Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
28 Novembre 2018
Premier résultat de l'enquête
Depuis le passage de Maître Rondineau, les jeunes gens sont galvanisés. Ils ont pris du retard, car ils ont étudié les fameux plans d’époque. Heureusement Alain leur a déchiffré le plan écrit en vieux français ainsi que décrypter les longitudes et les dimensions de l’époque en pied, pouce et coude. Le plan date de mille six cent cinquante !
La fatigue les gagne, le soleil darde ces rayons. Il est temps de faire une pause. Inès ouvre la glacière pique-nique, et ils se régalent d’un sandwich de pain de mie au fromage et jambon, ceci accompagné d’une boisson énergisante fraîche, suivi d’un café de la thermos.
En raison de la situation, ils ne peuvent demander des bras pour les aider. Ils redoutent de toujours trouver d’autres indices qui pourraient être divulgué aux journalistes. Car l’enquête de la police n’est pas encore terminée ces recherches sur les lieux.
Ils n’ont pas encore trouvé, la maison du cousin, qu’il a tenté de restaurer. Bien qu’elle soit sûrement délabrée, avec les années, elle doit-être en meilleur état que les masures découvertes jusqu’à présent. Pour l’instant elles sont au nombre de deux probablement les fermettes, et la masure en demi ruine du gardien. La maison du cousin doit être dans les dépendances du château. Imaginent-ils. Les serviteurs mariés avaient leur logement au-dessus du haras. Mais pour l’instant, ce bâtiment est toujours caché. D’après le plan et l’expérience d’Alain, ils sont tout près des dépendances et du manoir. Car ce n’est pas le grand château voisin, mais néanmoins un manoir. Ils continuent en suivant le plan.
Les jeunes gens sont harassés, un banc de pierre leur tend les bras. Sans réfléchir, ils s’y installent pour une petite pause. Ce banc avait dû avoir un dossier en fer forgé, et des planches, leur semble-t-il. Ils ne remarquent même pas, des traces de grattage, et de peinture sur le dossier. Il a dû être nettoyé à un certain moment. Il n’y a pas d’empreinte, pourtant c’est comme si l’on avait voulu cacher un secret. À cet instant, les jeunes gens, n’y ont pas pris garde. La fatigue et l’esprit joueur leur faisait oublier ce lieu sinistre.
Inès revient la première à la réalité. Ce banc que fait-il à cet endroit ? Seraient-ils près de la maison du cousin ? Ou bien est-ce le banc des égorgés vendéens, ou le témoin silencieux du crime de cette pauvre femme découverte, dans ce qui avait dût-être une cabane dans l’arbre ? Pendant qu’elle imagine des scènes plus folles les unes que les autres, les deux compères, se sont allongés dans l’herbe et dormaient en bienheureux.
Un rosier des chiens fleuri aux pétales rose pâle, avec son parfum envoûtant semble lui dire bonjour. Ces roses vieille France se penchent au-dessus des têtes des deux jeunes gens, allongés dans l’herbe, en bienheureux. Soudain, Inès réalise que le temps tourne, et qu’il faut aller au rendez-vous avec les policiers pour la suite de l’enquête. Peut-être ont-ils, les noms des corps. Pense-t-elle. Sa curiosité l’emporte sur ses histoires de fleurs du passé. Alors, elle cueille une rose de ce vieil églantier, chatouille le nez des deux jeunes gens avec. Ils sursautent, puis ils coursent la jeune fille en riant. C’est ainsi que le commissaire, les rencontre à mi-chemin.
• Eh bien ! eh bien ! que vois-je ? leur lance-le commissaire en riant. Je vous cherchais dit-il avec un clin d’œil.
• Commissaire, qu’elles sont les nouvelles ? dirent d’une voix les jeunes gens
• Venez à la voiture, je vais vous expliquer, nous serons mieux. Elle est climatisée
Ils le suivent sans se faire prier. Assis dans le véhicule de police, les jeunes gens attendent, avec les yeux brillant de curiosité. Ils n’osent pas l’interroger, mais leur regard dit :
• ???
le sourire amusé du commissaire, leur fait comprendre qu’il se régale de les maintenir en haleine. Il les aime bien ces jeunes, dans son métier c’est une rencontre très rare. La plupart du temps, les personnes de bonne moralité sont les victimes, ou les collègues. Là ces gosses, sont comme ses enfants, car pour lui ce sont des gamins. Non seulement, ils sont vivants, jeunes et plein de vie, mais ils ont sa passion secrète. Il se régale à l’avance de voir leurs expressions lorsqu’il va leur annoncer les dernières nouvelles. Au terme d’une longue attente, et qu’il se lance, un agent lui apporte un document. Le commissaire le lit et prend la parole :
• Je dois vous dire, que vous avez déniché une sacrée affaire. Grâce à vous nous avons résolu trois affaires de disparition.
• Oh ! s’esclaffe Inès, en mettant sa main devant la bouche, les yeux écarquillés.
• Comment ça ? réplique Philippe tout aussi étonné
• C’est incroyable ! intervient Alain, lui est un peu moins surpris.
• Voici les événements telle que nous avons pu les reconstitués
La voiture appartenait à la milice des années trente à quarante-quatre. Elle a été déclarée volée en janvier mille neuf cent quarante-cinq. La montre que vous avez trouvée W.H. appartenait à l’ex colonel Werner Heinrich. Son corps est l’un des deux squelettes trouvés dans cette pièce sombre et froide. Après nos spécialistes scientifiques, ils sont morts l’un après l’autre. Werner est mort en janvier mille neuf cent quarante-six.
• Mais qui est l’autre corps ? Pourquoi les a-t-on trouvés dans cette position ?
• Le second corps continu le commissaire, est un SDF dit Paulo Le Floche. Il est décédé d’une crise cardiaque, provoqué par de l’alcool, en mars mille neuf cent quarante-six probablement en découvrant le corps de cet officier assassiné !
• Mais alors pourquoi cette mise en scène macabre ? Interroge Alain
• Un troisième larron, a voulu faire croire que ce pauvre Le Floche, à tuer le colonel allemand. Et que le colonel se soit défendu.
• Mais, les sabres d’où viennent-ils ? demande Philippe
• La masure devait-être celle du gardien à l’époque de la splendeur des lieux, les crémaillères vides devaient être l’emplacement de ces armes.
• Mais puisqu’elles ont brulée comment ont-ils pu s’en servir ?
• En effet, c’est une bonne question. Mais cette masure servant de cachette à ce colonel, avec son chauffeur ils ont restauré une partie des pièces de ladite maison. Seulement, nous n’avons pas trace du chauffeur. D’après les renseignements, son chauffeur était un milicien français Louis Cordillera. Lui, il est parti sans laisser d’adresse, nous n’avons plus de trace depuis janvier mille neuf cent quarante-cinq, date à laquelle, il est venu déposer plainte pour le vol de cette traction. L’après-midi, il avait été recherché, pour intelligence avec l’ennemie. Mais il avait déjà disparu. Conclu le commissaire
• Puisque Le Floche est un SDF, qui est ce troisième individu ? serait-ce le chauffeur ? interroge Inès remise de ses émotions
• Pour l’instant nous l’ignorons, possible que ce soit son chauffeur. Mais Le Floche avait des enfants. Si nous les retrouvons, on pourra comparer les ADN, et voir si elles sont idem aux traces trouvées sur les lambeaux de vêtement, et les empreintes du sabre de Le Floche, cela permettra de l’enlever des suspects.
• Oui mais, il y avait est cette femme de l’arbre ? Qui est-elle ? s’inquiète Philippe
• C’est une jeune fille de quatorze ans, qui a fuguée. Elle a trouvé cette cabane, qui à l’origine servait de gué au gardien. Seulement, il y a eu cette tempête qui a détruit beaucoup d’arbre. C’est pourquoi, nous l’avons trouvé ainsi. Elle a été blessée et elle est restée coincée. Elle est morte de faim, de soif, et de souffrances la malheureuse !
• Pourquoi s’est-elle enfuit de chez ses parents, et se cacher ici ? Je n’aurai jamais cru que ce soit une gamine. Elle était si grande pour son âge ! et en plus habillée en soldat allemand ! interroge intriguée Inès.
• L’enquête nous le dira, Pour son déguisement elle a dû trouver la malle du colonel, et s’amuser avec !
• Comment s’appelait-elle ?
• Nadine Carreau, elle a disparu le quinze juillet deux milles.
Les identités causent une immense surprise. Pourtant bien des questions restent en suspens.
Après avoir quitté le commissaire, nos trois aventuriers décident de rentrer à l’hôtel. Ils ont eu suffisamment d’émotions pour aujourd’hui pensent-ils.
• Demain nous verront plus clair. Notre affaire à nous n’est toujours pas résolue, dit Inès.
• Oui, demain nous seront plus en forme.
Le retour à l’hôtel est silencieux. Ils sont abasourdis par ce dénouement. Le pire, l’enquête continue pour répondre à toutes ces questions : qui a tué le colonel, où se trouve le traître. Où sont les enfants du SDF. La famille du colonel doit être heureuse de savoir la vérité, comment va-t-elle réagir après tant d’années ? Les parents de Nadine, aussi sont une interrogation. Pourquoi a-t-elle préféré vivre caché, de quoi vivait-elle dans ce domaine inconnu des cadastres actuels !
Inès voudrait tant savoir. Demain après une bonne détente, elle y verra plus claire pense-t-elle. Et le commissaire Blaireau à raison il faut attendre la fin de l’enquête