15 Août 2018
Notre imaginaire n’a pas de place
Ni ces mots dans ce monde fadasse
Un espace d’idée débridé
À parlementer avec des déridés
Tu t’ingénies, te décarcasse
De mots, tu t’embarrasses.
Goulûment tu veux dévorer
Toutes ces crudités décorées
L’âme dans l’estomac
Allongé dans un hamac
Tu broies dans le noir
Ce plan du désespoir.
Comment supporter les ardeurs
D’impudiques délires sur l’odeur
La force du philosophe
C’est être l’apostrophe
Pour retour à la raison,
L’éloignement de l’oraison.
Pourtant il n’est rien de plus doux
Que l’agréable espace Pompidou.
Ces parfums envoûtant de tendresse
Ces désirs à devenir des martyrs
Devenant des modèles de bon ton
Ronronnant en bienheureux chaton.
Le désir reste toujours en gestation
Pour ne pas tomber sous les protestations.
Quel que soit l’emploi des mots
L’espace n’est qu’une dynamo
Bien sûr, rien n’est plus sûr
Qu’exagère l’éphémère d’un mur.
L’idée de cet espace résiste,
Il en reste la meilleure piste.
Alumacom
Le 20 janvier 2018