La Prière de l’Abbé Théodore Combalot « Bénissons en ce jour la Mère du Dieu d’Amour » :
« Portez-La sur vos ailes,
Ô brûlants séraphins !
Trônes et chérubins,
Soyez-Lui tous fidèles.
REFRAIN : « Bénissons en ce jour la Mère du Dieu d’Amour » (bis)
Sur un trône de gloire
Placez-La dans les Cieux ;
Que vos cœurs bienheureux
Célèbrent Sa mémoire.
REFRAIN : « Bénissons en ce jour la Mère du Dieu d’Amour » (bis)
Que le Ciel et la terre
L'honorent à la fois;
Que les sujets, les rois
La prennent pour leur Mère.
REFRAIN : « Bénissons en ce jour la Mère du Dieu d’Amour » (bis)
Marie est la Merveille
Des mains du Tout-Puissant ;
De son Trône éclatant,
Sur nos cœurs Elle veille.
REFRAIN : « Bénissons en ce jour la Mère du Dieu d’Amour » (bis)
C'est la Perle du monde ;
C'est le Lys d'Israël;
Elle apaise le Ciel
Quand le tonnerre gronde
REFRAIN : « Bénissons en ce jour la Mère du Dieu d’Amour » (bis)
C'est l'humble Sanctuaire
Où reposa neuf mois,
Le divin Roi des rois
Devenu notre frère
REFRAIN : « Bénissons en ce jour la Mère du Dieu d’Amour » (bis)
C'est l'Arche véritable
Où le Verbe fait chair,
Descendit pour chercher
Une race coupable.
REFRAIN : « Bénissons en ce jour la Mère du Dieu d’Amour » (bis)
Si les traits de l'impie
Tentaient de nous percer,
Allons tous nous placer
Sous l'aile de Marie.
REFRAIN : « Bénissons en ce jour la Mère du Dieu d’Amour » (bis)
Son Nom seul est un glaive
Qui jette la terreur
Sur l'antique vainqueur
De la malheureuse Ève,
REFRAIN : « Bénissons en ce jour la Mère du Dieu d’Amour » (bis)
Le regard de Marie,
Tombant du haut des Cieux
Sur l'Archange orgueilleux,
Le fait frémir d'envie.
REFRAIN : « Bénissons en ce jour la Mère du Dieu d’Amour » (bis)
Quand Sa bouche immortelle
S'ouvre pour commander,
Les Cieux pour L'écouter,
Font silence autour d'Elle.
REFRAIN : « Bénissons en ce jour la Mère du Dieu d’Amour » (bis)
Allez, dit à ses Anges
La Reine des élus ;
Ne vous séparez plus
Des humaines phalanges.
REFRAIN : « Bénissons en ce jour la Mère du Dieu d’Amour » (bis)
J'ai vu le noir Tartare
Vomir en son courroux,
De ces démons jaloux
La milice barbare.
REFRAIN : « Bénissons en ce jour la Mère du Dieu d’Amour » (bis)
Sous des flots de colère
Espérant se venger,
L'enfer veut submerger
L'Église de la terre.
REFRAIN : « Bénissons en ce jour la Mère du Dieu d’Amour » (bis)
Cette immortelle Église
Ne chancellera pas ;
Sa défense à mon bras
Par mon Fils est remise.
REFRAIN : « Bénissons en ce jour la Mère du Dieu d’Amour » (bis)
Vingt siècles de victoire
Sur l'enfer irrité
Donnent l'éternité
A l'Église, à sa gloire.
REFRAIN : « Bénissons en ce jour la Mère du Dieu d’Amour » (bis)
D'un Pontife sublime
J'ai doté l'univers ;
Son cœur sait aux pervers
Faire abhorrer leur crime.
REFRAIN : « Bénissons en ce jour la Mère du Dieu d’Amour » (bis)
Toujours de l'hérésie
J'ai trompé la fureur;
De mon sceptre vengeur
Elle craint la magie.
REFRAIN : « Bénissons en ce jour la Mère du Dieu d’Amour » (bis)
Ce sceptre tutélaire
Est fatal à l'orgueil ;
Il peut changer en deuil
Un triomphe éphémère.
REFRAIN : « Bénissons en ce jour la Mère du Dieu d’Amour » (bis)
Les jours de l'anarchie
D'avance sont comptés ;
Ses vœux ensanglantés
Sont connus de Marie.
REFRAIN : « Bénissons en ce jour la Mère du Dieu d’Amour » (bis)
Mais quand l'hydre en furie
Se dressera sur nous,
Nous braverons ses coups,
Aux autels de Marie.
REFRAIN : « Bénissons en ce jour la Mère du Dieu d’Amour » (bis)
En ces temps de colère,
Calmes sur notre sort,
Nous trouverons un port
Aux pieds de notre Mère. »
Ainsi soit-il.
Abbé Théodore Combalot (1797-1873) – « Cantiques nouveaux à l'honneur de la Très-Sainte Vierge », pages 27-30, J.- B. Pélagaud et Cie (1849)