L’unité du départ

Le vol des oiseaux dans la frénésie,
Se posent en enchanteurs des poésies.
Tous alignés sur le fil la cacophonie
Le départ se prépare en harmonie
Ils attendent fébriles toute la colonie.
La fébrilité atteint son paroxysme
Quand ces petits chanteurs de l’égoïsme
Décident sans sentiments spécial
Leur chant du départ semble cordial
Ce n’est que la réunion familiale.
L’hiver est à la porte loin de la Laponie
Pourtant il siffle tout proche de l’agonie
L’unité est obligatoire et cérémonial
La survie découle de leur unité collégiale
L’étrange cérémonie leur est primordiale.
Le soleil les attend sans ce fameux discours
Combien vont mourir sur le parcours
La raison les oblige à agir avec courtoisie
Sans vraiment un petit brin d’hypocrisie
Leurs sentiments atteignent l’amnésie.
9 janvier 2018

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Strauss ~ The Blue Danube Waltz ~ 3 Hours Orchestra
Classical music : Johann Strauss II - The Blue Danube Waltz op. 314 - Orchestra - With slideshow paintings background - 3 Hours loop The Blue Danube is the common English title of An der schönen ...
Sans la culpabilité.
Il arrive parfois ne pas me sentir bien.
Pourtant, rien ne semble nous arrêter.
Aucune fatigue, des remords, combien.
Personne n’est coupable, pas d’anxiété.
Je referai assurément ce qui me plaît.
Sans loi, personne ne mettra un terme,
La fatigue, l’épuisement, sans chevalet
Le peintre est démuni, part à Palerme.
Il est évident sans cette culpabilité,
Pourquoi, ce sentiment non défini ?
Les questions, l’amour, l’ambiguïté,
Les sens variés de la vie, quitte le nid.
Chacun pense à sa perfection,
Pourtant, quelque chose perturbe,
La superbe, la jouissance, l’action
Ce sentiment bizarre, sans un tube.
De quelle culpabilité s’agit-il ?
Sans cette curieuse sensation,
A définir, à l’esprit, si agile
Ce malaise indéfini, avec variation.
Cette impression de culpabilité insaisissable.
Serait-ce, son esprit intraitable dans ce mépris,
L’inconnu, le maquillage, envers le semblable
Cette indisponibilité pour autrui, serait incompris ?
Cette absence d’écoute des autres ?
Selon, toute vraisemblance caractérielle.
Sans cruauté, sans témoignage, pour les nôtres
C’est l’indécence de l’actualité, catégorielle.
Sans la culpabilité, on ne s’interrogerait pas,
Du sort, de la faim dans le monde tertiaire,
la voisine, l’amie, violée, sans même un repas,
Du couple âgé sans défense, qu’on veut taire.
Ce sentiment de culpabilité le pourchasse.
Son ami, si fidèle est mort à cause de lui.
Bien sûr, un chat, un animal, on a plus l’audace !
Un malaise le poursuit, il n’a plus son parapluie.
Sans la mort de son ami, on n’aurait pas connu,
Cet amour, si simple et si vivace dans le cœur,
Larmes, cris, solitude, tout lui est inconnu.
Il s’interroge sur lui-même, découvre son horreur.
Alumacom.
10 janvier 2018
L'Espérance

Ce jour d’espérance,
Est le fer de lance,
L’action sans ambivalence.
Donnant l’ambiance,
Sans suffisance.
Contre la désespérance.
L’espoir du cœur.
La fleur aux lèvres
J’avance sur ce sentier.
De gravier et d’herbe.
Glands et champignons.
Parsème le sol humidifié.
Ce musc du sous-bois monte.
Chatouille mes narines,
Les yeux à l’orée du bois,
Se posent sur ces petites fleurs,
Toutes simples, souriantes,
Elles espèrent la vie en moi.
Une caresse amicale sur les pétales,
Respectant sa tendresse, son espoir,
Je savoure le bonheur d’être son amie,
Elle ne demande qu’à vivre,
Devant tant de candeur,
J’exauce son espérance.
VIVRE, JE VEUX VIVRE

Vivre, je veux vivre
La vie en liberté
vivre, oui je veux vivre
Vivre intensément chaque instant
Le cœur en joie du printemps
En été
À l’automne
En hiver
Chaque jour de l’année
Mon retour à la vie
Sans maladie
Sans dispute
Sans larmes
Vivre, je veux vivre
La vie en liberté
vivre, oui je veux vivre
Retrouver
Cheveux aux vents
La joie de vivre
Le dynamisme du partage
De la musique
Des mots
De l’amour de la nature
Des autres
Sans à priori
Sans arrière-pensée.
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