23 Novembre 2018
Conférence de presse sur l'annonce du Gouvernement sur la justice des mineurs
Le 23 novembre 2018, de manière trans-partisane les député.e.s Ugo Bernalicis, Cécile Untermaier et Philippe Gosselin s'expriment lors d'une conférence de presse à l'Assemblée nationale au n...
ETUDE Selon cette étude, les absences dites « évitables » s'expliqueraient à 99% par de mauvaises conditions de travail et des défauts de management...
En France, l’absentéisme des salariés coûterait près de 107,9 milliards d’euros par an, selon une étude de l'Institut Sapiensrelayée ce mercredi par Le Parisien. Soit 4,7 % du PIB, ou encore l’équivalent du budget annuel de l’Education Nationale. Pour parvenir à ce chiffre astronomique, les auteurs de l’étude ont pris en considération les revenus versés aux salariés absents, le coût de recours à des services externes ou encore le temps passé par les équipes en place pour pallier aux dysfonctionnements liés aux absences de leurs collègues.
Au total, le taux d’absentéisme atteint 4,72 % dans le privé et 8,34 % dans la fonction publique territoriale. Plus inquiétant encore, ce chiffre est en constante augmentation dans le public comme dans le privé, comme l’explique au quotidien francilien Laurent Cappelletti, directeur de programme à l’Institut de socio-économie des entreprises et des organisations (Iséor) et coauteur de l’étude.
Aujourd’hui, le coût moyen de l’absentéisme atteint 4.059 euros par an et par salarié (3.521 euros dans le privé et 6.223 euros dans la fonction publique). Dans un tiers des cas, les salariés s’absentent pour des causes dites « inévitables » : maladie, accidents du travail, congés maternité. Mais les absences dites « évitables », liées à la vie privée, pour raisons psychologiques ( burn-out) ou physiques (troubles musculo-squelettiques) sont de loin les plus nombreuses, puisqu’elles représentent les deux tiers des arrêts de travail.
Le tribunal correctionnel de Créteil a condamné ce vendredi le trompettiste franco-libanais Ibrahim Maalouf à quatre mois d’emprisonnement avec sursis pour une agression sexuelle sur une collégienne de 14 ans.
Le tribunal a également condamné l’artiste à une amende de 20.000 euros. Lors de l’audience début novembre, le procureur avait requis six mois d’emprisonnement avec sursis. L’artiste, qui était présent à l’énoncé du jugement, a toujours nié toute agression sexuelle, plaidant le « dépit amoureux » d’une jeune fille qui n’aurait pas supporté d’être éconduite.
La jeune fille, à l’époque âgée de 14 ans et scolarisée en troisième, était en stage d’une semaine dans le studio d’Ivry-sur-Seine d’Ibrahim Maalouf, alors âgé de 33 ans. Le musicien, qui a toujours reconnu un « acte unique » qu’il avait « immédiatement regretté » selon le parquet, l’a embrassée à l’issue de ce stage.
Les parents ont fait un signalement un an après les faits auprès du parquet de Montpellier, où ils résidaient avec leur fille, et une enquête a été ouverte, débouchant sur le placement en garde à vue en janvier 2017 d’Ibrahim Maalouf, aujourd’hui 37 ans.
La jeune fille « avait commencé à se scarifier, à faire des crises de boulimie. Elle a vu un médecin et a révélé qu’il y avait eu des caresses sexuelles », affirme l’avocat de la famille, Jean-Baptiste Moquet, expliquant que la jeune fille, « amoureuse » du musicien et « fascinée » par lui, avait voulu le protéger.
L’enquête préliminaire avait été ouverte pour « atteinte sexuelle », qui implique le consentement de la mineure. « Au terme des investigations » cependant, le parquet a estimé « qu’il n’y avait pas eu de consentement de la victime, et décidé de renvoyer » Ibrahim Maalouf devant le tribunal pour « agression sexuelle », a-t-il expliqué à la veille du procès.