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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Message du Pape et psaume 2 et commentaires de St Augustin

Message du Pape et psaume 2 et commentaires de St Augustin

Message du Pape François

Je rends grâce à Dieu de nous avoir donné la possibilité de partager ces journées et vivre à nouveau cette Journée Mondiale de la Jeunesse. Merci à tous ceux qui nous ont soutenus avec leurs prières et qui ont collaboré avec leur engagement et leur travail !

28 janvier 2019

Psaume 2 - "Le drame messianique"

 

Psaume 2 - "Le drame messianique" : Pourquoi ces nations qui remuent, ces peuples qui murmurent en vain ?

Le psaume 2 est une révélation concernant la nature de la royauté en Israël avec un message clair : cette royauté est défendue par le Dieu vivant :

- Les verset 1-3 décrivent la rébellion des rois locaux contre le nouveau roi.

- Les verset 4-9 décrivent l’action de Dieu qui défend son autorité royale.

- Les verset 10-12 évoquent la punition des méchants et la récompense des bons : le psalmiste veut dire aux autres rois qu’ils doivent reconnaître la souveraineté de Dieu.

Le Psaume 2 « Pourquoi ce tumulte des nations, ce vain murmure des peuples ? » en français (AELF) :

Ps 2, 01 : Pourquoi ce tumulte des nations, ce vain murmure des peuples ?

Ps 2, 02 : Les rois de la terre se dressent, les grands se liguent entre eux contre le Seigneur et son messie :

Ps 2, 03 : « Faisons sauter nos chaînes, rejetons ces entraves ! »

Ps 2, 04 : Celui qui règne dans les cieux s'en amuse, le Seigneur les tourne en dérision ;

Ps 2, 05 : puis il leur parle avec fureur, et sa colère les épouvante :

Ps 2, 06 : « Moi, j'ai sacré mon roi sur Sion, ma sainte montagne. »

Ps 2, 07 : Je proclame le décret du Seigneur ! Il m'a dit : « Tu es mon fils ; moi, aujourd'hui, je t'ai engendré.

Ps 2, 08 : Demande, et je te donne en héritage les nations, pour domaine la terre tout entière.

Ps 2, 09 : Tu les détruiras de ton sceptre de fer, tu les briseras comme un vase de potier. »

Ps 2, 10 : Maintenant, rois, comprenez, reprenez-vous, juges de la terre.

Ps 2, 11 : Servez le Seigneur avec crainte, rendez-lui votre hommage en tremblant.

Ps 2, 12 : Qu'il s'irrite et vous êtes perdus : soudain sa colère éclatera. Heureux qui trouve en lui son refuge !

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.

Le Psaume 2 « Le drame messianique » en français (La Bible de Jérusalem, 1998) :

Ps 2, 1 : Pourquoi ces nations qui remuent, ces peuples qui murmurent en vain ?

Ps 2, 2 : Des rois de la terre s'insurgent, des princes conspirent contre Yahvé et contre son Messie :

Ps 2, 3 : "Faisons sauter leurs entraves, débarrassons-nous de leurs liens ! "

Ps 2, 4 : Celui qui siège dans les cieux s'en amuse, Yahvé les tourne en dérision.

Ps 2, 5 : Puis dans sa colère il leur parle, dans sa fureur il les épouvante :

Ps 2, 6 : "C'est moi qui ai sacré mon roi sur Sion, ma montagne sainte."

Ps 2, 7 : J'énoncerai le décret de Yahvé : Il m'a dit : "Tu es mon fils, moi, aujourd'hui, je t'ai engendré.

Ps 2, 8 : Demande, et je te donne les nations pour héritage, pour domaine les extrémités de la terre ;

Ps 2, 9 : tu les briseras avec un sceptre de fer, comme vases de potier tu les casseras."

Ps 2, 10 : Et maintenant, rois, comprenez, corrigez-vous, juges de la terre !

Ps 2, 11 : Servez Yahvé avec crainte,

Ps 2, 12 : baisez ses pieds avec tremblement ; qu'il se fâche, vous vous perdez en chemin : d'un coup flambe sa colère. Heureux qui s'abrite en lui !

 

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.

Le Psaume 2 en latin « Quare fremuerunt » :

Ps 2, 1 : psalmus David quare fremuerunt gentes et populi meditati sunt inania

Ps 2, 2 : adstiterunt reges terrae et principes convenerunt in unum adversus Dominum et adversus christum eius diapsalma

Ps 2, 3 : disrumpamus vincula eorum et proiciamus a nobis iugum ipsorum

Ps 2, 4 : qui habitat in caelis inridebit eos et Dominus subsannabit eos

Ps 2, 5 : tunc loquetur ad eos in ira sua et in furore suo conturbabit eos

Ps 2, 6 : ego autem constitutus sum rex ab eo super Sion montem sanctum eius praedicans praeceptum eius

Ps 2, 7 : Dominus dixit ad me filius meus es tu ego hodie genui te

Ps 2, 8 : postula a me et dabo tibi gentes hereditatem tuam et possessionem tuam terminos terrae

Ps 2, 9 : reges eos in virga ferrea tamquam vas figuli confringes eos

Ps 2, 10 : et nunc reges intellegite erudimini qui iudicatis terram

Ps 2, 11 : servite Domino in timore et exultate ei in tremore

Ps 2, 12 : adprehendite disciplinam nequando irascatur Dominus et pereatis de via iusta

Ps 2, 13 : cum exarserit in brevi ira eius beati omnes qui confidunt in eo

 

Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto, sicut erat in principio, et nunc et semper, et in saecula saeculorum. Amen.

Commentaire de Saint Augustin sur le Psaume 2 : « l’Église et Ses persécuteurs » :

Les méchants veulent secouer le joug de Dieu et de son Christ ; mais il a établi, ce Christ chef de sou royaume ou de l’Eglise qui s’étendra partout. Comprenez cette puissance, et faites-vous de la foi un abri contre ses vengeances.

1. « A quoi bon ce frémissement des nations, et ces vaines machinations des peuples ? Les rois de la terre se sont levés, les princes ont formé des ligues contre le Seigneur et contre son Christ (Ps. II, 1-2) ». Le psalmiste dit : « A quoi bon », comme il dirait : C’est en vain ; car ces ligueurs n’ont pas atteint le but qu’ils se proposaient, l’extinction du Christ : c’est la prédiction des persécuteurs de Jésus dont il est fait mention dans les Actes des Apôtres (Actes. IV, 26).

2. « Brisons leurs liens, et rejetons leur joug loin de nous (Ps. II, 3) ». Bien que ces paroles soient susceptibles d’un autre sens, il est mieux de les appliquer à ceux dont le Prophète a dit qu’ils machinaient en vain ; en sorte que « brisons leurs chaînes, et rejetons leur joug loin de nous », signifie : appliquons-nous à éluder les devoirs et à rejeter le fardeau de la religion chrétienne.

3. « Celui qui habite dans les cieux se rira d’eux, le Seigneur les persiflera (Ib. 4.) ». La même pensée est deux fois exprimée : car au lieu de : « Celui qui habite dans les cieux », le Psalmiste a dit : « Le Seigneur »; et « se rira », est remplacé par « persiflera ». Gardons-nous toutefois d’entendre ces expressions d’une manière humaine, comme si Dieu plissait des lèvres pour rire, et des narines pour se moquer. Il faut entendre par là, le pouvoir qu’il donne à ses élus de lire dans l’avenir, d’y voir le nom du Christ se transmettant jusqu’aux derniers humains, s’emparant de tous les peuples, et de comprendre ainsi combien sont vaines les trames des méchants. Ce pouvoir qui leur découvre cet avenir, c’est la moquerie et le persiflage de Dieu. « Celui qui habite les cieux se rira d’eux ». Si, par les cieux, nous comprenons les âmes saintes, c’est en elles que le Seigneur connaissant ce qui doit arriver, se rit des vains complots et tourne en dérision.

4. « Alors il leur parlera dans sa colère, et les confondra dans sa fureur (Ps. II, 5) ». Pour nous mieux préciser l’effet de cette parole, David a dit : « Il les confondra » ; en sorte que « la colère » de Dieu est identique « à sa fureur ». Mais cette colère et cette fureur du Seigneur Dieu, ne doit pas s’entendre d’une perturbation de l’âme ; c’est le cri puissant de la justice dans toute créature, soumise à Dieu pour le servir. Car il faut bien nous rappeler et croire ce qu’a écrit Salomon : « Pour toi, ô Dieu de force, tu es calme dans tes jugements, et tu nous gouvernes avec une sorte de respect (Sagesse. XII, 18) ». En Dieu donc, la colère est ce mouvement qui se produit dans une âme connaissant la loi de Dieu, quand elle voit cette même loi violée par le pécheur ; elle est cette indignation des âmes justes qui flétrit par avance bien des crimes. Cette colère de Dieu pourrait fort bien se dire encore des ténèbres de l’esprit qui envahissent tout infracteur de la loi de Dieu.

5. « Moi, je suis établi par lui, pour régner en Sion, sur la montagne sainte, pour prêcher sa loi (Ps. II, 6) ». Ces paroles s’appliquent évidemment à Notre Seigneur Jésus-Christ. Si, pour nous, comme pour beaucoup d’autres, Sion veut dire contemplation, nous ne pouvons mieux l’entendre que de l’Eglise, dont l’âme s’élève chaque jour pour contempler en Dieu ses splendeurs, selon ce mot de l’Apôtre : « Nous verrons à découvert la gloire du Seigneur (II Cor. III, 18) »; voici donc le sens : « Moi, je suis établi par lui pour régner sur la sainte Eglise », appelée ici montagne à cause de sa hauteur et de sa solidité. « C’est moi qu’il a établi roi » : moi, dont les impies cherchaient à briser les chaînes et à secouer le joug. « Pour prêcher sa loi »: qui ne comprendrait cette expression, en voyant la pratique de chaque jour ?

6. « Le Seigneur m’a dit : Tu es-mon Fils ; je t’ai engendré aujourd’hui (Ps. II, 7) ». Dans ce jour, on pourrait voir la prophétie du jour où Jésus-Christ naquit en sa chair. Néanmoins comme « aujourd’hui » indique l’instant actuel, et que dans l’éternité, il n’y a ni un passé qui ait cessé d’être, ni un futur qui ne soit pas encore, mais seulement un présent ; car tout ce qui est éternel est toujours cette expression : « Aujourd’hui, je t’ai engendré », s’entendra dans le sens divin, selon lequel la foi éclairée et catholique professe la génération ininterrompue de la puissance et de la sagesse de Dieu, qui est son Fils unique.

7. « Demande-moi, et je te donnerai les nations pour héritage (Ib. 8) ». Ceci n’est plus éternel, et s’adresse au Verbe fait homme, qui s’est offert en sacrifice, à la place de tous les sacrifices, « qui intercède encore pour nous (Rom. VIII, 34) » ; en sorte que c’est à Jésus-Christ, dans l’économie temporelle de l’Incarnation opérée pour le genre humain, qu’est- adressée cette parole : « Demande-moi »: oui, demande que tous les peuples soient unis sous le nom chrétien, afin qu’ils soient rachetés de la mort, et deviennent la possession de Dieu. « Je te donnerai les nations en héritage », afin que tu les possèdes pour leur salut, et qu’elles te produisent des fruits spirituels. « Et ta possession s’étendra jusqu’aux confins de la terre ». C’est la même pensée répétée. « Les confins de la terre » sont mis ici pour les nations, mais dans un sens plus clair, afin que nous comprenions toutes les nations : le Psalmiste a dit « possession » au lieu de « héritage ».

8. « Tu les gouverneras avec un sceptre de fer », dans l’inflexible justice. « Tu les briseras comme un vase d’argile (Ps. II, 9) », c’est-à-dire tu briseras en eux les passions terrestres, les immondes soucis du vieil homme, et tout ce qu’il a puisé, pour se l’inculquer, dans la fange du péché. « Et maintenant, ô rois, comprenez » (Ib. 10) ». « Maintenant », c’est-à-dire, quand vous aurez une vie nouvelle, ayant brisé cette enveloppe de boue, ces vases charnels de l’erreur, qui sont l’apanage de la vie passée, oui, « alors comprenez, vous qui êtes rois », puisque vous pouvez d’une part diriger tout ce qu’il y a chez vous de servile et d’animal, et d’autre part combattre, non comme frappant l’air, mais châtiant vos corps et les réduisant en servitude (I Cor., IX, 26, 27). « Instruisez-vous, vous tous qui jugez la terre ». C’est une répétition. « Instruisez-vous » est mis pour « comprenez »; et, « vous qui jugez la terre », pour « vous qui êtes rois ». Le Prophète veut dire que l’homme spirituel doit juger la terre ; car ce que nous jugerons nous est inférieur ; et tout ce qui est inférieur à l’homme spirituel, peut bien s’appeler terre, puisqu’il est meurtri par la chute terrestre.

 

9. « Servez le Seigneur avec crainte (Ps., II, 11) » ; parole qui prévient l’orgueil que nous donnerait cette autre : « ô rois qui jugez la terre ». « Et tressaillez en lui avec tremblement ». « Tressaillez », est fort bien ici pour corriger ce qu’aurait de pénible : « Servez le Seigneur avec crainte ». Mais afin que cette jubilation n’aille point jusqu’à la témérité, le Prophète ajoute : « avec tremblement »: ce qui nous invite à garder avec soin et vigilance le principe de la sanctification. « Et maintenant comprenez, ô rois », peut encore s’entendre ainsi : Et maintenant que je suis constitué roi, ne vous en affligez point, ô rois de la terre, comme d’un empiétement sur vos privilèges ; mais plutôt instruisez-vous et comprenez qu’il vous est avantageux de vivre sous la tutelle de celui qui vous donne l’intelligence et l’instruction. L’avantage qui vous en reviendra, sera de ne point régner à l’aventure, mais de servir avec tremblement le Seigneur de tous, de vous réjouir dans l’attente d’une félicité sans mélange, vous tenant en garde et dans la circonspection contre l’orgueil qui vous en ferait déchoir.

10. « Emparez-vous de la doctrine, de peur qu’un jour le Seigneur n’entre en colère, et que vous ne perdiez la voie de la justice (Ps. II, 2) ». C’est ce qu’a déjà dit le Prophète : « Instruisez- vous et comprenez »; car s’instruire et comprendre, c’et s’emparer d’une doctrine. Cependant l’expression : « appréhendiez, emparez-vous », désigne assez clairement un certain abri, un rempart contre tout ce qui pourrait arriver, si l’on apportait moins de soin à s’emparer. « De peur qu’un jour le Seigneur ne s’irrite », renferme un certain doute, non point dans la vision du prophète, qui en a la certitude, mais dans l’esprit de ceux qu’il avertit ; car ceux qui n’ont point une révélation claire de la colère n’y pensent d’ordinaire qu’avec doute. Ceux-là donc doivent se dire : « Emparons-nous de la doctrine, de peur que le Seigneur ne s’irrite, et que nous ne perdions la voie de la justice ». Déjà nous avons exposé plus haut comment « s’irrite le Seigneur (Sup. n. 4)». « Et que vous perdiez la voie de la justice ». C’est là un grand châtiment, que redoutent ceux qui ont déjà goûté les douceurs de la justice. Celui qui perd la voie de la justice, doit errer misérablement dans les voies de l’iniquité.

 

11. « Quand bientôt s’enflammera sa colère, bienheureux ceux qui auront mis en lui leur confiance (Ps. II, 13) ». C’est-à-dire, quand éclatera cette vengeance qui est préparée aux pécheurs et aux impies, non seulement elle épargnera ceux qui auront mis leur confiance dans le Seigneur, mais elle servira à leur établir, à leur élever un trône bien haut. Le Prophète ne dit pas : « Quand bientôt s’enflammera sa colère, ceux qui se confient en lui seront en sûreté »; comme s’ils devaient seulement échapper à la vengeance : mais il les appelle « bienheureux », ce qui exprime la somme, le comble de tous les biens. Quant à l’expression : « In brevi, bientôt », elle signifie, je crois, quelque chose de soudain, pour les pécheurs, qui ne l’attendront que dans un lointain avenir.

 

 

Saint Augustin (354-430)

 

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