figuraient déjà dans la déclaration d’indépendance de 1948, dans d’autres lois ou bien ne faisant l’objet d’aucune contestation. Le texte passe en revue les attributs de souveraineté, comme le drapeau, l’hymne national, le calendrier juif.

Mais il comporte aussi des clauses plus sensibles. Il définit Jérusalem comme la capitale « complète et unifiée » d’Israël, alors que le statut de la ville ne devrait être tranché, selon le consensus international, qu’au terme de négociations de paix avec les Palestiniens. Il dégrade la langue arabe en ne lui accordant qu’un statut spécial, la seule langue d’Etat étant l’hébreu. Enfin, il accorde une « valeur nationale » au développement de communautés juives, que l’Etat devrait encourager.

Cette dernière mention a fait l’objet de négociations en début de semaine. Le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, et le ministre de l’éducation, Naftali Bennett, leader de la droite messianique, ont convenu d’abandonner la formule initiale, critiquée par les juristes, qui autorisait la formation de communautés exclusivement juives. Même le président, Réouven Rivlin, avait adressé une lettre aux députés pour s’émouvoir de cette initiative discriminatoire.

Cette loi est « la mort de la démocratie », s’est ému le député Ahmad Tibi, de la Liste arabe unie. Elle était débattue depuis sept ans, sous de nombreuses formes, par les députés. Elle avait même été le prétexte à l’implosion du gouvernement fin 2014 et à la convocation d’élections anticipées par M. Nétanyahou. Ses adversaires estiment que l’équilibre entre les principes démocratiques et la nature juive de l’Etat se trouve menacé.

Ces derniers jours, les alertes sur ce front se sont multipliées à la Knesset, notamment au travers de deux autres textes. Le premier, voté le 16 juillet, est associé à une célèbre organisation non gouvernementale (ONG), Breaking the Silence. Composée de vétérans de l’armée, elle documente les crimes et les abus commis par les occupants de la Cisjordanie, ainsi que lors des guerres successives dans la bande de Gaza. La nouvelle loi stipule que dorénavant, les individus et les organisations qui promeuvent des poursuites judiciaires à l’étranger contre les soldats israéliens ne seront plus autorisés à intervenir dans les lycées.

Le paradoxe est que Breaking the Silence, organisation honnie par la droite, n’a jamais milité pour que de hauts gradés ou de simples soldats soient traduits devant un tribunal international. L’ONG n’a fait que recueillir les témoignages, les recouper et essayer d’en extraire une cohérence en matière de règles d’engagement. Mais elle est devenue pour ses détracteurs le symbole d’une « cinquième colonne » fantasmée.

Au dernier moment de la discussion parlementaire, un amendement a été ajouté par le député du Likoud Amir Ohana. Il étend l’application de la loi aux individus et organisations appelant à « des actes politiques contre l’Etat d’Israël ». Les termes vagues de cette incrimination ouvrent la porte à une stigmatisation publique en fonction de critères purement partisans.

 « Il s’agit d’un pic historique dans les atteintes à la liberté d’expression en Israël, explique Michael Sfard, avocat de renom défendant la plupart des ONG mises en cause par la droite. Il y a trois semaines, j’étais à Londres, où j’ai rencontré une vingtaine de députés de tous les partis. Est-ce que j’ai dénoncé la colonisation ? Absolument. Est-ce que cela signifie que je serai interdit d’intervenir dans les lycées ? » L’avocat dit n’avoir « aucun doute » sur l’extension future de cette loi au-delà du système scolaire.

L’amendement de dernière minute se veut une réponse à l’intervention devant le Conseil de sécurité des Nations unies (ONU), en octobre 2016, de Hagaï El-Ad, directeur de l’ONG B’Tselem. Celui-ci avait alors dénoncé la poursuite de l’occupation, appelant le Conseil à agir. La coalition avait, dès lors, redoublé d’efforts pour mettre en cause les ONG dites de gauche. « Les députés avancent avec de plus en plus de confiance contre les Palestiniens, mais aussi contre ceux, en Israël, qui s’opposent à cette injustice, explique Hagaï El-Ad. Ils sont partis à la chasse aux traîtres. »

La troisième loi votée à la Knesset concerne les recours en justice de Palestiniens, essentiellement de la zone C (60 % de la Cisjordanie), s’estimant atteints dans leurs droits par l’occupant israélien. Certains dénoncent l’expropriation de leurs terres par les colons ou la destruction de leur maison. D’autres contestent l’interdiction qui leur est opposée de voyager en sortant via Israël.

Jusqu’à présent, ces Palestiniens saisissaient directement la Haute Cour de justice. Mais dorénavant, c’est un tribunal civil ordinaire qui examinera leurs plaintes en première instance. Pour les initiateurs du projet, c’est une façon d’offrir aux colons le même cadre juridique que les autres citoyens israéliens. L’autre justification est l’engorgement de la Haute Cour, qui doit gérer près de dix mille dossiers par an.

Derrière ces arguments apparaît en réalité une avancée importante vers l’annexion. « Il s’agit de normaliser la présence israélienne en Cisjordanie, pour en faire un simple district israélien, explique Michael Sfard. Historiquement, c’est la loi militaire qui s’appliquait en Cisjordanie. Mais les députés de droite promeuvent différentes initiatives pour que toutes les lois votées à la Knesset s’appliquent aussi aux juifs vivant en Cisjordanie. Une façon d’étendre la souveraineté politique et juridique d’Israël.

LE POINT

Sœur Emmanuelle, Georges Seurat... : de nouvelles rues à Paris

Le Conseil de Paris a voté ce mardi l'hommage de la capitale à plusieurs personnalités. Les familles doivent encore donner leur accord.

Les rues et places de la capitale pourraient bien prochainement se parer de nouveaux noms de personnalités.

Parmi celles-ci : Sœur Emmanuelle, Georges Seurat, Nicole Fontaine ou encore Ronan Gosnet. Ils devraient avoir prochainement une rue ou un hommage à leur nom dans Paris. Toutes ces propositions venant de divers groupes politiques, votées mardi à l'unanimité du Conseil de Paris, ne seront concrétisées qu'après accord des familles et réunion de la commission ad hoc qui détermine les endroits précis.

Le Conseil de Paris a décidé de nommer une voie parisienne en hommage à Nicole Fontaine, l'ancienne présidente centriste du Parlement européen et ex-ministre française décédée le 17 mai, à Sœur Emmanuelle, religieuse décédée en 2008 de même qu'à Franck Bauer, la dernière voix de Radio-Londres, décédé début avril. Une même décision a été prise en faveur de la soprano Mado Robin, morte en 1960 à Paris.

Hommage à la victime de l'attaque au couteau

Une plaque commémorative sera apposée dans le 2e arrondissement à la mémoire de Ronan Gosnet, le jeune homme tué lors de l'attaque djihadiste au couteau le 12 mai. Une plaque sera également consacrée, dans le 10e arrondissement, au peintre Georges Seurat (1859-1891).

LE MONDE

Dati contre Hidalgo : un duel à fleurets mouchetés

Leur "grand oral" à Sciences Po a donné le coup d'envoi de la bataille de Paris, un an avant les municipales de 2014.

Sans escarmouches ni coups d'éclats. Blazer blanc pour l'une, bleu marine pour l'autre. Petites boucles d'oreilles discrètes pour les deux, sagement postées debout derrière leur pupitre, Anne Hidalgo et Rachida Dati ont soigneusement évité l'affrontement, lors de leur "grand oral" à Sciences Po, mercredi 17 avril.

Le débat qui devait donner le coup d'envoi de la bataille de Paris, un an avant les municipales de 2014, s'est soldé par un duel à fleurets mouchetés entre la candidate socialiste et la maire (UMP) du 7e. L'idée de débattre l'une contre l'autre leur est venue en "prenant un café ensemble", il y a quelques semaines, assurent leurs entourages respectifs. La chaîne I>Télé a proposé dans un second temps de l'organiser et de le retransmettre en direct.

Devant quelque 250 étudiants et une première rangée d'élus PS et UMP, Mme Dati a d'emblée joué la complicité : "Vu nos parcours, vu nos origines, on n'a hérité de rien", a lancé l'ancienne garde des sceaux à la première adjointe de Bertrand Delanoë. "Anne Hidalgo, je n'ai pas parlé des affaires parce que je ne voulais pas vous gêner. Mais être désagréable, ça m'est très facile vous le savez !", a-t-elle ironisé, toutes griffes rentrées, en écho à l'affaire Cahuzac après que Mme Hidalgo a rappelé les affaires de la droite parisienne.

PASSE D'ARMES SUR LE LOGEMENT

Plutôt que d'attaquer bille en tête la favorite des sondages sur le bilan de Bertrand Delanoë, Mme Dati a choisi une autre stratégie. L'édile UMP des quartiers chic a pris la défense des plus démunis. Rappelant qu'elle avait grandi dans un logement social, Mme Dati a évoqué les "ghettos" créés par la trop grande concentration de logements sociaux à l'est de Paris, et pris le temps de décrire les immeubles aux ascenceurs en panne. "Il y a effectivement un parc social très vieillissant dans lequel on peut travailler sur les ascenseurs", a consenti Mme Hidalgo.

Pour la candidate PS, le débat aura été l'occasion de se projeter dans son rôle de future maire de la capitale. L'élue du 15e arrondissement en a profité pour dérouler certains aspects de son programme : "Ma priorité, si je suis élue, sera non pas seulement le logement social mais le logement pour tous. Je proposerai un pacte pour le logement. Je veux utiliser toutes les possibilités : transformer les bureaux en logements. Je réfléchis à la possibilité de geler le prix du foncier de certaines parcelles." Enfin, évoquant le Grand Paris, Mme Hidalgo a rappelé que "c'est à cette échelle qu'on pourra régler le problème" du logement. La candidate PS a également fait de la lutte contre la pollution sa "priorité", annonçant qu'elle demanderait à la RATP "d'interdire les bus au diesel à Paris".

COURSE À LA PRIMAIRE UMP

Ce duel sans aspérités aura donc plutôt tourné à l'avantage de Mme Hidalgo, qui y a tiré aussi l'occasion d'une belle exposition médiatique. Un résultat dont se serait bien passé Nathalie Kosciusko-Morizet, la favorite UMP dans les sondages pour 2014. "Nous n'avons absolument rien fait ni dit pour empêcher que ce débat ait lieu", confie toutefois un proche de NKM. "Si cela peut contribuer à mobiliser les électeurs pour les primaires ouvertes, c'est même une bonne chose", insiste un de ses conseillers.

En acceptant de débattre avec Anne Hidalgo, alors qu'elle est nettement distancée dans les sondages par NKM, Rachida Dati s'est, de fait, replacée au centre du jeu de la droite parisienne. "Rachida a bien joué", reconnaît Pierre-Yves Bournazel, élu UMP du 18e. "En revanche, ce n'est pas à Mme Hidalgo de désigner qui sera son adversaire", prévient le jeune élu, qui figure parmi les six candidats aux primaires UMP. "Rachida Dati a toute légitimité en tant qu'élue de Paris à débattre avec qui bon lui semble sur les dossiers parisiens", rappelait, avant le débat, l'entourage de la maire du 7e.

A l'issue du débat, mercredi, un homme élégant se frayait un chemin parmi les étudiants de Sciences Po : Bruno Le Maire, ancien ministre de l'agriculture de Nicolas Sarkozy, n'était pas venu écouter Mme Dati mais donner un cours sur "Europe et politique". Ne trouve-t-il pas déloyal de la part de la députée européenne de participer à un débat face à la favorite socialiste avant la fin des primaires, lui demande une journaliste. "Si vous comptez tous les trucs déloyaux en politique, vous ne vous en sortez pas !" glissait-t-il en riant.

L’EXPRESSE

Les plus beaux monuments parisiens se sont parés de bleu et vert à la fin d'une journée consacrée à la lutte contre le réchauffement climatique dans la capitale, mardi.

Deux ans après la COP21 et la signature des accords de Paris, et quelques mois après le retrait de des États-Unis décidé par Donald Trump, Emmanuel Macron a rassemblé de nombreux dirigeants pour réaffirmer les engagements pris en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique. Réunis lors de ce "One Planet summit", les acteurs économiques et financiers ont notamment annoncé une série de mesures pour "verdir" leurs activités. 

À la nuit tombée, les plus beaux monuments de la capitale comme l'obélisque de la place de la Concorde, le Sacré-Cœur et la Tour Eiffel se sont drapés de bleu et vert, couleurs de la planète, et symboles de l'engagement de la France dans ce combat.

L’EXPRESS

Climat : que compte faire la France pour sauver la planète ?

En marge du sommet pour le climat, l'Élysée a détaillé une liste d'engagements que compte tenir la France pour montrer l'exemple à la planète. Des nouveautés, et du réchauffé.

"On passe un très bon moment, mais on est en train de perdre la bataille".

 En ouverture ce mardi du "One Planet Summit" organisé à l'initiative de la France, avec le soutien des Nations unies et de la Banque mondiale, Emmanuel Macron a souhaité tirer la sonnette d'alarme. 

"On ne va pas assez vite et c'est ça le drame. On doit tous bouger car on aura tous à rendre compte", a-t-il déclaré devant la cinquantaine de chefs d'État et de gouvernement réunie près de Paris, à la Seine Musicale.

"1,5 milliard d'euros p

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