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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Revue de Presse du 24 au 30 octobre 2018

Revue de Presse du 24 au 30 octobre 2018
Revue de Presse du 24 au 30 octobre 2018

Revue de Presse du 24 au 31 octobre 2018

Monique Macalou

 

Sommaire

Journal 

Date

TITRE

 

France Info

24.10.24

Italie : une tempête de grêle s'abat

sur Rome

2

France info

 

Chasse : La France est "le seul pays

où il n'y a pas de jour national sans

chasse"

2

France info

 

En France, chasser quand on est

bourré, c'est légal.

3

 

 

La France veut rapatrier certains

des 150 enfants de Djihadistes

français signalés en Syrie

3

Le Point en bref

24.10.18

Comment Mélenchon peut 

Invectiver impunément sur son blog

3

 

 

Mélenchon visé par une demande

de levée d'immunité parlementaire

4

 

 

Qu'attendons-nous pour sauver

la planète ?

5

Le Point

24.10.18

A l'hôpital Saint-Louis, une

halte-garderie pour les enfants

de patients

5

Le Parisien

24.10.18

Les secrets des portables

des ados

7

Le Monde

25.10 .18

12% de femmes dans la

rue à Paris

9

Libération en Bref

25.10.18

Affaire Khashoggi., les Etats Unis colis piégé, Tremblement de terre Grèce etc... ;

10

Europe 1

26.10.18

Le forain Marcel Campion

obtient la condamnation

en diffamation du

"Canard enchaîné"

13

L’Opinion

27.10.18

Ventes d’armes à l’Arabie

Saoudite : le hiatus franco-allemand

14

Libération en bref

27.10.18

DIVERS ARTICLES du 26 et 27

octobre 2018

15

Les Echos

27.10.18

Le géant qui vacille

17

 

27.10.18

Vingt ans après la fin du

programme nucléaire français

et l'ouverture des marchés de

l'énergie, EDF se découvre mortel

18

Le Parisien

28.10.18

Yvelines : le meurtrier présumé

de son épouse aurait aussi battu

ses enfants

24

Le Parisien

29.10.18

Paris fait valider son nouvel arrêté

par la justice

26

Marianne

29.10.18

Trahi par lui-même, Mélenchon

sabote son profil présidentiel

27

20 Minutes

29.10.18

Allemagne : Angela Merkel

va quitter la présidence du

parti CDU en décembre et

se retira de la chancellerie en 2021

27

Le Parisien

30.10.18

L'Elysée  verrouille  les  postes  clés 

  l'Assemblée

30

 

Le Journal de Paris 31.10.18

La Fontaine des innocents 

attend sa restauration depuis 5 ans!

 
Revue de Presse du 24 au 30 octobre 2018
Revue de Presse du 24 au 30 octobre 2018
Revue de Presse du 24 au 30 octobre 2018

France INFO

Italie : une tempête de grêle s'abat sur Rome

En Italie, un déluge de grêle s'est abattu dimanche 21 octobre sur Rome. Par endroits, la capitale a été transformée en banquise. Les images sont impressionnantes.

Comme une vague de glace en pleine rue...Sur des images diffusées dans la soirée du dimanche 21 octobre par les médias italiens, Rome (Italie) a pris des airs de banquise, piégeant de nombreux automobilistes.

Un peu plus tôt dans la journée, c'est une averse de grêle qui s'abat sur la capitale italienne. Un habitant filme de l'intérieur de sa voiture. On y entend le fracas des grêlons sur la carrosserie. La grêle envahit subitement les terrasses et les trottoirs et s'infiltre jusque dans les couloirs du métro.

"Une bombe d'eau"

Cet orage violent a surpris les Romains. "Il y a eu comme une bombe d'eau et voilà le résultat, je suis sans voix", témoigne une jeune femme devant les caméras italiennes. En plein mois d'octobre, certains automobilistes ont ressorti les chaînes. Toute la nuit, les secours se sont relayés pour dégager les rues bloquées de la capitale.

France INFO

Chasse : La France est "le seul pays où il n'y a pas de jour national sans chasse"

Après plusieurs accidents liés à la chasse en France, Marc Giraud, porte-parole de l’association pour la protection des animaux sauvages, a expliqué ce mardi sur franceinfo souhaiter la création d'une journée sans chasse.

"On est le seul pays où il n'y a pas de jour national sans chasse", a affirmé mardi 23 octobre sur franceinfo, Marc Giraud, porte-parole de l’ASPAS (association pour la protection des animaux sauvages), après plusieurs accidents, dont un qui a coûté la vie à un vététiste en Haute-Savoie ce mois-ci.

L'association est à l'origine d'une pétition pour réclamer l'interdiction de la chasse le dimanche, qui compte plus de 180 000 signatures sur internet. "Cela fait 25 ans qu'on demande ça. En 2010, on avait remis à Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, 250 000 signatures papier", rappelle Marc Giraud.

France Info

En France, chasser quand on est bourré, c'est légal.

Le naturaliste explique qu'il y a "un sentiment d'insécurité". "On nous dit de mettre des gilets fluos, mais une balle de battue peut tuer à trois kilomètres, estime-t-il.

En France, chasser bourrer, c'est légal. Vous mettez en jonction ces deux choses-là, vous pouvez mettre autant de gilets que vous voulez, pour vous balader dans les bois, vous n'êtes pas du tout en sécurité". Le président de l'ASPAS a précisé : "Moi quand je me balade et que j'entends des coups de feu, je ne me sens pas du tout bien".

Un million de chasseurs pour 15 millions de randonneurs en France

Pour Marc Giraud, "l'ouverture de la chasse, c'est la fermeture de la nature". "Les chasseurs, c'est un million de pratiquants. Il y a 15 millions de randonneurs. Il y a des photographes, des naturalistes, des scolaires, des gens qui se baladent, des artistes", a-t-il détaillé. Il a estimé que franceinfo qu'un vrai déséquilibre existe : "il y a tous ces gens qui sont privés de nature et privés de sécurité, pendant six mois de l'année à cause de la chasse. Eux, ils peuvent chasser tous les jours de la semaine".

Il considère qu'il ne s'agit pas de "cohabitation", mais plutôt de "partage" : "les chasseurs auraient six jours dans la semaine, et nous on aurait juste le dimanche. Ce n'est quand même pas être extrémiste que de demander ça", a affirmé Marc Giraud.

France INFO

La France veut rapatrier certains des 150 enfants de jihadistes français signalés en Syrie ;

Au total, 44 fratries ont été signalées en Syrie, selon une source française.

LE POINT

Comment Mélenchon peut invectiver impunément sur son blog

Le patron de La France insoumise contourne la loi pour tenir des propos outranciers sur son blog sans pouvoir être inquiété. Explications. Par Marc Leplongeon

« L'ère du peuple », le blog de Jean-Luc Mélenchon, l'autorise-t-il à dire tout et n'importe quoi ? Il semblerait que le patron des Insoumis ait trouvé une petite astuce pour éviter de payer les pots cassés de ses propos outranciers. Comment ? Tout simplement en ne remplissant pas les mentions légales obligatoires figurant sur son site internet, empêchant ainsi toute poursuite judiciaire…

C'est connu, Jean-Luc Mélenchon n'aime pas beaucoup la presse. Il semblerait qu'il ne porte pas non plus les juges en grande estime. Convoqué à de multiples reprises ces derniers mois dans des contentieux pour diffamation, le leader des Insoumis use avec constance de manœuvres dilatoires pour sécher ses rendez-vous judiciaires. À un point tel que Me Vincent Tolédano, l'avocat du journaliste du Monde Paulo Paranaguá, a été contraint de demander, mardi 22 mai, à la juge d'instruction Carine Rosso une levée de l'immunité parlementaire du député de La France insoumise

LE POINT en bref

Mélenchon visé par une demande de levée d'immunité parlementaire

Alors qu'il s'est prononcé contre cette protection accordée aux députés, le chef des Insoumis l'invoque pour sécher des convocations du juge. Par Marc Leplongeon

C'est connu, Jean-Luc Mélenchon n'aime pas beaucoup la presse. Il semblerait qu'il ne porte pas non plus les juges en grande estime. Convoqué à de multiples reprises ces derniers mois dans des contentieux pour diffamation, le leader des Insoumis use avec constance de manœuvres dilatoires pour sécher ses rendez-vous judiciaires. À un point tel que Me Vincent Tolédano, l'avocat du journaliste du Monde Paulo Paranaguá, a été contraint de demander, mardi 22 mai, à la juge d'instruction Carine Rosso une levée de l'immunité parlementaire du député de La France insoumise (LFI)

Qu'attendons-nous pour sauver la planète ?

Jean Tirole, Nobel d'économie, et le spécialiste de l'économie du climat Christian Gollier livrent leur mode d'emploi pour lutter contre le réchauffement. Par Christian Gollier et Jean Tirole

Le Giec dresse, rapport après rapport, un constat très alarmant sur l'évolution du climat. Pour limiter le réchauffement climatique à 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels, l'humanité se devait de ne pas émettre plus de 3 000 gigatonnes de CO2. Or nous en avons déjà émis 2 200 depuis l'avènement de l'âge industriel et en émettons 42 par an, un record historique, malgré l'accord de Paris. Le calcul est simple et terrifiant : si rien n'est fait, le seuil sera dépassé en 2038. Et ce ne sont pas les ressources carbonées qui manquent puisque l'exploitation du stock combiné de pétrole...

A l'hôpital Saint-Louis, une halte-garderie pour les enfants de patients

Guérie de son cancer du sein mais toujours suivie à l'hôpital Saint-Louis, Clémentine Lemoine, 34 ans, confie "les yeux fermés" sa petite Lina, 7 mois, au centre multi-accueil "les Kyklos", une structure unique en France consacrée aux enfants des patients de l'établissement parisien.

Outre les examens de contrôle, "je consulte une psychologue parce que parfois, ça ne va pas", relate la jeune femme qui allait avoir 29 ans quand le diagnostic est tombé.

 "Je dépose ma fille, je vais faire ma séance et j'ai une petite journée pour moi, c'est important", ajoute cette mère au foyer dont l'aîné de 3 ans, Idriss, est scolarisé.

A l'hôpital Saint-Louis, une halte-garderie pour les enfants de patients

A l'hôpital Saint-Louis, une halte-garderie pour les enfants de patients l'hôpital Saint-Louis, une halte-garderie pour les enfants de patients

Guérie de son cancer du sein mais toujours suivie à l'hôpital Saint-Louis, Clémentine Lemoine, 34 ans, confie "les yeux fermés" sa petite Lina, 7 mois, au centre multi-accueil "les Kyklos", une structure unique en France consacrée aux enfants des patients de l'établissement parisien.

Outre les examens de contrôle, "je consulte une psychologue parce que parfois, ça ne va pas", relate la jeune femme qui allait avoir 29 ans quand le diagnostic est tombé. "Je dépose ma fille, je vais faire ma séance et j'ai une petite journée pour moi, c'est important", ajoute cette mère au foyer dont l'aîné de 3 ans, Idriss, est scolarisé.

Pendant ce temps, Lina, tétine en bouche, crapahute parmi ses congénères sur le sol couvert de jouets d'une petite salle biscornue et colorée, nichée au sein de l'immense crèche réservée aux personnels de Saint-Louis (Xe arrondissement).

Que faire de son bout de chou quand sa "chimio" tombe le lendemain ? Comment trouver du temps pour soi sans toujours, par exemple, solliciter l'aide de sa belle-mère ? Soulager les jeunes parents malades, c'est toute l'ambition de la halte-garderie "les Kyklos".

Il faut prendre un ascenseur pour découvrir, un étage plus haut, l'autre pièce tout aussi exiguë et consacrée aux "moyens et grands" jusqu'à 4 ans, tandis qu'une ribambelle d'enfants de soignants et autres agents hospitaliers passe dans le couloir.

"Ici c'est la coloc'", résume Caroline Le Roux, directrice des Kyklos et membre de l'association du même nom, qui signifie "cercle" en grec.

Ouverte en mars 2017, la structure dispose de 20 berceaux sur les 130 de la crèche hospitalière, ses locaux lui étant prêtés par l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris, et d'une équipe d'une dizaine de personnes rémunérées par l'association, elle-même subventionnée par la CAF et la mairie de Paris.

Pour 50 centimes de l'heure - tarif négocié avec la Caisse d'allocations familiales de Paris- , dix places sont destinées aux enfants de patients atteints de pathologies chroniques ou de leurs aidants, à tout moment de la journée, entre 8H00 et 19H00, régulièrement ou non, les dix autres étant attribuées à des enfants du quartier de manière "beaucoup plus classique".

"Heureuse initiative"

Un modèle inspiré d'une autre halte-garderie, celle de l'hôpital Necker (XVe) pour les frères et soeurs d'enfants malades, afin de maintenir un "équilibre financier" tout en créant "des repères" pour des bambins "parfois accueillis dans l'urgence, à des moments plus ou moins difficiles de leur vie", explique Mme Le Roux, psychologue de formation.

C'est pour répondre à un besoin identifié dans le 3e plan cancer qu'a été fondée son association, en 2014. "La maladie, ça chamboule..." Une fois les questions pratiques de garde réglées, le parent peut commencer à penser à lui, même s'il s'agit juste d'aller "chez le coiffeur", et se rendre "vraiment disponible" quand il retrouve son enfant, fait valoir Mme Le Roux, qui revendique une aide dépassant le strict cadre des soins.

De leur côté, les blouses blanches peuvent se concentrer sur leur travail. "C'était gênant de voir des patientes arriver en consultation avec un bébé sur les genoux ou des aides-soignantes faire la nounou dans les couloirs", se remémore le Dr Marc Espié, responsable du sénopôle (centre des maladies du sein) de Saint-Louis.

Le médecin de saluer une "heureuse initiative", d'autant plus que les chérubins et leurs microbes ne devraient pas "côtoyer" des malades affaiblis.

Pour l'heure, seule une trentaine de familles ont profité du dispositif, qui "monte en charge très doucement", concède Mme Le Roux.

Les jeunes parents sans mode de garde ne sont pas forcément légion à l'hôpital, le risque d'avoir un cancer augmentant avec l'âge.

A cela s'ajoute la barrière psychologique de la "séparation", pense Mme Le Roux, ou la volonté de préserver ses proches de l'univers hospitalier, selon le Dr Espié.

Surtout, il faut sans cesse "informer les personnels hospitaliers" sur l'existence de la structure, insiste-t-elle.

Et que les familles comprennent qu’elles peuvent solliciter son aide sans condition ou presque : "la seule chose que je demande, c'est un carnet de vaccination à jour".

Pendant ce temps, Lina, tétine en bouche, crapahute parmi ses congénères sur le sol couvert de jouets d'une petite salle biscornue et colorée, nichée au sein de l'immense crèche réservée aux personnels de Saint-Louis (Xe arrondissement).

Que faire de son bout de chou quand sa "chimio" tombe le lendemain ? Comment trouver du temps pour soi sans toujours, par exemple, solliciter l'aide de sa belle-mère ? Soulager les jeunes parents malades, c'est toute l'ambition de la halte-garderie "les Kyklos".

Il faut prendre un ascenseur pour découvrir, un étage plus haut, l'autre pièce tout aussi exiguë et consacrée aux "moyens et grands" jusqu'à 4 ans, tandis qu'une ribambelle d'enfants de soignants et autres agents hospitaliers passe dans le couloir.

LE PARISIEN

Les secrets des portables des ados

Que révèlent les échanges téléphoniques des jeunes ? Une étude que révèle le Parisien – Aujourd’hui en France, nous apprend tous des relations familiales, amicales et amoureuses qui se nouent, ou pas, par smartphones interposés.

Mais qu’est-ce que les ados peuvent-ils bien se raconter, eux qui passent leurs journées à tapoter frénétiquement sur l’écran de leur smartphone ? Une chose est sûre : pas grand-chose… avec leurs parents !

Selon les résultats d’une enquête de l’institut BVA* pour le fabricant de téléphones Wiko, que Le Parisien – Aujourd’hui en France publie en avant-première, la quasi-totalité des 12-17 ans (89 % d’entre eux) considèrent leur smartphone comme un outil indispensable pour entretenir des relations… avec leurs amis. Traduction : c’est un peu sous la contrainte qu’ils ou elles daignent communiquer avec leurs « darons », pour les prévenir d’un retard, leur demander un service, ou de l’argent de poche pour leur prochaine sortie !

À la génération des « Millennials », celle des enfants nés entre les années 80 et l’an 2000, succède désormais celle de la génération smartphone. Car c’est de plus en plus tôt que les ados d’aujourd’hui passent en mode smartphone : autour de 11 ans pour les collégiens d’aujourd’hui, contre 13 pour leurs grands frères actuellement au lycée.

Ils consomment des vidéos (via Youtube), de la musique (via les plateformes de streaming comme Deezer ou Spotify), jouent beaucoup aux jeux vidéo (Fortnite ou Fifa), mais usent et abusent aussi et surtout des réseaux sociaux. 78 % des adolescents ont au moins un compte sur l’un d’entre eux, Snapchat en tête (62 %), devant Facebook (53 %) et Instagram (50 %), des outils devenus incontournables pour toute vie sociale adolescente qui se respecte.

La peur de louper des messages

À tel point indispensable que 20 % des collégiens reconnaissent utiliser leur appareil à l’école malgré la récente interdiction, et 28 % (et même 35 % des 16-17 ans) avouent répondre de façon systématique à leurs messages… de jour comme de nuit. Ce phénomène porte même un nom, Fomo, de l’anglais « fear of missing out », traduisant la peur de rater le moindre message.

 « On se rend compte de cette frénésie grâce aux différentes couleurs qui accompagnent les notifications qui arrivent en cascades sur leur écran d’accueil, observe Céline Cabourg, coauteure d’un livre sur les ados et leurs portables. À chaque réseau son code couleur, jaune pour Snapchat, vert pour Whatsapp ou encore bleu pour Messenger. Et il s’agit de ne rien manquer pour ne pas se sentir exclu du groupe. »

Pas de fausse naïveté. On échange des messages, des photos, des vidéos entre copains et copines, mais les premiers émois amoureux se jouent évidement aussi par écrans interposés. Mais pas forcément de la manière que l’on croît. Contrairement aux adultes célibataires à la recherche de l’âme sœur, les ados ne sont pas du tout clients des applications de rencontres. Seul 10 % d’entre eux ont déjà utilisé leur portable pour rencontrer quelqu’un, et 13 % pour rompre.

Le smartphone est davantage un outil pour entretenir sa vie sentimentale… mais aussi entamer une vie sexuelle. Le « sexto » ou le message à caractère sexuel, mais aussi des photos plus ou moins dénudées, s’échangent à l’occasion pour près d’un cinquième des 15/17 ans. Pour le meilleur et, parfois, pour le pire.

LE MONDE

Les sans-abri à Paris : 12 % de femmes, des problèmes de santé et un faible recours au 115

En s’appuyant sur les données récoltées lors de la Nuit de la solidarité, organisée en février, l’Atelier parisien d’urbanisme fait état d’une population plus féminisée.

Dans les marges de la capitale vit sans abri l’équivalent de la population d’une petite ville. Les volontaires qui ont sillonné Paris lors de la Nuit de la solidarité, organisée entre le 15 et le 16 février par la mairie pour recenser les sans-abri, ont dénombré 3 035 personnes dépourvues de solution d’hébergement, selon les chiffres définitifs publiés dans un rapport, jeudi 18 octobre, par l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR). Cette association, majoritairement financée par la mairie et le département de Paris, a réalisé une étude détaillée de la situation des sans-abri en analysant les résultats des questionnaires renseignés par une partie des personnes à la rencontre desquelles se sont rendus les volontaires.

Cette enquête est inédite par son exhaustivité. La capitale a été quadrillée dans sa totalité alors que les études précédentes se concentraient sur des échantillons urbains. Ses résultats peuvent toutefois être comparés, bien qu’avec réserve, aux conclusions d’enquêtes antérieures.

Alors qu’en 2012 la proportion de femmes recensée par l’Insee était de 2 %, elles comptent pour 12 % des personnes ayant répondu au questionnaire des volontaires de la Nuit de la solidarité. Possiblement plus nombreuses qu’autrefois, les femmes subissent aussi des situations généralement plus précaires que celles des hommes. Seule une femme sur dix a dit aux enquêteurs être suivie par un travailleur social, et elles bénéficient moins souvent que les hommes d’une couverture maladie.

Il y a un an déjà, le Samu social alertait sur la situation des femmes sans-abri

Faible recours aux dispositifs d’hébergement

Un autre enseignement de l’enquête confirme la faiblesse du recours aux dispositifs d’hébergement existants par les personnes sans abri. Près d’une sur deux n’a en effet jamais été hébergée, et autant disent souffrir de problèmes de santé. Si une partie de ceux qui restent éloignés de ces structures sont en rupture avec la société et ne peuvent pas envisager de quitter leurs lieux d’ancrage dans la rue, d’autres font à cet égard un choix rationnel motivé par le manque d’hygiène de ces espaces ainsi que par le manque d’intimité et de sécurité qui y est associé.

A Paris, Anne Hidalgo ouvre les portes de l’Hôtel de ville aux sans-abris

L’analyse des résultats de l’enquête aboutit à la formulation, par l’APUR, de plusieurs profils de personnes sans abri. L’un des plus importants regroupe les jeunes arrivés à Paris récemment et tombés simultanément dans l’errance. Vivant souvent sous tente dans le nord de la capitale, ils sont parmi les moins encadrés par des structures d’assistances, dont ils ne sont pas familiers. Les sans-abri âgés, à la rue depuis plus longtemps, comptent pour un tiers des personnes interrogées et, bien qu’ils connaissent le 115, n’y ont généralement pas recours. Seuls 18 % des sans-abri qui ont répondu au questionnaire de la Nuit de la solidarité utilisent régulièrement les dispositifs d’assistance.

Un recensement de ce type interviendra dorénavant tous les trois ans, et les résultats de cette première enquête fournissent aux prochaines éditions une base de comparaison. Sur la question des sans-abris, alors que la baisse hivernale des températures approche, les chiffres comptent. En janvier 2018, le secrétaire d’Etat à la cohésion des territoires, Julien Denormandie, soutenait, à tort, que la population de personnes sans-abri dans Paris était limitée à une cinquantaine d’hommes isolés.

Reportage en Seine-Saint-Denis :   Le 115 désemparé face aux « bébés sans-abri »

LIBERATION

Plan contre les violences scolaires, affaire Khashoggi, enquête sur les colis suspects : l'essentiel de ce vendredi matin

Affaire Khashoggi. Le journaliste saoudien Jamal Khashoggi a été la victime d’une « exécution extrajudiciaire » commise par «l’Etat» saoudien, a affirmé jeudi une experte auprès de l’ONU, en réclamant une «enquête internationale» sur cette affaire.

Cette enquête pourrait être décidée par le Conseil de sécurité, l’Assemblée générale de l’ONU, le secrétaire général de l’Organisation ou le Conseil des droits de l’homme basé à Genève.

Quelques heures avant, le procureur général d’Arabie saoudite avait évoqué pour la première fois, sur la base d’informations fournies par la Turquie, l’idée que le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi, tué le 2 octobre dans le consulat saoudien d’Istanbul, avait été « prémédité » par ses auteurs.

Etats-Unis. La police américaine a lancé une vaste chasse à l’homme pour retrouver le ou les responsables de l’envoi de dix colis suspects à des personnalités anti-Trump.

Le FBI a confirmé que les parquets envoyés jeudi à Robert de Niro et Joe Biden étaient semblables aux enveloppes contenant des bombes artisanales adressées mardi et mercredi à Barack Obama et Hillary Clinton.

 L'enquête a été étendue a tous les Etats où des paquets suspects ont été trouvés depuis lundi - New York, Delaware, Floride et Californie -, en collaboration avec la poste américaine et une douzaine d’agences fédérales. Personne n’a encore été arrêté.

Grèce. Un tremblement de terre de magnitude 6,8 a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi au large de l’île grecque de Zante, en mer Ionienne.

La secousse a provoqué des dégâts mineurs surtout sur le réseau routier à la suite de glissements de terrain.

 L’île de Zante a connu en août 1953 un important séisme qui a fait des centaines de morts et des milliers de blessés.

Education. Les ministres de l’Intérieur et de l’Education, Christophe Castaner et Jean-Michel Blanquer, accompagnés de la ministre de la Justice Nicole Belloubet, doivent présenter ce vendredi « un plan d’actions ambitieux »

 Contre les violences scolaires, après l’affaire de l’enseignante braquée par un élève à Créteil. Le plan devrait notamment prévoir plus de policiers aux abords des établissements.

Attentat de la rue Copernic. La cour d’appel de Paris doit dire si elle confirme ou non le non-lieu rendu en faveur d’Hassan Diab.

L’unique suspect de l’attaque à la bombe qui avait fait quatre morts et une quarantaine de blessés le 3 octobre 1980 devant une synagogue parisienne.

Exécutif. Poursuivant son tour d’Europe à sept mois des élections européennes, Emmanuel Macron est en Slovaquie, puis en République tchèque samedi, où il devrait chercher des compromis sur le dossier sensible des migrants.

Le chef de l'Etat est attendu à Prague avec Angela Merkel et le secrétaire américain à la Défense James Mattis pour célébrer le centenaire de la fondation de la Tchécoslovaquie.

1918. Le Premier ministre Edouard Philippe est en Lozère dans le cadre du centenaire de l’armistice de 1918, notamment pour honorer la mémoire du dernier Poilu mort au combat.

La chronique

#PasDeVague, #MeToo : la force du témoignage plutôt que la pétition.

 Qu’ils dénoncent les agressions sexistes ou la violence subie par les enseignants, les hashtags de mobilisation sont une anaphore collective : la même expression répétée crée la sidération, prompte à réveiller l’apathie politique, analyse notre chroniqueur Vincent Glad.

Palestiniens à Jérusalem :« Il faut être à l’intérieur du système ».

Pour la première fois, un candidat arabe se présente aux municipales du 30 octobre. Mais pour une large majorité des Palestiniens de la Ville sainte, qui représentent un tiers des habitants, il est inenvisageable de voter car cela reviendrait à cautionner la domination israélienne.

Gérard Collomb bénéficier a-t-il d’un « chômage » de ministre de l’intérieur

Europe 1

Le forain Marcel Campion obtient la condamnation en diffamation du "Canard enchaîné"

L'hebdomadaire satirique a été condamné à une amende de 500 euros pour diffamation à l'encontre du "roi des forains" Marcel Campion.

Le forain Marcel Campion a obtenu mardi la condamnation pour diffamation du Canard enchaîné, pour un article évoquant les "coups de sang" de "l'ami Marcel" et sa propension à gérer ses différends "à coup de barre de fer".

Le tribunal correctionnel de Paris a condamné le directeur de publication de l'hebdomadaire satirique à une amende de 500 euros pour "diffamation publique envers un particulier". L'auteur de l'article incriminé a écopé de la même peine pour complicité de diffamation.

"Volonté de nuire". Ils ont en outre été condamnés à verser solidairement 1.000 euros à Marcel Campion et un euro symbolique de dommages et intérêts à ses sociétés Fête loisirs et Loisirs associés, constituées parties civiles. Il incombe également aux condamnés de régler au plaignant 2.500 euros de frais de justice. Marcel Campion s'est immédiatement félicité de cette décision, concernant un article de début 2016, qui avait, selon lui, "permis au parquet" d'ouvrir une information judiciaire contre lui. "Cette volonté de nuire organisée et reprise par d'innombrables médias différents m'a valu immédiatement aussi l'écartement des contacts avec la mairie de Paris qui, au vu de cet article diffamatoire et l'ouverture d'enquêtes" a conduit à la décision "d'arrêter le plus beau marché de Noël de France aux Champs-Elysées et la roue de Paris à la Concorde", a-t-il écrit dans un communiqué.

Mis en examen. Le parquet de Paris avait ouvert en octobre 2015 une enquête préliminaire avant de confier en juillet 2016 une information judiciaire au juge d'instruction Renaud van Ruymbeke, notamment sur des soupçons de favoritisme et de blanchiment de fraude fiscale. L'enquête s'intéresse notamment aux conditions d'octroi par la ville de Paris des emplacements des attractions exploitées par ses sociétés, en particulier la Grande roue de la place de la Concorde et le marché de Noël des Champs-Elysées. Deux attractions arrêtées par la mairie. Dans cette procédure, le juge a mis en examen en mai 2017 Marcel Campion pour "recel de favoritisme" et "abus de biens sociaux" et la Ville de Paris, pour "favoritisme" en novembre. Les deux camps contestent les faits.

L’OPINION

Ventes d’armes à l’Arabie Saoudite : le hiatus franco-allemand

En pleine affaire Khashoggi, l’annonce de Merkel d’un gel des exportations d’armes allemandes à l’Arabie saoudite fait tousser à Paris, où l’on s’accroche au partenariat stratégique avec Riyad.

Lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, ce mercredi 24 octobre, le député Bastien Lachaud (La France Insoumise) a dénoncé « l’ignominie des ventes d’armes » françaises à l’Arabie saoudite « Etat criminel ».

La ministre des armées Florence Parly lui a répondu qu’une fois que la lumière serait faite sur la mort de Jamal Khashoggi, « des décisions seront prises ». « On ne vend pas des armes comme des baguettes de pain » a-t-elle ajouté, rappelant que ces exportations étaient toutes soumises à « une autorisation expresse » du gouvernement, « après un examen très rigoureux, au cas par cas ».

 « Je ne vous répondrai pas. » Visiblement agacé par la question d’un journaliste, le président Macron a d’abord refusé, à chaud, de réagir à la décision de l’Allemagne de suspendre les ventes d’armes à l’Arabie saoudite. En pleine affaire Khashoggi, et alors qu’il visitait le salon d’armement Euronaval, le chef de l’Etat a en effet été pris de court par Angela Merkel. Car la chancelière allemande a mis le doigt exactement là où cela fait mal pour la politique française. La veille au soir, lors d’un meeting dédié aux prochaines élections régionales dans la Hesse, Angela Merkel a qualifié de « monstruosité » l’assassinat du journaliste saoudien dans le consulat d’Istanbul, assurant que « tant que (cette affaire) ne sera pas résolue, il n’y aura pas d’exportations d’armes vers l’Arabie saoudite ». Le ministre de l’Economie, Peter Altmaier a appelé, de son côté, à « une position européenne commune ». « Ce n’est que si tous les gouvernements européens sont sur la même ligne que ça produira de l’effet sur Riyad » a ajouté ce proche de Merkel.

 « Ce n’est pas parce qu’un dirigeant dit quelque chose que je suis censé répondre à chaque fois » a rétorqué

LIBERATION

Cisjordanie.

Venant s'ajouter aux cinq morts de Gaza, un Palestinien a été tué ce vendredi lors d'affrontements avec des soldats israéliens en Cisjordanie occupée, a rapporté le ministère de la Santé à Ramallah.

L'homme a été atteint par derrière d'un tir qui a transpercé des organes dans la partie inférieure de son abdomen, selon le ministère palestinien.

26.10.18

Khashoggi, colis suspects aux Etats-Unis, forces de l'ordre à l'école... Le point sur l'actu

Etats-Unis. Un homme «en lien» avec les colis piégés envoyés ces derniers jours à plusieurs figures de l'opposition à Donald Trump a été arrêté. Une douzaine de colis au total ont été adressés depuis lundi à des personnalités allant d'Hillary Clinton à Robert de Niro en passant par Barack Obama.

Khashoggi. Le parquet turc a lancé vendredi une procédure d'extradition contre 18 Saoudiens soupçonnés d'implication dans le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi au consulat de son pays à Istanbul, deux jours avant la venue en Turquie du procureur général saoudien.

Gaza. Cinq Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza lors de manifestations par des soldats israéliens postés le long de la barrière séparant Israël de l'enclave palestinienne sous blocus.

Ecole. Bientôt des policiers dans les salles de classe ?

 Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a fait savoir ce vendredi qu'il « n’excluait pas la présence physique des forces de l'ordre» dans les établissements, parmi les mesures destinées à renforcer la sécurité à l'école qui seront annoncées mardi prochain en Conseil des ministres, après l'affaire de l'enseignante braquée par un élève à Créteil.

26.10.18

Etats-Unis.

Donald Trump vient de réagir à l'arrestation d'un suspect dans l'enquête sur les colis suspects envoyés à plusieurs de ses opposants notoires en saluant le «travail incroyable» de la police fédérale.

«Ces actes sont ignobles et n'ont pas leur place dans notre pays», a-t-il souligné depuis la Maison Blanche. «Nous ne pouvons laisser la violence politique prendre racine en Amérique (...) Nous devons montrer au monde que nous sommes unis», a-t il ajouté. L'arrestation a eu lieu près d'un magasin de pièces automobiles dans la ville de Plantation, en Floride. Selon plusieurs médias américains, l'homme arrêté est âgé de 56 ans et il a un passif criminel, dont une arrestation en 2002 pour une alerte à la bombe.

26.10.18

Affaire Khashoggi.

Le parquet turc a lancé ce vendredi une procédure d'extradition contre 18 Saoudiens soupçonnés d'implication dans le meurtre du journaliste Jamal Khashoggi au consulat de son pays à Istanbul, a annoncé le ministère turc de la Justice.

26.10.18

Après sept mois de conflit, SUD Poste 92 appelle à une grève régionale le 13 novembre

Luttes.

Le syndicat SUD Poste 92, qui mène depuis fin mars une grève reconductible dans les Hauts-de-Seine, appelle les autres organisations syndicales d'Ile-de-France à lancer «une grève régionale» le 13 novembre pour défendre les conditions de travail des postiers.

Après sept mois de grève dans les Hauts-de-Seine, notamment pour dénoncer des conditions de travail dégradées, «la direction ne fait aucune proposition qui permettrait qu'on puisse aboutir à un accord», a lancé au micro Gaël Quirante, représentant syndical de SUD Poste 92, à une trentaine de manifestants rassemblés devant le siège de La Poste, à Paris.

26.10.18

Cinq mois après son lancement français, le service de streaming Filmstruck s'arrête

Alors que le mastodonte Netflix est souvent raillé, à juste titre, pour la pauvreté de son catalogue de bons films anciens (et par ancien, on pense plus à Casablanca qu'à Retour vers le futur), son concurrent Filmstruck, spécialisé dans le cinéma de patrimoine, vient d'annoncer sa prochaine fermeture. Et ce, moins de cinq mois après son lancement en France.

Service de streaming de cinéma de Turner International Digital Ventures et Innovation et Warner Bros. Digital Networks, Filmstruck avait été lancé fin 2016 aux Etats-Unis. Sa disparition, énième conséquence de la fusion entre AT&T et Time Warner, a inspiré au critique américain Richard Brody l'avertissement suivant aux cinéphiles : «Ne faites jamais confiance au streaming. Possédez, ou perdez ».

LES ECHOS

Vingt ans après la fin du programme nucléaire français et l'ouverture des marchés de l'énergie, EDF se découvre mortel.

Arrivée de nouveaux concurrents comme Total et Leclerc, interrogations sur le business model de l'atome...

L'électricien affronte de lourds défis au moment où l'Etat trace la feuille de route énergétique des dix ans à venir.

Les vacanciers ont laissé sur leur gauche la file de voitures qui longe la falaise et s'engouffre vers la centrale. De Port Diélette, le bateau qui les emmène au petit matin vers l'île de Guernesey leur offre une vue imprenable sur les trois dômes de béton de Flamanville : les deux réacteurs nucléaires exploités depuis le milieu des années 80 et cet EPR englué dans d'improbables retards - EDF annoncera quinze jours plus tard un nouveau report d'un an, pour cause de soudures mal faites et mal contrôlées. En un seul cliché, ces juillettistes saisissent sous un ciel d'azur la gloire énergétique de la France - trente-cinq ans d'électricité massive, bon marché et, on s'en félicite aujourd'hui, décarbonée - et la plaie ouverte de l'électricien national.

« ON VIT MIEUX EN SACHANT QU'ON EST MORTEL »

À Hinkley Point (Royaume-Uni), la mise en service du premier des deux EPR est prévue pour 2025 À l'heure où le gouvernement trace la feuille de route énergétique pour les dix années à venir - une annonce préparée mercredi à l'Elysée avec les patrons de l'énergie -, EDF, souvent décrit comme un « Etat dans l'Etat », a pris des airs de citadelle assiégée. Au sens propre, comme l'illustre le chantier poussif d'installation de portiques de sécurité avenue de Wagram, pour contrer les intrusions humiliantes de Greenpeace et s'épargner le fourgon de police désormais obligé de stationner pour la présentation des résultats annuels. Au figuré, surtout : « On a pris conscience que l'entreprise était mortelle. Ce n'était pas vrai il y a quatre ou cinq ans », résume Virginie Neumayer, une élue CGT.

Tandis qu'EDF a racheté la moitié d'Areva pour éviter la faillite de la filière nucléaire tricolore, l'Etat (84% du capital) et les actionnaires minoritaires ont dû mettre 9 milliards d'euros sur la table pour rassurer les agences de notation financière.

L'investissement n'a pas été vain : le cours de Bourse remonte et EDF, chassé du CAC 40 il y a trois ans, se met à espérer une réintégration. Mais la confiance des salariés dans l'avenir de leur entreprise s'est effondrée (-29 points en trois ans, selon l'enquête annuelle MyEDF). La direction ne le nie pas mais balaie les états d'âme d'une formule tout droit sortie d'un manuel de développement personnel : « On vit mieux en sachant qu'on est mortel. »

Les prix et la relation client

Dans son bureau à quatre fenêtres - l'apanage des membres du comité exécutif -, Henri Lafontaine a tout changé. Exit le vieux bois et les couleurs sombres, les fauteuils à roulettes glissent désormais sous les LED autour de la table laquée blanche. « Vous avez remarqué ? Ca fait plus numérique. » Vingt ans après l'ouverture des marchés à la concurrence poussée par Bruxelles et des industriels qui réclamaient du choix et un meilleur prix pour leur électricité, le directeur du pôle Clients a encore en portefeuille quatre ménages français sur cinq (soit 26 millions) abonnés au tarif « bleu » mais 100 000 partent désormais chaque mois vers d'autres fournisseurs.

Un rythme que les ambitions de Total dans l'électricité et l'arrivée de Leclerc, baisses de prix à l'appui, ne vont pas démentir. « On ne vient pas pour voir et repartir », a prévenu Patrick Pouyanné, le PDG du géant pétrolier. Dans les entreprises, les collèges ou les mairies, l'obligation de souscrire une offre de marché depuis trois ans, au moment où les prix de gros chutaient sous l'afflux d'énergie verte en Europe, a déjà offert un espace inédit à Engie ou Direct Energie. Pendant longtemps, EDF n'a pas voulu cannibaliser son tarif « bleu ».

Le déferlement de nouveaux entrants, qui proposent des offres « pur web », font du porte-à-porte et délocalisent leurs centres d'appels à l'étranger (notamment Engie) l'a finalement convaincu de bouger, mais à pas comptés. Il a fermé ses boutiques, promet des campagnes de pub moins institutionnelles, demande à ses agents de devenir « tous commerciaux », mais il rechigne à évoluer sur l'essentiel : les prix et la relation client. Tous marchés confondus, EDF tient encore autour de 84% de la production d'électricité en France, mais un tiers de la consommation est désormais dans les mains de ses concurrents.

UNE START-UP POUR TESTER DES IDÉES

À l'instar de La Poste, qui a dû faire sa mue, EDF prend le pari des services. « Cela peut aller loin : le confort, la sécurité, la 'silver economy'... Ce qui est important, c'est la relation avec le client final, sous notre marque. On ne doit pas se laisser prendre la place sur les services de proximité », plaide Henri Lafontaine. Mais une mutation à l'image de ce qu'a été la libéralisation dans les télécoms ne convainc pas tout le monde. « On disait déjà cela il y a vingt ans, mais les gens s'en foutent, juge un expert de l'énergie. Le téléphone portable a été dans les années 2000 ce que l'automobile a été dans les années 70. Mais l'électricité... Vous avez déjà parlé de votre contrat de fourniture à un dîner, vous ? »

Dans un immeuble en périphérie de La Défense, les canapés et la moquette tachée signent l'esprit start-up de Sowee, une filiale dont le produit éponyme est une « station connectée » qui permet de piloter son chauffage depuis un smartphone. Lancé il y a deux ans, c'est un laboratoire qui permet à EDF de tester ce qu'il n'ose pas encore faire sous son nom, comme vendre des contrats d'électricité chez Darty ou intégrer l'assistant vocal Alexa d'Amazon sur sa télécommande.

 « C'est un peu le même esprit que Sosh pour Orange ou Red pour SFR », résume Tiphaine Bougeard, sa directrice générale, elle-même venue d'un opérateur télécoms. « Le problème des nouveaux business, c'est que si on met 1 milliard d'euros dans un réacteur, on sait ce que ça rapporte ; si on met 1 milliard dans Sowee, on ne sait pas », poursuit le même expert.

À Taishan, en Chine (ici en mars 2016), le premier EPR doit être mis en service commercial incessamment, selon EDF ©Newscom/Sipa

L'AMBIANCE A CHANGÉ

À 600 kilomètres de là, la noblesse d'EDF siège à dix-neuf mètres de hauteur, au-dessus de la salle des machines de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme). À tout juste 31 ans, le chef d'exploitation déroule avec ses douze équipiers le briefing ritualisé du changement d'équipe. Vingt ans après la dernière mise en service (à Civaux, dans la Vienne) du parc français - 58 unités qui en font le numéro 2 mondial derrière les Etats-Unis -, la priorité de l'électricien reste, pour ces raisons financières, de prolonger ses centrales jusqu'à leurs 50 ou 60 ans. La tranche numéro 1 du Tricastin doit être la première à passer, l'an prochain, les examens pour gagner dix ans de vie supplémentaires après ses 40 ans.

Toutes les vingt minutes, dans la salle de conduite, les « paramètres flash » de l'immense tableau de bord vintage sont contrôlés et, toutes les deux heures, les opérateurs font un « tour de bloc ». Pour éviter de se tromper lorsqu'elle tourne un bouton ou pousse un interrupteur, Adélia Naidji « mime le geste avant de le faire, à voix haute et avec le doigt ».

L'ambiance a manifestement changé. « Avant, c'était convivial, on buvait l'apéro, on se faisait des bouffes en salle de commande. J'étais un peu comme Homer Simpson, qui mangeait tout le temps devant ses alarmes », raconte dans un petit livre du comité central d'entreprise (CCE) « Richard », 52 ans dont 34 à EDF, opérateur à la centrale de Flamanville. « Après un arrêt d'urgence, on pouvait redémarrer l'installation dans l'heure, poursuit-il. Aujourd'hui, on redémarre vingt heures plus tard, le temps de remplir les 82 pages de formulaire imposés. »

RÉGLEMENTATION ET PROCÉDURES FORMALISÉES

Depuis trois ans, au Tricastin comme dans les dix-huit autres centrales nucléaires, la productivité est médiocre, sous les effets combinés de cette réglementation plus stricte et de dérapages des calendriers de maintenance.

 « Il faut dérouler des procédures formalisées pour éviter l'erreur, avec des règles codifiées par EDF et l'Autorité de sûreté nucléaire. Il y a une hypertrophie du réglementaire malgré la volonté affichée de simplification », observe Michel Vakaloulis, un sociologue dont les études nourrissent le CCE et la direction.

Cette évolution raconte à elle seule le défi de l'EPR, ce réacteur conçu pour être plus sûr mais dont EDF devra diviser le coût par deux par rapport au chantier de Flamanville s'il veut être compétitif pour renouveler le parc actuel.

EPR : TOUS DIFFÉRENTS... ET TOUS EN RETARD

Au fond d'une impasse ensoleillée de Neuilly-sur-Seine, l'ancien président d'EDF Marcel Boiteux se souvenait très bien, malgré ses 94 ans, quand on l'avait rencontré il y a deux ans, de la recette qui a fait le succès du Plan Messmer de 1974.

 « Le programme nucléaire, c'était douze réacteurs ferme et six en option, et ça, cela change tout. À partir du moment où l'industriel savait cela, il pouvait faire des prix en conséquence. Si on les avait commandés deux par deux, cela n'aurait pas été possible », expliquait-il, saluant l'intuition de son ancien directeur de l'Equipement, Michel Hug, pour construire un parc standardisé.

 « À EDF, [la France était découpée en] régions d'équipement, avec des périmètres bien définis. Ce n'était pas possible, parce que je voulais la standardisation, racontait ce dernier à la même époque. J'ai donc inventé le 'consensus d'exécution', j'ai trouvé cela chez le pape : quand les évêques se réunissent, ils discutent longuement et à un moment on dit 'il faut y aller'. La psychologie humaine est ainsi faite que, du moment que les gens ont déballé leur sac, ils sont prêts à accepter une décision différente.

Cette standardisation a permis de pallier les aléas : quand une pièce manquait, on la prenait sur une autre tranche en construction. » Aujourd'hui, six EPR sont en construction dans le monde (deux en Chine, un en France, un en Finlande, deux au Royaume-Uni), tous différents. Et tous en retard.

30 GIGAWATTS DE PARCS SOLAIRES

EDF a longtemps évité de concurrencer le nucléaire en France, mais il s'est bien implanté dans l'éolien à l'étranger (ici, en Angleterre, en 2017) ©Matthew Lloyd/Bloomberg

Six ans après la promesse de François Hollande, reprise par Emmanuel Macron, de réduire de 75 à 50% la part du nucléaire dans le mix électrique français, EDF promet de se diversifier. « EDF, c'est un porte-avions, on ne fait pas un demi-tour tous les matins, mais il faut qu'on raconte une histoire pour compléter les 50% », explique un dirigeant.

« EDF n'était pas pour les énergies renouvelables, ça n'avait pas été inventé chez nous », expliquait Jean-Bernard Lévy, le PDG du groupe, fin juin à l'occasion d'un débat aux Echos avec le patron de Total. Il s'agissait surtout de ne pas concurrencer la production nucléaire en France, car EDF est déjà bien implanté dans l'éolien à l'étranger, notamment aux Etats-Unis.

Un mois après que Nicolas Hulot eut repoussé l'objectif de 2025 pour réduire la part du nucléaire, fin 2017, Jean-Bernard Lévy a donc pris sa part et promis de construire en France 30 gigawatts de parcs solaires à l'horizon 2035, soit cent fois plus que ce dont le groupe dispose aujourd'hui. Avec toutefois une note de bas de page : il faudra que l'Etat lance des appels d'offres.

LES INVESTISSEMENTS S'ACCUMULENT

L'électricien a aussi annoncé deux plans de développement du stockage de l'électricité et de la mobilité électrique. « L'EDF qui disait 'jamais', c'est fini ça », assure Jean-Bernard Lévy. Pour faire passer le message et « augmenter la porosité du groupe avec l'extérieur », le groupe est allé chercher Thomas-Olivier Léautier dans les amphis de Toulouse School of Economics (TSE).

 « La réalité aujourd'hui, c'est 18 dollars le MWh solaire en Arabie saoudite, des éoliennes en mer du Nord sans subvention. On me répond intermittence, stabilité du réseau, que l'Arabie saoudite n'est pas le Cotentin. Certes, mais j'ai la légitimité et l'indépendance d'opinion d'un prof de fac. C'est précisément pour ça qu'EDF a recruté quelqu'un de l'extérieur pour ce poste », explique-t-il.

Le problème d'EDF est désormais qu'il veut tout faire : de l'ancien nucléaire (le grand carénage), du nouveau nucléaire (Hinkley Point), du renouvelable, du réseau (Linky), du service... Les investissements s'accumulent sans toujours générer de cash. À elle seule, la technologie EPR cumule une vingtaine de milliards d'euros d'investissements déjà dépensés sans avoir produit le premier euro de chiffre d'affaires - Taishan 1 doit être mis en service commercial incessamment, assure-t-on à EDF.

C'est presque la moitié des fonds propres, un risque qu'avait pointé le directeur financier Thomas Piquemal avant de démissionner bruyamment en 2016, quand il préconisait, à l'unisson des six administrateurs salariés du conseil, de différer l'investissement dans le projet des EPR d'Hinkley Point. En Inde, où il veut vendre six EPR, EDF a d'ailleurs renoncé à son rôle historique d'architecte-ensemblier, proposant de vendre seulement son ingénierie et les équipements de l'ex-Areva redevenu Framatome.

UN MODÈLE SOCIAL À RÉFORMER

Dans cette industrie de coûts fixes - l'arrêt inopiné d'une centrale pendant six mois n'a jamais entraîné une heure de chômage partiel -, l'année 2018 s'annonce meilleure que les précédentes, sous l'effet des fortes pluies du printemps et d'une production nucléaire moins mauvaise. La hausse des cours du carbone, qui fait grimper les prix de marché, promet aussi d'embellir les comptes. Et le Conseil d'Etat a offert un répit de plus long terme au printemps en jugeant, à la colère des concurrents d'EDF, qu'il était de l'intérêt général de maintenir les tarifs réglementés de l'électricité.

Mais les revenus des centrales amorties, du réseau de distribution Enedis (l'ex-ERDF) et le grand plan de cessions d'actifs qui s'achève ne suffiront pas à financer le développement : la dette d'EDF (31 milliards d'euros) devrait encore grimper ces prochaines années. Jean-Bernard Lévy s'est donc attelé à une bataille réglementaire de longue haleine comme EDF sait les mener : convaincre le gouvernement et Bruxelles de sécuriser ses revenus, en mettant fin à l'Arenh, l'Accès régulé à l'énergie nucléaire historique.

Un dispositif voté au Parlement en 2010 pour faire émerger la concurrence en permettant aux rivaux d'EDF d'accéder à une partie de son électricité nucléaire, mais qui limite aujourd'hui ses gains quand les prix de marché sont élevés. « EDF hier si arrogant se plaint aujourd'hui de tout le monde ! », ironise un concurrent.

Sur le chantier de l'EPR de Flamanville, dans la Manche, en novembre 2016 DEUX CENTS DÉMISSIONS EN 2017

Dans son bureau au siège de la CGT, à Montreuil, sous l'oeil de Che Guevara punaisé sur le tableau en liège, Sébastien Ménesplier redoute contre toute attente la perspective d'une nationalisation du nucléaire, qui pourrait, imaginent certains, être la contrepartie à cette sécurisation des revenus.

 « C'est un mouroir qu'on créerait, ça n'a rien de constructif ni de positif pour les salariés », juge le secrétaire général de la fédération Mines-Energie. Vingt ans après avoir servi de laboratoire au gouvernement Jospin sur les 35 heures - avec un zèle qui l'a poussé à l'époque à promouvoir les 32 heures -, EDF tente désormais de retoucher son modèle social, en pariant sur la volonté des salariés de bouger.

 « Dans une organisation darwinienne, on met des gens de côté, une entreprise, c'est une pyramide. Nous, comme on ne vire personne, c'est un rectangle. Il y a beaucoup de gens amers chez EDF, qui partent dans des théories du complot mais qui ne veulent pas aller sur le marché. Les quadras sont plus transactionnels », juge un salarié.

Deux cents démissions ont été comptabilisées l'an dernier (sur les 66 500 salariés d'EDF SA) et vingt licenciements. Idem pour les rémunérations : « On est sur un système de grille qui n'a rien à voir avec le privé, rappelle une experte du secteur. La place dans la grille est liée au diplôme et on progresse dans les cases sans jamais dévisser. C'est une longue corde à nœuds. »

 « RACCOURCIR LA LIGNE MANAGÉRIALE »

La sociologie des salariés a changé, au profit syndical de la CFE-CGC (qui a gagné dix points sur la CGT en deux élections), et la concurrence oblige à bouger les lignes : c'en est fini des augmentations généreuses, et 3 000 postes ont été supprimés en cinq ans pour s'adapter aux pertes de parts de marché. Alors qu'EDF compte 70% de ses effectifs sous le statut souvent envié des industries électriques et gazières (les « IEG ») - y compris sa start-up Sowee ! -, les nouveaux fournisseurs, eux, ont pris soin de se développer sous d'autres conventions collectives.

EDF compte désormais sur une grande négociation de branche pour changer le système de rémunération et d'avancement maison - Jean-Bernard Lévy a déjà annoncé qu'il voulait « raccourcir la ligne managériale » - qui devra s'articuler avec la réforme ultrasensible des retraites engagée par le gouvernement. La nouvelle vague d'enquête My EDF dira d'ici là si les salariés ont repris confiance en leur avenir.

LE PARISIEN

Yvelines : le meurtrier présumé de son épouse aurait aussi battu ses enfants

Cet homme de 40 ans a été mis en examen dimanche à Versailles avant d’être écroué.

C’est peut-être un bourreau domestique qui cachait bien son terrible secret. Un homme de 40 ans a été mis en examen pour meurtre, durant le week-end dernier à Versailles, avant d’être écroué.

Il est soupçonné d’avoir jeudi dernier, battu son épouse de 39 ans à mort à Gargenville. Ses deux plus jeunes enfants ont été provisoirement placés auprès de l’aide sociale à l’enfance car des examens pratiqués durant l’enquête ont révélé des signes de maltraitance.

Le mari prévient les secours

Tout commence jeudi, vers 14 h 30 rue des campanules, lorsque les pompiers reçoivent l’appel de l’habitant d’un pavillon. Il les prévient que son épouse est inconsciente. Les secours arrivent rapidement et constatent que cette femme est dans le coma. Elle souffre visiblement d’un hématome sous-dural. « C’est une blessure qui peut se produire lors d’une chute en arrière et lorsque la tête heurte quelque chose de dur, précise une source proche du dossier. On le voit souvent chez les personnes alcooliques ou prise de malaise qui tombent sans pouvoir amortir leur chute mais aussi lors d’une bagarre ». La victime qui souffrait d’un cancer de la thyroïde est transportée vers l’hôpital de Mantes-la-Jolie.

De nombreux hématomes sur l’ensemble du corps

À 23 h 30, le médecin alerte les policiers : sa patiente se trouve désormais dans un état critique. Il explique aux forces de l’ordre, qui n’avaient pas été appelées à l’origine, que le corps de cette femme porte des traces de coups sur le corps et l’arrière du crâne. La mère de famille décède cinquante minutes plus tard. À 6 heures vendredi, son mari et père de leurs quatre enfants, est interpellé par les enquêteurs de la brigade criminelle de la police judiciaire avant d’être placé en garde à vue à Versailles.

Le cadavre est transporté à l’unité médico-légale de Garches (Hauts-de-Seine) pour y subir une autopsie. « L’examen du cadavre de la défunte confirme la présence de nombreux hématomes sur l’ensemble du corps et notamment celui du cerveau qui a provoqué la mort », précise une source proche de l’affaire.

L’homme nie toute forme de violence sur son épouse

Lors de son interrogatoire, le quadragénaire nie toute forme de violence sur son épouse. Il concède tout juste qu’il s’était disputé avec sa femme. Cet homme connu pour consommer de l’alcool soutient que cette dernière est tombée alors qu'elle était ivre. Dans le quartier, les riverains et amis du couple étaient stupéfaits et décrivaient une femme qui semblait heureuse et un mari aimant et ouvert d’esprit. Les mois de l’instruction permettront peut-être de savoir ce qui s’est réellement déroulé dans cet huis clos familial

 

Paris : pronostic vital engagé pour une femme victime de violences conjugales

La victime a été retrouvée gisant au sol dans un appartement du XIe arrondissement dans la nuit de samedi à dimanche. Son compagnon a été arrêté.

Des cris et une bagarre au deuxième étage d’un immeuble de la rue Léon Frot (XIe) ont poussé les voisins à alerter la police dans la nuit de samedi à dimanche.

Arrivés sur place vers deux heures du matin, les policiers ont retrouvé une femme au sol et le visage ensanglanté, rapporte France Bleu Paris. Elle a été transportée dans un état grave à l’hôpital Beaujon, à Clichy, et son pronostic vital est engagé.

Un homme, vraisemblablement son compagnon, l’aurait frappé à plusieurs reprises. Retrouvé en état d’ivresse dans l’appartement, il a été interpellé par les forces de l’ordre. Il aurait également outragé les policiers au cours de son arrestation.

LE PARISIEN

Paris fait valider son nouvel arrêté par la justice

La mesure phare de la maire de Paris (PS) Anne Hidalgo, a été validé ce jeudi par le tribunal administratif, après l’annulation lundi en appel d’un premier arrêté.

Une victoire pour Anne Hidalgo. Le deuxième arrêté sur la piétonnisation des quais de Seine, mesure phare et polémique de la maire de Paris (PS) a été validé jeudi par le tribunal administratif, après le rejet en appel lundi d'un premier arrêté.

 « L'interdiction de la circulation automobile édictée par la mairie de Paris est justifiée par la nécessité de préserver un site inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco », a relevé le tribunal administratif dans sa décision.

La maire de Paris s’en est félicitée sur Twitter.

Un premier arrêté d’interdiction en 2016, invoquant notamment la nécessité de lutter contre la pollution, avait été cassé en février dernier, une décision confirmée ce lundi par la cour d’appel administrative. La mairie de Paris avait dans la foulée pris un autre arrêté en catastrophe. Mais, prudentes, les équipes d’Anne Hidalgo ne parlaient plus de circulation ou de lutte contre la pollution, mais mettaient en avant le patrimoine.

Selon nos calculs, la piétonnisation des voies sur berges n’a pas permis de réduire le trafic automobile, ni la pollution, qu’elle soit atmosphérique ou sonore.

MARIANNE

Trahi par lui-même, Mélenchon sabote son profil présidentiel

Par ses excès langagiers et ses accusations à l'emporte-pièce, le patron de La France insoumise a saboté son profil républicain et présidentiel. Et choqué une partie de ses supporteurs.

« Nous » contre « eux ». Depuis dix jours, la vie politique vue par Jean-Luc Mélenchon ressemble à un combat de boxe ne pouvant se terminer que par KO.

 Dans le coin gauche, lui et son clan, touchés par 17 perquisitions, le 16 octobre. Dans le coin droit, le reste du monde. Gouvernement, justice, police, médias, autres partis de gauche… A l'entendre, tous ont juré sa perte. De quoi remobiliser ses plus vifs supporteurs… mais aussi troubler le deuxième cercle de ses sympathisants. Dans un sondage OpinionWay publié le 22 octobre, le patron des insoumis perd 15 points chez les Français qui ont voté pour lui en 2017. « Le bashing a été tellement important qu'il peut y avoir des interrogations chez les Français. Mais d'autres enquêtes relativisent ce phénomène », veut croire son ami le député européen Younous Omarjee. Un état d'esprit qui paraît relever, pour l'heure, surtout de la méthode Coué.

Opération hors normes, policiers sur-mobilisés : révélations sur les perquisitions de l'affaire Mélenchon

Dans son exposé furieux de la galerie de ses ennemis, Jean-Luc Mélenchon a pourtant oublié son meilleur adversaire : lui-même. Par ses excès langagiers et ses accusations à l'emporte-pièce, le patron de La France insoumise est en effet pour partie responsable de la situation délicate dans laquelle il a embarqué ses troupes. En vociférant aux oreilles de policiers et de magistrats médusés, sous l'œil de caméras qu'il avait lui-même sollicitées, il livre une image de lui-même pas très raccord avec le profil républicain et présidentiel qu'il travaille depuis plusieurs années. Dans l'épisode sidérant de la perquisition du siège de La France insoumise, le héraut de « L'avenir en commun », son programme présidentiel EST COMPROMIS

20 MINUTES

Allemagne : Angela Merkel va quitter la présidence du parti CDU en décembre et se retira de la chancellerie en 2021

Angela Merkel a confirmé, ce lundi, qu’elle renoncerait à la présidence de son parti chrétien-démocrate (CDU) en décembre et qu’elle allait se retirer de la chancellerie à l’issue de son quatrième et dernier mandat en 2021.

Aujourd’hui, il est temps d’ouvrir un nouveau chapitre », a dit la chancelière allemande, après des mois de crises gouvernementales et au lendemain d’un vote sanction lors d’un scrutin régional en Hesse.

La chancelière a également annoncé qu’elle ne se choisirait pas de successeur à la présidence du parti : « Je sens que cette phase (de quête d’un nouveau chef de la CDU) est pleine de possibilités, et c’est très bien car nous ne l’avions pas eue depuis 18 ans », a-t-elle expliqué. Une proche, la secrétaire générale du parti Annegret Kramp-Karrenbauer, et un de ses détracteurs, tenant d’un virage à droite, le ministre de la Santé Jens Spahn, ont déjà fait acte de candidature.

 

Un recul de plus de dix points

Le parti de centre droit d’Angela Merkel et son partenaire social-démocrate au sein de la coalition qui gouverne à Berlin ont subi de sévères pertes lors d’élections régionales clé, dimanche en Allemagne, rendant un peu plus incertaine la survie de son gouvernement. Le parti conservateur de la chancelière (CDU) est arrivé  en tête des élections régionales avec 27 à 28% des voix mais avec un recul de plus de dix points par rapport au précédent scrutin en 2013.

Le quatrième mandat qu’elle a entamé dans la douleur en mars, après d’interminables tractations pour former un gouvernement, se révélera probablement comme celui de trop. La recette du compromis permanent concoctée sous l’égide de la chancelière, entre son camp conservateur et les sociaux-démocrates, a fini par lasser les électeurs dans un monde politique allemand atomisé et électrisé par l’irruption de l’extrême droite anti-migrants.

Un score historiquement bas

Celle que les Allemands surnommaient affectueusement « Mutti » n’est « plus aussi incontestée qu’elle l’a été au cours des trois législatures précédentes », vient ainsi de lâcher son ancien ministre des Finances, Wolfgang Schaüble. Sous la pression de frondeurs de son parti, elle avait déjà nommé début 2018 comme numéro 2 de son parti une proche, Annegret Kramp-Karrenbauer, chargée de préparer un « renouveau ». Et elle s’est vue imposer récemment un nouveau président de son groupe parlementaire, plus critique.

Depuis un an, rien ne se passe comme prévu. Tout d’abord, sa famille politique conservatrice a enregistré lors des législatives de 2017 un score historiquement bas et vu une partie de ses électeurs préférer des formations hostiles à sa politique d’immigration longtemps généreuse, l’extrême droite et les Libéraux. C’est à l’automne 2015 que tout a basculé, lorsque Angela Merkel décide d’ouvrir son pays à des centaines de milliers de demandeurs d’asile. Malgré les inquiétudes de l’opinion, elle promet de les intégrer et de les protéger.

LE MONDE

Allemagne : Angela Merkel va quitter la présidence du parti CDU en décembre et se retira de la chancellerie en 2021

Elle a confirmé, ce lundi, qu’elle renoncerait à la présidence de son parti chrétien-démocrate (CDU) en décembre et qu’elle allait se retirer de la chancellerie à l’issue de son quatrième et dernier mandat en 2021.

 « Aujourd’hui, il est temps d’ouvrir un nouveau chapitre », a dit la chancelière allemande, après des mois de crises gouvernementales et au lendemain d’un vote sanction lors d’un scrutin régional en Hesse.

La chancelière a également annoncé qu’elle ne se choisirait pas de successeur à la présidence du parti : « Je sens que cette phase (de quête d’un nouveau chef de la CDU) est pleine de possibilités, et c’est très bien car nous ne l’avions pas eue depuis 18 ans », a-t-elle expliqué. Une proche, la secrétaire générale du parti Annegret Kramp-Karrenbauer, et un de ses détracteurs, tenant d’un virage à droite, le ministre de la Santé Jens Spahn, ont déjà fait acte de candidature.

Un recul de plus de dix points

Le parti de centre droit d’Angela Merkel et son partenaire social-démocrate au sein de la coalition qui gouverne à Berlin ont subi de sévères pertes lors d’élections régionales clé, dimanche en Allemagne, rendant un peu plus incertaine la survie de son gouvernement. Le parti conservateur de la chancelière (CDU) est arrivé en tête des élections régionales avec 27 à 28% des voix mais avec un recul de plus de dix points par rapport au précédent scrutin en 2013.

Le quatrième mandat qu’elle a entamé dans la douleur en mars, après d’interminables tractations pour former un gouvernement, se révélera probablement comme celui de trop. La recette du compromis permanent concoctée sous l’égide de la chancelière, entre son camp conservateur et les sociaux-démocrates, a fini par lasser les électeurs dans un monde politique allemand atomisé et électrisé par l’irruption de l’extrême droite anti-migrants.

Un score historiquement bas

Celle que les Allemands surnommaient affectueusement « Mutti » n’est « plus aussi incontestée qu’elle l’a été au cours des trois législatures précédentes », vient ainsi de lâcher son ancien ministre des Finances, Wolfgang Schaüble. Sous la pression de frondeurs de son parti, elle avait déjà nommé début 2018 comme numéro 2 de son parti une proche, Annegret Kramp-Karrenbauer, chargée de préparer un « renouveau ». Et elle s’est vue imposer récemment un nouveau président de son groupe parlementaire, plus critique.

Depuis un an, rien ne se passe comme prévu. Tout d’abord, sa famille politique conservatrice a enregistré lors des législatives de 2017 un score historiquement bas et vu une partie de ses électeurs préférer des formations hostiles à sa politique d’immigration longtemps généreuse, l’extrême droite et les Libéraux. C’est à l’automne 2015 que tout a basculé, lorsque Angela Merkel décide d’ouvrir son pays à des centaines de milliers de demandeurs d’asile. Malgré les inquiétudes de l’opinion, elle promet de les intégrer et de les protéger.

LE PARISIEN

L’Elysée verrouille les postes clés à l'Assemblée

Au  perchoir  et  à  la  tête  du  groupe  LREM,  les  équipes  sont  renforcées  par  des  Macronistes  pur  jus

EMMANUEL MACRON,  dont  le  nouveau  président  de  l'Assemblée  nationale,  Richard  Ferrand  est  l'un  des  plus  proches  fidèles,  reprend  fem1e-ment  la  main  sur  le  Palais-Bourbon

En  cette  rentrée  nés  délicate  pour  l'exécutif,  il  a  décidé  de«  remettre  de  l'ordre  dans  la  maison»,  confie  un  député  LREM  Premier  à  être  recruté  par  Richard  Ferrand  Jean-Marie  Girier,  33  ans.  Le  nouveau  directeur  de  cabinet,  qui  vient  de  quitter  le  ministère  de  l’intérieur,  est  l'ancien  directeur  de  campagne  de  Macron.  Fin  connaisseur  des  réseaux  d'élus,  il  sera  le  relais  stratégique  entre  l'Elysée,  le  perchoir  et  les  députés  Marcheurs. 

LES  HOMMES  DU  PRÉSIDENT

 Aucune  proche  d'Emmanuel  Macron:  Anne  Rubinstein  Cette  nomination  n'est  pas  encore  officielle,  mais  elle  devrait  être  en  charge  de  certains  «  dossiers  spécifiques».  Chef  de  cabinet  de  Nicolas  Hu  lot  jusqu’à  sa  démission .

 On  aout,  eue  avait  occupé  des  fonctions  similaires  à  Bercy  quand  Emmanuel  Macron  était  ministre.  Longtemps militante du  PS,  où  on  la  disait  proche  de  Dominique  Strauss-Kahn,  elle  devrait  app01ter  à  l'équipe  Ferrand  sa  connaissance  des  arcanes  du  pouvoir.  Mais la«  main  »  de  l'Elysée  va  s'exercer  également  sur  le  groupe  LREM  à  l'Assemblée  nationale.  Même si l’on  disait  que  Gilles  Le  Gendre,  son  nouveau  patron,  était«  le»  candidat  de  l'Elysée,  le  député  de  Paris  n'a  jamais  eu  avec  le  chef  de  l'Etat  la  même  proximité  que  Richard  Ferrand  qu'il  a  remplacé  à  ce  poste.  C’est probablement la  raison  pour  laquelle  Le  Gendre  a  choisi  Pien. Cette  nomination  n'est  pas  encore  officielle,  mais  elle  devrait  être  en  charge  de  certains  «  dossiers  spécifiques».  Chef  de  cabinet  de  Nicolas  Hulot  jusqu’à  sa  démission  En  août,  il  avait  occupé  des  fonctions  similaires  à  Bercy  quand  Emmanuel  Macron  était  ministre.  Longtemps militante du  PS,  où  on  la  disait  proche  de  Dominique  Strauss-Kahn,  elle  devrait  app01ter  à  l'équipe  Ferrand  sa  connaissance  des  arcanes  du  pour  Enero  comme  secrétaire  général  du  groupe.  Une fonction clé pour organiser et animer la  majorité.  Herero.  Lui aussi un « homme du  président»,  a  été  responsable  en  juin  2017  de  la  can1pagne  des  législatives  pour  En  Marche  !  Enfin, selon nos informations.  Un nouveau  venu  devrait  faire  son  entrée  auprès  de  Gilles  Le  Gendre  comme  chef  de  cabinet,  Vincent  Corre  fait  partie  du  «  pôle  parlementaire  »  en  charge  des  réseaux  numériques  au  cabinet  d'Emmanuel  Macron.  Repli sur ce que certains  appellent  sa  bande  ?  Volonté d’installer des relais  susceptibles  de  faire  descendre,  mais  aussi  remonter  des  Informations  du  terrain  ?  Quelles que soient les interprétations  à  donner  sur  ces  mouvements,  Richard  Ferrand  aura  du  mal  à«  veiller  jalousement  à  l'indépendance  du  Parlement»,  comme  il  l'assurait  dans  nos  colonnes  le  lendemain  de  son  élection  au  perchoir  ...  JANNDCALN 

LE JOURNAL DE PARIS

La fontaine des Innocents attend sa restauration depuis 5 ans.  La rénovation de ce monument, pourtant  votée  par  le  Conseil  de  Paris  en  2014  avec  un  budget  de 4 MC à la clé joue l'Arlésienne…

CBEF·D'ŒUVRE  de  la  Renaissance,  la  fontaine  des  Innocents  (1er),  à  deux  pas  de  la  canopée,  fait  peine  à  voir. 

Sculptées  dans  les  années  1540  par  Jean  Goujon,  les  silhouettes  des  naïades  au  corps  voilé  qui  dansent  entre  les  pilastres  corinthiens,  s'effritent  peu  à  peu.  Sans parler  des  vasques  en  marbre,  désespérément  vides  et  de  plus  en  plus  ébréchées  ...  Classée à  l'inventaire  des  monuments  historiques,  la  fontaine  des  Innocents  est  la  grande  oubliée  du  vaste  chantier  de  rénovation  des  Halles.  Le  18  novembre  2014  pourtant,  le  Conseil  de  Paris  avait  voté  à  l'unanimité  un  vœu  prévoyant  la  restauration  de  cet  édifice.  Avec  à  la  clé  un  budgetde4  MC.  «  La  Ville  a  dépensé  plus  d'l  Md€  pour  la  rénovation  du  centre  commercial  des  Halles  qui  ne  fait  pas  l'unanimité.  Mais  elle  n'est  pas  capable  de  trouver  4  MC  pour  restaurer  cette  œuvre  patrimoniale  majeure»,  s'indigne  Jean-François  Legaret  (LR),  maire  du  Ier.  UNE  AUTRE  ÉTUDE  EST  ENCOURT  «  Comment  peut-on  laisser  la  fontaine  des  Innocents,  au  cœur  de  Paris,  dans  un  tel  état  de  décrépitude  ?  Ce monument  a  besoin  de  toute  urgence  d'être  rénové  avant  que  les  dégâts  ne  deviennent  irrémédiables»,  observe  Jacques  Chavonnet.  président  de  l'ADRAQH  (association  pour  la  défense  des  riverains  et  Paris,  hier.  Fabien un riverain,  déplore«  l'état  de  dégradation  de  la  fontaine•·  l'animation  du  quartier  des  Halles).  A  l'Hôtel  de  Ville,  on  annonce«  avoir  lancé  début  octobre.  une  étude  qui  sera  rendue  d'ici  à  la  fin  de  l'année  pour  obtenir  un  état  précis  des  besoins  de  restauration  de  la  fontaine  ainsi  qu'une  estimation  du  coût  de  l'opération».  Nouvelle  adjointe  (PS)  au  patrimoine,  Karen  Taïeb  est  allée  sur  place  le  10  octobre.  «  Mais  pourquoi  faire  encore  une  étude  alors  que  la  fontaine  continue  à  se  dégrader  ?  »  interroge Jacques  Chavonnet.  Le 8 décembre  2016,  la  mairie  annonçait  déjà«  avoir  missionné  un  architecte  spécialisé  en  patrimoine  et  un  bureau  d'études  hydrauliques.  Ils ont  rendu  leurs  études  qui  concernent  à  la  fois  la  statuaire  et  les  installations  techniques de l'ouvrage». Des travaux apparemment restés dans un tiroir puisque rien n'a  été  entrepris  depuis  ...  Quant à  savoir  qui  financera  la  rénovation,  la  municipalité  n'envisage  plus  de  régler  la  facture  seule.  «  L'étude  permettra  aussi  de  lancer  les  recherches  de  financement  (Ville,  Etat,  mécénat  via  le  fond  pour  Paris)  »,  indique  l'Hôtel  de  ville.  L’ADRAQH qui  ne  manque  pas  de  ressource.  annonce «  avoir  identifié  une  possibilité  de  financement  publicitaire  à  hauteur  d'l  MC».  Fabien, riverain,  conclut:«  Pourquoi  ne  pas  recourir  à  une  bâche  publicitaire  sur  l'échafaudage  pendant  les  travaux  si  ça  permet  d'alléger  la  note  ?  » 

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