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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Ce jour sur RCF

Mgr Emmanuel Gobilliard: "De très belles choses vont jaillir de ce synode"

 

UN DES HAUTS MOMENTS DE L'EGLISE UNIVERSELLE

Parmi les 267 pères synodaux qui y participent, figurent quatre évêques français. Parmi eux, Mgr Emmanuel Gobilliard, évêque auxiliaire de Lyon. En direct depuis Rome, il revient tout d’abord sur sa nomination pour ce grand rassemblement. "Le processus de nomination est une élection au sein de la Conférence des Évêques de France. Elle a eu lieu en novembre dernier. Deux évêques font partie de la commission pour l’enfance et la jeunesse, Mgr Perceroux et Mgr Lacombe. Et les deux autres, David Macaire et moi, nous sommes les deux plus jeunes" explique Mgr Gobilliard.

L’évêque auxiliaire de Lyon ajoute que participer à ce synode, "c’est d’abord une grande joie et une grande action de grâce, une grande reconnaissance à l’égard de mes frères évêques pour m’avoir élu. Dans la vie d’un évêque, il arrive de participer à un synode, mais c’est plutôt rare. Je suis évêque depuis deux ans et j’ai déjà cette grande chance de découvrir l’un des hauts moments de l’Eglise universelle".
 

"LE SYNODE DES JEUNES, C'EST UN PROCESSUS"

Pour beaucoup, un synode est quelque chose d’inconnu. Mgr Gobilliard en fait une explication claire. "Cela a été voulu par le concile Vatican II. Avant il y avait surtout des conciles, régionaux et provinciaux. Le synode a une dimension universelle sur une thématique donnée, et il rassemble quelques évêques élus ou choisi par le pape en fonction de leur compétence. Le synode des jeunes, cela a surtout été un processus. Cela fait deux ans qu’il est lancé. Le pape l’a annoncé en octobre 2016, et en janvier 2017, il a donné le premier texte. Et à partir de là, il y a eu des questionnaires envoyés aux jeunes, un pré-synode, des rencontres avec des évêques et finalement cette phase synodale des évêques à Rome, c’est la fin d’un processus" précise l’évêque auxiliaire de Lyon.

Ce synode va durer quatre semaines, près d’un mois de réunion pour les pères synodaux et les 36 jeunes qui y participent. "Cela va être passionnant. Quand on est 267 évêques, plus des jeunes, réunis en assemblée synodale, on a de quoi vivre, de quoi raconter. On va rencontrer des gens différents, des Églises qui vivent des choses complètement différentes de nous. Cela va être même un peu court" lance Mgr Gobilliard qui rappelle le programme des différentes journées, une alternance d’assemblées, de rencontres avec des experts, sur la base d’un texte commun.
 

"LE POUVOIR AU SEIN DE L'EGLISE EST COLLÉGIAL"

Pour l’évêque auxiliaire de Lyon, l’exercice du synode est l’illustration que "le pouvoir au sein de l’Église est collégial. Le synode veut dire marcher avec, cheminer avec. Le pape s’adresse au peuple de Dieu, au nom du peuple de Dieu. Avant qu’une décision ex cathedra soit prise, il faut qu’il y ait une consultation. C’est vraiment un lieu de rencontres et de débats où sont convoqués les jeunes du monde entier d’une manière ou d’une autre, soit part le questionnaire qu’ils ont rempli, soit par leur vie de jeunes dans l’Église, soit par leur présence directe au synode ou au pré-synode".

Mgr Gobilliard explique également le discernement personnel qu’il a entrepris, pour ce synode. "Un de mes frères évêques m’a dit, demandes-toi pourquoi l’Esprit Saint veut que ce soit toi. J’ai prié, et je me suis posé la question. Et je me suis dit qu’il fallait que je parle de la sexualité. J’ai écrit un livre avec Thérèse Hargot et Arthur Herlin sur ce sujet. Peut-être même que derrière l’intention des évêques de me choisir, il y avait cette question de la sexualité. Il y a eu une peur que ce sujet prenne toute la place. Il y a une mesure. Les jeunes ne se réduisent pas à cette dimension, mais cela fait partie de la vie des jeunes" lance-t-il.

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