Cocorico ! Songes d’un vendredi
Cocorico cri mon réveil,
Il n’est plus temps de dormir !
En baillant je me souviens.
De ce songe à endormir,
Quel vendredi me dis-je !
Je dois m’arrêter de gémir !
Me rappelant l’entretient,
Avec l’Ancien ce vieux Casimir.
De l’au-delà, j’ai pu admirer,
Le futur sous le cachemire,
De ma douillette couette.
Ce jour de la semaine est particulier
Christ nous a donné sa vie terrestre,
Il est l’agneau sacrifié du vendredi.
Il ne sera pas dit qu’aux mépris,
De la foi d’autrui il serait médit,
De nos prérogatives à notre crédit.
De toutes ces affaires prédites
Les fausses qui discréditent.
Les vraies espérances s’accréditent,
La Parole d’une objectivité inédite,
Sont peu dans la mémoire interdite.
Certains hauts dignitaires habitent
Dans les Ministères qu’ils acquittent,
Ils mentent, volent, décapitent.
C’est le mystère de l’Aphrodite
Leur espérance sera déconfite.
Hier, certains étaient intouchables
Maintenant ils sont vulnérables
Aucun d’entre eux n’a été charitable.
Ils s’imaginent être des gens louables
Ils sont tous tellement semblables.
Et même prévisibles ces minables.
Ces gens venimeux sont corvéables !
La bêtise s’accomplie en d’irrémédiable
Serviteurs de déchets humains incurables.
Ils ne pourront être que d’irrémédiables
Horreurs le monde en eux est condamnable.
En faussaire, ils ont professé la Faux,
Un vendredi de prière sur l’échafaud,
Ils saisissent sans honte leurs défauts.
Cet éclair salutaire, dieu sans faut,
Culte du vendredi proche du tuffeau.
Monique Macalou
9 déc. 16