16 Août 2018
Ce soir mon cœur saigne
Je devais avoir la joie
Hélas ce fut les larmes.
C’était l’attente le bonheur
La déception est venue
Ce cher enfant est là
Son sourire aux lèvres
Mon regard se posent sur le fauteuil,
Ce cher enfant se lève et m’embrasse
Soulagement l’espérance renait.
Ce soir-là, la lune venue,
Son ordonnance m’intrigue,
Il a un nouveau médicament,
Personne ne m’a prévenue.
La curiosité a été payante
J’interroge Internet et m’annonce….
Traitement pour le parkinson !
Il n’a que quarante-cinq ans !
En silence mon regard larmoyant,
Se pose sur mon enfant chéri.
Je me remémore sa triste vie
Elle n’a été que souffrance,
Physiquement et moralement
Maintenant le tableau est complet
Il ne lui reste que la dernière phase.
Dans son état il était la joie de vivre
Il n’est plus qu’un visage grave
Seul son regard d’amour reste,
Son fauteuil roulant rappelle son état
Ce jour-là, devait être joie…
Puisqu’il est là parmi nous,
Nous devrions danser chanter
Hélas le soir venu mon cœur serré lourd
Il ne fut que de larmes silencieuses cachées,
La tête dans mon oreiller se trempa,
Personne ne vit mes larmes, ni n’entendit,
Mon mari silencieux resta devant la télé.
Il s’abruti de son foot pour ne pas crier.
Tout deux chacun voulait cacher sa peine
Ce devait être un jour de joie, il était tristesse.
Alumacom
16 août 2018