24 Janvier 2019
La messe du jeudi 24 janvier 2019
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Zone : France.
Lecture de la lettre aux Hébreux
Frères,
Jésus est capable de sauver d’une manière définitive
ceux qui par lui s’avancent vers Dieu,
car il est toujours vivant
pour intercéder en leur faveur.
C’est bien le grand prêtre qu’il nous fallait :
saint, innocent, immaculé ;
séparé maintenant des pécheurs,
il est désormais plus haut que les cieux.
Il n’a pas besoin, comme les autres grands prêtres,
d’offrir chaque jour des sacrifices,
d’abord pour ses péchés personnels,
puis pour ceux du peuple ;
cela, il l’a fait une fois pour toutes
en s’offrant lui-même.
La loi de Moïse établit comme grands prêtres
des hommes remplis de faiblesse ;
mais la parole du serment divin, qui vient après la Loi,
établit comme grand prêtre le Fils,
conduit pour l’éternité à sa perfection.
Et voici l’essentiel de ce que nous voulons dire :
c’est bien ce grand prêtre-là que nous avons,
lui qui s’est assis à la droite de la Majesté divine dans les cieux,
après avoir accompli le service du véritable Sanctuaire
et de la véritable Tente,
celle qui a été dressée par le Seigneur et non par un homme.
Tout grand prêtre est établi pour offrir
des dons et des sacrifices ;
il était donc nécessaire que notre grand prêtre
ait, lui aussi, quelque chose à offrir.
À vrai dire, s’il était sur la terre, il ne serait même pas prêtre,
puisqu’il y a déjà les prêtres
qui offrent les dons conformément à la Loi :
ceux-ci rendent leur culte dans un sanctuaire
qui est une image et une ébauche des réalités célestes,
comme en témoigne l’oracle reçu par Moïse
au moment où il allait construire la Tente :
Regarde, dit le Seigneur, tu exécuteras tout
selon le modèle qui t’a été montré sur la montagne.
Quant au grand prêtre que nous avons,
le service qui lui revient se distingue d’autant plus
que lui est médiateur d’une alliance meilleure,
reposant sur de meilleures promesses.
– Parole du Seigneur.
R/ Me voici, Seigneur,
je viens faire ta volonté. (cf. 39, 8a.9a)
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j’ai dit : « Voici, je viens.
« Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j’aime :
ta loi me tient aux entrailles. »
J’annonce la justice
dans la grande assemblée ;
vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.
Mais tu seras l’allégresse et la joie
de tous ceux qui te cherchent ;
toujours ils rediront : « Le Seigneur est grand ! »
ceux qui aiment ton salut.
Alléluia. Alléluia.
Notre Sauveur, le Christ Jésus, a détruit la mort ;
il a fait resplendir la vie par l’Évangile.
Alléluia. (2 Tm 1, 10)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc
En ce temps-là,
Jésus se retira avec ses disciples près de la mer,
et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent.
De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie,
et de la région de Tyr et de Sidon
vinrent aussi à lui une multitude de gens
qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait.
Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition
pour que la foule ne l’écrase pas.
Car il avait fait beaucoup de guérisons,
si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal
se précipitaient sur lui pour le toucher.
Et lorsque les esprits impurs le voyaient,
ils se jetaient à ses pieds et criaient :
« Toi, tu es le Fils de Dieu ! »
Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.
– Acclamons la Parole de Dieu.
V/ Dieu, viens à mon aide,
R/ Seigneur, à notre secours.
Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen. (Alléluia.)
Trad. J.F Frié — CNPL
Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Ouvrez, ouvrez vos portes,
Ne fermez plus vos cœurs !
Il vient à nous sans faste,
Grandeur ni majesté,
Vêtu comme le pauvre
Dans son humilité !
Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Entendez-le qui parle,
Sortez tous de l'erreur !
Malheur à l'homme riche
S'il ne veut écouter
Le Christ de la Promesse
Qui vient nous racheter !
Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Il montre à tous les humbles
La face du Sauveur !
À lui sont en partage
La gloire et le pouvoir,
Ce qu'à la fin des âges
Les peuples pourront voir !
Qu'il soit béni, qu'il vienne,
Le Roi, notre Seigneur !
Il donne aux misérables
La paix du Bon Pasteur,
Il est doux. Il est humble.
Son joug sera léger!
Et c'est lui qui nous mène
Jusqu'à la liberté !
Tu nous as sauvés, Seigneur, nous t'en rendons grâce à jamais.
2 Dieu, nous avons entendu dire, +
et nos pères nous ont raconté, *
quelle action tu accomplis de leur temps,
aux jours d'autrefois.
3 Toi, par ta main, tu as dépossédé les nations, +
et ils purent s'implanter ; *
et tu as malmené des peuplades,
et ils purent s'étendre.
4 Ce n'était pas leur épée qui possédait le pays, +
ni leur bras qui les rendait vainqueurs, *
mais ta droite et ton bras, et la lumière de ta face,
car tu les aimais.
5 Toi, Dieu, tu es mon roi, *
tu décides des victoires de Jacob :
6 avec toi, nous battions nos ennemis ;
par ton nom, nous écrasions nos adversaires.
7 Ce n'est pas sur mon arme que je compte,
ni sur mon épée, pour la victoire.
8 Tu nous as donné de vaincre l'adversaire,
tu as couvert notre ennemi de honte.
9 Dieu était notre louange, tout le jour :
sans cesse nous rendions grâce à ton nom.
Regarde, Seigneur, vois notre misère.
Debout, viens à notre aide, rachète-nous en raison de ton amour.
18 Tout cela est venu sur nous
sans que nous t'ayons oublié : *
nous n'avions pas trahi ton alliance.
19 Notre cœur ne s'était pas détourné
et nos pieds n'avaient pas quitté ton chemin
20 quand tu nous poussais au milieu des chacals
et nous couvrais de l'ombre de la mort.
21 Si nous avions oublié le nom de notre Dieu,
tendu les mains vers un dieu étranger,
22 Dieu ne l'eût-il pas découvert,
lui qui connaît le fond des cœurs ?
23 C'est pour toi qu'on nous massacre sans arrêt,
qu'on nous traite en bétail d'abattoir.
24 Réveille-toi ! Pourquoi dors-tu, Seigneur ?
Lève-toi ! Ne nous rejette pas pour toujours.
25 Pourquoi détourner ta face,
oublier notre malheur, notre misère ?
26 Oui, nous mordons la poussière,
notre ventre colle à la terre.
27 Debout ! Viens à notre aide !
Rachète-nous, au nom de ton amour.
V/ Seigneur, à qui irions-nous ?
Tu as les paroles de la vie éternelle.
07 Souviens-toi. N’oublie pas que tu as irrité le Seigneur ton Dieu dans le désert. Depuis le jour où vous êtes sortis d’Égypte jusqu’à ce que vous arriviez en ce lieu, vous avez été rebelles au Seigneur.
08 Au mont Horeb vous avez irrité le Seigneur, et le Seigneur s’est mis dans une telle colère qu’il voulait vous exterminer.
09 J’étais monté sur la montagne pour recevoir les tables de pierre, les tables de l’Alliance que le Seigneur a conclue avec vous. Je suis resté dans la montagne quarante jours et quarante nuits sans manger ni boire.
10 Le Seigneur m’a donné les deux tables de pierre écrites du doigt de Dieu, et portant toutes les paroles qu’il vous avait dites du milieu du feu, sur la montagne, le jour de l’Assemblée.
11 C’est donc au bout de quarante jours et de quarante nuits que le Seigneur m’a donné ces deux tables de pierre, les tables de l’Alliance.
12 Le Seigneur me dit : « Lève-toi, descends vite d’ici, car ton peuple, que tu as fait sortir d’Égypte, s’est corrompu. Ils n’ont pas mis longtemps à s’écarter du chemin que je leur avais ordonné de suivre : ils se sont fait une idole en métal fondu. »
13 Le Seigneur me dit encore : « Je vois que ce peuple est un peuple à la nuque raide.
14 Laisse-moi faire, je vais les anéantir, effacer leur nom de sous les cieux, et je ferai de toi une nation plus puissante et plus nombreuse que ce peuple ! »
15 Je redescendis de la montagne, qui était toujours en feu ; je tenais dans les mains les deux tables de l’Alliance.
16 Et je vis que vous veniez de pécher contre le Seigneur votre Dieu. Vous vous étiez fait un veau en métal fondu, vous n’aviez pas mis longtemps à vous écarter du chemin que le Seigneur vous avait ordonné de suivre.
17 Je pris les deux tables ; de mes deux mains, je les jetai et je les brisai sous vos yeux.
18 Je tombai à terre devant le Seigneur, et, comme la première fois, je fus quarante jours et quarante nuits sans manger ni boire, à cause de tous les péchés que vous aviez commis : vous aviez fait ce qui est mal aux yeux du Seigneur et ainsi vous l’aviez exaspéré.
19 Je redoutais cette colère, cette fureur du Seigneur, irrité au point de vouloir vous anéantir. Et, cette fois encore, le Seigneur m’écouta.
20 Contre Aaron également, le Seigneur se mit en grande colère, au point de vouloir l’anéantir ; à ce moment-là j’ai intercédé aussi pour Aaron.
21 Quant à votre péché, ce veau que vous aviez fait, je l’ai pris, je l’ai brûlé, je l’ai broyé, je l’ai réduit en fine poussière, et j’en ai jeté la poussière dans le torrent qui descend de la montagne.
25 Je suis donc tombé à terre devant le Seigneur et, durant ces quarante jours et ces quarante nuits, je restai prostré, car le Seigneur avait dit qu’il allait vous anéantir.
26 J’ai intercédé auprès du Seigneur et j’ai dit : « Seigneur mon Dieu, ne détruis pas ton peuple, ton héritage, lui que tu as racheté dans ta grandeur et que tu as fait sortir d’Égypte par ta main puissante.
27 Souviens-toi de tes serviteurs, Abraham, Isaac et Jacob ; ne regarde pas l’endurcissement de ce peuple, ni sa méchanceté, ni son péché.
28 Que, dans le pays d’où tu nous as fait sortir, l’on ne dise pas : “Le Seigneur n’a pas été capable de les faire entrer dans le pays dont il leur avait parlé ; c’est à cause de sa haine contre eux qu’il les a fait sortir pour les faire mourir dans le désert.”
29 Pourtant, c’est bien eux, ton peuple, ton héritage, que tu as fait sortir par ta grande force et ton bras étendu. »
R/ Toujours vivant pour intercéder,
Jésus sauve parfaitement
ceux qui, par lui, s'avancent vers Dieu.
Seigneur, ne détruis pas ton peuple,
tu l'as délivré par ta grandeur.
Souviens-toi de tes serviteurs :
Abraham, Isaac, Jacob,
sans faire attention à l'indocilité de ce peuple.
Ils sont ton peuple, ton héritage,
que tu as fait sortir par ta grande puissance.
Dieu commanda en la création aux plantes de porter leurs fruits, chacune selon son genre : ainsi commande-t-il aux chrétiens, qui sont les plantes vivantes de son Église, qu'ils produisent des fruits de dévotion, un chacun selon sa qualité et vocation. La dévotion doit être différemment exercée par le gentilhomme, par l'artisan, par le valet, par le prince, par la veuve, par la fille, par la mariée ; et non seulement cela, mais il faut accommoder la pratique de la dévotion aux forces, aux affaires et aux devoirs de chaque particulier. Je vous prie, Philothée, serait-il à propos que l'Évêque voulût être solitaire comme les Chartreux ? Et si les mariés ne voulaient rien amasser non plus que les Capucins, si l'artisan était tout le jour à l'église comme le religieux, et le religieux toujours exposé à toutes sortes de rencontres pour le service du prochain comme l'Évêque, cette dévotion ne serait-elle pas ridicule, déréglée et insupportable ? Cette faute néanmoins arrive bien souvent.
Non, Philothée, la dévotion ne gâte rien quand elle est vraie, ainsi elle perfectionne tout, et lorsqu'elle se rend contraire à la légitime vocation de quelqu'un, elle est sans doute fausse. « L'abeille, dit Aristote, tire son miel des fleurs sans les intéresser », les laissant entières et fraîches comme elle les a trouvées ; mais la vraie dévotion fait encore mieux, car non seulement elle ne gâte nulle sorte de vocation ni d'affaires, mais au contraire elle les orne et embellit. Toutes sortes de pierreries jetées dedans le miel en deviennent plus éclatantes, chacune selon sa couleur et chacun devient plus agréable en sa vocation la conjoignant à la dévotion : le soin de la famille en est rendu paisible, l'amour du mari et de la femme plus sincère, le service du prince plus fidèle, et toutes sortes d'occupations plus suaves et amiables.
C'est une erreur mais une hérésie, de vouloir bannir la vie dévote de la compagnie des soldats, de la boutique des artisans, de la cour des princes, du ménage des gens mariés. Il est vrai, Philothée, que la dévotion purement contemplative, monastique et religieuse ne peut être exercée en ces vocations-là mais aussi, outre ces trois sortes de dévotion, il y en a plusieurs autres, propres à perfectionner ceux qui vivent ès états séculiers. Où que nous soyons, nous pouvons et devons aspirer à la vie parfaite.
R/ Le fruit de l'Esprit est amour, joie et paix.
Si nous vivons par l'Esprit,
marchons aussi dans l'Esprit.
Si vous êtes conduits par l'Esprit,
vous n'êtes plus soumis à la loi.
Pour le salut des âmes, Seigneur, tu as voulu que l'évêque saint François de Sales devienne le serviteur de tous en toutes choses ; fais que, soutenus par son exemple, nous donnions une preuve de ta douce charité en nous dévouant pour nos frères.