8 Août 2018
L’adieu à l’être cher
C’est l’adieu aux enchères.
C’est aussi l’adieu au passé
Puisqu’il a trépassé.
Ma mer et aussi ma mère
Sont toutes deux amères.
L’une son sel est bienveillant
L’autre son cœur est irradiant.
J’ai eu une peur bleue
Avec une fleur bleue.
Son fusil n’est pas lumière,
Il n’est pas plus un luminaire.
Il met toujours son grain de sel,
Il tombe de sa selle.
Lorsque le rideau tombe
Il est muet comme une tombe.
Lève-toi le monde est là,
L’avenir est le mets de l’au-delà.
Nous sommes au temps des cerises
Hélas, il s’est fait la cerise.
Il ramène toujours sa fraise,
Il est sur les braises.
Sa réunion plénière
S’attache à ses lanières.
La faim n’est pas une fin en soit
Mais pas non plus celui de la soie.
Rêver d’un paysage fantastique matinal
C’est une belle journée pour les annales.
En mai fait ce qu’il te plait,
Si tu n’ouvres pas les plaies.
Avril fait la fleur
Mai en a l’honneur.
La sincérité base de l’équilibre
La trahison le déséquilibre.
Si la fin justifie les moyens,
Il n’y a plus l’amitié du doyen.
Si la fin justifie les moyens,
La faim reste aux mains des citoyens.
La révolte ne sert que les politiques
Puisqu’ils en font leurs boutiques.
13 mars 2018