9 Septembre 2018
Tous ces mois d’attente
Tous ces mois passés à attendre,
Jours après jours un mot tendre,
Semaine après semaine à se défendre,
Elle devient l’année à se méprendre.
Déterminée à traverser la cendre.
A affirmer le bonheur de ce désir
D’être pas seulement un grand vizir.
Mais elle compte pour son avenir,
Sur les souvenirs pour parvenir,
A se placer en devenir et se prémunir.
Le temps s’étire inéluctable,
Sans le temps on est incapable,
De vivre sans indication palpables.
Avec leurs données tout à fait fiables,
Ces instants-là, ne sont pas friables.
Il travaille depuis si longtemps
Il croit l’avoir dompté le temps,
Il s’imagine être immunocompétent
Il est ruiné en se croyant méritant
Pour l’éternité sans contretemps.
Ces mois passés à être pitoyable,
Avec certaines idées louables,
Je m’aperçois avoir été incapable,
D’être l’âme d’une vénérable,
Femme objet que l’on croît inusable.
Celui qui s’imagine être l’honorable,
En vérité il n’est que simple minable,
Puisqu'il n’est pas dans le probable,
Sûrement au vocable insupportable
Incapable guide des respectables.
Les mois passent en grande vitesse,
Ces mois et les années avec justesse,
Nous croyions être de vraies déesses
Souvenirs et émois sont délicatesses
Egalement que nos grandes détresses.
Il nous faut l’effacer d’un chamois.
Ces fameuses images se larmoient
Les histoires sur les « quant-à-moi ».
Du livre de vie des frères siamois,
Il est de ces gens les « chez-moi ».
Le pardon guérit pertes et déboires,
La prime n’est qu’un pourboire.
Alumacom
14 févr. 17
Le premier mois de l’année
Ce mois est celui de des joies,
Egalement ceux de la fatigue
Ce mois c’est aussi des surprises
Tant par le premier jour
Que par la fève de la galette.
Le parcours dans les sentiers gelés
N’ont rien à envier à décembre.
Le nouvel an et les rois mages
Ces joyeux drilles nous illuminent.
Ils se distinguent des autres jours.
La galette se fait reine gourmande
Quelle soit classique à la frangipane
Ou en une couronne briochée
Sa fève joie des grands et petits.
Elle est symbole d’un jour heureux.
Les manteaux sont de rigueurs
Le froid cinglant plein de vigueur
La neige crisse sous nos pas
Le verglas joie des enfants
Craintes des mères aimantes.
Ce premier mois sonne le glas
Dans la tête des pourfendeurs,
Les fêtards de ces nuits d’allégresse
Se servent un grog bien chaud,
Avant d’être sous le duvet d’une oie.
Février mois de la Saint Valentin
Février ce mois si court,
Aux gelées, et verglas,
Et ces poudreuses fugaces.
Nous devons économisés,
Les fêtes sont terminées,
Le quotidien est des retours
Joies et tristesses s’accompagnent
Le carême s’approche
Son calcul est le calendrier lunaire.
Cependant il y a tout cet amour
À la Saint Valentin rien n’est éteint
Il est sans serpentin ce brin d’amour.
La fête à deux cœurs dans ce mois
Ils battent à l’unissons en ce jour
Il est sacré ce Saint Valentin.
La Saint-Valentin cette fête laïque,
Ce saint rayé du calendrier liturgique,
Au moyen âge est une fête anglo-saxonne.
La Saint-Valentin du 14 février était fêté,
Comme une fête des amoureux,
Les oiseaux choisissaient ce jour pour s'apparier.
Croyances populaires pour sa parole d’amour,
Symbolique heureuse lumineuse
Un bonheur dans le ciel gris de ce mois de février.
Alumacom
14 février 17
Le dieu Mars
Avec ces giboulées le Dieu Mars
Roulent ses nuages gris en un ballon
Son vent glacial venu du nord-ouest
Souffle sur l’atmosphère de la terre.
Mars le dieu grec de la guerre
Envahit les terres voisines
Il trouve dans ses pérégrinations
La Rome si fière qu’il épouse.
Mars est soudain devenu romain,
Le dieu vénéré de la Rome antique.
Son culte eut la prééminence
Sur celui du beau et puissant Jupiter.
Fondateur de la Rome antique.
Mars fût un dieu vénéré.
Dans la mémoire romaine
Mars est le père de Romulus.
Il a été le protecteur agricole
Par son caractère souvent belliqueux
Les plantations étaient selon son gré,
L’agrément des offrandes paysannes.
Son esprit dominateur le propulsa :
Dieu de la guerre nécessité oblige.
Les romains étaient des agriculteurs,
Au danger ils évoluent conquérants.
Alumacom
22 février 2017
Le vent frigorifique de mars
Ces vents édifices des colères
N’est pas un sanctuaire
Seulement des préliminaires.
Ces monuments projecteurs
Ventilent en disjoncteur
Le long de ce mois vengeur.
Mars le coléreux n’a pas son pareil,
Il pleure entre deux soleils,
Ces giboulées glaciales réveillent.
Ah ! Ce mois venteux si froid,
Ne donne pas dans l’effroi,
Il est renouveau chaud et froid.
Nos politiques ont l’épidémie parisienne
Colères et sourires sont souvent cartésienne
En mars les Français sont des pharisiennes.
Mars est toujours synonymes de carême
Il est le temps fort du chrétien le suprême
Moment sublime entre Foi et théorème
2 mars 2017
Lorsque vient ce mois impétueux
À l’arrivé de ce mois impétueux
La jeunesse de la nature est fébrile
Elle revient pour le défilé onctueux
Du retour des petits chanteurs subtils.
Les nids reprennent la vie en vertueux
La fidélité demeure l’inconnu docile.
Dans une idée subtile tel un volatile
L’inquiétude pour son petit si fragile
Leur chant plaintif venu des îles,
Célérité l’espérance d’une compile.
Leur nombre détermine les serviles
Vivants dans le froid des bidonvilles
Tremble de froid sous la voix gracile
Sous ce souffle narquois souvent vil.
Combien sont-ils, où seront-ils ?
Ils filent derrière le vigile
Les fleurs attendent les lendemains
Devant cette dame nature indocile.
Cependant le crocodile inhumain,
Course en volatiles pour son grill.
Ces animaux humains se croient virils
S’éveillent à l’arrivée du roi Avril.
Leurs audaces s ne sont pas stériles
Seulement suffisants assez subtils
Pour ne pas être livré dans un asile.
Des terres de la grande France habile
Fixe les ressources façon indélébiles
Pour ne garder qu’une voix volubile.
Alumacom
17 avril 2017
Le mois de mai est le retour à la vie
Ce mois vivifiant entre en chantant
Au milieu des baies naissantes
Des bourgeons veloutés croissants
Des boutons éclosent éblouissant
Leurs arômes envahissants
Enchantent nos jardins verdissants.
Les oiseaux sifflent leurs retours,
L’hymne à l’amour aux alentours
C’est un mois de petites attentions
Avec les diverses commémorations.
Ils sont dans toutes les conversations,
Ils se parent de leurs beaux atours.
Les fleurs entrent dans la danse
Leurs fragrances en abondance
Rejoignent les arbres en fleurs,
Parterres et massifs sont bonheur
Les jardins sèchent nos pleurs.
En mai nous sommes en renaissance.
La nature chante sous la pluie,
La joie des branches du buis
Communique sa joie au muguet
Leurs clochettes sonnent aux aguets
La marche humaine subjuguée,
Avance sous leur parapluie.
Tout nous parle du retour à la vie
Ne serait-ce pas plutôt la survie
Les oisillons piaillent leurs ailes frissonnent
Leurs parents s’activent et façonnent
Le nid douillet des petits inassouvis
Ce mois de joies est tel un chènevis.
Alumacom
14 mars 2017
Le soleil de juin
Au mois de juin le soleil vient
Ce n’est pas le maréchal Juin
Mais ce soleil en fait subvient.
Avec la grâce du sourire de Caïn.
La pie voleuse de son arbre rit.
La corneille malgré elle se tait
La mésange cachée dans la futaie
Annoncent juin avec les canaris
En juin le souffle ardent du soleil
Embrase les sensations de l’abeille
Elle s’affaire autour de la corbeille
Les ailes rugissent près de la treille.
Sous le soleil réjouit de Juin
Je déguste le jus du méridien
Le gardien veille à Halluin
Au secret enfoui chez les indiens
En juin le soleil rouge se lève tôt
« L’alcoolo » se tourne vers le bistrot
Il se croit encore vert sur le faiteau
Seulement il ne peut sortir du bateau.
Le vent s’agite en conciliabule
Le feuillage rafraîchi sans préambule
Ils sont voluptés funambule
Le charme seigneurial de la canicule.
Le soleil de juin se veut charmeur
Derrière le nuage blanc des fumeurs
Les têtes se tournent vers l’écumeur
Il n’a pas son pareil ce dompteur.
Il est là amusé le roi de l’univers.
Il nous regarde derrières nos verrières
S’amuse de ces espiègles trouvères
Tissés de divers mots connus et vers