Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
19 Juillet 2018
Monique Macalou
Sommaire
Journal | Titre | Page |
Gatestone | Les Pays-Bas votent l'interdiction de la burqa | 3 |
Opinion | Prélèvement à la source : il est encore temps d’arrêter | 5 |
Le Point | Municipales à Paris : Bournazel ou la quadrature de la droite parisienne | 5 |
OIAC | Syrie : Produits chlorés utilisés dans l'attaque à Douma, selon l'OIAC | 7 |
The times of Israël | Qualifiant le crime de "foncièrement antisémite", | 8 |
L’Opinion | « Délit de solidarité »: le coup de pouce du Conseil constitutionnel à la majorité | 8 |
Le Parisien | Paris enfile sa tenue de plage | 9 |
| Paris vote l’interdiction des pailles en plastique | 11 |
Le Monde | Cannabis : la bataille du "CBD" est engagée Autopartage à Paris : Renault et PSA sont prêts à remplacer Bolloré | 12 12 |
Capital | Police municipale armée : "Je n'ai pas de tabou" lance Anne Hidalgo (P.Goujon) | 13 |
Le Parisien | Paris et Renault vont lancer l'après-Autolib' | 14 |
Le Figaro | Comment les français regardent la droite et ses dirigeants La moitié des Français regarde ou écoute une matinale d'information | 14
15 |
Marianne | Le Figaro" se macronise... et la droite crise | 15 |
Libération | L'après-Autolib' se profile | 17 |
Les échos | Autolib' : comment Hidalgo a congédié Bolloré PSA et Renault débarquent dans l'autopartage à Paris | 17 17 |
Méca-Press | Autolib' : comment Hidalgo a congédié Bolloré | 18 |
Les bricolos du vélib’ | 18 19 | |
Le Parisien | La ZAC Bercy-Charenton votée de justesse (F.Berthout , V.Montandon) Feu vert pour le Grand Palais provisoire sur le Champ-de-Mars (R.Dati , P.Goujon | 20
20 |
Le Monde | La ZAC Bercy-Charenton et ses six gratte-ciels approuvés de justesse au Conseil de Paris | 21 |
Le Parisien | Mounir Mahjoubi à la mairie de Paris ? | 23 |
Le Monde | La Knesset adopte une loi controversée définissant Israël comme Etat juif | 24 |
Les Echos | Les premières pistes du projet d'autopartage de Renault pour Paris | 25 |
Le Point | Les premières pistes du projet d'autopartage de Renault pour Paris | 26
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Le Monde | La Knesset adopte une loi controversée définissant Israël comme Etat juif | 27 |
Le Point | Sœur Emmanuelle, Georges Seurat... : de nouvelles rues à Paris | 28 |
Le Monde | Dati contre Hidalgo : un duel à fleurets mouchetés) | 30 |
L’Express | Paris s'illumine aux couleurs de la planète que compte faire la France pour sauver la planète | 31
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EN BREF : GATESTONE
Les Pays-Bas votent l'interdiction de la burqa
« Le visage ne saurait être dissimulé en société ; nos visages nous confèrent une identité et sont un moyen fondamental de communiquer avec les autres. » - Geert Wilders, Parti pour la liberté (PVV).
Pour le ministre néerlandais de l'Intérieur, Kajsa Ollongren, la nouvelle loi représente « un juste équilibre » entre la liberté laissée à chacun de s'habiller comme il le souhaite et l'intérêt général de préserver l'échange et la sécurité
Loin de violer les droits fondamentaux a-t-elle ajouté, l'obligation de montrer son visage donnera aux femmes musulmanes « une vie sociale plus large, plus de possibilités de contact, plus de communication et d'opportunités sur le marché du travail ».
La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a validé à deux reprises la légalité des interdictions de la burqa, ce qui rend improbable l'annulation de l'interdiction néerlandaise devant un tribunal.
Le Sénat néerlandais a approuvé la loi qui interdit le port de « vêtements couvrant le visage » dans les bâtiments publics, y compris les hôpitaux, les écoles et les bureaux du gouvernement, ainsi que dans les transports publics. Bien que l'interdiction de masquer le visage n'ait pas été étendue pas aux rues, la loi autorise la police à demander aux personnes voilées de se dévoiler aux fins de vérification d'identité.
L'interdiction vise les vêtements islamiques tels que la burqa (couvrant tout le visage) et les niqabs (qui couvrent tout le visage sauf les yeux), ainsi que les cagoules et les casques intégraux. Tout contrevenant sera soumis à une amende de 410 euros (475 dollars). Adoptée initialement par la Chambre des représentants néerlandaise en novembre 2016, la nouvelle loi a été votée au Sénat le 26 juin 2018 par 44 voix contre 31. Le Sénat compte 75 représentants.
Le gouvernement n'a pas encore précisé la date d'entrée en vigueur de la loi, mais dans un communiqué il a déclaré :
« Les Pays-Bas sont un pays libre ou chacun peut se vêtir et se comporter comme il l'entend. Mais des limites peuvent et doivent être imposées si les vêtements qui masquent le visage bloquent les échanges entre les personnes ou mettent en danger la sécurité. « La possibilité de regarder l'autre en face est si importante au regard de la préservation des échanges interpersonnels qu'elle a dû être établie par la loi. Chacun sait maintenant ce qui est permis ou interdit dans de telles situations. »
Un groupe d'activistes musulmans appelé « Pas touche à mon Niqab ! » a rejeté l'interdiction comme anticonstitutionnelle. Dans une lettre ouverte envoyée aux législateurs néerlandais, le groupe, qui compte plus de 5 000 abonnés sur Facebook, a demandé : « Pourquoi refuser de comprendre que cette loi mène à l'isolement social ? Les femmes qui portent des vêtements couvrant le visage ne pourront plus participer à la vie en société, seront exclues de l'éducation, privées d'une demande de permis et de déplacements dans les transports en commun, de consultations médicales et bien plus encore .... « La constitution ne serait-elle plus applicable aux femmes dont les vêtements couvrent le visage ? Qu'en est-il du droit de chacun/e de s'habiller comme il le souhaite, sans distinction de race, de sexe, de religion ou de croyance ? « Qu'en est-il de l'article 6 de la Constitution qui énonce la liberté de religion et de croyance ? Quel est le problème qui ferait que certains n'ont pas le droit d'exprimer librement leur religion ou leur croyance, individuellement ou en groupe ?
La porte-parole du groupe, Karima Rahmani, a ajouté :
« Nous sommes discriminés par une mesure répressive qui nous oblige à élever la voix. Il devient de plus en plus difficile de marcher dans la rue en niqab. J'ai moi-même été menacée de mort et d'autres femmes ont même été agressées. « On parle beaucoup de moi, mais personne ne vient me demander : "Pourquoi portez-vous ce niqab ?" Cela fait partie de ma religion et je veux être libre de mes choix. C'est une expérience spirituelle qu'il m'est donné de vivre. »
Le Conseil d'État, un organisme indépendant qui conseille le gouvernement sur ses choix législatifs, a estimé l'interdiction inutile et potentiellement inconstitutionnelle. Dans un rapport de novembre 2015, Le Conseil d'Etat a déclaré que le gouvernement néerlandais avait été guidé par des « sentiments subjectifs d'insécurité » qui « ne justifient pas une interdiction ». Il a ajouté : « Le Conseil d'Etat tient à faire remarquer que le projet de loi semble avoir été initialement motivé par des objections contre les vêtements islamiques qui couvrent le visage ... Si les vêtements qui masquent le visage (par exemple une burqa) sont dictés par une prescription religieuse, cet accoutrement relève de la liberté de religion protégée par la Constitution. Le Conseil d'Etat estime que l'interdiction proposée par le gouvernement ne justifie pas de restreindre le droit à la liberté de religion. »
La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a cependant légalisé à deux reprises les interdictions de la burqa, ce qui rend une éventuelle annulation de la loi devant les tribunaux peu probable. En juillet 2017, la CEDH a fondé en droit l'interdiction belge de la burqa dans les espaces publics. La Cour a jugé que le gouvernement corrigeait « une pratique qu'il estimait être incompatible avec les règles de la communication qui prévalent au sein de la société belge, et plus généralement incompatibles à l'établissement de relations humaines, à la vie en société ... et au fonctionnement d'une société démocratique. » En juillet 2014, la CEDH a validé l'interdiction de la burqa en France, acceptant l'argument du gouvernement français selon lequel cette interdiction encourageait au « vivre ensemble ». Le gouvernement néerlandais a régulièrement insisté sur le fait que l'interdiction ne consiste pas à restreindre la religion mais à promouvoir la communication et la sécurité publique. Il a qualifié la nouvelle loi de « neutre au plan religieux » parce qu'elle ne vise pas uniquement la burka et le niqab, mais inclut également la cagoule et le casque intégral. Le ministre néerlandais de l'Intérieur, Kajsa Ollongren, a déclaré que la nouvelle loi représente « un juste équilibre » entre « la liberté pour chacun de s'habiller comme il le souhaite » et « l'intérêt général de la communication et de la sécurité ». Kajsa Ollongren a ajouté que loin de violer les droits fondamentaux, l'obligation faite aux femmes musulmanes de se dévoiler leur ouvre les voies d' « une vie sociale plus large... multiplie les possibilités de contact, de communication sans parler des opportunités sur le marché de l'emploi. » En décembre 2005, Geert Wilders, chef du Parti pour la liberté (PVV) avait proposé une interdiction totale affirmant que les burqas et les niqabs sont des obstacles à l'intégration des femmes aux Pays-Bas : « Nous devons interdire la burqa. Le visage ne peut pas être dissimulé car il nous confère une identité et demeure notre moyen le plus fondamental d'entrer en communication avec les autres. »
Les Pays-Bas sont le sixième pays européen à avoir approuvé une interdiction de la burqa, après la France, la Belgique, la Bulgarie, l'Autriche et le Danemark. La Bavière en Allemagne, la Catalogne en Espagne, la Lombardie en Italie et le Tessin en Suisse ont également adopté des interdictions régionales de la burqa, tandis que la Norvège a déposé une loi anti-burqa dans les écoles publiques. La Lettonie a proposé une interdiction de la burqa, mais elle n'a pas encore été promulguée.
EN BREF : L’OPINION
Prélèvement à la source : il est encore temps d’arrêter
Il faut soit un culot d’acier, soit une inconscience totale pour prétendre, comme l’a fait Gérald Darmanin, que le report d’un an du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu pour les salariés de particuliers serait « une mesure de simplification ». A qui le ministre des Comptes publics espère-t-il faire admettre que ne pas payer d’impôt une année pour en payer deux fois plus l’année suivante est plus simple ? Que, pour des petits revenus comme en ont la plupart des employés de particuliers, gérer de tels à-coups dans son budget est plus facile ? Comment peut-il présenter comme « une simplification » de faire payer, en 2020 à deux-cent cinquante mille contribuables, deux années d’imposition sous deux régimes de prélèvement différents ? Et que dire des salariés qui partagent leur temps entre particuliers et entreprises ?
L’entêtement du gouvernement sur le prélèvement à la source est incompréhensible. Exaspération des employeurs, rupture de la confidentialité des revenus des salariés, complexité du choix de son taux d’imposition, gestion impossible des crédits d’impôts, incertitudes sur les pertes en ligne, risque de perception négative de son pouvoir d’achat, et désormais application différée dans le temps pour certains salariés, les inconvénients s’accumulent dangereusement.
L’origine du projet, il y a des années, était entièrement politique : l’objectif à demi-avoué de la gauche était en effet de permettre un jour la fusion entre l’impôt sur le revenu et la CSG. Et d’alléger à terme la CSG pour les petits salaires en l’augmentant pour les moyens et les gros revenus. Un rêve de taxolâtre que l’administration s’est empressée de faire sien, pour le complexifier à l’envi. Mais il est encore temps : le politique doit reprendre la main et ranger ce projet inutile dans les placards de Bercy, rayon projets fous de la bureaucratie.
Darmanin sacrifie les employés de maison au confort des employeurs
Le ministre de l’Action et des Comptes a annoncé jeudi que 250 000 employés à domicile paieront leur impôt sur le revenu de 2019 en 2020, doublant la charge fiscale cette année-là.
Politiquement, 250 000 employés à domicile pèsent finalement assez peu face à 2,2 millions de particuliers employeurs. C’est la conclusion qu’on peut tirer au vu de la décision du ministre de l’Action et des Comptes publics. Il a indiqué jeudi que le quart du million de personnes employées par des particuliers en France (nounous, femmes de ménage…) – ceux qui payent l’impôt sur le revenu – ne paiera aucun impôt sur le revenu en 2019 mais cependant paiera deux fois en 2020, un décalage qualifié très sérieusement de « mesure de simplification » par le ministre
EN BREF : LE POINT
Municipales à Paris : Bournazel ou la quadrature de la droite parisienne
En ce début d'été, il fait beau dans les rues de la butte Montmartre. De retour de l'Assemblée nationale, où il siège dans les rangs des Constructifs, Pierre-Yves Bournazel a rendez-vous avec deux habitants du quartier.
Au programme du jour : le jeu de bonneteau, un fléau qui excède les riverains de la rue Steinkerque, dans le quartier de Clignancourt, l'une des plus denses de Paris.
En bras de chemise, le député du 18e arrondissement, dont il est aussi conseiller municipal d'opposition, écoute les doléances de ses administrés, qui dénoncent les arnaques et les intimidations auxquelles des bandes se livrent en toute impunité. À l'issue de l'échange, « PYB » plaide pour l'instauration d'une police municipale et le lancement d'une enquête qui permette de remonter à la source des filières de délinquants. Quelques pas plus loin, il se fait interpeller par une habitante au sujet de la saleté des rues et de la location d'appartements via Airbnb, dont elle voudrait voir assouplir les conditions.
Le 18e, la France, le monde
Le juppéiste, tombeur de Myriam El Khomri aux dernières législatives, soigne sa réputation d'élu de terrain. Quand on l'interroge sur Paris, Pierre-Yves Bournazel évoque avec insistance le 18e, « son » arrondissement, dont il est devenu conseiller en 2008. De cette mosaïque de quartiers, il apprécie à la fois « l'esprit de village » et la diversité. « Faire le tour du 18e, c'est faire le tour de la France et le tour du monde », s'enthousiasme-t-il. Un ancrage local qui lui permet notamment de cultiver l'analogie avec un certain Bertrand Delanoë... À l'exemple de la figure de la « bande du 18e » (avec Lionel Jospin, Daniel Vaillant ou encore Claude Estier), devenue maire de la capitale en 2001, Pierre-Yves Bournazel rêve de conquérir Paris. En 2013, déjà, il avait tenté sa chance en présentant sa candidature à la primaire de la droite parisienne. Un galop d'essai soldé par une défaite face à Nathalie Kosciusko-Morizet, mais qui lui avait permis de gagner en notoriété.
« PYB » se propose aujourd'hui de construire une « offre politique inédite » pour Paris. Soucieux de montrer qu'il se démultiplie, il annonce réunir des groupes de travail, composés pour certains de jeunes, et pour d'autres de membres de la société civile, chargés d'imaginer des « solutions innovantes ». L'ex-collaborateur de Françoise de Panafieu pourra sans doute compter, dans la perspective de 2020, sur son implantation ancienne dans la capitale. Elle le distingue de nombreux concurrents potentiels, notamment le ministre Benjamin Griveaux, l'ancien conseiller élyséen Gaspard Gantzer ou encore le député LREM Hugues Renson. Contrairement à ces rivaux, Bournazel siège aujourd'hui au Conseil de Paris, une position qui lui assure une connaissance directe des dossiers municipaux.
Positionnement « attrape-tout »
Mais « PYB » semble surtout miser sur son positionnement « constructif ». Critique sur le « gouvernement des partis », il espère rassembler au-delà des étiquettes politiques. Membre des Constructifs à l'Assemblée, ce député qui s'inscrit dans la majorité présidentielle n'a plus sa carte chez les Républicains, mais reste mesuré à l'égard de son ancien parti. Au Conseil de Paris, il siège d'ailleurs avec le groupe LRI (Les Républicains et Indépendants)...
De quoi s'attirer les bonnes grâces de certains LR, pourtant pas nécessairement « macron-compatibles », de la capitale... sans renoncer à l'espoir d'une alliance avec LREM qui se ferait sur son nom. Dans les rangs de la formation dirigée par Christophe Castaner, on se dit persuadé, au contraire, du futur ralliement de « PYB ». Avec les centristes, les échanges ont également commencé. « Bournazel nous drague à mort », s'amuse l'un d'eux, qui ajoute que les discussions – bienveillantes – n'ont, pour l'heure, pas abouti.
Ce positionnement « attrape-tout » donne parfois l'impression que l'ex-conseiller régional d'Île-de-France cherche à jouer sur tous les tableaux... Une ambiguïté qui, à en croire certains élus parisiens, pourrait lui jouer des tours. « Bournazel est sérieux, bosseur, compétent. Mais il ne sera pas soutenu par les LR. Chez nous, il est considéré comme un traître », note une figure montante de la droite. « Il faut savoir où on habite... » ironise pour sa part l'un de ses possibles concurrents.
Un manque de spontanéité ?
Mais pour réaliser son rêve en 2020, le porte-parole d'Alain Juppé à la primaire de la droite doit accepter de se lâcher un peu plus. Cet homme accessible et sympathique, pour qui « travailler n'est jamais une perte de temps », est si déterminé et méthodique dans son projet de conquête qu'il semble parfois manquer de spontanéité. Interrogé sur les villes qui constituent à ses yeux une source d'inspiration, il évoque, sans grande surprise, l'énergie de Londres, l'accueil réservé aux artistes à Berlin, ou encore la « movida » de Barcelone. Il promet toutefois des propositions susceptibles de « faire pétiller Paris », et qu'il présentera le moment venu...
En ce soir d'été, après sa réunion avec les riverains importunés par le jeu de bonneteau, « PYB » est attendu à une fête d'école. Sur le trajet, il énumère avec gourmandise son programme du lendemain : une matinale sur France info et deux autres fêtes de quartier. Paul Morand écrivait : « Il y a quelque chose d'encore plus beau que Paris : la nostalgie de Paris. » Bournazel, lui, a l'appétit de Paris.
En bref : OIAC
Syrie : Produits chlorés utilisés dans l'attaque à Douma, selon l'OIAC
LA HAYE (Reuters) - "Des produits chimiques chlorés" ont été découverts sur le site de l'attaque à l'arme chimique présumée du 7 avril dernier à Douma, en Syrie, selon les conclusions préliminaires de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) publiées vendredi.
Cette attaque, attribuée par les occidentaux aux forces gouvernementales syriennes, a fait des dizaines de morts au sein de la population syrienne et déclenché quelques jours plus tard des frappes aériennes de représailles de la part des Etats-Unis, de la France et du Royaume-Uni.
"En plus de résidus d'explosifs, divers produits chimiques organiques chlorés ont été trouvés dans des échantillons provenant de deux sites", indique le rapport, indiquant que le chlore a peut-être été utilisé comme arme.
L'OIAC dit poursuivre son travail pour étayer ses résultats.
Les inspecteurs de l'OIAC se sont rendus le 14 avril sur deux sites à Douma, enclave rebelle dans la Ghouta orientale près de Damas, pour prélever des échantillons et interroger des témoins. Les échantillons ont été scindés en plusieurs lots dans le laboratoire de l'OIAC aux Pays-Bas et envoyés à des laboratoires nationaux affiliés pour être testés. Deux échantillons récupérés à partir de bouteilles de gaz sur les lieux ont été testés positifs pour les produits chimiques organiques chlorés, indique le rapport.
"L'organisation devrait agir rapidement pour terminer son enquête et déterminer si une attaque par arme chimique a eu lieu", a réagi l'association américaine de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW).
"Dans l'intervalle, elle devrait utiliser sa nouvelle autorité pour déterminer qui est responsable de l'utilisation des armes chimiques en Syrie", ajoute HRW. La semaine dernière, les Etats membres de l'OIAC ont voté pour donner à l'agence de nouveaux pouvoirs pour qu'elle puisse attribuer la responsabilité d'une attaque. Ce rôle avait été joué en Syrie par une mission conjointe de l'OIAC et de l'Onu, mais la Russie avait mis un veto au renouvellement de son mandat en novembre dernier.
L'OIAC a pu rendre compte de l'utilisation systématique d'armes interdites dans la guerre civile syrienne, notamment l'agent neurotoxique sarin et le gaz moutarde. Elle n'a pas attribué de responsabilité pour ces attaques.
Le gouvernement syrien nie avoir utilisé des armes chimiques au cours de la guerre civile, mais l'enquête conjointe des Nations unies et de l'OIAC a révélé que le gouvernement syrien avait utilisé du gaz sarin lors d'une attaque en avril 2017 et qu'il avait également utilisé le chlore à plusieurs reprises.
EN BREF : THE TIMES OF ISRAÊL
Qualifiant le crime de "foncièrement antisémite", l'avocate générale avait requis de 10 à 20 ans de réclusion criminelle à l'encontre de trois accusés
Les agresseurs d’un juif et de sa compagne, violée lors d’un violent cambriolage à Créteil en 2014, ont été condamnés vendredi à des peines allant jusqu’à 16 ans de réclusion par la cour d’assises du Val-de-Marne, qui a retenu la qualification antisémite.
Les trois hommes, aujourd’hui âgés de 22, 23 et 26 ans (l’un est en fuite), qui avaient pénétré de force, cagoulés et armés, dans l’appartement des victimes, ont été condamnés à 16, 13, et 8 ans de réclusion criminelle. La cour a également reconnu coupable l’agresseur jugé pour le viol.
La veille, qualifiant le crime de « foncièrement antisémite « , l’avocate générale avait requis de 10 à 20 ans de réclusion criminelle à l’encontre de trois accusés âgés d’aujourd’hui 22, 23 et 26 ans – dont l’un est en fuite – qui s’étaient introduits de force, encagoulés et armés, au domicile des victimes.
Elle a également demandé douze et huit ans de prison pour deux complices, aussi jugés devant les assises du Val-de-Marne depuis le 26 juin.
Le 1er décembre 2014 au matin, Jonathan et sa désormais ex-compagne Laurine, qui habitaient chez les parents du jeune homme, avaient été ligotés et bâillonnés pendant que les agresseurs fouillaient, à la recherche d’argent liquide. « Les juifs, ça ne met pas l’argent à la banque », leur avait-on dit arme au poing, menaçant de les « buter ».
La jeune femme avait été violée par l’un des agresseurs au cours de ce violent cambriolage, des faits qu’aucun accusé ne reconnaît.
Avant le retrait de la cour vers 10H30, ils ont pris la parole une dernière fois, pour s'excuser demander pardon aux victimes, qui n’étaient pas présentes dans la salle vendredi.
En bref : l’Opinion
« Délit de solidarité »: le coup de pouce du Conseil constitutionnel à la majorité
Consacrant pour la première fois la valeur constitutionnelle du principe de fraternité, les Sages censurent la loi qui punit l’aide au séjour des étrangers irréguliers, dans les cas où cette aide est « désintéressée » et « humanitaire ». Ils forcent ainsi le Parlement à adopter un amendement LREM-MoDem dont la droite ne veut pas
« Liberté, égalité, fraternité ». La devise de la République n’est pas qu’une belle formule solennelle. Son inscription dans la Constitution (article 2) a des conséquences juridiques concrètes, vient de montrer le Conseil constitutionnel. Reconnaissant pour la première fois la valeur constitutionnelle du principe de fraternité, il impose au Parlement de restreindre, avant le 1er décembre, les contours de ce que les associations d’aide aux migrants appellent le « délit de solidarité ».
Saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité, le Conseil présidé par Laurent Fabius a en effet estimé qu’apporter une aide au séjour ou à la circulation d’immigrés clandestins
EN BREF : LE PARISIEN
Paris enfile sa tenue de plage
La 17e édition de Paris Plages débute ce samedi. Jusqu’au 2 septembre, une trentaine d’activités animeront les berges de Seine et le bassin de la Villette.
Palmiers, parasols et transats… Paris Plages est de retour. Cet événement, très populaire, accueille chaque année des dizaines de milliers de personnes. Le coup d’envoi de Paris Plages 2018 sera donné ce samedi par la maire PS de la ville, Anne Hidalgo.
Parisiens, Franciliens ou touristes de passage pourront profiter du soleil dans la capitale et ce pendant plus de deux mois. Cette édition s’étend du 7 juillet au 2 septembre alors que la première édition avait duré à peine quatre semaines, du 21 juillet au 18 août 2002.
L’événement couvre cette année toute la période des vacances scolaires. Et ce, grâce à la piétonnisation des rives droite et gauche. « Avant, la piétonnisation était la particularité de Paris-Plages, explique Bruno Julliard, premier adjoint à la mairie de Paris. Aujourd’hui, elle est définitive, il n’y a plus de restriction de circulation. On peut donc faire durer les activités plus longtemps. »
S’amuser, se détendre et se défouler gratuitement
Cette année encore, pas de sable à Paris-Plages. Et, pour des raisons écologiques, ce choix est « définitif » pour les années à venir, selon les mots de Bruno Julliard. En revanche, de nouvelles activités font leur apparition au bassin de la Villette et sur les berges de Seine.
Pour les plus motivés, rendez-vous chaque matin, dès 10 heures, sur le quai de Seine – au niveau du Pont-Neuf. Au programme : cours de Taï-Chi ou de Taï-Do dispensé par un professeur, jusqu’à midi, pour un réveil énergétique. Le week-end, il sera possible de varier avec une heure de cours de yoga, chaque dimanche à 11 heures. Plus rythmé, des initiations de danse seront proposées chaque soir de 17 heures à 20 heures, aux côtés de l’association Paris Salsa. Et tout ça, gratuitement.
L’incontournable de cet événement reste la baignade estivale et les activités aquatiques. Cette année encore, le port de Plaisance sera présent pour tout l’été, au bassin de la Villette (XIXe). Les amateurs de sensation pourront s’essayer au pédalo, au vélo nautique ou encore aux bateaux tamponneurs électriques. Et la célèbre tyrolienne qui traverse le bassin de la Villette est installée. Elle sera ouverte tous les jours, de 13 heures à 20 heures.
Pour se rafraîchir, un bassin de 1,20 m de profondeur accueillera les nageurs amateurs et un autre de 2 m pour les confirmés, au bassin de la Villette. Les enfants pourront, eux, faire trempette dans l’un des deux pataugeoires mis en place. La baignade en eau vive est surveillée, tous les jours. A noter qu’elle sera ouverte jusqu’au 9 septembre, soit une semaine après la fin de Paris Plages.
Toutes les nouveautés 2018
Les passionnés d’Histoire devraient être comblés. Des activités sur le thème de l’archéologie sont prévues, notamment un simulateur de fouilles, en partenariat avec le musée du Louvre. Il sera également possible de voir un os de T-Rex. Prêté par le Muséum national d’histoire naturelle, ce fémur, long de 2,20 m et vieux de 67 millions d’années, devrait en impressionner plus d’un !
Côté technologies, des ateliers de robotique et d’électronique sont proposés. Le « Carrefour numérique » de La Cité des sciences et de l’industrie se trouvera tous les jeudis et vendredis, au bassin de la Villette. Doté d’un fab lab et d’un living lab, deux espaces créatifs, il sera possible d’y fabriquer tout un tas de prototypes, comme un objet flottant non identifié. Ou encore de rencontrer Alpha 1 Pro., un robot humanoïde.
Autre nouveauté 2018, un mini-golf. En famille ou entre amis, vous pourrez vous exercer gratuitement sur neuf pistes, au bassin de la Villette.
Paris vote l’interdiction des pailles en plastique
Ce jeudi, la Ville de Paris a acté la suppression progressive des pailles en plastique, à partir de septembre, dans tous les équipements municipaux. Et encourage cafés et restaurants parisiens à l’imiter.
« Une eau gazeuse. Et sans paille, s’il vous plaît ». La petite phrase revient de plus en plus aux terrasses des cafés parisiens. Et ce n’est qu’un début. Ce jeudi matin, les élus parisiens ont voté la suppression progressive de la distribution des pailles en plastique dans les équipements municipaux : administrations, écoles, Ehpad, établissements sportifs, musées… Une mesure qui entrera en œuvre dès septembre « en fonction du renouvellement des contrats ».
La Ville s’est également engagée à sensibiliser les cafés, hôtels et restaurants de la capitale pour qu’ils utilisent des alternatives à la paille en plastique mais aussi à inciter les Parisiens à s’en passer. Des actions qui débuteront dès cet été sur Paris-Plages avant une manifestation « zéro plastique » à l’été 2019. Et qui font écho à la volonté de Nicolas Hulot, exprimée mardi dans nos colonnes, d’interdire les pailles et les touillettes.
Ce bannissement est déjà imposé depuis le 1er juillet par la ville américaine de Seattle et le sera avant la fin de l’année au Royaume-Uni. « C’est un sujet fort car il permet à chacun d’agir au quotidien pour la protection de l’environnement » fait valoir Antoinette Guhl, adjointe (EELV) en charge de l’Economie circulaire.
« Ce n’est pas un accessoire vital »
Ces nouvelles mesures ont été proposées par les groupes écologistes et Démocrates et progressistes (proche de LREM), tous deux convaincus par les arguments de Bas les pailles, dont la pétition en ligne dépasse 144 000 signatures. L’association rappelle que ces tubes en plastique, non triés et trop petits pour être recyclables, se retrouvent par millions dans les océans. Triste symbole de ce désastre écologique : une tortue du Costa Rica étouffant à cause d’une paille coincée dans une narine, dont la vidéo a été vue des millions de fois.
Rue du Bourg-Tibourg (IVe), dans le Marais, où six cafés se font face, les clients qui sirotent… avec une paille, se disent tous prêts à s’en passer. « Ce n’est pas un accessoire vital, admet Sarah, devant un mojito. L’Humanité s’en est bien passée pendant des milliers d’années. Et ça ne va pas m’empêcher d’apprécier mon cocktail ». Ancienne Parisienne aujourd’hui suédoise, Anna se dit « 100 % pour » évoquant l’existence de pailles « en fer ou en carton ». Même enthousiasme chez Marion, 40 ans : « ça ne va pas me manquer ».
« On attend la paille non plastique à usage unique »
Derrière les zincs, le discours est un peu différent. « Les habitudes vont être difficiles à changer, prédit Coralie, du café Gribouille. Car les pailles, on nous en demande beaucoup : pour les boissons des enfants, les cocktails, les sodas, les eaux gazeuses… Certains en veulent même pour leur bière ! ». Arnaud, barman au Feria Café qui dit en écouler… 1 000 par jour, applaudit l’interdiction à venir. « Mais il faut que les industriels se bougent pour trouver des solutions alternatives pas trop chères… » prévient-il.
C’est tout le problème, reconnaît Pascal Pelissier, président de la branche cafés, bars, brasseries du GNI-Synhorcat. « On partage l’objectif de lutter contre cette pollution mais on attend que soit trouvé un modèle de paille non plastique à usage unique, souligne-t-il. Car nos clients ne sont pas fans des pailles réutilisables en inox ou en bois : ils craignent les problèmes d’hygiène. Et elles sont dangereuses pour les enfants ».
Regroupement des 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements de Paris,
La loi relative au statut de Paris et à l'aménagement métropolitain du 28 février 2017 prévoit le regroupement des 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements de Paris, dès le lendemain du second tour des élections municipales de 2020. Les quatre premiers arrondissements de la capitale constitueront le premier secteur de Paris.
Vous continuerez d’habiter, de visiter, d’étudier, de travailler dans le 1er, 2e, 3e ou 4e arrondissement : les arrondissements ne disparaissent pas et le code postal de chaque arrondissement reste inchangé.
Pour préparer la construction de ce nouveau secteur, la Maire de Paris a choisi dès 2017 de vous associer, vous, habitants et citoyens, aux modalités de ce regroupement. Ce processus de concertation se poursuit : en octobre 2018, un vote sera organisé à l’attention des électeurs (trices )des quatre arrondissements. Ce vote portera sur le siège de la future mairie et sur le nom du futur secteur. Les résultats du vote viendront éclairer le choix définitif du Conseil de Paris au début de l’année 2019.
Lors de la conférence citoyenne qui s’est tenue en janvier et février 2018, un panel de citoyens a d’ores et déjà suggéré trois noms pour le premier secteur de la capitale : « Cœur de Paris », « Paris Centre » et « Secteur Lutèce ». Jusqu’au 15 juillet, vous avez, vous aussi, la possibilité de proposer un nom ! À vos idées !
L’ensemble des noms que vous proposerez sera présenté à la Maire de Paris et aux quatre Maires d’arrondissements. Ils arrêteront ensemble une courte liste de noms qui seront soumis au vote à l’automne prochain. À vos contributions ! Vous avez jusqu’au dimanche 15 juillet pour imaginer le nom du nouveau secteur regroupant les 4 premiers arrondissements de Paris.
Proposez un nom pour le nouveau secteur des 4 premiers arrondissements
Une plus grande équité dans la représentation politique des Parisien·ne·s.
Depuis 1859, Paris est découpé en 20 arrondissements et, depuis plus de 25 ans, un maire est élu à la tête de chaque arrondissement.
Alors qu'au XIXe siècle les habitants se concentraient majoritairement au centre de Paris, aujourd'hui, ils vivent majoritairement dans les arrondissements périphériques. Le découpage de Paris en 20 arrondissements ne correspond plus à la réalité démographique actuelle. L'organisation territoriale de Paris devait donc s'adapter. C'est dans cette perspective que la loi de février 2017 a été adoptée.
Il s'agit de garantir à l'ensemble des Parisiennes une meilleure représentativité démocratique en fonction du nombre d'habitants de chaque arrondissement. Cette réforme sera également l'occasion d'accroître les pouvoirs du maire d'arrondissement de ce nouveau secteur de Paris, notamment en lui conférant la gestion de certains équipements (conservatoire, centre Paris Anim', bibliothèques etc.) jusqu'ici gérés directement par la Ville de Paris. VILLE DE PARIS
En Bref : Le monde
Cannabis : la bataille du "CBD" est engagée
Ces derniers mois, justice et police s’étaient montrées impassibles face à la multiplication des ouvertures de coffee shops. Elles viennent d’amorcer la riposte
La mise au point effectuée par le gouvernement il y a trois semaines n’a, pour l’instant, pas stoppé le phénomène. Ces derniers jours, Marseille, Grenoble, Caen ou Reims viennent à leur tour d’inaugurer leur premier coffee shop. Le pays compterait aujourd’hui près d’une centaine de ces boutiques dans lesquelles sont vendus des produits à base de cannabis ne contenant pas ou quasiment pas de tétrahydrocannabinol (THC, la substance psychoactive du cannabis, interdite par la loi) mais du cannabidiol (CBD), une autre molécule du cannabis, non prohibée, sans effet euphorisant mais à laquelle on prête des vertus relaxantes.
Sur des bases juridiques contestées par plusieurs spécialistes du droit de la drogue, ils viennent d’amorcer la riposte.
Le 21 juin, une boutique de CBD a été perquisitionnée à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), et son gérant brièvement placé en garde à vue. Six jours plus tard, le 27 juin, les responsables de deux boutiques parisiennes étaient à leur tour placés en garde à vue, visés par des enquêtes préliminaires des chefs « d’emploi, acquisition, transport, détention, offre et cession de stupéfiants ». Trois d’entre eux étaient, dans la foulée, mis en examen et placés sous contrôle judiciaire.
« La règle n’est pas claire »
« Il y a une criminalisation des entreprises qui font du bruit », regrette Béchir Bouderbala, de Norml, une association militant pour l’évolution du statut légal du cannabis. Selon lui, une dizaine de boutiques, essentiellement à Paris, auraient reçu une visite de la police ces derniers jours. « La réaction de l’Etat est plus forte à Paris qu’à Besançon, Rodez ou Saint-Etienne, il y a un message fort qui veut être envoyé », relève-t-i
Autopartage à Paris : Renault et PSA sont prêts à remplacer Bolloré
PSA a annoncé, mardi, sa volonté de mettre en place d’ici à fin 2018 un service sous sa marque Free2Move. Renault doit présenter son offre à la Mairie de Paris mercredi.
Le groupe Bolloré n’a pas encore retiré toutes ses Bluecar de Paris que les constructeurs automobiles français se ruent déjà pour proposer leur offre d’autopartage électrique. Premier à dégainer, PSA a annoncé, mardi 3 juillet, sa volonté de mettre en place d’ici au dernier trimestre 2018 un service sous sa marque Free2Move. « La flotte mise en place comptera dans un premier temps 500 véhicules électriques des marques Peugeot et Citroën », a indiqué le constructeur.
Mercredi matin, c’était au tour de Thierry Bolloré, le numéro deux de Renault, de présenter son offre à la Mairie de Paris. Le groupe au losange entend proposer trois solutions distinctes. Tout d’abord, il va pousser sa solution de VTC Marcel, en la dotant de véhicules électriques, ensuite il se propose d’offrir son service d’autopartage Renault Mobility.
A partir de la rentrée, une flotte de quelques centaines de véhicules électriques, sans doute des Zoé, sera proposée en autopartage, puis plus de 2 000 véhicules devraient être mis à disposition courant 2019. « Nous proposerons deux formules, indique-t-on du côté du Losange. Il y aura une offre de free floating, c’est-à-dire que les utilisateurs pourront prendre une voiture et la garer là où ils le souhaitent dans la ville, ainsi qu’une offre d’autopartage en boucle où il faut remettre son véhicule là où on l’a pris. »
Les modalités des offres de PSA ou de Renault ne sont pas encore connues dans le détail, mais une chose est certaine, la Ville de Paris a décidé de rompre avec le régime précédent de délégation de service public, qui avait cours pour Autolib’. Pour offrir leur service d’autopartage, PSA, Renault, mais également d’autres acteurs comme BMW ou Zipcar, devront s’acquitter d’une contribution de 300 euros par an pour chaque véhicule mis à disposition à sa clientèle.
L’ambition est forte
Cette licence, dénommée « carte autopartage », votée mardi par le conseil de la Ville de Paris, permettra le stationnement des voitures électriques en autopartage. Les usagers n’auront pas à s’acquitter du paiement quotidien du stationnement chaque fois qu’ils abandonnent leur véhicule. Reste que, jusqu’à présent, le stationnement à Paris d’une voiture zéro émission est gratuit pour six heures pour les détenteurs de la carte véhicule basse émission, bref pour tous les propriétaires d’un véhicule électrique.
Avec ce nouveau régime, la municipalité compte disposer à terme d’un parc en autopartage de plus de 20 000 véhicules sans émission, selon Les Echos, contre 4 000 Bluecar déployées par le groupe Bolloré et 600 pour d’autres acteurs (Zipcar, Citiz, Communauto, …). Si l’ambition est forte, il faudra voir comment chaque société est capable d’équilibrer financièrement son activité.
En effet, rares sont les systèmes d’autopartage aujourd’hui bénéficiaires, Malgré une utilisation intensive, Autolib’ n’était pas entré dans ses frais. A Madrid, PSA idem. Selon BMW, il faut deux à trois ans pour trouver un équilibre financier. Une chose reste sûre, les futurs opérateurs pourront bénéficier dans la capitale des 3 244 bornes (à recharge lente) laissées libres par les Bluecar, ainsi que du parc de 400 bornes de recharge rapide de la ville.
EN BREF : CAPITAL
ANNE HIDALGO ENVISAGE D’ARMER LES POLICIERS À PARIS
La maire de Paris Anne Hidalgo a annoncé le lancement d’un audit sur la sécurité. Elle n'exclut pas de créer une police municipale armée.
Les Parisiens croiseront ils bientôt des policiers municipaux armés ? “Je n’ai pas de tabou”, répond Anne Hidalgo. La maire de la capitale a annoncé mardi le lancement d’un “audit indépendant” sur la sécurité de la ville. Il devrait se dérouler jusqu’à décembre et être présenté aux élus parisiens au début de l’année prochaine, selon Le Parisien. Officiellement, il s’agit de faire un état des lieux, d’établir si le dispositif “est performant ou perfectible”, comme l’a expliqué Anne Hidalgo.
Mais en réalité, cet audit pourrait surtout servir à préparer l’arrivée d’une police municipale à Paris, et pourquoi pas armée. “Peut-être qu’il conduira à proposer un certain nombre de modifications, peut-être l’idée d’une police parisienne. Moi, je n’ai pas de tabou”, a répondu Anne Hidalgo au quotidien. Julien Bargeton, conseiller de Paris et sénateur LREM, espère un changement. “Aujourd’hui, le sujet de la police municipale apparaît comme plus consensuel”, affirme-t-il. Il estime que l’audit “semble préparer les esprits à une décision”.
L’élu avait proposé ce mardi au Conseil de Paris de créer une police municipale, une demande de longue date de la droite et du centre, mais sa proposition a été rejetée. Le groupe écologiste au Conseil de Paris, notamment, freine des quatre fers, craignant que la création d’une police municipale “ouvre la voie à un armement létal”, qui devrait selon eux rester une prérogative de la police nationale.
Le Parisien rappelle qu’un rapport interne commandée par Anne Hidalgo suggérait le mois dernier d’équiper certains agents de sécurité de caméras portatives et de pistolets à impulsion électrique. En France, l’an dernier, 44% des policiers municipaux portaient déjà une arme à feu, contre 35% en 2012.
EN BREF : LE PARISIEN
Paris et Renault vont lancer une alternative à Autolib’
Les détails du nouveau service devraient être dévoilés ce mercredi à l’Hôtel de Ville de Paris. Renault pourrait proposer un service de partage de véhicules électriques dans la capitale.
La mairie de Paris et le constructeur automobile Renault vont annoncer ce mercredi de nouveaux services de véhicules électriques dans la capitale, après l’arrêt annoncé du service Autolib’ qui doit être effectif à la fin du mois.
La maire de Paris, Anne Hidalgo, et le directeur général adjoint de Renault, Thierry Bolloré, cousin éloigné de l’industriel Vincent Bolloré, doivent notamment « annoncer l’émergence de nouveaux services de véhicules électriques pour les Parisiens, les Franciliens et les visiteurs », précise la ville.
Le service d’autopartage Autolib’, lancé en 2011, sera arrêté définitivement le 31 juillet. La ville de Paris et les communes adhérentes n’ont pas trouvé d’accord avec le groupe Bolloré pour résorber le déficit, et ont donc préféré rompre le contrat.e
Renault pourrait donc en partie remplacer le service. Le constructeur, qui a annoncé le 14 juin un investissement de « plus d’un milliard d’euros » en France d’ici à 2022 pour le développement et la production de véhicules électriques, gère déjà un service d’autopartage sous la marque Renault Mobility. A Madrid, Renault propose ainsi déjà 500 Zoe en libre-service.
Début juin, la mairie de Paris avait réuni Renault, PSA, Daimler et d’autres entreprises spécialisées dans l’autopartage, pour préparer les alternatives à Autolib’. Selon ces entreprises, Paris pourrait accueillir jusqu’à 20 000 véhicules en autopartage.
EN BREF : LE FIGARO
La moitié des Français regarde ou écoute une matinale d'information
Malgré la forte poussée d'Internet, la radio reste le média privilégié en début de journée.
La multiplication des moyens pour s'informer et l'avènement des sites d'info sur Internet n'ont pas totalement bouleversé les habitudes. À l'heure du petit déjeuner, un Français sur deux âgé de 15 ans et plus se branche encore à la radio ou regarde la télévision pour suivre l'actualité.
Durant la semaine, entre 6 et 9 heures du matin, la radio demeure même le média le plus populaire. Selon une enquête inédite réalisée par Médiamétrie qui sera dévoilée ce jeudi, plus de la moitié (52 %) des personnes interrogées écoute au moins une fois
EN BREF : MARIANNE
Le Figaro" se macronise... et la droite crise
Le quotidien conservateur se montre fort bienveillant envers Emmanuel Macron depuis son accession au pouvoir. Un choix qui fâche une bonne partie de la droite, orpheline de son journal favori.
« Macron remporte largement son pari » ; « Le carnet d'adresses hors pair de Macron dans le monde des affaires » ; « Le grand jour des députés Macronistes », etc. Jour après jour, le Figaro applaudit le nouveau chef de l'Etat.
Depuis le premier tour de l'élection présidentielle, le quotidien conservateur s'est fait tout miel avec l'ancien ministre socialiste devenu président de la République. Il accompagne avec bienveillance la « recomposition politique » entamée par ce « Jupiter » applaudi par bon nombre de titres de presse… Dans ce journal où la place accordée aux diverses sensibilités de droite est toujours soigneusement soupesée, presque au centimètre près comme ce fut le cas, durant la primaire de la droite de l'automne dernier, la mise en scène du triomphe de la Macronie saute aux yeux. Jusqu'à ce grand entretien avec le communicant Richard Attias, époux de Cécilia ex-Sarkozy, clamant en dernière page de l'édition du 27 juin : « Avec Macron, la “marque France” est de retour ! »
A l'annonce du deuxième gouvernement Edouard Philippe, l'éditorial de Paul-Henri du Limbert saluait, lui, en ces termes l'exfiltration de François Bayrou : « Le chef de l'Etat a conclu à juste titre que la mission était doublement impossible et que l'encombrant arroseur arrosé ne pouvait pas rester. » Le journaliste poursuit en saluant « la victoire éclatante d'un homme de 39 ans inconnu du grand public il y a deux ans », et exhorte Emmanuel Macron à apporter le « fameux supplément d' âme » dont pourrait manquer son gouvernement. Dans les pages de l'édition du 22 juin, le Figaro souligne que la démission de François Bayrou « n'émeut personne, ni à droite ni à gauche », comme pour appuyer encore un peu plus la décision du président… Mieux : Emmanuel Macron accorde au seul Figaro son premier entretien exclusif à la presse écrite française, et étale sur deux pages sa vision de la politique étrangère. Comme un signe de reconnaissance.
Cette ligne agace une bonne partie de la droite, à commencer par les tenants d'une opposition résolue à Emmanuel Macron. Ceux-là ne supportent plus les fameux députés « constructifs », qu'ils considèrent comme des traîtres. Et ils s'indignent du soutien que le Figaro accorde à celui qu'ils surnommaient il y a encore peu « Emmanuel Hollande ». « C'est insupportable ! Le Figaro est devenu un torchon pro-gouvernemental… » s'énerve un des anciens porte-parole du candidat Fillon. « C'était le dernier et le seul quotidien de la droite nationale en France, et maintenant il n'y en a plus aucun », se désole en écho Thierry Mariani, ex-député LR des Français de l'étranger. Pour lui, le journal est « à l' image d'une partie de la droite : elle se veut constructive, et devient simplement supplétive d'Emmanuel Macron ».
“C'ÉTAIT LE DERNIER ET LE SEUL QUOTIDIEN DE LA DROITE NATIONALE EN FRANCE, ET MAINTENANT IL N'Y EN A PLUS AUCUN.” THIERRY MARIANI
En vérité, ce qui se joue au Figaro, c'est la bataille des deux droites : les plus centristes, libéraux et européens, qui souhaitent participer activement à l'aventure Macronistes. Et l'aile conservatrice, plus ferme sur les sujets de société et le régalien, qui s'inscrit dans une opposition systématique et trouve de temps à autre refuge sur Figarovox, l'espace de débats lancé par le journal sur Internet. Jacques Myard, ex-député LR ultradroitier, est remonté comme une pendule : « Un certain nombre de médias se sont laissé envoûter, ils ont été maraboutés par Macron. Les historiens du futur s'interrogeront longuement sur la “macronmania” et le panurgisme ambiant. » Et l'oracle Myard de se faire conteur pour invoquer les frères Grimm : pour lui, les membres de la droite prêts à soutenir « l'imposteur » Macron, comme les journalistes qui lui sont favorables, sont « des rats » hypnotisés par la mélodie que joue le président Macron, « le joueur de flûte de Hamelin ». Et le Figaro, dans tout ça ? « Je l'ai déjà vu souffler dans le sens du vent, persifle Jacques Myard. Il y a une direction qui donne des ordres et la ligne du Figaro est à contre-courant des intérêts de ses lecteurs. »
“PROPAGANDE PRO-MACRON”
Ces lecteurs, justement, que pensent-ils ? Difficile d'avoir une opinion tranchée sur le sujet. Certains sont en colère, et abreuvent le courrier des lecteurs ou l'espace commentaires des articles de messages furibards. Ainsi cette fidèle du journal, qui lâche, amère : « Vous devriez avoir honte de votre propagande pro-Macron. J'étais lectrice, je ne le suis plus après cela. » Une autre pointe ce qu'elle perçoit comme des contradictions au sein du journal : « Fort déçue de l 'opportunisme pro-Macron, qui du coup défend le successeur de Hollande qui a ruiné la France sur tous les plans. » Pour beaucoup de lecteurs, le nouveau président reste un homme de gauche, et il est incompréhensible que « leur » journal devienne subitement aussi bienveillant à son endroit.
Reste qu'une bonne partie du lectorat est également « Macron-compatible », comme le note l'ancienne députée Valérie Debord, porte-parole des Républicains : « Les dirigeants du Figaro regardent qui achète le Figaro : ce sont des CSP +, ce sont ceux qui ont voté Macron. C'est une analyse socio-économique : le Figaro cherche une niche, un positionnement, et les ouvriers ne lisent pas ce journal. » C'est donc conscient des orientations de son lectorat, aisé et libéral, que le Figaro s'orienterait vers un soutien au nouveau président. D'ailleurs, le quotidien a relayé un sondage affirmant que « seuls 16 % des sympathisants LR jugent qu'il faut s'opposer à la politique de Macron ».
En clair, l'identité brouillée du Figaro ne serait que le reflet de la crise d'identité que traverse la droite française. Le trouble est d'autant plus fort que, pour Serge Dassault, le propriétaire du journal, la politique n'est pas tout. L'industriel a toujours su ménager certains adversaires potentiels lorsque les intérêts économiques de son groupe sont en jeu. Deux personnalités classées à gauche ont été historiquement épargnées par le quotidien de droite : Manuel Valls, que Serge Dassault a soutenu entre les deux tours des élections législatives dans l'Essonne, et Jean-Yves Le Drian. Il faut dire que, du temps où il était ministre de la Défense, le socialiste a conclu de nombreux contrats de ventes de Rafale - il en a notamment vendu 24 à l'Egypte et 36 à l'Inde. Or, le chasseur est produit par Dassault Aviation, constructeur aéronautique détenu par Serge Dassault. Quant à Macron, ses réformes d'inspiration libérale ne menacent guère les positions du propriétaire du Figaro.
L'argent n'a pas d'odeur et pas davantage de couleur politique.
EN BREF : LIBERATION
L’après-Autolib’ se profile.
Les Bluecars de Bolloré n’ont pas encore quitté le bitume parisien que les concurrents lorgnent la place. Les constructeurs automobiles, Renault et PSA en particulier ont des solutions pour remplacer au plus vite le service avec une méthode plus légère : la location de véhicules électriques sans stations. L’objectif des constructeurs, mais aussi de la Ville de Paris, est de combler sans tarder le vide laissé par le départ d’Autolib’ modèle Bolloré. Photo Denis Allard
EN BREF : LES ECHOS
Autolib' : comment Hidalgo a congédié Bolloré
Il y a deux semaines, la maire de Paris a brutalement mis fin au service Autolib'. Alors que le groupe Bolloré et les collectivités ne cessent de se renvoyer la balle, retour sur les raisons du naufrage.
MECA-PRESS
ENQUÊTE Il y a deux semaines, la maire de Paris a brutalement mis fin au service Autolib’. Alors que le groupe Bolloré et les collectivités ne cessent de se renvoyer la balle, retour sur les raisons du naufrage.
Autolib’: Bolloré réclame 240 millions d’euros aux municipalités Après le fiasco Vélib', celui d'Autolib' ? Le groupe Bolloré a demandé aux collectivités, dont Paris, d'éponger la lourde dette du dispositif de voitures électriques en partage, autrefois une première mondiale, aujourd'hui soumise à forte concurrence. - am-today.com
Pour combler le déficit d’Autolib’, Bolloré réclame 40 millions d’euros par an aux collectivités Vu sur le web Le groupe Bolloré réclame 40 millions d’euros par an jusqu’en 2023, aux 98 communes desservies par l’Autolib’ pour combler le déficit du service d’autopartage francilien. Le Monde a révélé le courrier envoyé par l’industriel à la…
Arrêt d’Autolib’ fin juillet : et les batteries ? Les syndicats et le groupe Bolloré sont en cours de discussion pour arrêter définitivement le service de voitures électriques Autolib' le 31 juillet, a-t-on appris vendredi de sources concordantes. La fin du service d'autopartage Autolib' à Paris inflige un revers…
Autolib’ a vécu ! Le syndicat mixte Autolib' a voté, le jeudi 21 juin 2018, la résiliation du contrat avec le groupe Bolloré. Cette décision, attendue, doit entraîner l'arrêt du service de voitures électriques en libre-service dans les semaines qui viennent.
La fin d’Autolib’ sera un coup dur pour les batteries de Bolloré L'arrêt d'Autolib' à Paris inflige un revers aux services de mobilité du groupe Bolloré, et indirectement à ses ambitions dans les batteries auxquelles ils servent de vitrine. - pro.largus.fr
EN BREF : LES ECHOS
PSA et Renault débarquent dans l'autopartage à Paris
PSA se lancera dans l’autopartage à Paris dès cet automne Le constructeur va mettre 500 voitures électriques en free-floating à disposition des Parisiens. Cliquez-ici pour Accéder à l'Article original sur www.lesechos.fr/automobile Le portail d'information MecaPRESS vous présente gratuitement un extrait de toute l'Actualité Automobile Professionnelle de LES ECHOS -…
Autolib : Renault et la Mairie de Paris en passe de proposer une nouvelle offre Le groupe automobile français mettrait à disposition une flotte « 100 % électrique » de véhicules en libre-service. Cliquez-ici pour Accéder à l'Article original sur www.lesechos.fr/automobile Le portail d'information MecaPRESS vous présente gratuitement un extrait de toute l'Actualité Automobile Professionnelle de LES…
Autolib : Renault pourrait prendre le relais Le groupe automobile français mettrait à disposition une flotte « 100 % électrique » de véhicules en libre-service. Cliquez-ici pour Accéder à l'Article original sur www.lesechos.fr/automobile Le portail d'information MecaPRESS vous présente gratuitement un extrait de toute l'Actualité Automobile Professionnelle de LES…
EXCLUSIF – La mairie de Paris fixe son tarif pour les remplaçants d’Autolib’ Les opérateurs de « free-floating » devront payer un forfait annuel compris entre 300 et 500 euros par véhicule. Cliquez-ici pour Accéder à l'Article original sur www.lesechos.fr/automobile Le portail d'information MecaPRESS vous présente gratuitement un extrait de toute l'Actualité Automobile Professionnelle de…
Auto-partage : la mairie de Paris ne ferme aucune porte – MecaPRESS [Mise à jour] Anne Hidalgo a réuni des constructeurs, des loueurs et des start-ups pour évoquer des alternatives au service d’autopartage Autolib’. Jusqu’à 20 000 véhicules en auto-partage pourraient être déployés dans les prochaines années.
LE CANARD ENCHAINE
"Les bricolos du vélo", le Canard enchaîné dénonce la gestion des Vélib' par les Héraultais de Smoove
"Les bricolos du vélo". "Faute d'électricité et de jugeote, la société Smoove reste incapable de faire rouler ses 17 500 engins et d'ouvrir ses 1 400 stations."
Dans son édition de ce mercredi, le Canard enchaîné n'y va pas de main morte à propos du groupement Smovengo, dont la société héraultaise Smoove fait partie.
Smovengo a décroché au printemps 2017 l'appel d'offres pour la gestion des nouveaux Vélib' de la Ville de Paris. Alors que 500 stations en libre-service devaient être ouvertes en janvier, le chiffre officielle deux mois plus tard dépasse à peine les 330. "Et il est largement bidon", écrit Le Canard.
Le journal dénonce la qualité du service proposé. "Il est impossible de déverrouiller la plupart des bicyclettes. Normal : faute de courant, les bornes d'attache sont inutilisables !"
"Au lieu de brancher les bornes sur du courant basse tension, la société a voulu les connecter directement - sans passer par des transfos - sur du 230 volts. Elle a juste négligé quelques détails (…)." Le Canard évoque "des bricolages effectués par les petits génies de Smoove".
"La société a imaginé un ahurissant système de batteries placées dans chaque station, ajoute le journal. Riche idée ! Les batteries se sont déchargées à la vitesse grand V et ont même créé des interférences qui ont mis à terre le réseau informatique interne."
La Mairie de Paris a récemment mobilisé ses propres ingénieurs pour épauler Smoove. "Une aide gratuite qui risque de faire hurler les contribuables et les concurrents malheureux, à commencer par la maison Decaux", écrit Le Canard.
Anne Hidalgo, Echecs sans prévision
Selon Le Canard, Hidalgo a bénéficié d'une double rémunération à hauteur de 116.000 euros
L'hebdomadaire révèle que la maire de Paris Hidalgo a perçu entre 2001 et 2002 l'intégralité de son traitement de directrice du Travail. Problème : elle n'assurait qu'une partie minime de sa fonction.
Fin octobre, Anne Hidalgo avait été épinglée par Capital qui l'accusait d'avoir bénéficié d'un emploi fictif au ministère du Travail entre 2001 et 2002. Une période pendant laquelle elle siégeait aussi comme première adjointe à la mairie de Paris. Face à ces accusations, Anne Hidalgo a porté plainte pour diffamation. «Ce que je refuse, c'est la falsification des faits à des fins politiques», a-t-elle souligné dans une publication sur sa page Facebook mardi.
Hidalgo aurait demandé une réduction de sa rémunération
Mais Anne Hidalgo se retrouve également dans le viseur du Canard Enchaîné. L'hebdomadaire satirique affirme mercredi qu'elle percevait à la fois son indemnité d'élue à la mairie de Paris et en même temps l'intégralité de son traitement de directrice du Travail. Pourtant, celle qui est aujourd'hui maire de Paris n'assurait qu'une partie minime de la fonction, assure Le Canard. Pour répondre à cette ambiguïté, la mairie de Paris a assuré au journal que le contrôleur financier du ministère du Travail avait « refusé la demande d'Anne Hidalgo de réduire sa rémunération en proportion de son temps de travail.» Aucune trace écrite de cette requête n'a toutefois été conservée.
Anne Hidalgo « pensait qu'elle pourrait faire les deux fonctions mais elle a vu que c'était impossible, et elle a décidé de laisser tomber », justifie aujourd'hui la mairie de Paris au Canard. Une phase de réflexion qui a duré plus de vingt mois et permis à Anne Hidalgo de percevoir 116.000 euros brut grâce à sa fonction de directrice du Travail et de primes de conseillère de cabinet.