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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Les Saints d'hier et ce jour

Bienheureux Urbain V

Pape (200e) de 1362 à 1370 (✝ 1370)

D'abord moine bénédictin, il devint abbé de Saint-Germain-d'Auxerre, puis de Saint-Victor de Marseille. Élu pape en 1362, il fut l'un des sept papes résidant en Avignon. En 1367, il rétablit à Rome le Siège Apostolique, mais les luttes des factions romaines le forcèrent à revenir en Avignon trois ans plus tard, malgré les protestations de sainte Brigitte. Trois mois après, au moment de sa mort, il se fit porter dans une modeste maison, ouverte à tous, pour témoigner qu'un pape pouvait aussi mourir en bon chrétien. 
Urbain V, diocèse d'Avignon- vidéo: Le chemin Urbain V, chemin de Grande Randonnée qui relie le village de Nasbinals en Aubrac à la ville d'Avignon, itinéraire tracé à l'époque par le Pape Urbain V pour se rendre à la Cité des Papes.
- "Fils de Guillaume de Grimoard et d'Amphélise de Montferrand, Urbain V, prénommé comme son père, naquit en 1310 au château de Grisac, en Cévennes gévaudanaises. Après ses études à Montpellier et à Toulouse, il entra au couvent bénédictin du Saint-Sauveur de Chirac, qui a donné naissance à la localité du Monastier. Fondé en 1062 par l'évêque de Mende Aldebert 1er de Peyre, il dépendait alors de St. Victor de Marseille et avait pour prieur un oncle du jeune novice, Anglic de Grimoard. il y fut un modèle de régularité et de studiosité. Une fois les saints ordres reçus, il fit de hautes études de science sacrée. Celles-ci terminées, il enseigna à Montpellier, Toulouse, Paris, Avignon. Successivement Vicaire Général de Clermont et d'Uzès il devint Abbé de St. Germain d'Auxerre, puis de St. Victor de Marseille. Il fut désigné comme légat pontifical à Naples par le Pape Innocent VI. Après la mort de ce dernier, il fut élu pape le 28 septembre 1362. Il choisit le nom d'Urbain 'parce que les papes ayant porté ce nom avaient été des saints', il reçut l'ordination épiscopale à Avignon le 6 novembre.
Celle-ci arrivait à une période sombre de l'histoire de l'Église. Le nouveau pape s'employa avec beaucoup de zèle à améliorer cette situation par ses efforts pour propager la foi catholique, réformer l'Église, apaiser les conflits, rétablir l'unité avec les Grecs, promouvoir les études ... ramener la papauté à Rome où il résida pendant trois ans, avant de revenir à Avignon où il mourut le 19 décembre 1370. D'abord inhumés en l'église N. D. des Doms, ses restes furent transférés, 18 mois après, dans l'Abbatiale de St. Victor de Marseille.
Ce pape 'de sainteté et d'érudition' ne tarda pas d'être vénéré en France et en Italie. Le 10 mars 1870 le pape Pie IX signa le décret de béatification.
L'abbé Chaillan, biographe d'Urbain V, a raison de dire que le Gévaudan 'a été inondé de ses faveurs et de ses bienfaits.' La montagnarde et croyante Lozère, fière de lui avoir donné le jour, s'en souvient toujours et a voulu lui témoigner sa gratitude par l'érection d'une belle statue en bronze devant la cathédrale qu'il avait fait construire. Cette statue a été solennellement bénie le 28 juin 1874." 

(les saints du diocèse de Mende, document pdf)
- Guillaume de Grimoard... se trouvait à Naples quand il apprit que les cardinaux l'avaient élu pape le 28 septembre 1362. Dès son arrivée à Avignon, il fut intronisé le 31 octobre sous le nom d'Urbain V, puis consacré évêque et couronné le 6 novembre dans la chapelle du Palais Vieux, sans aucun faste extérieur. (Urbain V - diocèse d'Avignon)
- "Moine par vocation, Guillaume Grimoard, né en 1310 dans les Cévennes, appartenant à la congrégation bénédictine de Saint-Victor de Marseille, au terme d'une brillante carrière de professeur de Droit à l'université de Montpellier, fut élu abbé de Saint-Victor et, tôt après, élevé au souverain pontificat..." (source: diocèse de Marseille)
- Le bienheureux Urbain V naquit au château de Grisac, près du Pont de Montvert (Lozère), vers 1310, de la puissante famille des Grimoard. Entré tout jeune chez les Bénédictins à Chirac, puis à Saint Victor de Marseille, il poursuit ses études à Montpellier, où il enseigne le droit canon. Son prestige s'affirme tellement dans les diverses missions apostoliques dont il est chargé qu'il est élu au souverain pontificat. Le siège apostolique était alors à Avignon, depuis le début du siècle. Urbain V fut un très grand pape, qui fit preuve d'une activité prodigieuse en des temps particulièrement troublés. A un amour passionné de la Sainte Église, il ajouta les vertus d'un saint. Après deux ans passés en Italie pour essayer d'y remettre la paix, il revint mourir en Avignon (19 décembre 1370). Son corps repose à Saint Victor de Marseille, dont il avait été l'abbé.  (source: Les Saints du diocèse de Nîmes)
- association 'les amis du bienheureux Urbain V' 
À Avignon, en 1370, le bienheureux Urbain V, pape, qui était abbé de Saint-Victor de Marseille quand il fut élevé sur la chaire de Pierre. Sans rien changer à ses habitudes monastiques, il tourna aussitôt son esprit en premier lieu vers le retour du Siège apostolique à Rome et le rétablissement de l'unité de l'Église.

Martyrologe romain

Le poète Pétrarque a écrit de lui: "O grand homme, sans pareil dans notre temps et dont les pareils en tous temps sont trop rares".

Saint Zéphyrin

Pape (15e) de 199 à 217 (✝ 217)

Nos sources nous renseignent peu sur son action. Romain d'origine, il s'opposa au prêtre Hippolyte qui d'ailleurs le calomniait allègrement, comme il le fera pour le successeur, le pape Calixte Ier. Il mourut paisiblement. 
On lui attribue la décision d'obliger les fidèles à communier au moins une fois l'an au temps de Pâques.
catacombe di S. Callisto, Pontificia Commissione di Archeologia Sacra"Zéphyrin, né à Rome, fut élu pour gouverner l'Église au temps de l'empereur Sévère. Il prescrivit que ceux qui devaient être promus aux Ordres sacrés le seraient en présence de nombreux clercs et laïques, au temps convenable et selon la coutume, voulant qu'on ne choisît pour cet office que des hommes de science et de vie recommandable. Il décréta en outre que tous les prêtres assisteraient l'évêque dans la célébration des Mystères. Il établit que patriarche, primat, métropolitain ne pourraient, sans l'autorité apostolique, condamner un évêque. Son pontificat fut de dix-huit ans et dix-huit jours. En quatre ordinations au mois de décembre, il créa treize prêtres, sept diacres, et treize évêques pour divers lieux. Il fut ... enseveli sur la voie Appienne, près du cimetière de Calliste, le sept des calendes de septembre." (site internet de l'abbaye saint Benoît)
- Site internet catacombe di S. Callisto (en italien)
Catacombes de Saint-Calixte: La basilique occidentale abritait probablement les sépultures du Pape Zéphyrin et du martyr Tarcisius. (site du Vatican - catacombes de Rome)
À Rome, au cimetière de Calliste sur la voie Appienne, en 217 ou 218, la mise au tombeau de saint Zéphyrin, pape, qui dirigea l'Église romaine pendant dix-huit ans et chargea son diacre, saint Calliste, d'organiser sur cette voie le cimetière de l'Église romaine.

Martyrologe romain

 

Saint Dominique de Silos

Abbé
(† 1073)

Saint Dominique de Silos
Saint Dominique de Silos

Saint Dominique, surnommé de Silos, à cause de son long séjour dans le monastère de ce nom, était de la souche des anciens rois de Navarre. Il se mit à l'étude, n'ayant guère pour maître que l'Esprit-Saint. Devenu prêtre, il entra bientôt dans un monastère de l'Ordre de Saint-Benoît, où il brilla au premier rang par sa sainteté.

Le monastère de Silos était bien déchu de sa gloire et de sa ferveur passées. Le moine Licinien, qui gémissait de cet état de choses, disait la Sainte Messe quand Dominique entra dans l'église; par une permission de Dieu, lorsque, au moment de l'offertoire, il se tourna vers le peuple pour chanter: Dominus vobiscum, il chanta: Voici le restaurateur qui vient! Et le choeur répondit: C'est le Seigneur qui l'a envoyé! L'oracle ne tarda pas à se vérifier.

La charité du Saint ne se concentrait point dans son monastère, mais elle s'étendait à tous les affligés. Le don des miracles attirait au couvent des aveugles, des malades, des boiteux, et il les guérissait par centaines, comme le prouvent encore aujourd'hui les ex-voto de la chapelle où sont gardées ces reliques. Les guirlandes de chaînes, de boulets, de fers, suspendues aux voûtes attestent sa charité spéciale pour les pauvres chrétiens captifs des Maures d'Espagne; il allait les consoler et payer leur rançon, préludant ainsi à l'Oeuvre de Notre-Dame-de-la-Merci.

Après de longues années de bonnes oeuvres, Dominique sentit approcher le moment de la récompense, il en fut même averti par la Sainte Vierge: "J'ai passé toute la nuit avec la Reine des Anges, dit-il un jour à ses religieux; Elle m'a invité à me rendre près d'Elle dans trois jours; je vais donc aller bientôt au céleste festin où Elle me convie." Il fut, en effet, malade trois jours; ses frères virent son âme monter glorieuse au Ciel. C'est à son tombeau que la mère de saint Dominique de Guzman obtint la naissance de son fils.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

Isaac

Patriarche du peuple juif - Ancien Testament

 

Fils d'Abraham et de Sara.
01 Le Seigneur visita Sara comme il l'avait annoncé; il agit pour elle comme il l'avait dit.
02 Elle devint enceinte, et elle enfanta un fils pour Abraham dans sa vieillesse, à la date que Dieu avait fixée.
03 Et Abraham donna un nom au fils que Sara lui avait enfanté: il l'appela Isaac (c'est-à-dire : Il rit). 
Livre de la Genèse - Chapitre 21 

 

Les Saints d'hier et ce jour
Patriarche du peuple juif, Ancien Testament

Abraham, Isaac et Jacob

"Il est le Dieu des vivants" dit le Christ en parlant d'Abraham, Isaac et Jacob. C'est ainsi que les Églises d'Orient et d'Occident considèrent que c'est le Christ lui-même qui, d'une certaine manière, l'aurait ainsi canonisé, en l'inscrivant parmi les saints du ciel.
le combat de Jacob et de l'angeLe 25 mai 2011, Benoît XVI a consacré la catéchèse de l'audience générale au patriarche Jacob et à son combat au gué de Yabboq. La Bible décrit Jacob, a dit le Pape, comme un homme calculateur et fourbe, rapportant les épisodes où il trompe son père aveugle et vole à son frère Esaü son droit d'aînesse. Puis il a rapporté celui du gué, où Jacob combat de nuit avec une entité qu'il ne voit pas. "Ce n'est qu'à la fin, après la disparition de ce quelqu'un que Jacob lui donnera un nom et pourra dire avoir lutté contre Dieu... Celui qui avait volé par astuce à son frère la bénédiction de premier né, demanda alors cette bénédiction à un inconnu dont il avait entrevu sans vraiment le reconnaître la nature divine. Au lieu de céder à Jacob, l'inconnu réclame son nom... Connaître le nom de quelqu'un induit une prise sur lui, car dans la mentalité biblique le nom renferme la réalité de l'être, son secret et son destin... En révélant son nom à un inconnu il se rend et s'en remet totalement à l'autre".
Puis le Saint-Père a souligné que le geste de soumission de Jacob signifie aussi sa victoire, dans la mesure où il reçoit un nom nouveau de l'adversaire, qui le déclare victorieux". Jacob était un nom faisant référence aux circonstances troubles de sa naissance, et au verbe tromper, prendre la place. Cette identité négative est rendue positive par Dieu car Israël signifie Dieu fort et vainqueur. "Lorsqu'à son tour Jacob demande son nom à l'autre, il refuse mais lui offre de manière significative sa bénédiction... Et ce n'est plus une bénédiction obtenue par l'astuce mais un don gratuit de Dieu, reçu par Jacob" qui se livre en confessant la vérité sur lui même. Dans l'épisode du gué de Yabboq, "le peuple d'Israël parle de ses origines et définit son rapport particulier avec Dieu. Comme le dit aussi le Catéchisme de l'Eglise catholique, la tradition spirituelle de l'Eglise voit dans ce récit le symbole de la prière comme combat de la foi et victoire de la persévérance... Nos vies sont comme la longue nuit de lutte et de prière de Jacob
". "Elle doivent être vécues dans le désir et dans l'attente d'une bénédiction divine qui ne peut être arrachée ou conquise par la force, mais peut être reçue de Dieu avec humilité, comme un don permettant de reconnaître le Seigneur. Lorsque cela se produit, notre être change radicalement et nous recevons un nom nouveau avec la bénédiction de Dieu".
 

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