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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

REVUE DE PRESSE HEBDOMADAIRE 27 AOÛT AU 3 SEPTEMBRE 2018

REVUE DE PRESSE HEBDOMADAIRE 27 AOÛT AU 3 SEPTEMBRE 2018

Monique Macalou

SOMMAIRE

Journal

Titre

Page

Le Parisien

Lundi 27/8/18

Les retraités + 0,3%

2

Mardi 28 août 2018

Démission de Nicolas Hulot

3

Le figaro

Les entreprises demandent à l’exécutif de garder le  cap

4

Europe 1- 29/8/18

Péchenard retrouve un peu d’espace politique

5

JDD      29/8/18

Paris candidas qui envisage la Mairie

5

Le Parisien 29/8/18

La double peine

7

Le Parisien 30/8/18

Guerre des prix dans l’assurance scolaire

Sud-ouest 30/8/18

Dénonciation des propos du Pape

9

Contrepoint 30/8/18

Cameroun : les aides américaines encouragent à la torture

10

Huffpost 31/8/18

Remaniement : les 5 questions à Macron pour le remplacement Hulot

12

le journal de Paris

31/8.18

Centre de migrants :  les riverains sur  le  pied de guerre

14

Le Parisien 1/9/18

Bientôt plus de changement d’heures

15

 

Ils signent un « pacte » contre Macron ... et Wauquiez 

17

L’Opinion 31/8/18

Éric Woerth : « Il ne faut pas jouer aux apprentis sorciers avec l’impôt sur le revenu »

18

Sud-Ouest 31/8/18

Ex comédienne Mallaury Nataf ne vis plus dans la rue

18

Express 1/9/18

Bournazel s’inspire de Delanoë

20

RFI

Laurent Larcher : La France de Macron

23

Paris Match 31/8/18

Après la tempête Hidalgo Respire

24

Huffpost 3/9/18

Tout ce qui change à la rentrée

25

 

LE PARISIEN

Les ret

raités encore ciblés par le gouvernement

Déjà frappés par la hausse de la CSG, les retraités verront leurs pensions de base augmenter de 0,3 %.  Une hausse bien moindre que prévu ; Retraites, heures sup, aides sociales : les annonces d’Edouard Philippe

Le Premier ministre présente, dans une interview, les grandes lignes de la prochaine loi de Finances.

Alors que des tensions sont apparues entre certains ministres ces derniers jours, sur les derniers arbitrages budgétaires pour 2019, le Premier ministre pose les bases de la discussion dans une interview au Journal du Dimanche. Ce qu’il faut retenir de ses annonces de rentrée :

Croissance en baisse, déficit en hausse. « La prévision de croissance sur laquelle nous bâtirons ce budget (2019) sera de 1,7 % », indique le Premier ministre dans cet entretien réalisé vendredi après-midi à Matignon. Jusque-là, le gouvernement pensait que la croissance serait de 1,9 %.

Le 1er août, le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin avait également abaissé la prévision de croissance pour 2018, il avait en revanche précisé que l’objectif de 2,3 % de déficit pour cette année demeurait. Mais il se recreusera l’an prochain souligne Edouard Philippe : « il va y avoir, en 2019, un rebond du déficit parce que, comme nous l’avons annoncé, nous transformons le CICE en allègement de charges pérennes ». Et de noter que « si la croissance ralentit, il y aura forcément un impact ».

Le retour des heures supp mieux payées. « Dès le 1er septembre 2019, les cotisations salariales sur les heures supplémentaires seront supprimées pour tous les salariés, dans le privé comme dans le public », date Édouard Philippe. Pendant la campagne, on avait beaucoup moqué cette idée inspirée du bilan de Nicolas Sarkozy. Selon le chef du gouvernement, cet allègement « représentera en moyenne plus de 200 € supplémentaires par an » pour « une personne payée au smic ». Coût annoncé de la mesure : 2 Mds€. Sous Sarkozy, la facture était de 4,5 milliards mais les heures supp étaient majorées de 25 % (aujourd’hui, c’est 10 %) et défiscalisées.

Trois prestations sociales désindexées de l’inflation. « L’aide personnalisée au logement, les allocations familiales, les pensions de retraite » n’augmenteront que de 0,3 % par an en 2019 et en 2020. Cela revient pour les bénéficiaires à perdre du pouvoir d’achat : l’inflation, qui était jusque-là l’indice d’évolution de ces aides, était pourtant en juillet de 2,3 % sur un an. Édouard Philippe assume encore cette politique de « maîtrise des dépenses qui privilégie, je le redis, la rémunération de l’activité ». Voilà qui ne va pas calmer la colère des retraités, qui ont le sentiment d’avoir déjà, depuis le 1er janvier, beaucoup perdu dans cette politique.

4 500 postes de fonctionnaire supprimés.

4 500 postes « environ » seront supprimés dans la fonction publique d’Etat (à distinguer de celle des collectivités territoriales). Le chiffre sera « supérieur à 10 000 en 2020 » pour tenir l’engagement d’Emmanuel Macron d’alléger la masse salariale étatique de 50 000 postes au cours de son mandat. Ces 4 500 postes seront d’abord trouvés du fait de « réorganisations au ministère des Finances, dans l’audiovisuel public ». Il y aura nécessairement d’autres secteurs touchés puisque le gouvernement veut recruter « plus 2 000 agents supplémentaires dans la police, la gendarmerie et à la DGSI, 1 300 à la justice ».

Encore moins de contrats aidés.

 Édouard Philippe ne donne pas de chiffre mais ils vont encore baisser, au grand dam des petites communes et des associations. Au nom de l’efficacité : « la plupart » de ces contrats, re dit-il, « ne permettent pas d’obtenir ensuite un emploi viable ». En 2018, 154 000 contrats aidés étaient programmés, contre 320 000 en 2017. Et le dispositif mis en place pour en remplacer certain est si complexe qu’il ne remplit pas ses objectifs.

Sur le financement des arrêts maladie, le Premier ministre ne tranche pas

C’est le débat qui a animé la rentrée du gouvernement. Contrairement à la ministre de la Santé Agnès Buzyn qui y est favorable, pour alléger le budget de la Sécurité sociale, la ministre de l’Emploi Muriel Pénicaud a écrit à Édouard Philippe fin juillet pour s’opposer à cette idée : que le coût des arrêts maladie soit assumé par les entreprises.

Ce dimanche matin, Édouard Philippe « écarte l’hypothèse d’une mesure brutale de transfert », affirme-t-il, souhaitant une solution concertée.

Mais il y aura forcément des changements : les indemnités salariales perçues pendant les arrêts maladie représentent 10 Mds€ par an. « En trois ans, le nombre de journées indemnisées est passé de 11 à 12 par an et par salarié du privé.

C’est comme si notre pays avait instauré un jour de congé supplémentaire » Et de conclure : « cela ne peut pas durer ».

Démission de Hulot : le gouvernement déplore un manque de « courtoisie

Invité à commenter, ce matin sur BFMTV, le départ surprise de Nicolas Hulot, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a dit « regretter » cette décision.

« La plus élémentaire des courtoisies aurait été de prévenir le Président de la République et le Premier ministre. » La petite pique a été lâchée ce mardi matin par Benjamin Griveaux, invité sur le plateau de BFMTV. Le porte-parole du gouvernement était pressé par le journaliste Jean-Jacques Bourdin d’expliquer les conditions de la démission surprise de Nicolas Hulot. Car le désormais ex-ministre n’avait pas prévenu ses collègues du gouvernement.

Benjamin Griveaux dénonce un manque de "courtoisie" de Nicolas Hulot, qui n'a pas prévenu de sa démission « Bourdin Direct »

Quelques minutes auparavant, Benjamin Griveaux avait avoué sa surprise, reconnaissant qu’il n’était « pas prévenu » de la décision du ministre de la Transition écologique. « Je veux rendre hommage au travail qui a été accompli depuis plus d’une année par Nicolas Hulot », a-t-il néanmoins salué.

 « Je regrette son départ, et je regrette surtout qu’on ne puisse pas mettre en valeur tout ce qu’il a accompli pendant les quatorze mois qui se sont écoulés », a expliqué Benjamin Griveaux, égrenant ce qu’il considère comme des réussites pour l’écologie (abandon du projet Notre-Dame-des-Landes, interdiction prévue du glyphosate d’ici trois ans).

Ce mardi matin, invité sur France Inter, le ministre de la Transition écologique a pris tout le monde de court en annonçant son départ du gouvernement. « Je ne veux plus me mentir, a-t-il justifié, visiblement ému. Je ne veux pas donner l’illusion que ma présence au gouvernement signifie qu’on est à la hauteur sur ces enjeux-là.

Le ministre de la Transition écologique et solidaire a expliqué avoir mûri sa réflexion cet été.

« Je prends la décision de quitter le gouvernement. » C’est ainsi que Nicolas Hulot a acté ce mardi son désaccord avec la politique d’Emmanuel Macron. A la surprise générale, de son interlocutrice à France Inter aux membres du gouvernement. Invité de la matinale de la radio, le ministre de la Transition écologique et solidaire a en effet confié avoir pris sa décision lundi soir, après de longues hésitations. « Cette décision a mûri cet été », a-t-il précisé.

 « Je ne veux pas donner l’illusion que ma présence au gouvernement signifie qu’on est à la hauteur. Je ne veux plus me mentir ! » a-t-il insisté, visiblement ému.

« J'ai une profonde admiration pour Emmanuel Macron », a-t-il précisé. « Mais sur les sujets que je porte, on n'a pas la même grille de lecture », a expliqué l’écologiste.

Serait-ce la volonté du président de faire un nouveau geste envers les chasseurs qui a décidé Nicolas Hulot à partir ? «C’est symptomatique, c’est un élément qui a achevé de me convaincre. J'ai découvert la présence d'un lobbyiste à la réunion qui n'était pas invité, je parle de Thierry Coste. Ma décision ne vient pas seulement d'une divergence sur la réforme de la chasse, c'est une accumulation... Je n'y crois plus ! (...) On me dit d'être patient, mais ça fait 30 ans qu'on est patients ! »

Emmanuel Macron l’apprend à la radio, sa femme aussi

Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, en direct sur BFM TV quasiment au même moment, a admis ne pas avoir été mis au courant. Et ne peut cacher sa surprise. « La plus élémentaire des courtoisies aurait été de prévenir au moins le président de la République », a estimé ce proche du chef de l’Etat.

Interrogé sur ce point, Nicolas Hulot a d’ailleurs confirmé n'avoir prévenu ni Emmanuel Macron ni Edouard Philippe de sa décision. Et d’expliquer qu'il craignait, s'il avait prévenu le président et le Premier ministre, qu'ils ne le convainquent de rester au gouvernement. « C'est une décision d'honnêteté et de responsabilité », a-t-il déclaré.

Et de préciser encore : « C'est une décision que j'ai prise tout seul, personne n'était au courant, y compris ma propre épouse ! »

LE FIGARO

Les entreprises demandent  à  l'exécutif  de  garder  le  cap

Le  gouvernement  a  annoncé  lundi  deux  mesures  qui  les  mettront  à  contribution  pour  boucler  le  budget  2019. 

Le Medef lui  demande  d'accélérer  la  baisse  des  dépenses  publiques.

 Grandes  gagnantes  du  budget  2019,  qui  prévoit  des  baisses  de  charges  et  d'impôts  à  leur  profit,  les  entreprises  ont  appris  lundi  qu'elles  allaient  tout  de  même  participer  à  l'effort  pour  réduire  les  déficits.

 Le  ministre  de  !'Économie,  Bruno  Le  Maire,  a  annoncé  le  report  à  octobre  de  la  réduction  des  cotisations  patronales  sur  le  smic  et  une  hausse  de  l'acompte  d'impôt  sur  les  sociétés  verse  en  décembre.  Le  Medef,  dont  l'université  d'été  commence  ce  mardi,  ,c  se  des-Qle  »  de  ces  mesures  et  appelle  le  gouvernement  à  maintenir  sa  politique  pro-entreprises.  Il  le  presse  d'acce1érer  les  transformations  pour  réduire  les  dépenses  publiques. 

EUROPE 1

Frédéric Péchenard : "Les Républicains ont retrouvé un peu d’espace politique

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Frédéric Péchenard, vice-président LR du Conseil régional d’Île-de-France chargé de la sécurité, a estimé que sa famille politique parvenait à nouveau à exister sur la scène politique, lundi soir, au micro de Sonia Mabrouk.

INTERVIEW

Pour Frédéric Péchenard, "les Républicains ont retrouvé un peu d’espace politique". "Nous étions coincés entre un président Macron très interventionniste, notamment sur notre électorat, et l’extrême droite. Il est assez sain qu’il y ait une opposition de droite républicaine. Je suis satisfait de la rentrée, au moins politiquement", a déclaré le vice-président LR du Conseil régional d’Île-de-France chargé de la sécurité, interrogé lundi soir par Sonia Mabrouk sur Europe 1.

"Il est important d'avoir une opposition de droite républicaine". "La stratégie politique d’Emmanuel Macron est d’occuper le centre-droit et de ne pas laisser d’espace entre lui et l’extrême droite. Je pense que c’est un choix dangereux. Il est important d'avoir une opposition de droite républicaine, comme de gauche d’ailleurs", a poursuivi l’ancien directeur de la police nationale.

"L’idée qu’en 2022, on ait le choix qu’entre Mélenchon et Le Pen ou Emmanuel Macron ne me paraît pas une bonne idée pour la démocratie. Tant mieux que Laurent Wauquiez (président de LR) retrouve des couleurs", s’est satisfait Frédéric Péchenard.

JDD

Municipales : Griveaux, Mahjoubi, Dati... ceux qui envisa

gent de prendre Paris à Hidalgo

A plus d’un an et demi, les élections municipales apparaissent encore assez éloignées, mais à Paris les ambitions s’aiguisent déjà. Bien qu’aucun candidat ne se soit encore officiellement déclaré pour ravir le siège d’Anne Hidalgo, ils sont nombreux à y penser. Les jeux semblent en effet assez ouverts tant l’arrivée d’En marche sur la scène politique a rebattu les cartes et que les possibles alliances restent à déterminer. Le JDD fait le point parti par parti sur ce à quoi pourrait ressembler le scrutin.

Parti socialiste : Anne Hidalgo devrait défendre son bilan

La maire sortante devrait en toute logique se représenter. Si elle ne l’a pas encore fait de manière officielle, elle l’a plusieurs fois sous-entendu. En 2017, elle déclarait sur BFMTV : "En 2020, je peux être candidate et j’espère que je pourrais l’être". Plus récemment, en mars, dans une longue interview à Libération, elle évoquait son envie de porter "une candidature de 'coalition'". Anne Hidalgo devra en effet rassembler au-delà du Parti socialiste, très affaibli depuis la présidentielle. Mais pour l’heure, l'ambiance ne semble pas être à une alliance avec La République en marche.

Si elle décidait de ne pas se représenter, Le Parisien affirme que Ségolène Royal songerait à briguer la mairie. L’ancienne ministre de l'Environnement ne se posera toutefois pas en concurrente d’Anne Hidalgo.

La République en marche : beaucoup de prétendants

Alors qu’Emmanuel Macron a réalisé près de 35% à Paris au premier tour de la présidentielle et que 12 des 18 députés parisiens ont été élus sous les couleurs de La République en marche, le parti majoritaire nourrit de grosses ambitions pour cette élection. Et logiquement, les candidats sont nombreux. Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux semble aujourd’hui être le candidat le mieux placé. Alors qu’il ne s’est pas déclaré officiellement, il occupe le terrain depuis quelques mois et fait campagne dans l'ombre.

Son plus grand concurrent pourrait être Mounir Mahjoubi. Le secrétaire d’Etat au Numérique a fait part de son intérêt pour la candidature. "Pourquoi ça ne m'intéresserait pas? Je suis né là, j'ai grandi là, j'ai travaillé là, j'ai fait ma vie. Mes parents sont arrivés à Paris, grâce à Paris je suis allé à l'école gratuitement, j'ai découvert Internet. […] Si à un moment ça doit arriver, pourquoi pas", a-t-il déclaré fin juillet sur BFMTV. S’il coche plusieurs cases pour être candidat, il pourrait cependant pâtir de son manque de popularité. Selon un sondage IFOP pour le JDD réalisé début août, 71% des Français disent ne pas le connaître.

Mounir Mahjoubi veut incarner la "start-up nation"

D’autres membres de La République en marche songeraient également à une candidature. C’est le cas de Julien Bargeton, ancien adjoint d’Anne Hidalgo et président du groupe Démocrates & Progressistes de Paris au conseil municipal. Le député de Paris et vice-président de l’Assemblée nationale Hugues Renson pourrait également être intéressé. Au final c'est surement Emmanuel Macron qui tranchera même si pour l'instant il ne prend pas part au débat.

Les Républicains : personne ne se dégage

Contrairement à la République en marche, les candidats ne se bousculent pas chez pour l’instant chez Les Républicains. Candidate de la droite à la mairie de Paris en 2014, Nathalie Kosciusko-Morizet s’est retirée de la vie politique et a quitté il y a quelques jours son mandat de conseillère de Paris pour s’installer aux Etats-Unis.

Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France nie de son côté briguer la mairie. "Ma seule ambition, je l'ai dit, redit, et il faudrait que je me le fasse tatouer sur le front, c'est aujourd'hui de m'occuper de ma région à cent pour cent", a-t-elle déclaré au mois de mars.

Certains élus comme Claude Goasguen soutiennent l’idée d’une alliance avec La République en marche. Pierre-Yves Bournazel, ancien LR, membre d’Agir et député du 18e arrondissement qui se dit candidat "au débat d’idées" aurait alors le bon profil. Soutenu par Edouard Philippe lors des législatives, il pourrait faire le lien entre LREM et LR. Cependant, cela ne semble pas correspondre à la stratégie d’opposition frontale à Emmanuel Macron imposée par Laurent Wauquiez, président des Républicains.

Une situation qui laisse la porte ouverte à Rachida Dati. Maire du 8e arrondissement, elle s’est dit prête en mars à relever le défi. "Imaginons que ma famille politique dise 'pourquoi pas ?' Eh bien, je mènerais le combat", déclarait-elle sur BFMTV. En juin, sans s’avancer plus sur sa candidature elle a déclaré que "pour la première fois la droite parisienne est pacifiée" estimant que "tous les élus parisiens sont légitimes" pour prendre la tête de la future liste. "Le candidat qui sera désigné ne devra pas être contesté par sa famille politique, ne devra que faire campagne et ne pas passer son temps à déminer des polémiques ou des mauvais procès", a cependant prévenu l'eurodéputée. A la tête du groupe LR au conseil municipal Florence Berthout pourrait aussi être une hypothèse.

La France insoumise : Danielle Simonnet pressentie

Si la liste pour le scrutin européen a provoqué quelques remous dans les rangs de la France insoumise, le choix du candidat pour mener le parti de Jean-Luc Mélenchon lors des municipales de Paris semble plutôt faire consensus. Danielle Simonnet, conseillère de Paris depuis 2018 et qui avait déjà mené la liste du Parti de gauche en 2014, pourrait rempiler. D’autant qu’elle ne figure pas sur la liste des européennes et qu’elle n’a pas été élue aux derniers législatifs.

Le Rassemblement national : Wallerand de Saint-Just faute de mieux ?

Alors que le parti de Marine Le Pen fait souvent des scores médiocres à Paris, la question du candidat du Rassemblement national n’a quasiment pas été évoquée publiquement. Wallerand de Saint-Just, trésorier du parti et déjà candidat en 2014, pourrait être la solution. "J’attends la commission d’investiture, mais il y aura peut-être un candidat plus valable que moi", expliquait-il en mars à Ouest France.

Et aussi : Gaspard Gantzer, Marcel Campion...

Hors des grands partis, d’autres candidats pourraient aussi tenter leur chance. C’est le cas de Gaspard Gantzer. L’ancien conseiller en communication de François Hollande n’est pas officiellement candidat mais il ne cache pas son envie. Également ancien membre du cabinet de Bertrand Delanoë, Gaspard Gantzer pense que "les municipales à Paris ne se feront pas à partir des partis politiques". Il a de son côté lancé en juin une association Parisiennes, Parisien pour "rendre son honneur" à la capitale. "Quand nous estimerons collectivement que nous sommes prêts, il sera temps de parler candidatures. Ce ne sera pas avant 2019", a déclaré Gantzer en juillet.

Enfin Marcel Campion, organisateur de la Foire du Trône et surnommé le "roi des forains", a lancé en janvier son mouvement politique "Paris libéré" et dit avoir 17 têtes de liste en vue des municipales. "Médecins, journalistes, retraités, il y aura de tout", a-t-il promis en août. Très opposé à Anne Hidalgo, il a toutefois assuré qu’il ne souhaitait pas lui-même se présenter en raison de son âge. Il aura 80 ans en 2020.

LE PARISIEN

La double peine

Pour de nombreux chefs d’entreprise, PME, TPE ou employeurs d’un seul salarié, le prélèvement à la source apparaît comme un nouvel impôt. Un comble. Et un boulet supplémentaire pour eux, qui réclament...

PRÉLÈVEMENT À LA SOURCE Les petits patrons SOUS TENSION

Ils ont l’obstacle en ligne de mire et craignent de se fracasser dessus le 1 er janvier 2019. Les petits patrons ne se sentent pas prêts, voire « pas du tout » prêts pour plus d’un tiers...

L’avez-vous parlé du prélèvement avec votre employeur?

Benjamin Lecina 34 ans, consultant RH Paris (XIV e) Oui. Mon employeur m’a prévenu qu’il sera désormais le collecteur d’impôt. Cela ne m’inquiète pas : le prélèvement à la source.

 « Je leur dis : ne criez pas avant d’avoir mal »

Le ministre Gérald Darmanin se veut rassurant sur le prélèvement à la source (PAS). Un petit patron sur deux ne se sent pas prêt à mettre en place le PAS. Cela vous inquiète? Gérald Darmanin.

« On ne nous facilite pas la vie! »

« Nous sommes dans le flou total, d’où notre sentiment d’inquiétude. » Nadia et Sylvain, 42 et 44 ans, ont monté Varrot & Co il y a onze ans. Leur petite entreprise de bâtiment, spécialisée

SUD OUEST

Enfants homosexuels. Une centaine de personnes réunies à Paris pour «dénoncer les propos du pape»

Après les propos du pape François sur le recours à la psychiatrie pour les enfants homosexuels, une centaine de personnes se sont réunies à Paris, ce mardi soir.

«On s’étonne quil ny ait pas de réaction ni de déclaration publique ou même un tweet d’Emmanuel Macron», a déclaré Florence Pic, cofondatrice du collectif Irrécupérables

Une centaine de personnes se sont rassemblées mardi soir devant la représentation du Saint-Siège à Paris, la nonciature apostolique, pour dénoncer les propos du pape François recommandant le recours à la psychiatrie pour les enfants homosexuels, et exiger leur condamnation par Emmanuel Macron.

«Dénoncer les propos du pape»

Réunies aux cris de «Lhomophobie tue, le pape la banalise» et munies de pancartes barrées des slogans: «Cest votre homophobie qui nous rend malades» ou «Le pape nous rend folles», elles ont manifesté pendant une heure à lappel de plusieurs associations de défense des droits LGBT (lesbiennes, gays, bi, trans) dont Acceptess Transgenres, Aides, Actu-Up Paris et le Collectif Irrécupérables.

«On est venu pour dénoncer les propos du pape», a déclaré Lou Depreaux-Kraviec, 29 ans, membre dAct Up, au milieu des drapeaux noir et rose de lassociation. Selon lui, le pape a fait ces déclarations pour «détourner lattention des crimes pédophiles» de prêtres qui embarrassent l’Église.

«Les propos du pape vont permettre une légitimation des attaques homophobes. Cest contraire au message damour quil est censé véhiculer», a de son côté souligné un autre manifestant, Patrick Lopez, fonctionnaire.

Une «prise de position sérieuse du président»

 «Les propos de l’Église mont angoissé. Aujourd’hui on demande une prise de position sérieuse du président» Macron pour condamner les propos du pape, a ajouté Fred Bladou, un homosexuel de 50 ans militant à lassociation Aides.

«On s’étonne quil ny ait pas de réaction ni de déclaration publique ou même un tweet d’Emmanuel Macron», a abondé Florence Pic, cofondatrice du collectif Irrécupérables, en craignant que ces déclarations aient «un impact direct sur le taux de suicide des jeunes homosexuels». Selon les études, le risque de suicide est deux à sept fois plus élevé chez les homosexuels que chez les hétérosexuels.

Le pape François a suscité l’indignation de la communauté LGBT dimanche en déclarant à propos des orientations homosexuelles: «Quand cela se manifeste dès lenfance, il y a beaucoup de choses à faire par la psychiatrie».

Le Vatican a finalement supprimé lundi le terme de «psychiatrie» de cette déclaration en expliquant que le souverain pontife ne voulait pas assimiler lhomosexualité à «une maladie psychiatrique».

De son côté, le gouvernement, par la voix de Marlène Schiappa, a fustigé lundi des propos «incompréhensibles et indéfendables».

L’homosexualité ne figure plus sur la liste des maladies mentales de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) depuis 1990.

Contrepoint

Cameroun : les aides américaines encouragent à la torture

Même après avoir pris connaissance des crimes documentés dans un rapport d’Amnesty, les États-Unis ont continué à former et à financer l’armée camerounaise, permettant ainsi la torture et l’exécution de personnes innocentes.

Une récente vidéo, montrant l’armée camerounaise exécutant deux femmes et deux enfants par balle à la tête, a choqué de nombreux Américains, dont la plupart ignorent certainement que depuis 2002, les États-Unis ont entraîné près de 6 400 soldats camerounais, ont vendu 6 M$ d’armes américaines au Cameroun, et ont offert à son armée une aide à la sécurité d’un montant de 234 M$.

La torture sous les yeux des Américains

Pis, ce type d’incidents n’est pas nouveau au Cameroun. En 2017, Amnesty International a révélé que l’armée camerounaise avait torturé des prisonniers dans plus de 20 sites et enregistré 101 cas de détention au secret et de torture entre 2013 et 2017.

Le rapport note également que nombre de ces actes ont eu lieu dans la même base militaire utilisée par le personnel américain pour des missions de surveillance et d’entraînement de drones. Pendant la fortification américaine de ce site – connu sous le nom de Salak -, Amnesty International a constaté que des suspects avaient été soumis à des tortures avec l’eau, battus avec des câbles électriques et suspendus avec des cordes, entre autres horreurs.

La politique antiterroriste américaine ne devrait jamais permettre de justifier de tels moyens. Bien que ce ne soit pas intentionnel, c’est exactement ce qu’elle a fait. Même après avoir pris connaissance des crimes documentés dans le rapport d’Amnesty, les États-Unis ont continué à former et à financer l’armée camerounaise, permettant ainsi la torture et l’exécution de personnes innocentes.

Quel engagement américain dans la région ?

La raison d’être de l’aide et de l’assistance américaines au Cameroun depuis 2001 n’a jamais été remise en question. Le groupe nigérian Boko Haram – un groupe affilié à l’État islamique – est en effet un groupe violent. Il est responsable non seulement du fameux enlèvement de plus de 276 collégiennes en 2014, mais aussi de dizaines de milliers de morts au Nigeria (et beaucoup au Cameroun, alors que les Nigérians ont fui la frontière).

La deuxième plus grande économie d’Afrique centrale après le Nigéria est un exemple en matière de routes bitumées et de ports maritimes, qui jouent tous deux un rôle important dans le développement. Bien que Boko Haram ne menace pas directement la sécurité nationale américaine (elle n’a jamais attaqué les États-Unis), elle reste certainement une force déstabilisatrice en Afrique aujourd’hui. Ainsi, faire des efforts pour aider les partenaires locaux à confronter et à gérer Boko Haram est une politique raisonnable.

Malheureusement, les États comme le Nigéria et le Cameroun, qui souffrent d’insurrection violente et de terrorisme, sont également des partenaires extrêmement peu fiables. Le Cameroun se classe parmi les 25 États les plus fragiles du monde, en proie à la corruption et à l’instabilité politique. Le gouvernement a fait ses preuves en matière de violation des droits de l’homme et a largement recours à l’armée et à la police pour opprimer les opposants politiques. Mettre de l’argent et des armes entre les mains de ces gouvernements est une recette sûre pour aller au désastre.

Ainsi, même si les efforts américains pour « conseiller et assister » visaient à permettre aux forces camerounaises de mieux lutter contre les groupes terroristes, n’oublions pas qu’en contrepartie les États-Unis ont renforcé une armée qui utilise désormais ses nouvelles capacités contre la population civile, engendrant d’autres violations et atteintes aux droits de l’homme et augmentant la défaillance de l’État camerounais.

L’enfer pavé de bonnes intentions

Il ne s’agit pas non plus d’un problème spécifique au Cameroun. L’intervention et l’aide américaines en Somalie, en Éthiopie et au Nigéria, pour ne nommer que ceux-ci, risquent d’avoir des résultats inattendus similaires, voire pires. Les recherches universitaires ont montré qu’au cours des quatre dernières décennies, la formation militaire étrangère a augmenté la probabilité d’un coup d’État militaire car elle renforce le pouvoir des organisations militaires au détriment des civils.

Malgré toutes les aides et tous les fonds américains, il semble que les efforts antiterroristes des États-Unis risquent d’échouer en Afrique. Un récent rapport du Carnegie Endowment for International Peace a conclu que la présence militaire américaine en Afrique avait non seulement provoqué des réactions négatives contre les gouvernements locaux, mais avait également suscité un ressentiment croissant à l’égard des États-Unis. La déclaration de la force du commandement américain en Afrique reconnaît elle-même que les « forces de sécurité abusives » peuvent faire des populations locales des « cibles de choix » pour la manipulation.

Compte tenu de la faible menace que représente le terrorisme africain pour les États-Unis, il est insensé de prendre des mesures susceptibles d’accroître la menace à l’avenir. Bien qu’il n’y ait pas de réponses faciles à la question de la lutte contre le terrorisme, en particulier dans des pays comme le Cameroun, Washington doit prendre des mesures pour empêcher la torture et l’oppression des Camerounais au nom de la sécurité nationale américaine.

HUFFPOST

Remaniement : les 5 questions auxquelles Macron doit répondre pour remplacer Hulot

Faut-il un écologiste, un poids lourd ou un technicien pour succéder au ministre d’Etat ?

De retour à Paris ce jeudi 30 août dans la soirée après sa mini-tournée en Europe du Nord, Emmanuel Macron va pouvoir s'atteler à la tâche délicate de trouver un successeur à Nicolas Hulot.

Pris par le temps, le président de la République, qui avait appris comme des millions de Français la démission de son ministre au moment de s'envoler pour le Danemark, a préféré décaler le séminaire gouvernemental de rentrée qui était initialement programmé ce vendredi, dans la foulée du conseil des ministres. Un choix qui a laissé entendre à la presse et aux observateurs que le "maître des horloges" entendait considérer toutes les options avant de désigner son nouveau ministre de la Transition écologique.

Comme le veut la règle constitutionnelle, c'est au premier ministre Edouard Philippe qu'il appartient de faire des propositions au président de la République. Mais les deux têtes de l'exécutif ne seront pas trop de deux pour tenter de résoudre la complexe équation à cinq inconnues qui se présente à eux en cette rentrée politique mouvementée.

Faut-il un écologiste ?

Après les critiques émises par l'ancien animateur de télévision sur la stratégie des "petits pas" du président, Emmanuel Macron se doit de trouver une nouvelle caution verte pour rassurer son électorat sur la sincérité de son engagement pour la planète. Problème: outre ceux que le poste n'intéresse pas (Daniel Cohn-Bendit estime qu'il tiendrait "trois minutes"), les profils comparables à celui de Nicolas Hulot ne courent pas les rues. Les Verts tirent à boulets rouges sur la politique du président. Et il y a fort à parier que les défenseurs de l'environnement issus de la société civile réfléchiront à deux fois avant d'accepter un poste certes prestigieux mais miné par l'abandon de l'écologiste préféré des Français. A moins d'un changement radical de politique en faveur de l'environnement, personne n'ira, s'avance Pascal Canfin, ancien ministre de François Hollande et actuel directeur général de l'ONG WWF France, dont le nom revient régulièrement. "Nous sommes absolument convaincus que la leçon à tirer du départ de Nicolas Hulot est que ça ne peut pas continuer comme avant, sinon c'est la chronique d'un échec annoncé", a-t-il prévenu sur France Inter.

Faut-il un poids lourd politique ?

Faute de pouvoir débaucher un écologiste de renom, Emmanuel Macron et Edouard Philippe pourraient chercher à reprendre la main en nommant une personnalité politique susceptible d'étendre le socle électoral de la majorité. Là encore, le choix est limité. A gauche, l'ancienne ministre de l'Environnement Ségolène Royal entretient des relations cordiales avec Emmanuel Macron dont elle avait accompagné l'ascension politique. Elu président, celui l'avait nommée ambassadrice des pôles. A droite, le chef de l'Etat pourrait être tenté de confier le poste à l'ancien premier ministre Alain Juppé. Le mentor d'Edouard Philippe, qui s'est rapproché d'Emmanuel Macron depuis un an, avait été brièvement à la tête d'un grand ministère de l'environnement sous Nicolas Sarkozy. Encore faut-il que le grand perdant de la primaire de 2016 accepte de sortir de sa retraite bordelaise.

Faut-il un ministre LREM?

S'il ne trouve pas de candidat affichant la notoriété d'un Nicolas Hulot ou l'envergure politique d'un Alain Juppé, Emmanuel Macron se résoudra-t-il à désigner un cadre de la majorité Avantage d'un ministre politique estampillé LREM fini les bras de fer incessants (notamment avec le ministère de l'Agriculture) et les chantages au départ. Autre atout, les candidats 100% Macron-compatibles ne manquent pas dans la majorité. Déjà en place au ministère de la Transition écologique, les secrétaires d'Etat Sébastien Lecornu et Brune Poirson pourraient monter en grade. Chez les ex-Verts devenus Marcheurs, François de Rugy et Barbara Pompili occupent des postes stratégiques à l'Assemblée nationale. Principal inconvénient : une nomination interne enverrait un message de repli plutôt que d'ouverture à quelques mois des élections européennes.

Faut-il un ministre technicien

Alternative à un profil politique, la nomination d'un ministre technicien aux commandes de la stratégie environnementale française n'est pas à exclure. Emmanuel Macron a déjà éprouvé la formule en nommant le spécialiste Jean-Michel Blanquer à la tête de l'Education nationale ou la DRH Muriel Pénicaud au ministère du Travail. Parmi les noms cités, l'actuelle directrice de cabinet de Nicolas Hulot, Michèle Pappalardo, peut se prévaloir, outre de déjà bien connaître le ministère et ses dossiers, d'avoir été Commissaire générale au développement durable et présidente de l'Ademe. Laurence Tubiana, actuelle directrice générale de la Fondation européenne du climat, avait piloté avec succès les négociations de la COP21. Issus de la société civile, les ministres techniques ont l'avantage de maîtriser leurs dossiers tout en cultivant une discrétion appréciée. Mais certains s'adaptent mal aux joutes politiques, exposant d'autant plus le président de la République aux attaques de l'opposition. D'où la possibilité de profils plus hybrides, comme l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy Chantal Jouanno ou l'ancien député socialiste rallié à la Macronie Arnaud Leroy, actuel président de l'Ademe.

Faut-il un remaniement simple ou un remaniement plus large?

Tout en cherchant la perle rare capable de reprendre le flambeau abandonné par Nicolas Hulot, le couple exécutif pourrait profiter de l'occasion pour procéder à un remaniement plus large et se délester des ministres qui ont le moins convaincu à leur poste. Visée par une enquête préliminaire via sa maison d'édition Actes Sud et souvent pointée du doigt, la ministre de la Culture Françoise Nyssen pourrait pâtir d'un jeu de chaises musicales. Mais comme le relève Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et stratégies d'entreprise de l’IFOP, "opérer un large remaniement pourrait vouloir dire céder à la pression et reconnaître que des erreurs ont été commises", ce qui n'a pas été la marque de fabrique d'Emmanuel Macron depuis un an. Qui plus est, les remaniements d'envergure interviennent traditionnellement au lendemain d'une défaite électorale pour tenir compte des changements d'équilibre politiques

LE JOURNAL DE PARIS

Centre  de  migrants  :  les  riverains  sur  le  pied  de  guerre

Ils  tentent  de  bloquer  leur  arrivée  rue  Poissonniers  qui,  selon  eux,  se  fait<<  en  catimini>>.  Une  discussion  doit  avoir  lieu  aujourd'hui. 

AU 151,  de  la  rue  des  Poissonniers  (XVIIIe).  un  ancien  gymnase  de  l'US-Metro  appartenant  à  la  RATP  doit  accueillir  une  centaine  de  migrants.

Mais  la  décision  n'est  pas  du  goût  des  riverains  qui  refusent  de  devoir  partager  leur  espace  de  vie  et  leur  cour  avec  ces  nouveaux  voisins.  A  5  h  45,  hier,  les  riverains  se  sont  mobilisés  devant  l'entrée  pour  empêcher  l'ouverture  du  centre.  «  Les  vigiles  sont  partis.  On  pensait  donc  que  ça  avait  fonctionné.  Mais  ce  matin,  les  représentants  de  l'association  Alteralia  (NDLR  :  qui  doit  gérer  le  centre),  du  préfet,  et  de  la  mairie  du  XVIIIème  sont  venus  sur  place.  Ils  se  sont  enfermés  dans  le  gymnase  »,  s'alarme  l'une  des  habitantes.  A  l'issue  de  cette  concertation,  Bruno  André,  directeur  de  cabinet  du  préfet  de  Parts,  a  annoncé  qu'une  discussion  aurait  lieu  aujourd'hui  à  15  heures  avec  les  riverains.  Il  s'est  engagé  à  ne  prendre«  aucune  décision  sans  accord  de  la  majorité  des  locataires  ».  PAS  DE  COMPROMIS  TROUVE  Bruno  André  est  venu  ici«  donner  des  gages».  Il  tente  de  rassurer  les  habitants,  en  vain.  «  On  nous  propose  de  nous  barricader,  s'énerve  Laila,  riveraine  qui  a  assisté  à  la  réunion.  Ils  veulent  mettre  une  cloison  pour  séparer  l'entrée  du  gymnase  de  l'entrée  de  l'immeuble,  ça  va  ressembler  à  une  maison  d'arrêt  !  »  Laila  raconte  qu'il  leur  a  également  été  proposé  de  n'accueillir  dans  ce  centre  que  des  familles  et  non  des  hommes  seuls.  «  On  nous  dit  que  c'est  provisoire,  qu'ils  restent

Mais  la  décision  n'est  pas  du  goût  des  riverains  qui  refusent  de  devoir  partager  leur  espace  de  vie  et  leur  cour  avec  ces  nouveaux  voisins.  A  5  h  45,  hier,  les  riverains  se  sont  mobilisés  devant  l'entrée  pour  empêcher  l'ouverture  du  centre.  «  Les  vigiles  sont  partis.  On  pensait  donc  que  ça  avait  fonctionné.  Mais  ce  matin,  les  représentants  de  l'association  Alteralia  (NDLR  :  qui  doit  gérer  le  centre),  du  préfet,  et  de  la  mairie  du  XVIIIe  sont  venus  sur  place.  Ils  se  sont  enfermés  dans  le  gymnase  »,  s'alarme  l'une  des  habitantes.  A  l'issue  de  cette  concertation,  Bruno  André,  directeur  de  cabinet  du  préfet  de  Parts,  a  annoncé  qu'une  discussion  aurait  lieu  aujourd'hui  à  15  heures  avec  les  riverains.  Il  s'est  engagé  à  ne  prendre«  aucune  décision  sans  accord  de  la  majorité  des  locataires  ».

 PAS  DE  COMPROMIS  TROUVE

  Bruno  André  est  venu  ici«  donner  des  gages».  Il  tente  de  rassurer  les  habitants,  en  vain.  «  On  nous  propose  de  nous  barricader,  s'énerve  Laila,  riveraine  qui  a  assisté  à  la  réunion.  Ils  veulent  mettre  une  cloison  pour  séparer  l'entrée  du  gymnase  de  l'entrée  de  l'immeuble,  ça  va  ressembler  à  une  maison  d'arrêt  !  »  Laila  raconte  qu'il  leur  a  également  été  proposé  de  n'accueillir  dans  ce  centre  que  des  familles  et  non  des  hommes  seuls.  «  On  nous  dit  que  c'est  provisoire,  qu'ils  resteront ici jusqu'au  17  septembre.  Mais  on n'en veut pas  !  »maintient la mère  famille.  Pour  Brahmi,  53  ans.  il  est  «  hors  de  question  d'amener  ces  migrants  sur  un  site  où  habitent  des  familles».  L'ouverture  de  ce  centre  perturberait  aussi  le  quotidien  des  agents  RATP  qui  viennent  se  dépenser  dans  ce  gymnase.  C'est  le  cas  de  Nicole,  habituée  du  lieu.  qui  avait  prévu  de  reprendre  les  cours  de  sport  dès  mardi.  «  Ça  fait  dix  ans  que  je  viens  ici  tous  les  mardis  et  jeudis  avec  des  collègues.  Ça m’embête de  ne  pas  retrouver  ma  salle  !  »  La mairie  du  XVIIIe  maintient  qu'elle«  n'est  pas  contre  l'ouverture  de  lieux  d'hébergement  mais  contre  la  méthode  employée  et  le  lieu  de  cette  implantation».  Pour le moment, chacun campe sur sa position.  Une situation qui « risque de finir en émeute » craint  un  habitant

LE PARISIEN

Fin du changement d’heure : cinq raisons de s’en réjouir

Le changement d’heure sera dans quelques temps de l’histoire ancienne. Voilà pourquoi il faut s’en réjouir.

A l’issue d’une consultation à laquelle ont pris part plusieurs millions de citoyens, le président de la commission européenne a annoncé ce vendredi qu’il allait supprimer l’heure d’hiver. Cette décision est bonne pour de nombreuses raisons.

Pour coller avec nos modes de vie

Lever avec le jour et coucher avec les poules, ça ne colle plus au rythme de vie des Français. Alors oui l’heure d’été est moins en phase avec l’ensoleillement naturel que l’heure d’hiver mais « ce qui était important pour nos aïeux, souvent paysans, qui vivaient à l’heure du soleil l’est beaucoup moins au XXIe siècle avec l’omniprésence des éclairages artificiels », note Pierre Philip, directeur de l’unité de recherche sommeil, addiction et neuropsychiatrie à Bordeaux (CNRS/Université de Bordeaux). Quand il s’agit de bien dormir les rythmes sociaux jouent « au moins autant » que la lumière insiste le spécialiste.

Pour limiter les accidents

Depuis des années, la sécurité routière enregistre un pic d’accidentalité de + 43 % pour les piétons en fin de journée dans la semaine qui suit le retour à l’heure d’hiver. Parce que beaucoup d’enfants et d’adultes sont surpris par la nuit au moment de la sortie des classes ou des trajets de fin de journée professionnels. Sans compter que sommeil étant perturbé, la vigilance et l’attention baissent. « Attention, prévient Anne Lavaud secrétaire générale de l’association Prévention routière. L’hiver reste l’hiver, bien sûr si l’on cesse de changer d’heure, il n‘y aura plus d’effet de surprise, mais la période d’ensoleillement est plus courte en janvier qu’en juin, il faudra continuer à être vigilants, et rendre visible ces enfants, avec des bandes réfléchissantes sur le cartable par exemple. »

Pour nos belles soirées d’été

« Rester à l’heure d’été c’est une victoire pour la convivialité d’abord ! salue Olivier Fabre qui a créé l’Association européenne pour l’heure d’été. Parce que nous sommes tous heureux de profiter des beaux jours le plus longtemps possible. C’est aussi bon pour toute l’économie du tourisme parce que les gens sortent et consomment plus au soleil », s’enthousiasme celui qui est aussi, maire de Mazamet (Tarn).

Pour faire plus de sport

Les longues soirées poussent les sédentaires à se mettre au sport. En effet, les joggers du petit matin qui enfilent leurs baskets à 5 heures sont rares, la pratique sportive surtout chez les jeunes c’est après le boulot ou les cours. Et même pour filer à la piscine (certes éclairée), c’est beaucoup plus attirant quand on se dit qu’il reste des heures d’ensoleillement. « Sur le terrain, c’est une évidence ! Insiste Jean Claude Perrot, président de France loisir amateur. Les terrains sont très mal éclairés dès qu’on passe en heure d’hiver. Pour les enfants qui ont foot après les cours, les terrains ne sont pas au pied des immeubles, il faut ensuite rentrer dans le noir… »

Pour soigner son moral

Davantage de soleil en soirée permet d’éviter les « dépressions saisonnières très communes », pointe Claire Leconte chronobiologiste. Bien sûr, en heure d’été on perd un peu de rayons de soleil au lever « mais le matin on court au travail, le bénéfice n’est pas le même », explique la spécialiste. Le tout grâce à une hormone du sommeil dont la sécrétion est bloquée en pleine lumière : la mélatonine. En « option » été, on se sent donc en pleine forme et de bonne humeur.

Le changement d’heure a des impacts sur la santé et le sommeil »

La Commission européenne s’est prononcée en faveur de la fin de l’alternance entre heure d’été et heure d’hiver.

Avancer ou reculer sa montre ? Vous n’aurez peut-être plus à vous poser la question existentielle si les Etats membres de l’UE suivent la Commission européenne, qui s’est prononcée vendredi en faveur de la fin du changement d’heure. L’idée réjouit Claude Gronfier, chronobiologiste et chercheur à Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Êtes-vous favorable à la fin de l’alternance entre heure d’été et heure d’hiver ?

CLAUDE GRONFIER. Oui, sans hésitation. On sait que le changement d’heure a des impacts sur la santé et le sommeil, en particulier le passage de l’heure d’hiver à l’heure d’été. On a suffisamment d’études scientifiques sur les effets de ce phénomène pour applaudir l’idée d’y mettre un terme.

Quels sont ces effets ?

Le premier est la réduction de la durée du sommeil. En général, les gens vous disent qu’ils sont un peu fatigués au passage à l’heure d’été puisque l’on perd une heure de sommeil en avançant sa montre d’une heure. C’est parce que notre horloge biologique ne suit pas et ne se met pas en phase immédiatement.

Vous soulignez aussi le rôle des évolutions du comportement…

Lors du passage à l’heure d’été, il faudrait se coucher plus tôt alors qu’on fait l’inverse. On sort plus tard et ce changement dans nos habitudes, en plus de nous exposer à plus de lumière, aggrave notre dette de sommeil. C’est ça qui va amener les autres conséquences de ce changement d’heure.

Lesquelles ?

Des études ont montré une hausse des accidents cardiovasculaires pour les populations exposées au phénomène. Selon les cas étudiés, le risque augmente de 5 à 29 %, ce qui n’est pas à négliger à l’échelle de l’ensemble de la population. On constate également une hausse des accidents du travail le lundi et dans les jours qui suivent ce changement d’heure. D’autres études ont également souligné le rôle de cette fatigue dans les accidents de la route.

Ils signent un « pacte » contre Macron ... et Wauquiez 

Xavier  Bertrand  et  Valérie  Pécresse  se  retrouvent  aujourd'hui  à  Châlons-en-Champagne  pour  montrer  qu'il  existe  une  opposition  de  droite  en  dehors  du  parti  de  Laurent  Wauquiez.

A en croire  une  carte paritaire  adressée  à  Laurent  Wauquiez  ?  Cet  après-midi  à  14  heures  Valérie  Pécresse  et  Xavier  Bertrand  vont  ostensiblement  s'afficher  ensemble  pour  l'inauguration  de  la  Foire  de  Châlons  (Marne).  Deuxième  plus  gros  rassemblement  agricole  de  France.  Cette  apparition  publique  intervient  une  semaine  après  la  rentrée  de  Pécresse  à  Brive-la-Gaillarde  (Corrèze),  où  le  président  des  Hauts-de-France  avait  fait  parvenir  une  vidéo  pour  dire  qu'avec«  Valérie»  ils  sont  «  très  complémentaires  »  et  qu'ils  ont  vocation  à«  travailler  davantage  ensemble».  Ils  vont  donc  en  faire  la  démonstration  dès  aujourd’hui  en  signant  très  formellement  une  alliance,  un«  pacte»  même dit  Bertrand.  En  présence  de  Jean  Rottner  président  de  la  région  Grand-Est.  Un  rapprochement  politique?  Non«  Du  moins  pas  encore  ».  souffle  un  supporteur  de  la  patronne  d'Ile-de-France.  «  Le  premier  message  qu'on  veut  envoyer,  c'est  qu'il  y  a  une  droite  responsable.  Une alternative  politique  à  Macron,  qui  est  populaire  et  pas  populiste  ».  ajoute-on dans son entourage.  En paraphrasant ce  qu'elle  avait  déjà  dit  à  Brive,  et  en  visant  clairement  la  ligne  Wauquiez,  suspecté  de  marcher  sur  les  plates-bandes du  Rassemblement  National  de  Marine  Le  Pen 

HABILE DEMARCHE

 Le«  pacte  »  de  coopération  qu'ils  vont  signer  cet  après-midi  sera  en  fait  thématique.  Il  consistera à créer des passerelles de  travail  dans  le  domaine  de  l'agriculture.«  pour  que  nos  trois  régions  avancent  ensemble  dans  les  domaines  de  la  bioéconomie  et  des  agro-ressources  ».  nous  confie  Xavier  Bertrand.  qui  entend  par  cette  association  Inédite  envoyer  aussi.  et  surtout  un  message  à  l'attention  d'Emmanuel  Macron. « Le sujet ce  n'est  pas  LR  !  »  Balaie, d’ailleurs  celui qui a rendu sa carte du parti  en  début  d'année.«  Mais  on  prend  nos  responsabilités,  puisque  le  gouvernement  et  l’ Etat  nous  ignorent  et  ne  s'occupent  pas  de  nous.  Eh bien on  va  s'entraider  pour  porter  nos  dossiers  concrètement.  Notamment au  niveau  européen,  charge-t-il.

 Macron  a  peut-être  oublié  que  les  régions  existaient.  Mais nous.  on avance.»«  On  va  suppléer  l'absence  de  l'Etat.  voire son  désengagement  »,  avait  assuré  Pécresse  il  y  a  une  semaine.  en parlant  d'un  «pacte»  à  venir.  La démarche est habile.  D'une part car  elle  permet  d'incarner  une  opposition  frontale  au  président  de  la  République.  En  dehors  des  partis  politiques  traditionnels.  Et aussi  parce  qu'elle  coupe,  sans  le  dire, l'herbe  sous  le  pied  de  Wauquiez,  qui  lui  aussi,  entend  jouer  la  carte  de  la  fracture  territoriale.  « Si  Pécresse  et  Bertrand  veulent  se  voir  à  Chalon. C’est leur  droit.  Ça ne  nous  traumatise  pas  plus  que  cela»,  minimise  l'entourage  du  patron  des  Républicains.  qui évoque«  l'attelage  bien  fragile  d'ambitions  individuelles».«  C'est leur façon  d'exister.  Les  entendre  dire  qu'ils  incarnent  une  droite  populaire  et  pas  populiste.  c'est  comme  entendre  les  mêmes  arguments  caricaturaux  de  LREM  »  tacle Lydia  Guirous Porte-parole  de  LR. il n'empêche,  Selon le  baromètre  Kantar-Sofres  pour«  le  Figaro  magazine  »  de  ce  week-end.  Pécresse et Bertrand signent la plus forte progression de la rentrée chez les électeurs de droite, six points de plus pour lui (28 %) et même douze  de  plus  pour  elle  (33  %) Laurent Wauquiez lui en  perd  un  (27  %).

En signant leur pacte non politique, assure-t-il, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse entendent  incarner une opposition  à  Emmanuel  Macron  hors  parti et  couper  l'herbe  sous  le  pied  de  Laurent  Wauquiez.

L’OPINION

Éric Woerth: «Il ne faut pas jouer aux apprentis sorciers avec l’impôt sur le revenu»

Pour le député LR, président de la commission des finances et ancien ministre du budget le prélèvement à la source va aussi abîmer la valeur travail

Vous alertez depuis longtemps sur les risques que comporte la mise en place du prélèvement à la source…

Oui, je dénonce depuis le début l’entêtement incompréhensible du gouvernement sur ce sujet. Je suis convaincu que le choc psychologique va être violent pour les Français quand ils vont découvrir leur feuille de paie imputée de leur impôt. Mais ni les socialistes sous Hollande, ni Gérald Darmanin n’en avaient cure. Dans un contexte où les Français voient leur pouvoir d’achat amputé, cela me semble dangereux et inutile. Ensuite, je suis attaché à la valeur travail, c’est-à-dire à la valeur du salaire.

SUD OUEST

L’ex-comédienne de télévision Mallaury Nataf ne vit plus dans ma rue

La star du Miel et des Abeilles, série télévisée des années 90, a vécu une longue descente aux enfers, terminant sans domicile fixe et sans ressource.

En 2017, ses proches se montraient particulièrement inquiets. Mais Mallaury Nataf semble aller mieux et ne vit plus dans la rue.

Les côtés sombres de la notoriété trop soudaine, trop violente. Mallaury Nataf est devenue célèbre grâce à la série télé Le Miel et les Abeilles. À l’époque, AB Productions sortait ce genre de formats au kilomètre. Des sitcoms sans grande envergure mais qui avaient leur public, notamment chez les plus jeunes.

De 1992 à 1994, la comédienne a été au sommet, passant de l’adolescence au statut de starlette. Mais l’effet de mode est vite passé et les choix pas très heureux l’ont renvoyée rapidement aux oubliettes du public.

Févier 2012, le public français entendait de nouveau parler de Mallaury Nataf. L’ancienne vedette confiait alors son interminable descente aux enfers, qui l’avait conduite à vivre dans la rue, privée de la garde de ses trois enfants.

 Trois ans plus tard, les nouvelles n’étaient pas bien meilleures. La chaîne LCI avait retrouvé la trace de la comédienne et assurait qu’elle était encore sans domicile fixe. À tel point que beaucoup étaient inquiets pour son avenir.

Elle sort du silence

Mais cette semaine, l’hebdomadaire Public donne des nouvelles plutôt rassurantes de Mallaury Nataf. L’ex-comédienne, dans une interview à Public., explique qu’elle ne dort plus dans la rue. «Ça fait dix-huit mois que je suis sortie de la rue et neuf mois que je vis dans un appartement trouvé sur le site du Bon Coin, en proche banlieue parisienne» raconte Mallaury âgée aujourdhui de 46 ans, qui perdu la garde de ses trois enfants.

 Après trois ans et demi dans la rue, elle a su rebondir grâce à la générosité des gens assure-t-elle. Elle raconte qu’ils lui donnaient «entre 20 et 50» par jour.

Une autobiographie

Son ancien producteur Jean-Luc Azoulay avait bien essayé de l’aider en 2017, mais la haine envers le patron d’AB Productions est toujours tenace. «Le Miel et les Abeilles a été à lantenne pendant près de vingt ans et je n’ai rien perçu pour les rediffusions. Ce Monsieur ne m’a jamais tendu la main» explique dans Public, Mallaury Nataf.

 L’ex-comédienne envisage de sortir une autobiographie très prochainement où elle dira tout de son parcours. "Même si je dis des choses très dures, ce sera léger, très féminin et ponctué de 180 flash-backs! Je parle notamment du mouvement #MeToo. Car les pires monstres sont passés dans ma vie."

 De la gloire à la déchéance

EXPRESS

Bournazel aussi s’inspire de Delanoë

Conseiller de Paris et député (Agir ex LR

De la 18ème circonscription, Pierre-Yves Bournazel songe de plus en plus à une candidature aux municipales de 2020.

A la rentrée, il mette en place 12 groupes de travail autour de trois axes :

La vie quotidienne des habitants,

Une nouvelle gouvernance

Et l’attractivité de l  a capitale.

De quoi bâtir espère-t-il, « une offre parisienne inédite, à la manière d’un Bertrand Delanoë en 2001, dont il juge l’exemple » inspirant ».

Un point commun avec un autre candidat, Gaspard Gantzer, ancien conseiller de l’ex maire PS de Paris. Les deux hommes se sont croisés en juin, à la marche des Fiertés, après un premier rendez-vous dans un café parisien cet hiver. T.DU.

PARIS MATCH

APRÈS LA TEMPÊTE, HIDALGO RESPIRE 

C'est  «  un  livre  de  conviction,  pas  celui  d'une  candidate  aux  municipales».

 Anne  Hidalgo  a  pris  la  plume  cet  été  et  vient  de  remettre  son  manuscrit.  Résultat :  une  plaidoirie  de  80  pages  consacrée  exclusivement  à  l'environnement  et  drôlement titrée «  Respirer ».

« Le  but  est  d'expliquer  pourquoi  Paris  se  transforme,  pourquoi  la  capitale  investit  sur  le  recul  de  la  place  de  la  voiture  et  pourquoi  il  faut  le  faire  vite»,  explique  l'un  de  ses  conseillers.  Bref,  l'occasion  pour  la  maire  socialiste  de  faire  la  pédagogie  des  choix,  très  souvent  critiqués,  en  matière  d'écologie.  L’occasion, surtout  après  la  tempête  politique  du  début  d'année,  de  reprendre  l'initiative  après  les  fiascos  de  Vélib'  et  d’Autolib’':  deux  dossiers-cauchemars  pour  la  municipalité.  Paralysé  avant  l'été,  le  service  Vélib'  reprend  doucement:  on  est  passé  de  5  000  courses  par  jour  en  juin  à  30  000  cette  semaine,  avec  l'objectif  d'atteindre  90  000  fin  septembre.  Arrêté  en  juillet,  Autolib'  va  être  remplacé  par  un  service  d'autopartage  mis  en  place  par  Renault  et  PSA  durant  la  seconde  quinzaine  de  septembre.  Sous  pression  et  de  plus  en  plus  dans  le  viseur  des  amis  politiques  d'Emmanuel  Macron  (  Griveaux,  Mahjoubi,  Renson,  Gantzer)  qui  guignent  sa  place,  Anne  Hidalgo  tente  de  reprendre  la  main.  Le  plan  de  rénovation  des  écoles  La  maire  de  Paris  défend  sa  politique  environnementale  dans  «Respirer»,  un  livre  à  paraître  fin  septembre  se  poursuit  (  450  ont  été  refaites  pour  la  rentrée).  Elle reprend  ses  activités  internationales  avec  un  déplacement  du  11  au  13  septembre  à  Los  Angeles  (pour  parler  des  JO)  et  à  San  Francisco  (pour  évoquer  le  réchauffement  climatique).  Le  26  septembre, jour  de  la  sortie  de  son  livre,  elle  sera  à  la  tribune  des  Nations  unies,  à  l'invitation  d’Antonio  Guterres  et  d'Emmanuel  Macron  pour  la  deuxième  édition  du  One  Planet  Summit. « Respirer » d’Anne Hidalgo,  éd  L'Observatoire. 

Le NOUVEL OBS

Wauquiez  ne  condamne  pas  Orbàn

La politique de  Viktor  Orban  pose-t-elle  un  problème  à  Laurent  Wauquiez  dans  la  perspective  des élections  européennes  de  2019?

 « Pas du tout»,  assure,  sans  ciller,  l'entourage  du  président  des  Républicains.

  Le  Premier  ministre  ultraconservateur  et  nationaliste  hongrois  est  membre  du  Parti  populaire  européen,  où  se  retrouvent  les  eurodéputés  LR  comme  ceux  de  la  CDU  d’angela  Merkel  «  Je  ne  sais  pas  si  vous  avez  remarqué,  mais  la  ligne  du  PPE  sur  l'immigration  s'est  durcie,  ce  qui  ne  nous  pose  pas  de  problème»,  explique  un  proche  de  Wauquiez.  Alors que  Marine  Le  Pen  avait  salué  la  réélection  de  Vtktor  Orbàn  en  avril  dernier,  LR s'était  contenté  de  prendre  acte  de  la  victoire  de  l'ultra-conservateur,  qui  considère  l'Europe  comme  «  non  démocratique  ».  Le président  de  LR  entend  proposer,  pour  son  premier  scrutin  test,  une  alternative  européenne,  entre  «  le  fédéralisme»  d'Emmanuel  Macron  et«  l'euroscepticisme  »  de  Marine  Le  Pen.  Mais Emmanuel Macron  a  déjà  son  plan  de  bataille,  il  veut  faire du scrutin un référendum pour ou contre l’Europe Viktor  Orbàn.

VALEURS ACTUELLES

Chez  LR,  le  candidat  de  l'union  des  droites

 C’est  sur  une  péniche,  en  face  de  Notre-Dame  de  Paris,  qu'Erik  Tegnér  lancera  le  5  septembre  prochain  sa  campagne  pour  la  présidence  des  Jeunes  Républicains.

 Quai  de  la  Tournelle,  l'ancien  "jeune  avec  Calmels",  aujourd'hui  militant  de  l'union  des  droites,  recevra  Nicolas  Dupont-Aignan,  Jean-Frédéric  Poisson,  mais  aussi  le  député  RN  Sébastien  Chenu  ou  le  proche  de  Marion  Maréchal,  François  de  Voyer,  qui  prendra  la  parole.

  Une  initiative  «  insignifiante»,  souffle-t-on  rue  de  Vaugirard.  «  Il  est  candidat  à  une  élection  interne  il  faudrait  qu'il  commence  à  agréger  quelques  soutiens  chez  les  Républicains,  et  pas  que  dans  les  autres  partis»,  ironise  un  proche  de  Laurent  Wauquiez. 

HUFFPOST

Tout ce qui change à la rentrée, de la primaire au lycée

Interdiction du portable, Marseillaise obligatoire, évaluations...Place à la reprise.

Fini les vacances. Quelque 12,4 millions d'élèves reprennent le chemin de l'école (6,74 millions), des collèges (3,37 millions) et des lycées (2,28 millions) à compter de ce lundi 3 septembre, auxquels s'ajoutent 270.000 apprentis. Tandis que 881.400 enseignants ont effectué leur pré-rentrée vendredi dernier, cette rentrée scolaire s'effectue dans un climat de réformes

Tandis que le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer veut promouvoir une "école de la confiance", des réformes déjà annoncées nécessiteront un passage par la loi, comme l'abaissement de l'âge de l'école obligatoire à 3 ans ou la réforme de la formation des enseignant. En attendant, plusieurs mesures symboliques ou structurelles entrent en vigueur à compter de cet automne.

De la réforme emblématique du bac, à l'apprentissage obligatoire de la Marseillaise en primaire en passant par l'interdiction des téléphones portables, Le HuffPost a dressé une liste des principaux changements qui interviendront dans tout le cursus scolaire dès cette rentrée 2018.

Primaire

Des classes allégées

Mesure-phare du gouvernement, promesse du candidat Emmanuel Macron, le dédoublement des classes en primaire continue. A la rentrée 2017, les effectifs des 3700 classes de CP dans les écoles des quartiers très défavorisés (dits REP+) ont été réduits à une douzaine d'élèves. La mesure doit maintenant s'étendre progressivement aux CE1 de REP+ et aux CP des écoles des quartiers défavorisés (REP) à la rentrée prochaine puis, en 2019, aux CE1 de REP.

Un an après le début sa mise en place progressive, le dédoublement de ces classes est globalement plébiscité par les enseignants et syndicats, qui regrettent toutefois une mise en œuvre au détriment d'autres classes et écoles.

Ajustement en français et en maths

Début juillet, le conseil supérieur des programmes a dévoilé ses recommandations pour la rentrée 2018. Elles sont nombreuses, et pour beaucoup, rejoignent celles délivrées par le ministre Jean-Michel Blanquer aux enseignants de primaires en avril 2018.

Parmi celles-ci, le Conseil supérieur des programmes (CSP) préconise une dictée quotidienne pour améliorer l'apprentissage de l'orthographe et de la langue française. L'instance prône aussi la fin du controversé "prédicat", mis en place il y a un an, remplacés par les traditionnels COD et COI. En mathématiques, le conseil supérieur des programmes suit aussi les recommandations de Jean-Michel Blanquer. Les élèves de primaire devront ainsi aborder dès le CP l'addition, la soustraction, la multiplication et la division. Et même s'ils ne maîtrisent pas tout à la fin de l'année, ils devront comprendre le sens de ces quatre opérations.

Autant de mesures qui laissent les syndicats d'instituteurs perplexes. "Malgré toutes ses déclarations, le ministre n'a pas résisté à la tentation : il change les programmes, qui venaient juste d'être installés", déplore Francette Popineau, secrétaire générale du Snuipp-FSU, principal syndicat du primaire. Or "on sait que le yoyo des changements de programmes tous les deux ans est un non-sens. Il faut au moins cinq ans pour se les approprier".

La Marseillaise obligatoire

Le programme de "l'enseignement moral et civique" lui ne change pas, mais la philosophie de cette matière change radicalement. La réforme de 2016 prônait un enseignement basé sur les élèves et leurs expériences. Désormais, les écoliers puis collégiens aborderont une série de notions, qui devront être maîtrisées au cours de l'année. Ainsi, les élèves de CE2 apprendront par coeur le premier couplet de la Marseillaise et devront connaître les principaux symboles républicains. Jusqu'à cette rentrée, l'hymne national était appris en CM1, en parallèle des leçons sur la Révolution française.

Toujours plus d'évaluations

En primaire, les élèves de CP passeront des tests de français (deux séances de 20 min) et de mathématiques (une séance de 20 min) dans la deuxième moitié de septembre puis en février, afin que le professeur dispose d'un bilan individuel et puisse "adapter son enseignement", selon le ministère. Les résultats seront communiqués aux parents. Même dispositif pour tous les élèves de CE1, mais avec des tests seulement en septembre.

Plan mercredi

Près de 80% des communes sont repassées à la semaine de quatre jours d'école, depuis que Jean-Michel Blanquer leur en a offert la possibilité, via un décret publié au cours de l'année 2017. "Dispositif d'appui de l'Etat", le ministre de l'Education nationale propose désormais un "plan mercredi" aux communes qui le souhaitent. Ainsi, seront proposées des activités aux enfants de la maternelle au CM2 avec une ambition éducative, pour "le développement d'accueils de loisirs de qualité". Le ministre souhaite par exemple améliorer l'offre culturelle, sportive, en rapport avec la nature.

Collège

Interdiction du téléphone portable

Promesse de campagne du candidat Emmanuel Macron, le Parlement a voté l'interdiction du téléphone portable jusqu'au Lycée. Le texte, adopté en juillet 2018 interdit l'usage de tout objet connecté (portable, tablette, montre...) dans les écoles et collèges. Il y aura des exceptions "pour des usages pédagogiques" - jusqu'alors prohibés -, laissés à l'appréciation de chaque établissement dans son règlement intérieur, ou pour les enfants handicapés. Les activités liées à l'enseignement mais à l'extérieur, comme le sport, seront aussi concernées.

Les lycées auront la possibilité, mais pas l'obligation, d'inscrire l'interdiction, totale ou partielle, du portable et autres objets connectés dans leur règlement intérieur.

Lycée

Accompagnement personnalisé en français et à l'orientation

Les changements pédagogiques dans les lycées se limiteront aux élèves de seconde. Ce sont ces élèves qui passeront le premier bac "mouture Jean-Michel Blanquer" en 2021.

Ainsi, ces nouveaux venus au lycée pourront bénéficier de deux heures d'accompagnement personnalisé pour une meilleure maîtrise de la langue à la fois à l'écrit et à l'oral. Le ministère souhaite également mettre l'accent sur l'orientation afin d'aider les lycéens à choisir la voie générale ou l'enseignement technologique ainsi que leurs spécialités. Ainsi, 54 heures seront consacrées à cela, notamment par le bais d'heures d'informations ou de visites dans des enseignements supérieurs.

Test de positionnement

Autre nouveauté: avant le mois d'octobre, chaque élève de seconde va devoir passer un test de positionnement en maîtrise de la langue française et en mathématiques. Les résultats, "anonymes et personnels" serviront à "identifier les acquis et les besoins", précise le ministère de l'Intérieur, sans en dire plus.

Pour la refonte complète du lycée, avec le nouveau baccalauréat en ligne de mire, il faudra attendre la rentrée 2019.

Au programme: enseignements de tronc commun modifiés, nouveaux enseignements obligatoires en seconde comme les sciences numériques et la technologie. Le lycée professionnel verra également son organisation profondément modifiée pour renforcer son attractivité, via notamment une classe de Seconde moins spécialisée et une classe de Terminale axée sur l'entrée dans la vie professionnelle ou la poursuite d'études.

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