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Chapelet - MYSTÈRES GLORIEUX - Mercredi et Dimanche
Mystères Glorieux (Mercredi et Dimanche) 1er Mystère : La Résurrection de Jésus 2ème Mystère : L'Ascension de Jésus au ciel 3ème Mystère : L'effusion du Saint Esprit au jour de la Pentecô...
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Le chapelet et les vepres du mercredi 31 octobre 2018
Le chapelet et les vepres en direct avec les freres et les soeurs de St Pierre. Accédez aux retransmissions en direct depuis la page : http://tv.fmnd.org .
Veille de la solennité de Tous les Saints
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
L. Estang — Le Seuil
Heureux celui qui garde les mains vides,Et laisse l'or et l'orgueil aux avides :
Un roi grandit dans le pauvre comblé.
Heureux celui qui, face aux violences,
Est lisse tel un roseau sans défense :
Les doux tiendront sur le monde ébranlé.
Heureux celui qui sait le don des larmes,
La grâce amère où la lutte désarme :
C'est l'affligé qui sera consolé.
Heureux celui dont le cœur et la tête
Ont faim et soif de justice parfaite :
Il trouvera sous la vigne le blé.
Heureux celui qui saigne mais pardonne
Et rend le bien pour le mal qu'on lui donne :
Devant son juge il paraît sans trembler.
Heureux celui qu'épargne toute fange,
Du clair regard où se mirent les anges :
Il verra Dieu sans en être aveuglé.
Heureux celui qui sème la concorde,
Les mots de miel dans les bouches qui mordent :
Un arc-en-ciel viendra l'auréoler.
Heureux tous ceux que d'autres jugent dignes
Du vieux mépris dont la croix est le signe :
Car du Royaume ils possèdent la clé.
La lumière du Seigneur brillera pour eux, une lumière éternelle, alléluia.
louez le nom du Seigneur !
2 Béni soit le nom du Seigneur,
maintenant et pour les siècles des siècles !
3 Du levant au couchant du soleil,
loué soit le nom du Seigneur !
4 Le Seigneur domine tous les peuples,
sa gloire domine les cieux.
5 Qui est semblable au Seigneur notre Dieu ?
Lui, il siège là-haut.
6 Mais il abaisse son regard
vers le ciel et vers la terre.
7 De la poussière il relève le faible,
il retire le pauvre de la cendre
8 pour qu'il siège parmi les princes,
parmi les princes de son peuple.
9 Il installe en sa maison la femme stérile,
heureuse mère au milieu de ses fils.
Jérusalem, cité de Dieu, réjouis-toi : tous tes enfants te béniront, en toi ils se rassembleront pour louer le Seigneur, alléluia.
Célèbre ton Dieu, ô Sion !
13 Il a consolidé les barres de tes portes,
dans tes murs il a béni tes enfants ;
14 il fait régner la paix à tes frontières,
et d’un pain de froment te rassasie.
15 Il envoie sa parole sur la terre :
rapide, son verbe la parcourt.
16 Il étale une toison de neige,
il sème une poussière de givre.
17 Il jette à poignées des glaçons ;
devant ce froid, qui pourrait tenir ?
18 Il envoie sa parole : survient le dégel ;
il répand son souffle : les eaux coulent.
19 Il révèle sa parole à Jacob,
ses volontés et ses lois à Israël.
20 Pas un peuple qu’il ait ainsi traité ;
nul autre n’a connu ses volontés.
Les saints chantent le cantique nouveau devant le trône de Dieu et de l'Agneau ; leur voix résonne par toute la terre, alléluia.
Le salut, la puissance,
la gloire à notre Dieu,
Alléluia !
2 Ils sont justes, ils sont vrais,
ses jugements.
Alléluia !
5 Célébrez notre Dieu,
serviteurs du Seigneur,
Alléluia !
vous tous qui le craignez,
les petits et les grands.
Alléluia !
6 Il règne, le Seigneur,
notre Dieu tout-puissant,
Alléluia !
7 Exultons, crions de joie,
et rendons-lui la gloire !
Alléluia !
Car elles sont venues,
les Noces de l'Agneau,
Alléluia !
Et pour lui son épouse
a revêtu sa parure.
Alléluia !
R/ Que le Seigneur soit votre joie !
* Exultez, hommes justes !
V/ Hommes droits, chantez votre allégresse ! *
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit. R/
Bienheureuse Trinité, un seul Dieu ! Les prophètes, les Apôtres, les martyrs te célèbrent, tous les saints dans le ciel adorent ta gloire.
47 Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !
48 Il s'est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.
49 Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !
50 Son amour s'étend d'âge en âge
sur ceux qui le craignent;
51 Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes.
52 Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.
53 Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.
54 Il relève Israël, son serviteur,
il se souvient de son amour,
55 de la promesse faite à nos pères,
en faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.
Avec toute l'Église, rendons grâce à notre Dieu
qui nous met dans la communion des saints :
R/
Dieu saint, à toi la puissance et la gloire !
Pour la Vierge Marie, la Mère de Jésus,
pour saint Joseph, le charpentier de Nazareth :
Pour les patriarches et les prophètes,
pour les Apôtres et les évangélistes :
Pour tous ceux qui ont subi le martyre,
pour les hommes et les femmes qui ont suivi le Christ :
Pour tous les membres glorieux du Corps du Christ,
pour la foule innombrable des saints connus de toi seul :
Accueille nos frères qui sont morts :
qu'ils partagent le sort des saints dans ta lumière.

Dieu éternel et tout-puissant, tu nous donnes de célébrer dans une même fête la sainteté de tous les élus ; puisqu'une telle multitude intercède pour nous, réponds à nos désirs, accorde-nous largement tes grâces.
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ADORATION_BASILIQUE DU SACRÉ-COEUR DE JÉSUS (à Paris)
À la Basilique du Sacré-Coeur de paris, le Très Saint Sacrement de l'Eucharistie fait l'objet d'une adoration perpétuelle.- Le Credo de l'Ange de la Paix [1:25] (Fatima, printemps 1915). - La P...
Prière de Sainte Thérèse d'Avila
Voici une Prière sur le Jugement dernier « Combien le Regard de Jésus-Christ dans le dernier Jugement sera doux pour les bons et terrible pour les méchants » de Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582), la « Grande Thérèse » qui réforma l'Ordre du Carmel, fonda dix-sept Monastères de Carmélites, fut canonisée en 1622 et proclamée Docteur de l'Église par Paul VI en 1970.
La Prière de Sainte Thérèse d'Avila « Combien le Regard de Jésus-Christ dans le dernier Jugement sera doux pour les bons et terrible pour les méchants » :
« Ô mon Seigneur et mon véritable Dieu ! Celui qui ne Vous connaît pas ne Vous aime pas. Hélas ! Que cette vérité est grande, et que malheureux sont ceux qui ne veulent pas Vous connaître ! L'heure de la mort est une heure redoutable ; et qui peut, mon Créateur, assez craindre ce jour terrible qui verra exécuter le dernier arrêt que doit prononcer Votre justice ? Jésus, mon Sauveur et tout mon Bien, j'ai considéré plusieurs fois quelle est la douceur et la joie que votre Regard porte dans les âmes de ceux qui Vous aiment, et que Vous daignez voir d'un œil favorable. Il me semble qu'un seul de ces Regards leur donne tant de consolation, qu'il suffit pour les récompenser de plusieurs années de service. Oh ! Qu’il est difficile de faire comprendre ceci à ceux qui ne savent pas par expérience combien le Seigneur est doux ! Ô chrétiens, chrétiens, considérez que vous êtes devenus les frères de votre Sauveur et de votre Dieu ! Considérez qui Il est, et ne Le méprisez pas. Sachez qu'en ce Jour de Sa majesté et de Sa gloire, autant que Son regard sera doux et favorable pour Ses serviteurs et Ses amis, autant Il sera terrible et plein de fureur pour Ses persécuteurs et Ses ennemis. Ô que nous comprenons mal que le péché n'est autre chose qu'une guerre que nous faisons à Dieu, qu'un combat contre Lui de tous nos sens et de toutes les puissances de notre âme, qui conspirent comme à l'envi à qui usera de plus de trahisons et de perfidies contre leur Créateur et leur commun Roi. Vous savez, mon Seigneur, que j'ai souvent plus appréhendé de voir Votre divin Visage animé de colère contre moi dans ce Jour épouvantable de Votre dernier Jugement, que d'être au milieu des supplices et des horreurs de l'enfer, et que je Vous priais, comme je Vous prie encore, mon Dieu, de vouloir, par votre Miséricorde, me préserver d'un malheur si déplorable. Que me serait-il arrivé dans le monde qui en approche ? Je l'aime mieux, mon Dieu, quoi que ce puisse être, je l'aime mieux, pourvu que Vous me garantissiez d'une telle peine. Faites que je ne cesse jamais, mon Sauveur, de jouir de la vue de Votre souveraine Beauté. Votre Père Vous a donné à nous : ne souffrez pas, ô mon cher Maître, que je perde un Trésor si précieux. Je confesse, ô Père éternel, que je L'ai très mal conservé ; mais cette faute n'est pas sans remède ; elle n'est pas sans remède, mon Seigneur, pendant que nous respirons encore dans l'exil de cette vie. Ô mes frères, mes frères, qui êtes comme moi les enfants de Dieu, efforçons-nous, mais de tout notre pouvoir, de réparer nos fautes passées, puisque vous savez qu’Il a dit que lorsque nous aurons regret d'avoir péché contre Lui, Il oubliera toutes nos offenses. Ô Bonté sans mesure, que demandons-nous davantage ? Oserons-nous même tant demander sans quelque pudeur et quelque honte ? Mais c'est à nous maintenant de recevoir ce que son extrême Bonté nous veut donner. Puis donc qu’Il ne désire de nous que notre amour, qui pourrait le refuser à Celui qui n'a pas refusé de répandre tout son Sang pour nous, et de nous donner Sa propre Vie ? Considérons qu’Il ne nous demande rien qui ne soit pour notre avantage. Ô mon Dieu ! Quelle dureté, quel aveuglement, quelle folie ! La perte d'une aiguille nous fait de la peine ; un chasseur se fâche de perdre un oiseau, dont il ne tire autre avantage que le plaisir de le voir voler ; et nous ne sommes point touchés de regret de perdre cet Aigle royal, de perdre la majesté de Dieu même, et ce Royaume dont la possession et le bonheur dureront éternellement ! Qu'est-ce que cela, Seigneur, qu'est-ce que cela ? J'avoue que je ne le comprends pas. Tirez-nous, ô mon Dieu, d'un si grand aveuglement, guérissez-nous d'une si extrême folie ! »
Sainte Thérèse d'Avila (1515-1582) – « Exclamations ou Méditations de l'âme à son Dieu » , N°14