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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Mini revue de presse du 10 et 11 Août 2018

Monique Macalou

SOMMAIRE

JOURNAL

TITRE

PAGE

Le Monde

Le magistrat avait bloqué leur renvoi pour examiner l’affaire.

2

Gatestone

L'UE est incapable de neutraliser les sanctions américaines contre l'Iran

2

LCI

Enquête ouverte sur la colonie de vacances allemande non homologuée, deux personnes en garde à vue

6

The TIMES of Israël

Les camps d’été du sud d’Israël annulés en raison de la flambée des violences

7

L’Opinion

Sécurité des Présidents : le bon plaisir

8

Zone Militaire

L’achat d’avions américains de patrouille maritime P-8 Poséidon mis sur la sellette

8

La Nouvelle République

Deux gardes à vue dans l'enquête sur la colonie allemande inondée

9

Le Monde

Procès du glyphosate : Monsanto condamné, un jugement historique

11

Le Point

 L’UNEF, étoile morte de la gauche

12

Paris Match

Carla Bruni et Nicolas Sarkozy une scène pour deux

14

    

 

LE MONDE

Etats-Unis : un juge fait rebrousser chemin à un avion transportant des expulsées

Ces deux demandeuses d’asile avaient déposé un recours contre leur déportation. Le magistrat avait bloqué leur renvoi pour examiner l’affaire.

Un juge de Washington a ordonné jeudi 9 août qu’un avion renvoyant chez elles une mère et sa fille ayant demandé l’asile aux Etats-Unis rebrousse chemin. Le magistrat a, en outre, menacé le ministre de la justice américain, Jeff Sessions, de le poursuivre pour outrage.

Les deux migrantes avaient porté plainte pour contester leur expulsion vers un pays d’Amérique centrale, et une audience consacrée à leur requête s’est tenue jeudi, a expliqué l’ACLU, la puissante organisation de défense des droits civiques. Selon l’ONG, le juge avait bloqué leur expulsion en attendant d’examiner l’affaire.

Mais « alors que nous étions devant la cour, nous avons appris que le gouvernement avait expulsé une cliente et son jeune enfant à peine quelques heures auparavant, mettant leurs vies en danger », a affirmé l’ACLU dans une série de tweets. « Cela contredit l’engagement du gouvernement devant la cour selon lequel PERSONNE ne serait expulsé avant le lendemain au plus tôt. »

Décision « scandaleuse »

Cité par le Washington Post, le juge Emmet G. Sullivan a qualifié la décision du gouvernement de les expulser de « scandaleuse ». « Que quelqu’un qui cherche à obtenir justice aux Etats-Unis soit expulsé pendant que ses avocats plaident en sa faveur ? (…). Je ne suis pas du tout content. C’est inacceptable », a-t-il fait savoir.

La mère et sa fille font partie d’un groupe de migrants « fuyant les violences conjugales et la brutalité des gangs » en Amérique centrale, ayant déposé plainte mardi avec l’aide de l’ACLU et du Center for Gender and Refugee Studies pour éviter l’expulsion.

L’ACLU a ainsi détaillé sur son site l’histoire de Carmen, qui a fui le Salvador : elle « a été violée de manière répétée, harcelée et menacée de mort par son mari, même lorsqu’ils vivaient séparément. En juin 2018, elle a fui avec sa fille, demandant l’asile aux Etats-Unis. Bien que des agents aient conclu que leur récit était véridique, on leur a finalement dénié la protection de l’asile parce qu’elles n’avaient pas de “peur crédible de persécution”. »

En juin, M. Sessions avait annoncé que les Etats-Unis allaient durcir les procédures de demande d’asile afin de limiter le flux d’immigrants originaires d’Amérique centrale. Les allégations de violences conjugales ou de violences de la part de gangs ne seront ainsi plus suffisantes pour déposer une requête aux postes frontières, avait-il déclaré.

GATESTONE

L'UE est incapable de neutraliser les sanctions américaines contre l'Iran

« Quiconque fera des affaires avec l'Iran ne fera PAS d'affaires avec les Etats-Unis. » - Le président américain Donald J. Trump.

 

« L'UE demande à ses plus grandes entreprises de risquer la totalité du gâteau pour quelques miettes supplémentaires. » - Samuel Jackisch, correspondant à Bruxelles du groupe audiovisuel public allemand ARD.

 « Les amendes se chiffrent en milliards de dollars et représentent un risque qu'il est inutile de courir pour un petit contrat ou pour faire plaisir à un gouvernement européen. » - Un banquier d'investissement cité par Reuters.

L'Union européenne a institué de nouvelles dispositions règlementaires pour protéger les entreprises européennes des sanctions américaines contre l'Iran. La mesure, accueillie avec scepticisme par les médias économiques et financiers européens, a peu de chances de faire effet : elle propose aux entreprises européennes de mettre en péril leurs intérêts commerciaux sur le marché américain pour des profits restreints sur le marché iranien.

Ladite « loi de blocage » européenne est entrée en vigueur le 7 août, le jour même où les Etats Unis ont remis en vigueur un premier cycle de sanctions contre l'Iran. Ces sanctions interdisent aux Iraniens de régler leurs achats en dollars américains – le dollar est la principale monnaie des transactions financières internationales et des achats de pétrole – et pénalisent divers secteurs industriels comme l'automobile, l'aviation civile, le charbon, les logiciels industriels et les métaux. Une deuxième vague de sanctions, beaucoup plus forte, ciblera à partir du 5 novembre, les exportations de pétrole iranien.

Ces mesures sont la conséquence de la décision prise le 8 mai par le président Donald J. Trump de se retirer du Joint Compréhensive Plan of Action (JCPOA ou accord sur le nucléaire iranien) négocié en 2015 par l'administration Obama. Le JCPOA instituait une levée des sanctions qui pénalisaient l'Iran en échange d'un gel de son programme nucléaire.

L'administration Trump a estimé que l'accord négocié par l'administration Obama manquait de fermeté à l'égard du programme d'armement nucléaire iranien, mais aussi de son programme de missiles balistiques ou de son comportement belliqueux au Moyen-Orient et ailleurs.

Les nouvelles sanctions américaines s'appliquent non seulement aux personnes et aux entreprises américaines, mais aussi aux personnes et aux entreprises non américaines. En vertu du concept juridique d'extraterritorialité, toute entreprise établie en dehors des États-Unis doit se conformer aux sanctions américaines si elle libelle ses transactions en dollars, dispose d'une filiale aux Etats Unis ou est contrôlée par des capitaux américains.

Dans un communiqué du 6 août, Trump a déclaré : « Les Etats-Unis s'engagent à la plus grande rigueur dans l'application des sanctions et veilleront à ce que les pays qui commercent avec l'Iran s'y conforment. Les personnes physiques ou morales qui n'interrompront pas leurs activités en Iran ou avec l'Iran devront en assumer les conséquences »

Dans un tweet du 7 août, Trump a réitéré sa menace :« Les sanctions contre l'Iran sont officiellement en vigueur. Ce sont les sanctions les plus cinglantes jamais imposées, et en novembre, un niveau supplémentaire sera franchi. Quiconque fait affaire avec l'Iran ne fera PAS affaire avec les Etats-Unis. »

Dans une déclaration commune, Federica Mogherini, chef de la diplomatie de l'UE et les ministres des Affaires étrangères de France, d'Allemagne et du Royaume-Uni ont ouvertement reconnu que pour l'UE l'accord nucléaire avec l'Iran n'avait qu'une fonction financière et ils se sont engagés à protéger les entreprises européennes de sanctions américaines :

 « Nous sommes déterminés à protéger les acteurs économiques européens qui ont des contrats légitimes avec l'Iran, conformément à la législation de l'UE et à la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies. La loi de blocage entrera en vigueur le 7 août afin de protéger les entreprises européennes qui sont en relations d'affaires légales avec l'Iran des éventuelles sanctions extraterritoriales américaines.

 « Les parties qui demeurent attachées au maintien du JCPOA se sont engagées à travailler, entre autres, à la préservation et au maintien des relations financières efficaces avec l'Iran et à la poursuite des exportations de pétrole et de gaz de l'Iran. Sur ces sujets, comme sur d'autres, nous poursuivrons nos efforts en accord avec des pays tiers [Chine et Russie] intéressés à soutenir le JCPOA et à maintenir des relations économiques avec l'Iran. »

Dans une déclaration commune, Federica Mogherini (photo) et les ministres des Affaires étrangères français, allemand et britannique ont ouvertement reconnu que l'accord sur le nucléaire iranien ne valait que pour son intérêt financier et visait à protéger les entreprises européennes des sanctions américaines.

La loi de blocage de l'UE a été adoptée pour la première fois en 1996 pour aider les entreprises européennes à éviter les sanctions américaines contre Cuba. Elle a été mise à jour en juin 2018 pour parer aux nouvelles sanctions américaines contre l'Iran. Le document, en pur jargon européen, énonce :

« La loi de blocage ouvre aux opérateurs de l'UE le droit d'être indemnisés, par les personnes qui en sont à l'origine, de tout dommage découlant des sanctions extraterritoriales qui relèvent de son champ d'application et annule les effets dans l'UE de toute décision de justice étrangère fondée sur ces sanctions. Elle leur interdit également de se conformer à ces sanctions, à moins d'y être exceptionnellement autorisés par la Commission dans le cas où le non-respect de celles-ci porterait gravement atteinte à leurs intérêts ou à ceux de l'Union.

En d'autres termes, l'UE interdit aux citoyens et aux entreprises de l'UE de se conformer aux sanctions américaines et autorise les sociétés européennes frappées par des sanctions américaines à poursuivre le gouvernement américain en vue d'obtenir réparation devant les tribunaux européens.

En outre, les entreprises européennes qui se retireront d'Iran sans l'approbation de la Commission européenne encourront le risque d'être poursuivies par les États membres de l'UE. De nombreux commentateurs européens ont jugé les dispositions européennes irréalistes notamment pour les multinationales ayant des intérêts commerciaux aux États-Unis.

Le Financial Times de Londres a écrit :

 « Diplomates et avocats émettent de sérieux doutes sur la capacité de l'UE à protéger les entreprises européennes qui continueront d'opérer en Iran. « La loi de blocage, instituée pour la première fois en 1996, n'a quasiment jamais été testée. Un haut responsable de l'UE a déclaré qu'il n'existait aucune jurisprudence européenne permettant de croire à la possibilité pour des entreprises européennes de réclamer des dommages et intérêts à des pays comme les Etats Unis ».

En France, Le Figaro a écrit que la réponse de la Commission européenne aux sanctions américaines était « précipitée » et se réduisait à un « geste politique ».

Le Monde a qualifié la mesure de l'UE de « signal politique envoyé au régime iranien qui exigeait des signes d'engagement européen pour défendre le JCPOA ».

 

L'Express a noté : « Si une entreprise est active sur le grand marché américain et le petit marché iranien, alors elle ne bénéficie pas beaucoup du fait que ses activités sont protégées en Europe et en Iran mais pas aux États-Unis. »

Radio France Internationale (RFI), une radio publique française, a déclaré que les effets de la loi de blocage semblent « plus symboliques qu'économiques ».  RFI a ajouté : « La loi serait plus efficace pour les PME en Iran. Pour les grands groupes, la solution passe plutôt par la négociation de dérogations ou d'exemptions avec les Etats-Unis. Mais de telles demandes de la France, l'Allemagne et du Royaume-Uni ont déjà été refusées par Washington le mois dernier. »

La Croix a écrit : « Autant dire que la mise en œuvre de cette loi de blocage reste très hypothétique, car elle s'avance sur des territoires juridiques incertains. « Les entreprises qui investissent en Iran n'accordent pas grand crédit à l'efficacité de la réglementation. Le groupe pétrolier Total, l'armateur Maersk ou le constructeur automobile Peugeot ont déjà décidé de partir. Le groupe allemand Daimler a annoncé son retrait d'Iran hier. Ces multinationales craignent plus la capacité des États-Unis d'appliquer des sanctions que la colère de l'Union européenne. »

En Allemagne, le radiodiffuseur public ARD a publié une tribune de son correspondant bruxellois Samuel Jackisch, intitulé « Bien Rugi, Tigre en Papier – L'UE sans défense contre les sanctions américaines ». Jackish affirme que la nouvelle politique de l'UE est « logique, mais largement dénuée de sens » et ne représente pour le chef de la politique étrangère de l'UE, Federica Mogherini, qu'une tentative de défendre son héritage politique. Il a ajouté :

 « L'UE peut bien tenter de rebattre les cartes des relations transatlantiques, à la fin les Etats-Unis finissent toujours par dominer le jeu. « Les ventes de biens industriels allemands en Iran ne sont pas négligeables puisqu'elles atteignent trois milliards d'euros. Mais ces mêmes entreprises exportent 35 fois plus en direction des États-Unis. L'UE exige que ses plus grandes entreprises risquent la totalité du gâteau pour quelques miettes de plus. »

La chaîne publique allemande ZDF a écrit : « La structure particulière de la loi de blocage de l'UE est la suivante : en temps ordinaire, les lois et règlements interdisent quelque chose. Ainsi, la loi antidumping interdit aux entreprises de pratiquer le dumping dans le but d'éjecter les concurrents hors du marché. Mais la loi de blocage est un appel à l’action : faites du commerce avec l'Iran et ne vous laissez pas impressionner par les menaces du président américain ! »

Le journal Westdeutsche Allgemeine Zeitung a cité le directeur général de la Chambre d'industrie et de commerce (DIHK) allemande, Martin von Wansleben, qui a qualifié la mesure de l'UE de « réaction politique impuissante ». L'objectif était de montrer que l'UE ne s'inclinait pas devant les sanctions américaines a-t-il déclaré. Mais pour les entreprises individuelles, la loi de blocage n'a « aucune sens ».

En Autriche, Der Standard a écrit : « L'histoire montre que la loi de blocage n'est pas un antidote efficace aux sanctions américaines ... Washington devrait certes ne pas pratiquer de sanctions extraterritoriales, mais le marché américain est trop important pour que les entreprises aient envie d'y courir un risque ».

En Italie, Südtirol News a cité l'expert boursier Robert Halver de la Baader Bank :

 « En raison des sanctions américaines, l'industrie allemande n'ira pas en Iran. L'industrie allemande réalise un chiffre d'affaires cent fois plus élevé en Amérique et se retirera d'Iran, car les sanctions contre les entreprises allemandes seront effectives. Il ne fait pas de doutes que l'Iran va commencer à souffrir très sérieusement. »

L'édition européenne de Politico a écrit : « Certains experts pensent que les mesures de l'UE n'auront probablement pas l'effet escompté ; la loi de blocage ne représente pour les entreprises européennes qu'un fardeau juridique supplémentaire qui n'empêchera pas les États-Unis de cibler leurs succursales et leurs actifs américains. Pour de nombreuses entreprises, le risque d'être coupé du marché américain - bien plus important que le marché iranien - est suffisant pour susciter le désir de se plier aux exigences de Washington. »

Un banquier d'investissement cité par Reuters a déclaré :

 « Il serait suicidaire de monter des affaires ou des financements en Iran ou avec des sociétés liées à l'Iran sans garanties explicites du gouvernement américain. Ils nous tiennent à la gorge en raison du volume d'affaires réalisé en dollars. Les amendes se chiffrent en milliards de dollars de nos jours, cela ne vaut tout simplement pas le coup de signer un petit contrat et de faire plaisir à un gouvernement européen. » Comme pour étayer ses dires, juste avant l'entrée en vigueur des sanctions américaines contre l'Iran, Daimler, le constructeur automobile allemand, a abandonné tous ses projets d'extension en Iran. « Nos activités déjà restreintes en Iran ont été stoppées conformément aux sanctions », a déclaré Daimler dans un communiqué.

Des décisions similaires à celles de Daimler ont été prises par : Adidas (Allemagne) ; Allianz (Allemagne) ; AP Moller-Maersk (Danemark) ; Ciech (Pologne) ; Citroen (France) ; CMA CGM (France) ; DZ Bank (Allemagne) ; Engie (France) ; ENI (Italie) ; Lloyds (Royaume-Uni) ; Lukoil (Russie) ; Maersk Tankers (Danemark) ; Oberbank (Autriche) ; Opel (Allemagne) ; Peugeot (France) ; PGNiG (Pologne) ; Renault (France) ; Scania (Suède);Siemens(Allemagne); Swiss Re (Suisse) ; et Total (France).

LCI

Gard : enquête ouverte sur la colonie de vacances allemande non homologuée, deux personnes en garde à vue

Une enquête a été ouverte vendredi 10 août concernant la colonie de vacances allemande du Planjole à Saint-Julien-de-Peyrolas, dont le terrain a été inondé et les tentes et installations emportées, jeudi 9 août. Deux personnes ont été placées en garde à vue alors qu'un sexagénaire allemand est toujours porté disparu.

Les recherches ont repris ce vendredi matin, mobilisant gendarmes et pompiers, pour retrouver le sexagénaire allemand disparu, dont la voiture a été emportée par les flots à Saint-Julien-de-Peyrolas (Gard), a indiqué vendredi la préfecture du Gard dans un communiqué. Sur LCI, Nicolas Destriez, commandant des opérations de secours, a indiqué que des recherches aériennes étaient également en cours au-dessus de la zone où a disparu l'homme de 67 ans.

Par ailleurs, une enquête de gendarmerie est en cours sur la colonie de vacances allemande du Planjole à Saint-Julien-de-Peyrolas dont le terrain a été inondé et les tentes et installations emportées ce jeudi. "A Saint-Julien-de-Peyrolas, la colonie de vacances était hébergée sur un terrain privé. Il ne s'agissait pas d'un terrain de camping homologué par les services préfectoraux.

Deux personnes gardées à vue

"Une enquête de gendarmerie est en cours", souligne le communiqué. Depuis 2017, la commune de Saint-Julien-de-Peyrolas est, selon l'AFP, en litige avec l'association allemande Jugendförderung Saint-Antonius, propriétaire du terrain, qu'elle accuse de ne pas respecter le plan d'urbanisme. Deux personnes ont été placées en garde à vue, selon l'AFP : le président et le vice-président allemands de l'association propriétaire du terrain.

Poches également de la rive de la rivière Ardèche et quasiment au même niveau que ce cours d'eau, les deux autres campings touchés jeudi étaient homologués et jouxtaient la colonie, a confirmé la préfecture à l'AFP. La situation météorologique sur l'ensemble du département est redevenue calme.

THE TIMES OF ISRAËL

Les camps d’été du sud d’Israël annulés en raison de la flambée des violences

Des instructions de sécurité ont été données aux communautés israéliennes adjacentes à l'enclave - Interdiction de grands rassemblements en plein air et du travail dans les champs

Mercredi soir et jeudi matin, l’armée a donné un certain nombre d’instructions de sécurité aux habitants du sud d’Israël, alors que plus de 150 roquettes et obus de mortier ont été tirés sur la périphérie de Gaza par des groupes terroristes palestiniens et l’armée de l’air a riposté en bombardant de nombreuses cibles du Hamas dans l’enclave côtière.

Bien qu’au départ, les camps d’été des régions proches de la bande de Gaza pouvaient avoir lieu à l’intérieur de « zones protégées », l’armée a changé ses instructions à l’aube suite aux attaques, et toutes les activités ont été annulées.

Les habitants de la région devaient rester à proximité d’un abri anti-aérien. La taille des rassemblements était également limitée, avec des groupes de seulement 300 personnes autorisées dans une zone fermée, a indiqué l’armée.

En outre, il était interdit aux agriculteurs de travailler dans leurs champs.

Les locaux du gouvernement et les entreprises privées ont été autorisées à opérer avec une capacité limitée, ont déclaré l’armée israélienne. L’armée a également annoncé que les trains ne circuleraient pas entre la ville frontalière de Sderot et la ville côtière d’Ashkelon, et que la plage de Zikim devait être fermée.

Une femme a été grièvement blessée jeudi matin lorsqu’une roquette lancée depuis la bande de Gaza a frappé une maison du conseil régional d’Eshkol, près de l’enclave palestinienne. Les tirs de roquettes du groupe terroriste du Hamas se sont poursuivis toute la nuit. L’armée a déclaré que plus de 150 roquettes et obus de mortier avaient été lancés dans les communautés israéliennes mercredi soir.

Un éclat d’obus sur le mur extérieur d’un immeuble dans la ville de Sderot, au sud du pays, le 8 août 2018, à la suite d’une roquette lancée de Gaza.

La plupart des roquettes ont touché des zones ouvertes. Le système de défense du Dôme de fer – qui cible uniquement les missiles projetés dans les communautés – a détruit 40 roquettes. Cependant, plusieurs d’entre elles ont heurté des maisons et des usines dans les communautés israéliennes, causant des dégâts. Une attaque qui a frappé la ville de Sderot mercredi soir a blessé trois Israéliens. Au moins huit autres personnes ont été soignées pour des attaques de panique, dont deux femmes enceintes qui ont accouché.

En réponse à ces attaques, l’armée israélienne a déclaré avoir frappé plus de 140 cibles du Hamas dans la bande de Gaza durant la nuit. L’armée a déclaré que ses raids visaient des camps d’entraînement ainsi que des ateliers de fabrication d’armes et des entrepôts de stockage. L’armée de l’air a également pris pour cible une voiture utilisée par des terroristes pour lancer des roquettes sur le sud d’Israël depuis la bande de Gaza. Un membre du Hamas aurait été tué dans la frappe aérienne. Selon des informations non confirmées, il était apparenté à un haut commandant du Hamas.

L’OPINION

Sécurité des Présidents : le bon plaisir

L’affaire Benalla a remis en lumière le rapport particulier entre chaque chef de l’Etat et sa protection. Contrairement au modèle américain, les Présidents français modèlent le service à leur goût. Avec des conséquences parfois incontrôlables

Les derniers développements de l’enquête sur l’affaire Benalla ont révélé que le couple molesté par l’ancien collaborateur d’Emmanuel Macron n’avait pas provoqué de « violences graves » ou « répétées » contre les CRS.

Au-delà du comportement du chargé de mission à l’Elysée, ce scandale a fait rejaillir le débat sur la sécurité du chef de l’Etat français et le rôle du GSPR, fondé en 1982 par François Mitterrand, qui compte un peu moins de 80 policiers et gendarmes.

C’est l’une des premières questions à laquelle doit répondre tout Président français le jour même de son élection : police ou gendarmerie, qui va le protéger chaque jour de son mandat ? C’est aussi l’une des dernières traditions monarchiques de la Ve République. Aux Etats-Unis, chaque nouveau locataire de la Maison Blanche se soumet aux diktats du Secret service, l’agence gouvernementale américaine chargée de la sécurité de Potus. Dans un pays où quatre présidents en exercice ont été assassinés — Abraham Lincoln, James Garfield, William McKinley et John Kennedy — il n’est pas question de bon plaisir.

Le nouvel entrant à l’Elysée a, lui, le choix des hommes et des femmes qui composeront le groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) et qui vont devenir, chaque minute de son quinquennat, ses anges gardiens. En 2007, en prenant ses fonctions, Nicolas Sarkozy avait ainsi opéré une véritable révolution. Dès les premières minutes de son entrée en fonction, le chantre de la « rupture » placardise sans ménagement les 30 policiers et 30 gendarmes qui composaient le GSPR sous Jacques Chirac, cassant l’équilibre, toujours très sensible, entre ces deux services.

ZONE MILITAIRE

L’achat d’avions américains de patrouille maritime P-8 Poséidon mis sur la sellette en Inde Posté dans Asie-Pacifique, Forces navales, Industrie par Laurent Lagneau Le 10-08-2018

La commande de 36 Rafale pour les besoins de l’Indian Air Force fait l’objet, à New Delhi, de passes d’armes entre le gouvernement et son opposition, la seconde, incarnée par le Parti du Congrès, reprochant au premier de cacher les détails sur le coût de cette commande et d’avoir favorisé une entreprise « amie », en l’occurrence Reliance Défense, pour l’exécution des compensations industrielles relative au contrat signé avec la France.

Cette polémique au sujet de l’achat de ces Rafale est liée à la tenue prochaine de nouvelles élections législatives. Sous-entendre que le parti au pouvoir, en l’occurrence le Bharati Ya Janata Party [Parti du peuple indien] est corrompu est une façon de gagner quelques voix. En outre, l’on notera que certains n’hésitent pas à saisir la balle au bond, à l’image du site Spoutnik, qui fait campagne contre l’avion de combat français pour favoriser les appareils russes, comme le Su-30 MKI… dont le trop faible taux de disponibilité avait été critiqué, en 2015, par le « Comptroller and Auditor General » (CAG, l’équivalent indien de la Cour des comptes française).

Justement, et pendant que majorité et opposition s’envoient des amabilités au sujet de l’achat des Rafale, le CAG s’est récemment intéressé aux conditions dans lesquelles un contrat a été attribué en 2009, au constructeur américain Boeing, par la coalition gouvernementale UPI, dont le Parti du Congrès était membre.

À l’époque, le ministère indien de la Défense avait choisi le P-8I Poséidon aux dépens de l’A-319 MPA [Maritime Patrol Aircraft] proposé par EADS/Casa [Airbus]. La valeur du contrat était de 2,16 milliards de dollars pour 8 appareils.

Seulement, d’après le CAG, il avait été demandé au constructeur européen d’inclure les coûts relatifs au soutien sur 20 ans des avions de patrouille maritime qu’il proposait… Une exigence dont Boeing fut affranchi. Résultat : l’avionneur américain ne pouvait que soumettre l’offre la plus compétitive.

 « Si la méthode de détermination des prix avait été suivie, l’offre de l’A-319 soumise par EADS/Casa aurait été la meilleure marché », soutient le CAG.

Par ailleurs, le contrôleur financier indien affirme que le P-8I Poséidon ne répond « pas pleinement aux exigences de la marine indienne en raison de limites imposées à la capacité de ses radars embarqués ». Cependant, si tel était le cas, alors pourquoi le gouvernement actuel aurait-il levé, en 2016, une option pour acquérir quatre appareils supplémentaires ?

En tout cas, le ministère indien de la Défense a annoncé l’ouverture d’une « enquête interne » pour faire la lumière sur les conditions d’attribution du contrat en question à Boeing, lequel dont en outre livrer 22 hélicoptères AH-64D à l’armée indienne à partir de 2019 (montant de la commande : 1,4 milliards de dollars). Et si jamais l’affaire prend de l’ampleur, alors le constructeur américain pourrait se trouver en fâcheuse posture pour deux autres procédures lancées par New Delhi afin de fournir 57 chasseurs embarqués à la marine indienne et 110 avions de combat supplémentaires à l’Indian Air Force.

Reste que, depuis la publication du rapport du CAG, les responsables de la majorité indienne s’en donnent à cœur joie, sur les réseaux sociaux, contre leurs opposants, qui étaient aux affaires au moment de la signature du contrat des P-8I Poséidon. De quoi calmer la polémique sur la commande de Rafale

LA NOUVELLE REPUBLIQUE

Deux gardes à vue dans l'enquête sur la colonie allemande inondée

Le président et le vice-président allemands d'une association de Leverkusen, propriétaire du camping non autorisé abritant une colonie de vacances à Saint-Julien-de-Peyrolas (Gard), ont été placés en garde à vue vendredi, neuf enfants ayant été légèrement blessés et un Allemand de 66 ans porté disparu lors d'inondations.

Une enquête de flagrance a été confiée à la gendarmerie pour "blessures involontaires, mise en danger de la vie d'autrui, travail dissimulé et exploitation d'un camping sans autorisation" et en zone inondable, a précisé vendredi à l'AFP le procureur de la République de Nîmes, Éric Maurel.

Un Allemand de 66 ans présent sur le terrain privé occupé par la colonie, selon l'appel à témoin publié par la gendarmerie du Gard sur son compte Facebook, est porté disparu depuis jeudi à la suite d'inondations provoquées par de violents orages sur Saint-Julien-de-Peyrolas, dans le nord du Gard. Celles-ci ont entraîné l'évacuation de plus de 180 personnes dont les enfants de la colonie du Planjole.

Neuf enfants de cette colonie dont les tentes, caravanes et installations ont été dévastées jeudi par le ruisseau du Valat d'Aiguèze, proche de la rivière Ardèche, transformé en torrent, "ont été légèrement blessés" et tous les jeunes Allemands évacués "sont traumatisés psychologiquement", a souligné le procureur.

Selon des pompiers sauveteurs, certains ont été retrouvés "accrochés dans les arbres", l'eau, arrivée en vague brutale, étant montée au moins jusqu'à la taille d'un adulte.

La colonie était devenue de fait un camping, sans autorisation de la préfecture et "était installée en zone inondable", a souligné le procureur. Le maire de Saint-Julien-de-Peyrolas, René Fabrègue, "avait alerté les responsables de l'association. Il avait même saisi le tribunal administratif et dans les 48 heures avant le drame, les autorités municipales avaient alerté les responsables de l'association sur le danger à rester là en raison de la montée éventuelle des eaux", a ajouté le procureur. "Si quelqu'un de la direction a été mis en garde et qu'il n'a pas réagi à cet avertissement, je ne reviendrais pas en Allemagne à leur place. Risquer la vie d'enfants pour n'importe quoi…", a réagi un père de famille sur Facebook. D'autres parents y défendent au contraire des camps "toujours supers".

-"Vives inquiétudes"-

M. Maurel a fait part des "plus vives inquiétudes" des enquêteurs à propos du disparu qui se trouvait sur le terrain privé de l'association allemande lors du déferlement des eaux. "S'il était retrouvé décédé, l'enquête s'orienterait vers un homicide involontaire", a-t-il souligné.

Les opérations de recherche mobilisant des gendarmes et pompiers se poursuivaient vendredi, a indiqué la préfecture du Gard, soulignant que la colonie était sur "un terrain de camping non homologué par les services préfectoraux".

Depuis 2017, la commune de Saint-Julien-de-Peyrolas est en litige avec l’association allemande propriétaire du terrain, qu'elle accuse de ne pas respecter le plan d’urbanisme. Cette association est installée à Saint-Julien-de-Peyrolas depuis 2006 après avoir été présente sur la commune voisine de Saint-Martin-d'Ardèche.

Fondée dans les années 1950 par un prêtre catholique à Leverkusen (ouest de l'Allemagne), elle a lancé un appel aux dons en première page de son site internet. "Nous n’en sommes qu’au début et ne savons pas ce qui va arriver. Mais nous savons à coup sûr que nous aurons besoin d’une aide financière", écrit-elle.

Deux camions affrétés par l’association doivent rejoindre Saint-Julien-de-Peyrolas avec des vêtements et des sacs de couchage.

L’association affirme disposer de son propre terrain de camping à Saint-Julien-de Peyrolas, qu’elle a peu à peu aménagé et agrandi. Le nombre d’enfants venant y passer leurs vacances oscille entre 150 et 185. Proches également de la rivière Ardèche et quasiment au même niveau que ce cours d'eau, les deux autres campings inondés jeudi étaient homologués et jouxtaient la colonie, a indiqué la préfecture à l'AFP.

A cause de fortes pluies jeudi sur le centre-est et le sud-est de la France, 750 personnes avaient été évacuées dans le Gard dont au moins 184 campeurs à Saint-Julien-de-Peyrolas. La situation météorologique est redevenue calme vendredi mais les communes gardoises touchées doivent encore gérer des évacués et des opérations de nettoyage.

LE MONDE

Procès du glyphosate : Monsanto condamné, un jugement historique

Le géant de l’agrochimie a été condamné à verser 289 millions de dollars à Dewayne Johnson. La plainte du jardinier, malade d’un cancer, était la première examinée par la justice américaine.

C’est une histoire comme l’Amérique les aime – le petit terrassant le géant –, mais c’est surtout un jugement historique, susceptible de peser sur l’avenir de l’agriculture mondiale. La société Monsanto a été condamnée par la justice californienne, vendredi 10 août, à verser 289,2 millions de dollars (248 millions d’euros) à un jardinier américain, Dewayne « Lee » Johnson.

Agé de 46 ans et père de deux enfants, il est, selon ses médecins, en phase terminale d’un cancer du système lymphatique, qu’il attribue à son exposition à des herbicides – Ranger Pro et Roundup Pro – contenant du glyphosate et commercialisés par la firme agrochimique. Il réclamait environ 400 millions d’euros à la société, désormais propriété du groupe européen Bayer.

Dans un communiqué, Monsanto a annoncé faire appel du jugement. « Nous ferons appel de la décision et continuerons à défendre vigoureusement ce produit qui bénéficie de quarante ans d’utilisation sans danger et qui continue à être un outil essentiel, efficace et sans danger pour les agriculteurs et autres usagers », précise l’entreprise qui met en avant les avis favorables de la majorité des agences réglementaires. Mais le répit de l’appel pourrait n’être que de courte durée : l’agrochimiste est confronté, aux Etats-Unis, à plus de 4 000 procédures semblables, devant des juridictions d’Etat ou des cours fédérales, et le jugement des jurés californiens, le premier du genre, ouvre une boîte de Pandore.

Le jugement est accablant. Les jurés ont considéré que les produits à base de glyphosate visés par la plainte n’étaient pas aussi sûrs que les utilisateurs étaient en droit de l’attendre, qu’ils étaient « un facteur substantiel » de la maladie du plaignant, que les risques posés par ces produits « étaient connus ou pouvaient être connus à la lumière des connaissances généralement admises par la communauté scientifique au moment de leur fabrication, de leur distribution et de leur vente » et que Monsanto avait failli à en informer ses clients. Les jurés ont en outre estimé que la société avait agi avec « malveillance » (malice, en anglais).

Pesticide le plus utilisé

Pendant près d’un mois, les jurés ont écouté les exposés contradictoires des experts témoins commis d’un côté par les avocats du plaignant, de l’autre par Monsanto. Les présentations ont été de haute tenue, abordant des questions scientifiques complexes sur les mécanismes d’action du glyphosate, l’interprétation des études sur les animaux, la validité des études épidémiologiques conduites sur les humains, etc. Mais ce sont les documents internes de la société, obtenus par les avocats de M. Johnson, qui ont joué un rôle décisif.

 « Nous avons enfin pu présenter au jury les documents internes tenus secrets par Monsanto prouvant que la société savait depuis des décennies que le glyphosate, et en particulier le Roundup, pouvait être une cause de cancer, a déclaré Brent Wisner, l’un des avocats de M. Johnson à l’audience. Nous sommes fiers qu’un jury indépendant, en dépit de l’échec de l’Agence de protection de l’environnement à exiger un étiquetage adéquat de ces produits, ait suivi les éléments de preuve présentés, et use de sa voix pour dire à Monsanto que les années de tromperie sur le Roundup sont derrière nous. »

Le glyphosate, tombé dans le domaine public au début des années 2000, est commercialisé par de nombreuses sociétés agrochimiques ; il est le pesticide le plus utilisé dans le monde, avec plus de   800000 tonnes épandues chaque année. Mais il est d’une importance cardinale pour Monsanto, qui l’a placé au cœur de son modèle économique : l’entreprise est en effet spécialisée dans la vente couplée de l’herbicide et de cultures OGM (soja, maïs…) capables de le tolérer.

Le jugement tombe alors que la firme de Saint-Louis (Missouri) est dans une période singulière de son histoire. Elle a été formellement acquise, le 7 juin, par le géant Bayer. « A ce jour, le processus d’intégration des deux structures n’a pas commencé et ne devrait être mis en place que début septembre, expliquait au Monde une porte-parole de Bayer, quelques heures avant le jugement californien. Nous nous appliquerons à gérer les actions en justice lancées dans différents pays de la manière la plus transparente et responsable. »

Depuis mars 2015 et son inscription, par le Centre international de recherche sur le cancer, à la liste des substances probablement cancérogènes, le glyphosate est au centre de nombreuses polémiques, notamment en Europe où il n’a été réautorisé, fin 2017, que pour cinq ans.

D’autres nuages s’amoncellent. Deux procédures sont par exemple en cours en France. Et quatre jours avant la décision californienne, un juge fédéral brésilien ordonnait la suspension de l’autorisation des herbicides à base de glyphosate, le temps que cette substance soit réévaluée. La décision est sujette à appel, mais elle montre qu’un peu partout le produit phare de Monsanto est fragilisé. La victoire du jardinier américain devrait renforcer encore cette défiance

LE POINT

L’UNEF, étoile morte de la gauche

Recalée.  Entre querelles idéologiques et  luttes  intestines,  l'Union  nationale  des  étudiants  de  France  s'éteint.

PAR ERWA BRUCKERT, HUGO DOMENACH ET CLÉMENT PÉTREAULT

 Dans la cour de la fac de Tolbiac,  le  6  avril,  trois  jeunes  filles  masquées  accompagnées  d'un  chien tiennent  une  «auto·  conférence  de  presse». 

Elles réclament  le  retrait  de  la  loi  Orientation  et  réussite  des  étudiants  (ORE),  la  démission  d'Emmanuel  Macron  et  le  soutien  au  peuple  kurde.

 Un  chien,  trois  post adolescentes  grimées  et  des  revendications  fantasques

  Où  sont  donc  passés  les  syndicalistes  professionnels  de  l’UNEF,  l'organisation  étudiante  capable  de  faire  tomber  des  gouvernements?  Que  sont  devenus  les  inamovibles  porte-parole  aux  allures  d'étudiants  à  vie?  Divisée, dépeuplée,  affaiblie  et  incapable  de  structurer  grèves  et  manifestations,  l’UNEF ne  fait  plus  peur  à  personne.  Elle  ne  fait  même  pas  frémir  Matignon:  «  On  a  rencontré  Edouard  Philippe  cette  année  pour  discuter  de  Parcours sup.  Nous  sommes  tombés  sur  un  mur.  Même  chose  pour  ses  conseillers,  courtois,  polis,  mais  butés,  ils  n'ont  rien  voulu  entendre»,  raconte  une  ex-dirigeante  nationale  de  l’UNEF.  La pouponnière  du  PS,  avec  ses  sempiternelles  querelles  de  courants,  aurait-elle  perdu  la  main  sur  le  monde  étudiant?  En  2016,  elle  perd  sa  position  majoritaire  au  profit  de  la  Fédération  des  associations  générales  étudiantes  (FAGE)  .  Concurrencée  par  La  France  insoumise  et  des  mouvements  inspirés  de  Nuit  debout,  l’UNEF  est  devenue  inaudible  et  invisible.  Enfin, presque  ...  Le  12  mai,  Maryam  Pougetoux,  porte-parole  de  la  section  Paris-IV  du  syndicat,  apparaît  dans  un  reportage  télévisé  avec  un  hi-jab  serré,  suscitant  une  polémique  autour  des  errances  idéologiques  de  l'organisation.  Revendications farfelues.  L’UNEF affaiblie, c'est l'amateurisme  qui  triomphe.  Les  «totos»,  ces  jeunes  de  gauche  aux  revendications  farfelues,  selon  le  vocabulaire  initial  de  l’UNEF,  ont  pris  le  pouvoir.  Résultat ?  En  juin,  les  CRS  ont  évacué  les  universités  dans  l'indifférence  quasi  générale,  sans  qu'aucune  victoire,  même  symbolique,  ne  soit  accordée  au  mouvement.  La  sélection  à  l'université,  tabou  absolu  du  syndicat  fondé  en  1907,  a  été  entérinée.  Le  crépuscule  de  l'organisation  de  jeunesse  se  révèle  long  et  douloureux.  La  descente  aux  enfers  du  plus  vieux  syndicat  étudiant  commence  en  2012  avec  l'élection  de  Hollande.

 En  juin,  les  CRS  ont  évacué  les  universités  dans  l'indifférence  quasi  générale. 

 Ils  sont  passés  par  l’UNEF  Stéphane  G. Séjourné  et  Conseiller  politique  Sibeth  Ndiaye  du  président  Conseillère  AU  GOUVERNEMENT  Mounir  Mahjoubi  Secrétaire  d'Etat  chargé  du  Numérique  A  L'ASSEMBLEE  NATIONALE  Jean-Luc  Mélenchon  Alexis  Corbière  Député  (LFI)  Député  (LFI)  des  Bouches-du-Rhône  de  Seine-Saint-Denis  Ugo  Bernalicis  Député  (LFI)  du  Nord  en  communication   Guillaume Chiche  POLITIQUES  :  Député  (LREM)  des  Deux-Sèvres  Clémentine  Autain  Députée  (LFI)  de  Seine-Saint-Denis  Pierre  Person  Député  (LREM)  de  Paris  Michel  Rocard  Premier  ministre  (PS)  de  1988  à  1991  Harlem  Désir  Ex-premier  secrétaire  du  PS  '  Philippe Séguin  gaullisme  social  Adrien  Quatennens  Sacha  Houlié  Aurélien  Taché   Député  (LFI)  Député  (LREM)  Député  (LREM)  :  du  Nord  de  la  Vienne  du  Val-d'Oise  Olivier  Besancenot  Porte-parole  NAA  Benoit  Hamon  Marie-George  Buffet  Fondateur  Secrétaire  nationale  de  Génération.s  du  PCF  de  2001  à  2010  INCLASSABLES  François  Hollande  Lionel  Jospin  Julien  Dray  Ancien  président  Premier  ministre  (PS)  Conseiller  régional  de  la  République  de  1997  à  2002  PS  d'Ile-de-France  GGQ  Gérard  Filoche  Manuel  Valls  Ex-militant  Premier  ministre  historique  du  PS  (PS)  de  2014  à  2016  Jean-Christophe  Cambadelis  Ex-premier  secrétaire  du  PS  Etienne  Mougeotte  Ex-dirigeant  du  «Figaro»  et  de  TF1  Jacques  Julliard  Journaliste  et  essayiste  Alain  Bauer  Criminologue  Caroline  De  Haas  Militante  féministe  Roland  Barthes  Philosophe  Bruno  Masure  Journaliste 

François  Hollande  un  ancien  adhérent  de  l’UNEF à  la  présidence  de  la  République.  Des socialistes  face  à  des  socialistes  :  tout  devrait  bien  se  passer.  Le président  de  l’UNEF,  Emmanuel  Zemmour,  échange  alors  régulièrement  avec  le  ministre  de  l'Education  nationale,  Vincent  Peillon,  qui  héberge  des  anciens  de  l’UNEF  dans  son  cabinet.  Tous espèrent que  les  revendications  très  ancrées  à  gauche  seront  enfin  portées  par  le  nouveau  gouvernement.  Ils  se  heurtent  à  un  mur.  Emmanuel 2 0 1 9  août  2018   Le  Point  2 3 97  Zemmour est reçu  par  Manuel  Valls  dès  sa  prise  de  fonction  au  ministère  de  l'Intérieur.  L’UNEF  et  une  délégation  de  la  CGT  exigent  une  réforme  sociale  et  un  titre  de  séjour pluriannuel  pour  les  étudiants  étrangers  comme  préalable  à  toute  discussion.  Le  ministre  leur répond  sèchement:  «  La  France  est  à  droite,  on  ne  peut  rien  faire  contre  ça.»    entretien  marquera  la  rupture  de  l’UNEF  avec  la  gauche  de  gouvernement.«  Je  m'en  sortais  mieux  avec  la  droite  »,se  rappelle  Emmanuel  Zemmour,  qui  avait  connu  la  dernière  année  du  quinquennat  de  Nicolas  Sarkozy:  «  La  droite  louvoyait  moins,  je  le  rapport était  plus  franc.  François   Hollande  était  persuadé  de  nous   connaître  et  de  savoir  comment  nous    gérer.  Ce  qui  n'était  pas  le  cas !  Le   président  de  l’UNEF  ne  parvient  à  obtenir  du  président  de  la  République  que  l'application  de  l'une  de  ses  promesses  de  campagne:  la   réforme  des  bourses  étudiantes,  augmentées  et  élargies  dès  2013.   Ce sera là l'unique trophée de Zemmour, devenu  un  temps  conseiller  chargé  de  la  participation  citoyenne,  la  démocratie  locale,  la  vie  associative  et  la  jeunesse  au  cabinet  d'Anne  Hidalgo,  puis  professeur.  Progressivement, l’UNEF se  retournera  contre  ce  pouvoir  hollandais  qui  avait  laissé  croire  à  la  jeunesse  qu'elle  serait  la  «grande  priorité»  du  quinquennat.  L'arrivée de Manuel Valls à l'hôtel de Matignon, en  2014,  envenime  encore  davantage  les  relations.  « Valls nomme  Najat  Vallaud-Belkacem  à  l'Education  nationale  et  lui  demande  de  traiter  les  syndicats  étudiants  sur  un  pied  d'égalité,  que  ce  soit  l'UNEF,  la  Fage  ou  l'Uni»,  explique  une  ex-conseillère  de  la  Rue  de  Grenelle.  Cette consigne  ne  présage  rien  de  bon  pour  l’UNEF  «  Traditionnellement,  lorsque  la  gauche  est  au  pouvoir,  elle  écoute  davantage  les  revendications  de  l'organisation  proche  de  ses  idées,  poursuit  l'ancienne  conseillère.  En réalité, Valls a  de1ibérément  passé  la  consigne  d'affaiblir  l'UNEF,  notamment  parce  que  son  courant  majoritaire  était  proche  de  l'aile  gauche  du  PS.  »

 Séisme.  Les  dirigeants  de  l’UNEF  entretiennent  alors  un  lien  fort  avec  le  courant  Un  monde  d'avance  d'Henri  Emmanuelli  et  Benoît  Hamon.  Même corpus  idéologique,  même  espoirs  politiques,  mêmes  carrières  ...  «Ceux  qui  avaient  leur  carte  à  Un  monde  d'avance  progressaient  alors  beaucoup  plus  rapidement  dans  l'organisation»,  confirme  un  ancien  militant.  Après  les  limogeages  de  Benoît  Hamon,  Arnaud  Montebourg  et  Aurélie  Filippetti  de  l'équipe  Ayrault,  l'aile  gauche  du  PS  rompt  avec  la  gauche  de  gouvernement  et  fait  souffler  le  vent  tumultueux  de  la  fronde  sur  l'Assemblée  nationale.  Nouveau  président  de  l’UNEF,  G  William  Martinet  veut  incarner  cette  gauche  en  colère.  Le  jeune  homme mais  vieil  étudiant  de  27  ans  à  l'époque est  un  proche  des  frondeurs,  notamment  de  Pou-ria  Amir Shahi,  lui-même  ex-président  du  syndicat.  Martinet succède  à  Emmanuel  Zemmour,  qui  le  prévient:  «  Il  va  falloir  durcir  le  ton.»  L'occasion  de  passer  à  l'action  se  présente  avec  la  loi  El  Khomri.  L’UNEF participe  aux  manifestations  d'opposition  et  Manuel  Valls  ne  le  supporte  pas.  Alors  que  le  mouvement s'éternise  et  que  les  violences  enflamment  les  cortèges  dans  tout  le  pays,  William  Martinet  est  invité  à  calmer  le  jeu.«  Manuel  Valls  a  exigé  la  tête  de  Martinet»,  croit  savoir  un  ancien  du  bureau  national.  La suite ?  La  loi  est  adoptée  et  William  Martinet  rejoint  La  France  insoumise.  Les  éléphanteaux  quittent  le  PS  et,  après  quarante ans de coups de  billard  à  mille  bandes  pour  en  prendre  le  contrôle,  les  parrains  se  désintéressent  de  l’UNEF.  Il  s'agit  d'un  séisme:  la  fin  de  l'histoire  d'amour  exclusive  entre  le  syndicat  et  le  PS.  Les  répliques  ne  se  font  pas  attendre,  d'autant  que  l’UNEF,  sans  tentative  de  putsch,  ne  serait  pas  vraiment  l’UNEF.  A l'été 2017,

Ni...  Ni.  Défilé  du  1er  mai  2017,  à  Marseille,  avant  le  deuxième  tour  de  la  présidentielle.  En  lice,  deux  candidats,  Emmanuel  Macron  et  Marine  Le  Pen,  que  l’UNEF  ne  soutient  pas.

  Le  président  de  l’UNEF  rejoint  La  France  insoumise.  C'est  la  fin  de  l'histoire  d'amour  exclusive  entre  le  syndicat  et  le  PS.  Membres du  bureau  national,  engagés  à  La  France  insoumise,  demandent  à  s'organiser  en  groupe  autonome.  Certains y  voient  un  coup  d'Etat  visant  à  renverser  la  nouvelle  présidente,  Lilâ  Le  Bas,  afin  de  placer  l’UNEF,  cette  «ENA  buissonnière» comme  la  surnommait  l'ancien  président  Jean-Baptiste  Prévost-,  sous  pavillon  France  insoumise.  Cette opération  permettrait  de  doter  le  mouvement  de  Jean-Luc  Mélenchon  d'un  vivier  et  d'une  école  de  cadres  capables  de  l'inscrire  durablement  dans  le  paysage  politique.  «Ces  militants  espéraient  remplacer  les  vestiges  du  lien  UNEF  PS  par  un  solide  lien  UNEF-France  insoumise»,  confie  un  cadre  des  jeunes  mélenchonistes.  Nouveau monde,  mais  vieilles  recettes:  le  putsch  se  fomente  à  grand  renfort  de  rendez-vous  discrets  et  de  «  cafés  politiques».  Membres de  la  majorité  et  réseaux  d'anciens  sont  approchés  par  David  Guiraud,  collaborateur  du  député  Éric  Coquerel  -spécialiste  jeunesse  de  Jean-Luc  Mélenchon  -et  responsable  des  Jeunes  Insoumis.  David  Guiraud,  que  l'on  surnomme  «  Exterminator  »  dans  les  couloirs  du  parti  de  gauche,  rencontre  souvent les membres du syndicat ,dont ils nient pourtant  en  bloc  son  implication.

PARIS MATCH

Carla Bruni et Nicolas Sarkozy une scène pour deux

 IL COMPREND  SA  PASSION  POUR  LA  MUSIQUE,  ELLE  ACCEPTE  QU'IL  SOIT  DÉFINITIVEMENT ENVOÛTÉ  PAR  LE  ;  DÉMON  DE  LA  POLITIQUE 

Nicolas Sarkozy  a  beau  vouloir  être  discret,  il  ne  passe  pas  inaperçu. Ce mardi  17  juillet ,Carla  Bruni  donne  son  seul  concert  français  de  l'été,  au  festival  Jazz  à  Juan.  Arrivé vers  20 h

30,  une  petite  heure  avant  la  prestation  de  son  épouse.  il  tente  de  se  faufiler  dans  les  coulisses.  Mais,  immédiatement  reconnu,  il  est  arrêté.  Une photo  par-ci,  une  bise  par-là.  L’ancien chef  de  l'Etat  a  pourtant  juré,  depuis  son  retrait  de  la  vie  politique  en  2016,  de  ne  plus  remettre  les  mains  dans  le  cambouis.  Rien  n'y  fait.  Il ne  décline  pas  les  sollicitations,  au  contraire.  Et  lorsqu'on  lui  demande  pourquoi  il  continue  à  assister  aux  concerts  de  sa  femme.  il  répond,  sourire  aux  lèvres:  «Parce  que  je  suis  un  homme  fidèle.»  L'an  passé,  à  la  sortie  de  son  dernier  disque.  Carla.  pourtant,  avait  été  claire:  cette  fois,  la  lumière  était  pour  elle.  Avec«  French  Touch»,  la  chanteuse  a  voulu  rendre  hommage  aux  artistes  qu'elle  a  toujours  aimés.  Durant  toute  la  promotion,  elle  s'est  affichée  seule.  Pas  question  que  l'ex-président  vienne  s'immiscer  dans  sa  carrière  musicale.  Elle qui  a  dû  faire  face  à  la  désaffection  d'une  partie  de  son  public  après  leur  mariage,  en  2008.  Lors  de  sa  tournée  française  de  2013.  Carla  avait  affronté  les  hordes  de  militants  venus  à  ses  concerts  plus  pour  le  voir,  lui,  que  pour  l'écouter,  elle.  Elle  a  pris  cela  avec  philosophie,  finalement  ravie  si  certains  découvraient  sa  musique  par  ce  biais.  Mais,  parfois.  il  lui  a  fallu  attendre  près  de  trente  minutes  dans  sa  loge  le  retour  de  son  mari.  Ces  dames  étaient  prêtes  à  tout  pour  l'approcher,  lui  quémander  une  photo.  Nicolas  Sarkozy  se  prêtait  au  jeu  de  bonne  grâce,  certain  de  servir  ainsi  la  cause  de  sa  femme.«  De  toute  façon,  estime  un  proche  du  couple.  ils ont  ce  besoin  animal  d'être  ensemble.»  Quand  elle  l’a  laissé  partir  en  campagne  pour  la  primaire  sanglante  de  la  droite  en  2016,  elle  a  assisté.  médusée, aux  coups  bas  venant  de  son  propre camp. Soulagée.  tout  compte  fait,  qu'il  soit  éliminé  dès  le  premier  tour  face  à  Alain  Juppé  et  François  Fillon.  Même si,  souligne une  de  ses  amies.«  elle  ne  portera  jamais  Fillon  dans  son  cœur.  De  toute  façon.  c’était  déjà  le  cas  quand  elle  était  à  !"Elysée  et  qu’il  était  à  Matignon».  En  réalité.  il  existe  entre  Nicolas  et  Carla  un  pacte  de  non-agression.  Il comprend  sa  passion  pour  la  musique.  Elle  accepte  qu’il  soit  définitivement  envoûté  par  le  démon  de  la  politique.  L’an passé,  Carla  s’est  confiée  sur  «la  force  de  [son]  homme.  son bonheur  d'être  dans  sa  nouvelle  vie,  détachée  du  monde  politique  au  quotidien».  Mais. Cette fois,  c’est  son  tour à elle,  les  concerts  dans  le  monde  entier  montés  par  son  nouveau  producteur  Alain  Lahana.  Barcelone.  Rome.  New  York.  Los  Angeles  ou  Istanbul  lui  ont  offert  un  triomphe.  Une soixantaine de  concerts  au  total  lui  ont  permis  de  s'imposer  à  l'international.  Sans avoir  à  souffrir  de  l'ombre  de  son  encombrant  mari.«  Carla  n’est  pas  "encombrée  ..  par Nicolas  assure  la  même  proche.  Elle est  très  fière  qu'il  soit  à  ses  côtés  et  reste  totalement  amoureuse  de  lui.  Sa  présence  lui  fait  du  bien.»  La preuve:  pour  son  dernier  concert  de  l’été,  ils  se  sont  envolés  pour  le  Liban.  Tous deux  ont  débarqué  à  Beyrouth  le  29  juillet.  reçus (presque)  comme  à  l'époque  où  ils  occupaient  le  55  rue  du  Faubourg-Saint-Honoré.  Et  pendant  que  Carla  préparait  son  concert  de  Beiteddine.  Nicolas,  lui.  soignait ses  relations  diplomatiques  avec  les  huiles  du  Liban.  Dîner donné  par  le  Premier  ministre  Saad  Hariri  en  son  honneur,  entretien  avec  le  président  Michel  Aoun,  avec  l'ancien  chef  d’Etat  libanais  Michel  Sleiman.  ou avec  le  chef  de  la  communauté  druze  Walid  Joumblatt.  Un  vrai  programme   de  chef  d'Etat. Après  avoir  rendu  hommage  aux  Druzes  syriens  assassinés  par  Daech,  Nicolas  Sarkozy  n'a  pas  oublié  de  rappeler:  «Ce  soir.  ce n’est  pas  moi  qui  tiendrai  le  premier  rôle,  c'est  ma  femme.  Mais elle  m'a  tant  aidé  lorsque  j’étais  président  de  la  République  que  c'est  normal  que  je  l'aide  et  la  soutienne  aujourd'hui.»  Un  échange  de  bons  procédés  qui  a  permis  à  la  chanteuse  de  séduire  plus  de  3000  spectateurs.

IL N’EST PLUS CHEF D’ETAT,  MAIS  IL  RESTE  UN  INVITÉ  DE  PRESTIGE

Sa  tournée  terminée  (il  lui  reste  quelques  concerts  à  honorer.  début  novembre.  en  Corée  du  Sud},  Carla  Bruni  nous  a  confié  vouloir  se  remettre  à  écrire.  «Je  n'ai  pas  sorti  d’album  en  français  depuis  pas  mal  de  temps.  Je  ressens  de  plus  en  plus  l'envie  de  raconter  des  choses»,  sourit-elle.  Carla  a  déjà  accumulé  près  de  250  débuts  de  textes  dans  son  iPhone,  préludes  à  de  nouvelles  chansons.  Promis juré,  Nicolas  Sarkozy,  lui,  ne  redescendra  plus  dans  l'arène  politique.  Mais  chassez  le  naturel, il  revient  au  galop.  Quand  certains  le  poussent  à  se  lancer  dans  la  bataille  pour  la  mairie  de  Paris.  il  leur  répond:«  Vous  êtes  fous.»  Mais  il  semble  ravi  qu'on  pense  encore  à  lui  pour  cette  nouvelle  joute.«  Quel  est  le  seul  président  français  à  être  allé  soutenir  les  Bleus  en  Russie  à  l’ouverture  et  à  la  clôture  de  la  Coupe  du  monde?»  Demande-t-il  à  ce  moment  à  ses  interlocuteurs.  Ravi de faire remarquer qu’Emmanuel Macron  ne  s'est  déplacé  qu'à  partir  de  la  demi-finale  ...  Ce même  Macron  qui  s'est  offert  une  longue  séquence  dans  le  vestiaire  des  champions  du  monde,  le  laissant  patienter  avec  les  sommités  russes.  Pour certains,  cela  relève  de  la  pure  muflerie.  Pour d’autres,  cela  pourrait  faire  un  très  bon  sujet  de chanson.

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