Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
12 Décembre 2018
Ce jour nous avons plusieurs Saint important à fêter:
L'abbé Saint Valéry († 619)
Bonne fête à tous et toutes ceux porteur de ces Saints Noms.
En ces jours de désordres, prions demandons aux saints de ce jours:
qu'ils obtiennent la paix dans toutes ces âmes coléreuses, qu'elles reçoivent la paix, le pain de ce jour, et que leurs âmes reçoivent la dignité .
Que ce sinistre individu, ne puisse plus semer la mort, ni la terreur. que les membres de la sécurité française l'arrête, et qu'il ne soit plus le menteur et faire du prosélytismes, et qu'il soit converti dans la sincérité.
Seigneur pardonne ceux qui vous aime et qu'à cause de ce sinistre individu, perdent la paix de leurs âmes
Saint Valéry était un enfant de l'Auvergne. Son père l'appliqua tout jeune à la garde des troupeaux, et c'est en s'acquittant de cet emploi qu'il apprit à lire par lui-même. Sa première lecture fut le Psautier. Il aimait à méditer de longues heures en gardant ses troupeaux, et il était ravi toutes les fois qu'il entendait les chants sacrés dans les églises. Jamais on ne le vit entendre sans protestation des paroles inconvenantes, que sa délicatesse de conscience ne pouvait souffrir. Un jour, plein du désir de sa perfection, il s'enfuit, sans la permission de son père, dans un couvent où un de ses oncles était religieux. Son père irrité vint le chercher; mais ni les caresses, ni les menaces paternelles, ni l'intervention des moines, ne purent le faire sortir, et peu de temps après, son père lui-même, assistant à sa prise d'habit, versait des larmes de joie.
Valéry, après avoir édifié longtemps le monastère par sa sainteté, se sentit inspiré d'aller se mettre, à Luxeuil, sous la direction du célèbre saint Colomban. Le Saint lui donna une partie du jardin à cultiver; Valéry y mit tant de zèle et d'application, qu'en très peu de jours tous les insectes qui le dévastaient disparurent, ce que le maître attribua à l'obéissance de son disciple bien plus qu'à son travail.
Un jour, Valéry se sentit enflammé du désir de la conquête des âmes; il obtint du roi Clotaire II la solitude de Leuconay, à l'embouchure de la Somme, et y bâtit un monastère où sa vertu attira bientôt une multitude de disciples. Parmi les miracles nombreux par lesquels le Ciel confirma sa réputation de vertu, on raconte la résurrection d'un supplicié. Il délivra un grand nombre de possédés. A sa seule vue, les démons s'écriaient: "Voilà notre ennemi qui vient nous tourmenter!" Un jour, saisi d'indignation à la vue d'un arbre auquel les païens de la contrée rendaient un culte insensé, il dit à l'enfant qui l'accompagnait: "Va, et au nom de Dieu arrache cet arbre maudit!" L'enfant obéit, l'arbre tombe avec fracas, et les païens ne tardent pas à se convertir.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.
Adélaïde, fille de Rodolphe II, roi de Bourgogne, naquit en 931. Dieu lui avait donne pour mère une femme de très grande piété, et à elle-même de très nombreuses dispositions à la vertu. Elle n'avait que seize ans, lorsque Hugues de Provence, devenu roi d'Italie, l'obtint pour son fils Lothaire.
Mais son bonheur conjugal fut de courte durée. Trois ans après, Bérenger, marquis d'Ivrée, se jetait sur les États de Lothaire, le faisait prisonnier avec Adélaïde et leur fille Emma. Menacé de l'intervention de l'empereur de Constantinople, Bérenger fit disparaître Lothaire. Il se proposait de faire d'Adélaïde sa bru ; mais celle-ci s'y refusa énergiquement. Il l'enferma alors dans une forteresse, d'où la courageuse princesse trouva le moyen de s'évader et de se réfugier à Canossa. Le roi de Germanie, Otton II saisit avec empressement cette occasion d'intervenir dans les affaires d'Italie : il mit en déroute les troupes de Bérenger et délivra Adélaïde, assiégée.
Otton conçut alors le projet d'épouser la jeune veuve. Celle-ci, encouragée par le pape Agapit, accepta de devenir reine de Germanie (951). Elle devint impératrice en 972. Oublieuse des graves torts de Bérenger à son égard, elle poussa la générosité jusqu'à obtenir que ses Etats lui fussent restitués.
Comme mère, Adélaïde s'efforça de faire de son fils Otton un prince vraiment chrétien; mais l'inconstance et l'inconduite de ce fils devaient être pour elle la cause de douloureux chagrins. — L'empereur Otton avait obtenu pour ce fils la main de Théophanie, fille de l'empereur de Constantinople. Ce mariage fit de la vie d'Adélaïde un véritable martyre. À la mort d'Otton, son fils lui succéda sous le nom d'Otton II. Lassé de la tutelle de sa sainte mère, il abandonna toute l'influence à son intrigante épouse. Sentant qu'elle était de trop dans cette cour, Adélaïde se retira dans une retraite au pays de Vaud. Mais la voix populaire ne tarda point à réclamer le retour de la sainte impératrice. Otton se rendit à ce désir et rappela sa mère. Peu après cette réconciliation, Otton mourut subitement à Rome (décembre 983), à l'âge de vingt-neuf ans.
Adélaïde ayant fait reconnaître son petit-fils, Otton III, par les princes allemands, reprit auprès de lui le rôle qu'elle avait rempli auprès de son père. De nouveau elle rencontra la jalouse opposition de sa bru, l'ambitieuse régente. «La main de Dieu me frappe, disait Adélaïde, pour me guérir de mes faiblesses, surtout de mon amour-propre et de la séduction du monde.» La mort la délivra de cette bru en 994.
Les seigneurs la prièrent alors d'assurer de nouveau la régence. Malgré ses répugnances, elle s'y résigna: par sa sagesse et son habileté le nouveau règne s'affermit. Mais dès qu'Otton III eut été déclaré majeur (996), Adélaïde se retira en Bourgogne, son pays natal, réconcilia ses deux neveux près d'en venir aux mains, et se fixa a Seltz en Alsace. Après avoir partagé aux pauvres et aux monastères le peu qui lui restait, elle exhala son âme dans le sein de Dieu, le 16 décembre 999, a l'âge de soixante-neuf ans.
J.M. Planchet, Nouvelle Vie des Saints
Un samedi, 9 décembre 1531, un pieux Indien du nom de Juan Diego se rendait de son village à Mexico pour y satisfaire sa dévotion. Comme il passait au pied du Tepeyac, la plus haute des collines qui entourent la ville, il entendit tout à coup une musique céleste descendre jusqu'à lui.
Irrésistiblement attiré vers le sommet de la colline, il en fait l'ascension et dans une lumière resplendissante bordée d'un iris aux plus vives couleurs, il aperçoit une Dame incomparablement belle, souriante et radieuse de bonté:
«Juan, Mon fils bien-aimé, dit l'Apparition, où vas-tu?
— Madame, je vais à Mexico entendre la messe en l'honneur de la Vierge.
— Ta dévotion M'est agréable, reprit l'Inconnue; Je suis cette Vierge, Mère de Dieu. Je désire que l'on Me bâtisse ici un temple magnifique d'où Je répandrai Mes faveurs et ferai voir Ma compassion envers tous ceux qui M'invoqueront avec confiance. Va trouver l'évêque de Mexico pour l'instruire de Ma volonté.»
Juan Diego se hâte de transmettre le message, mais le prélat le prend pour un illuminé et le congédie. Diego retourne au Tepeyac, y retrouve la Très Sainte Vierge qui le renvoie une seconde fois auprès de l'évêque. Cette fois, on lui ménage meilleur accueil, mais l'ecclésiastique exige quelque témoignage certain de la volonté du ciel.
Le dix décembre, Juan Diego revoit la Vierge qui promet le signe demandé pour le lendemain, mais Diego passe toute cette journée là auprès de son oncle gravement malade. Le douze décembre, pressé de trouver un prêtre à Mexico pour administrer les derniers sacrements au moribond, Diego passe rapidement devant la colline, mais au détour de la route, il se trouve subitement en présence de l'Apparition. «Ton oncle est guéri, dit la Très Sainte Vierge, va au haut de la colline cueillir des roses que tu donneras à l'évêque de Mexico.»
Ce n'était point la saison des fleurs et jamais la roche nue du Tepeyac n'avait produit de roses. L'humble paysan obéit néanmoins sans hésiter et trouva un merveilleux parterre de roses fraîches au sommet du monticule. Il en cueillit une brassée, et les tenant cachées sous son manteau, il s'achemina vers l'évêché. Lorsque Juan Diego fut introduit devant le prélat, deux miracles au lieu d'un frappèrent les yeux de l'évêque stupéfait: la gerbe de roses vermeilles et l'image de l'Apparition peinte à l'insu de Diego sur l'envers de son paletot. Aussitôt que leurs yeux rencontrèrent l'image bénie de la Sainte Vierge, tous les témoins du prodige tombèrent à genoux, muets de joie, sans pouvoir faire autre chose que d'admirer la beauté surhumaine de leur Mère du ciel. Se relevant, l'évêque enlève le manteau des épaules du pieux Mexicain et l'expose dans sa chapelle en attendant d'élever un sanctuaire qui puisse renfermer cette relique sacrée. Tous les habitants la ville se rassemblèrent à l'évêché pour honorer l'image miraculeuse que Marie Elle-même venait de léguer si gracieusement à Ses enfants de la terre.
Le jour suivant, treize décembre, l'évêque de Mexico se rendit sur la colline de l'Apparition suivi d'un grand concours de peuple. Il voulait voir l'endroit exact où la Très Sainte Vierge S'était montrée à Son fils privilégié, Juan Diego. Ce dernier ne crut pas pouvoir le déterminer avec précision. Marie vint le tirer d'embarras par un nouveau miracle: une source jaillit soudainement, désignant le lieu précis de l'Apparition. Depuis, cette source n'a cessé de couler et d'opérer des guérisons miraculeuses.
La Reine du Ciel Se montra une cinquième fois à Son humble serviteur et lui révéla le titre sous lequel Elle désirait être invoquée. «On M'appellera, dit-Elle: Notre-Dame de Guadalupe». Ce mot venu d'Espagne, mais d'origine arabe, signifie: Fleuve de Lumière. Conformément à la demande de la Mère de Dieu, on éleva une grandiose basilique sur la colline du Tepeyac où l'on vénéra la sainte image de Marie imprimée dans le manteau du voyant. Tout au cours des âges, d'innombrables et éclatants miracles témoignèrent de l'inépuisable bonté de Notre-Dame de Guadalupe.
Résumé O.D.M.
Jeanne-Françoise Fremiot de Chantal, née à Dijon, réunit en elle toutes les distinctions, celle de la naissance, celle de l'esprit, celle surtout de la sainteté. Admirable en tout, dès son bas âge elle brilla surtout par un zèle ardent pour la foi catholique.
A cinq ans, on la vit reprendre avec force un hérétique qui parlait contre la présence réelle: "Monsieur, lui dit-elle, vous ne croyez pas que Jésus-Christ soit dans l'Eucharistie; cependant Il a dit qu'Il y était, vous croyez donc qu'Il n'a pas dit la vérité?" Le protestant, ne sachant que répondre, voulut fermer la bouche de l'enfant en lui offrant des dragées, mais elle les jeta au feu avec mépris, en disant: "Voilà, monsieur, comment les hérétiques brûleront en enfer pour n'avoir pas cru aux paroles de Jésus-Christ!"
Âgée de vingt ans, elle fut donnée en mariage à un époux digne d'elle, le baron de Chantal. Dieu donna de nombreux et charmants enfants à ces époux modèles; rien ne manquait à leur bonheur, quand une catastrophe épouvantable vint le briser: le baron fut blessé à la chasse, par accident, de la main d'un de ses amis, et mourut pieusement quelques jours après. Jeanne avait vingt-huit ans; elle reçut le coup terrible sans faiblir et fit à Dieu, à l'instant même, le voeu de chasteté parfaite, se traça un plan de vie austère, se vêtit sans luxe, porta le cilice et se donna tout entière à sa sanctification et à l'éducation de ses enfants.
Dieu lui fit bientôt rencontrer saint François de Sales, à Dijon même; dès lors elle se mit sous sa direction, et sa vie s'éleva rapidement à une perfection supérieure: "J'ai trouvé à Dijon, pouvait dire le Saint, la femme forte, en Mme de Chantal."
Après avoir montré au monde le modèle de la mère chrétienne, Dieu va faire éclater en l'illustre Sainte le modèle sublime de la perfection religieuse. Elle devint fondatrice de l'Ordre de la Visitation. La séparation fut pour elle un sacrifice sublime; il lui fallut résister aux cris et aux larmes et passer par-dessus le corps de son fils aîné, qui s'était couché sur le seuil de la porte, criant: "Maman, ne me quittez pas!" Une telle âme devait franchir à grands coups d'ailes les sommets de la plus haute sainteté.
Elle en vint à faire le voeu de choisir toujours ce qui lui paraîtrait le plus parfait. L'amour de Dieu possédait son âme au point qu'elle n'en pouvait supporter l'ardeur. "Ah! disait-elle, si le monde connaissait la douceur d'aimer Dieu, il mourrait d'amour!" Saint Vincent de Paul vit son âme monter au Ciel sous la forme d'un globe de feu et rejoindre l'âme de saint François de Sales, brillante du même éclat.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950
ou Cury, évêque de Quimper.
Il fait partie des "Sept-Saints" qui évangélisèrent la Bretagne et qui ont nom: saint Tugdual de Tréguier, saint Paterne de Vannes, saint Samson de Dol, saint Pol de Léon, saint Malo et saint Brieuc. Il est certain que saint Corentin a existé et qu'il a assuré l'implantation de l'Église de Cornouailles. Il participa au concile d'Angers en 453. Mais il est le seul des sept à ne pas avoir une localité pour conserver sa pieuse mémoire en Bretagne (On oublie souvent le vrai nom de Quimper: Quimper-Corentin). Par contre le village de Cury en Cornouailles britannique ne l'a pas oublié. Cependant de très nombreuses églises et chapelles se sont placées sous son vocable dans le Finistère et les Côtes d'Armor.
Illustration: Oriflamme de Saint Corentin, église paroissiale de Locronan.
"Patron principal du diocèse de Quimper. Né en Armorique, Corentin vécut pendant plusieurs années la vie érémitique, dans les bois qui couvraient le versant sud du Ménez-Hom, en Plomodiern. Réclamé comme évêque par le roi Gradlon et son peuple, il partagea dès lors son temps entre sa tâche épiscopale à Quimper et la vie érémitique à laquelle il restait fidèle. L'époque où il vécut ne peut être précisée; un manuscrit d'Angers, daté de 897, place un saint Corentin au calendrier le 1er mai. Les reliques du saint, dispersées lors des invasions normandes (Marmoutier - Abinbdon, Waltham et Glastonbury en G.-B.), furent partiellement restituées à la cathédrale de Quimper en 1623, où elles furent longtemps en honneur." (diocèse de Quimper et Léon)
Illustration: Saint Corentin - église Saint Germain à Pleyben (photo envoyée par un internaute)
Un internaute nous écrit: "Né en Armorique, il se retire dans la solitude dans la forêt de Nevet afin de servir Dieu, à l'exemple de nombreux ascètes. Se nourrissant de racines et de baies, un fontaine jaillit à sa prière, lui permettant d'avoir un peu d'eau. Chaque jour, le même poisson vient s'offir à lui en nourriture; Corentin en coupe un morceau et remet le poisson encore en vie dans l'eau et chaque jour, le poisson revient...
Le Roi Gradlon lui donne des terres afin d'y construire un monastère.
Les nombreux miracles qu'il accomplit et la sainteté de sa vie conduisent les chrétiens de Cornouailles à le choisir comme évêque. Le roi Gradlon lui offre son palais situé au confluent de l'Odet et du Frout: là où s'élève toujours la cathédrale de Quimper."
À Quimper en Bretagne, saint Corentin, honoré comme le premier évêque de la cité, qui joignait à l'épiscopat la rude vie d'ermite.
Martyrologe romain