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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Tome 1 Les ennuis continuent

Les ennuis continuent

David s’inquiète. Comment va-t-il présenter la nouvelle situation à ces parents ! La peur du scandale est si ancrée dans leurs esprits ! Il s’interroge, compte tenu de la situation, comment va-t-il présenter sa chère Linda.  Telle qu’elle est en dépit de son origine ?

Malheureusement, pour ces amoureux, les paparazzis ont découvert les péripéties de l’enlèvement. Pour eux l’affaire David Basileus, ce jeune homme médiatique de la région c’est « l’affaire à suivre » ! David n’a plus à se poser de question, le scandale est arrivé. Il n’a plus qu’à s’armer de son courage légendaire.

En raison de ces paparazzis, David décide de faire une demande express pour décaler son stage au zoo, prévu pour la semaine prochaine ! Le docteur Renardai s’est montré compréhensif et a accepté.

-  Au vu de la situation, et tout à fait exceptionnellement, je vous accorde ce délai.

David et Linda n’ont jamais été aussi longtemps au téléphone. Ils ne peuvent se rencontrer, ni s’envoyer des mails. Seules les communications par voie sécurisée de la police, leur est possible. 

Leur amour est tel, qu’ils ont obtenu l’adhésion de l’ensemble du commissariat et du journaliste Hector Lafouine. Hector regrette sa précipitation, cause de la situation actuelle. Il veut et fera tout pour réparer cette énorme gaffe.

Toutefois tous les reporters, n’ont pas la conscience d’Hector Lafouine ! Le scandale est étalé en plein jour. Ils ont non seulement mis en danger Linda, mais également David et sa famille. Le comble pour les jeunes gens, ce sont quelques amis qui se sont détourné d’eux.

Enfin ! David réagit, maintenant il connait ses vrais amis. Ceux, sur qui il peut compter. Il sait maintenant ceux, qui courageusement font face et font barrage à ces journaleux. Il perd ces amis-là, non pas à cause de Linda, qu’ils connaissent depuis longtemps. Ils sont persuadés de la véracité de leur amour. Mais en raison de ces paparazzis, qui les pourchassent, et ils n’ont pas le courage d’affronter !

David découvre ses vrais amis, ceux sur qui il peut compter : Pascal, Jean-Jacques, Serge, Claudine, Elodie, Gérard. La surprise vient de Simon. Il est là, silencieux comme toujours, d’où l’étonnement de David.

Simon shilom un étudiant physicien, pratique le judo. C’est lui qui a fait fuir un paparazzi, a confisqué la caméra ! Comment a-t-il fait pour nous débarrasser de ce reporter ? avait demandé Jean-Jacques. La réponse lui a été dite très simplement.

  • Quand j’ai vu la virulence de ces rats, je me suis permis d’installer les mêmes installations de sécurité que dans ma Synagogue. C’est moi, qui les aie conçues. C’est, ainsi que j’ai pu voir, ce triste individu grimper la façade de l’immeuble sa caméra en avant. Il voulait pénétrer dans l’appartement pour avoir un scoop. Mais de scoop, il a reçu un coup bien appliqué sur son menton !

Rire des deux jeunes gens. Lorsque Jean-Jacques a raconté sa conversation qu’il a eu avec Simon. David et ses amis éclatent de rire.

  • Tu as osé dire : un reporter

S’écrie indigner Gérard

  • Ce n’est qu’un casse-cou sans tête ! Comment peut-on faire des films corrects de cette façon. Nous ne sommes pas en état de guerre que je sage. Et quels mensonges allaient-ils écrire ?

Il précise

  • Ce sont des méthodes de voyous et de zonards !
  • Tu as raison Gérard, mais sans notre ami Simon, nous serions davantage sous une tension encore plus grande.

Gérard est outré et scandalisé du comportement de ces « journalistes » là. Il s’est installé sur le divan de David. Il est légèrement débraillé. Il médite sur son avenir professionnel. Doit-il continuer ses études de journaliste ? Il est lui aussi, comme ses amis en dernière année. Son inquiétude et ses questions tournent toujours autour de cette interrogation. Va-til devenir comme ces excités pour survivre ? Où doit-il se diriger vers le monde incertain du journaliste-écrivain, parcourant les départements métropolitains et outre-mer pour des faits divers ? Ou suivra-t-il son instinct, selon les pistes des…c’est à ce moment, qu’une main amie se pose sur son épaule, le sortant de ses errances sur son avenir professionnel.

  • à quoi rêves-tu ?

Interroge toujours soucieux David.

  • Ah ! ces paparazzis ! ils me font réfléchir à mon futur professionnel. Tu sais, je ne veux pas devenir comme eux ! Je veux réussir bien sûr, mais pas à leur manière !
  • Qu’en as-tu déduit ?
  • Vois-tu David, mon cher ami, j’en été arrivé à la solution de devenir reporter écrivain. Et je me demandais, si je ne devais pas me spécialiser.
  • Waouh ! c’est géant ! un écrivain parmi nous ! c’est une excellente idée.
  • Tu trouves ?

S’étonne Gérard. David l’amène à réfléchir sur ce qu’il veut faire.

  • Qu’est-ce qui te motive dans cette profession ?

La question semble pertinente à Gérard. En ouvrant sa pensée à David en lui exposant succinctement ce qui est dans son cœur et ses pensées. 

  • La vérité sur la vie sociale en générale, la spéléologie, la paléontologie, la vie des animaux. Les reportages me passionnent. J’aime écrire, partager, raconter ce que j’ai vu et entendu, photographier.
  • Tu as la réponse en toi.

Lui assure David, et il développe sa pensée.

  • On ne peut bien écrire, que ce l’on ressent au fond de soi. Ainsi tu transportes tes lecteurs dans ton monde. Un journaliste expose les situations. Il est témoin de ce qu’il voit, de ce qu’il entend. Parfois il se fait l’avocat des causes perdues médiatiquement, comme Emile Zola en son temps. Le journalisme est le reflet de notre temps, celui qui parle de son époque, même ceux qui dévoilent des affaires, explique l’histoire. En choisissant d’être journaliste-écrivain, tu es libre de tes sujets. Seulement, tu dois sélectionner les rédactions susceptibles d’être intéressé par tes articles, idem pour les éditeurs.

Gérard croit que David n’avait pas compris.

  • Mais David, je veux être indépendant !
  • C’est vrai Gérard, mais qui est à même de te faire connaître en tant qu’écrivain ?
  • Euh…
  • Ceux qui t’auront acheté tes articles ! Aux médias tu leur présentes tesreportages. à ton éditeur tu soumets tes aventures, tes essais, en incluant des extraits ou des compléments d’enquêtes, selon les sujets que tu veux traiter.

Complète David

  • Tu as tout à fait raison. Merci David.

C’est à ce moment, qu’Olga Basileus arrive à l’appartement de David et apostrophe son fils.

  • Mon cher fils, comment avez-vous pu nous cacher Linda ? et vous Gérard, ne pouvez-vous pas raconter la vérité, et transformer ce scandale en une belle histoire d’amour, à la Roméo et Juliette. Faire en sorte, que ces hyènes retournent dans leurs tanières. Et vous David, pourquoi avons-nous appris l’existence de Linda par la presse !
  • Mère, je ne voulais pas vous inquiéter au sujet de cette jeune fille. Je ne pouvais prévoir un tel scandale.
  • Sachez que j’arrive de Strasbourg, où elle est maintenant. Je l’ai rencontrée. Elle m’a expliqué ce qui s’est passé entre vous deux et aussi cette affaire ! 
  • Comment avez-vous pu faire-çà ! Je suppose que vous l’avez terrorisée !
  • Il le fallait bien, pour trouver la solution.
  • C’est-à-dire ?
  • Elle m’a raconté, l’histoire de ses parents. Son mariage prévu par son père en Algérie ! Son enlèvement, comment elle s’est défendue. La menace de mort contre elle et de la famille du jeune homme. Elle m’a expliqué, pourquoi sa famille se sentait déshonorée par ce mariage.
  • Mère, vous avez une solution ?

Interroge David non seulement surpris, mais l’espoir lui est revenu. Le calme l’envahit au fur et à mesure que la lumière de l’espérance arrive dans son cœur.

  • Je pense d’abord utiliser ces fameux paparazzis, pour votre mariage à l’église !
  • Vous n’y pensez pas ! c’est de la provocation !
  • Si, Si, utilisez-les au lieu de vous en faire des ennemis. Linda en vaut la peine !
  • Oh mère que faites-vous de sa famille ?
  • Ils auront le choix entre : le retour au pays, la prison ou accepter et signer devant le juge et le notaire le contrat de mariage de leur fille avec mon fils.

Ces mots sont à la fois glacials d’une femme en colère et calculatrice, mais aussi la preuve de magnanime envers la situation. David est désarçonné et il interroge sa mère.

  • Vous en avez parlé à Linda ?
  • Non, je lui ai dit que je trouverai une solution pour tout le monde.
  • Je me disais aussi !

Dit-il presque à mi-voix en se tournant. Brusquement, il fait volteface et éclate.

  • Et si elle est tuée ?
  • Sa famille ira en prison, et reconduite à la frontière, puisqu’ils n’auront pas respecté le contrat !
  • Et moi je n’aurai plus ma Linda, çà vous….
  • Mon dieu, notre pauvre Linda !

Intervient Claudine en entrant dans le salon.

Sacré-Canaille, tout joyeux, saute aux jambes de sa super copine. Isis lève la tête, et fait un clin d’œil à Sacré-Canaille. À eux deux, ils réussissent à détendre l’atmosphère. Après l’intervention de Sacré-Canaille, l’ambiance redevient presque normale. Quel soulagement, David reprend confiance. Il réalise, qu’à sa manière, sa mère accepte Linda. Il devrait être heureux, seulement il redoute la vengeance des coutumiers du quartier de Linda. Ces anciens voisins et soi-disant amis.

Une autre surprise lui arrive. Il découvre que sa mère est intervenue auprès de la mère de Linda. En découvrant les amours cachés de son fils elle a voulu rencontrer la famille de la jeune fille. Cela a été un coup de foudre entre les deux femmes. David ne sait plus comment aborder sa mère. Il cherche ses mots, et d’un trait sans vraiment de raison il déclare :

  • j’ai lu dernièrement dans la tentation de l’innocence  de Pascal Bruckner «Aucune difficulté n'est en soi insurmontable ; Seul est dangereux d'apporter des réponses anciennes à des situations nouvelles. »
  • Exactement mon fils. Sachez que j’ai trouvé Fatima la mère de Linda très intéressante. Savez-vous que Madame Ziride surveillé sa fille de loin, sans que personne ne le sache. Elle est heureuse, que sa fille est choisie un jeune homme bien sous tous rapports pour mari ! Elle a été obligée de se taire. Elle savait presque tout sur David. Elle surveillait sa fille, sans dire un mot à la famille. Fatima a confiance en sa Linda. Fatima a vu que sa fille fréquente des jeunes gens correctes et de bonnes familles. Elle ne pouvait rêver meilleur parti pour sa fille. C’est pour cette raison, qu’elle s’est faite silencieuse.
  • Mais comment a-t-elle pu accepter le mariage avec cet olibrius, si elle savait que j’étais promis à Linda

Réplique David surpris.

  • Hé bien à propos du projet de mariage concocté par son mari, elle a été tenue à l’écart de la décision. Il a conçu l’affaire avec son frère, et ce fameux soi-disant Imam. Elle ne savait comment faire changer d’avis son mari, sans risquer d’être répudiée ! Le silence de Fatima a été exemplaire, quand sa fille a fui. Elle ne connaissait pas les tenants et les aboutissements du plan, seulement elle a confiance en David. Lorsqu’elle a connu l’affaire de l’enlèvement, Fatima est allée voir la police, et a suivi chaque minute l’affaire. 

David admire sa mère. Elle lui a redonné l’espoir. Désormais il n’est plus seul. La famille est avec lui. Même la mère de Linda le bénit en secret. Il sait que leur mariage aura lieu en grande pompe, puisqu’organisé par sa mère. Comme elle seule sait le faire. Ce soir

après avoir téléphoné à son tendre amour, il pourra dormir tranquille. 

Désormais, ce soir, il connait ses vrais amis, ils dineront avec lui dès le retour de Pascal.

Bernadette est si heureuse pour son patron, qu’elle oublie l’heure de fin de service ! Lorsqu’elle le réalise, elle pense « Et puis zut ! Je reste jusqu’à la fin du repas pour faire le service » Elle est dans toutes ses pensées, quand soudain…

  • Bernadette vous avez oubliée l’heure ?
  • Non Madame.
  • Merci, ce soir nous avons besoin de vous.
  • Bien Madame.

Répond la jeune femme avec le sourire.

  • Nous attendons Pascal, il a un rendez-vous d’affaire important et ensuite il devait

voir mon menuisier  pour le décor de sa chambre.

  • Ah ! bon ! alors nous attendrons avec un verre d’apéro.

 Dit Simon le nouvel ami.

  • Il a dessiné lui-même sa déco ?

S’étonne Gérard

  • Oui

Lui répond Claudine

  • C’est quel thème ?

Demande Élodie

  • Oui, oui, oui 

Questionnent les invités.

  • Il vous le dira lui-même, espèces de petits curieux.

Rétorque Claudine taquine en riant amicalement.

          

28

L’accident de Pascal

 

Dans le salon règne l’effervescence de l’attente heureuse, après cette journée éprouvante. Un petit air frais souffle venu du balcon. Les amis attendent fébriles, la curiosité est dans l’air. Ils aiment les dessins et l’imagination débordante de Pascal, quel est donc ce plan pour sa chambre ? Eux ils seraient allés tous simplement chez un magasin de meubles, mais lui, il va donner des plans pour faire sur mesure le mobilier de sa chambre, chez l’artisan de la famille Basileus ! Alors ils attendent…, attendent… un verre à la main et les petits fours de Bernadette sur la desserte roulante du salon. Soudain, le téléphone sonne. David tend le bras et saisit le combiné, croyant avoir affaire à un journaliste, il répond peu amène...

  • Allo, c’est pourquoi ! Qui êtes-vous ? 

David met le haut-parleur permettant ainsi à tous de suivre le dialogue.

  • La police ! nous vous appelons du CHU de Rouen
  • Qui demandez-vous ?

Interroge David soudain inquiet.

  • Monsieur Basileus ou Mademoiselle Claudine Loriot
  • Je suis Monsieur Basileus
  • Votre ami a eu un accident, et nous a demandé de vous prévenir.
  • Mon dieu ! que lui est-il arrivé ?

Crie douloureusement Claudine, en prenant le combiné.

Lui demande Claudine

  • Oui bien-sûr Mademoiselle.
  • Oui, votre cher Pascal va bien, malgré son accident. 
  • Alors pourquoi le garder vous s’il va bien ? Pourquoi est-il en traumatologie ?
  • Nous n’avons plus de lit en orthopédie pour cette nuit. Nous avons jugé, au vu de son état de le placer en traumatologie.
  • De quel état parlez-vous ? C’est grave ?

Interroge Claudine désemparée.

  • Il est légèrement commotionné à première vue. Demain on lui réduira ses fractures. Le médecin de service vous renseignera davantage. Un lit doit se libérer en orthopédie, il y sera après son intervention.
  • Nous pouvons aller le voir ?
  • Vu l’heure, uniquement demain à partir de quatorze heures.
  • Mais il a besoin de ses affaires de toilettes et de nuit au minimum !

L’hôpital lui a donné le nécessaire. Soyez là lorsqu’il va se réveiller. Il doit remonter vers quinze heures. Mais il vous faut venir avant pour l’administration, il vous faudra compléter son dossier médical.

  • Oui bien sûr. Je serai présente avec toutes ses affaires.

Claudine pendant la conversation, c’était rapproché de David. Tous sont suspendus aux lèvres de Claudine. Un silence lourd envahit le salon. Après un regard interrogatif à Claudine, David décide.

  • Je raccompagne notre amie.
  • Comment cela ! tous les deux !

S’insurge Madame Basileus

  • Évidemment elle n’a pas de voiture à ce que je sache !

Réplique David à sa mère.

  • Vous ne croyez pas qu’il vaille mieux que ce soit une femme pour l’accompagner ? Sans compter, que les journalistes font le siège du bâtiment !

Répond-t-elle sèchement.

  • Mère vous l’accompagner ?

Il est stupéfait. Le calme revient en lui. Il ajoute 

 Cela vous prendra beaucoup de temps. Et comment ferez-vous pour échapper à ces hyènes ?

  • Ne vous préoccupez pas de cela. Vous serez plus en sécurité, chez vous avec vos amis.

Intime-t-elle à son fils.

Mère si l’on veut me tuer. Où que je sois, ils le feront ! Ne craignez rien. Les principaux responsables sont en prison, ou au centre de rétention sous surveillance particulière, pour le retour au pays ! Le père de Linda se calmera bien un jour !

  • Occupez-vous de vos invités !

Ordonne-t-elle à son fils, tout en s’adoucissant.

  • Ne vous inquiétez pas. Je reste dormir ici. Je m’occuperai de Sacré-Canaille.

Ainsi David n’aura pas à s’occuper de ses sorties sanitaires.

Assure Jean-Jacques à la mère de David.

  • Où vas-tu dormir Jean-Jacques ?

S’inquiète Claudine.

  • Sur le canapé pardi ! Je suppose que Sacré-Canaille dormira dans la chambre de Pascal.

S’explique doucement Jean-Jacques. 

  • La chambre d’ami du fond est trop loin de la porte d’entrée. 

Sacré-Canaille redresse les oreilles, sa petite queue en l’air, comme une antenne, semble sonder l’environnement. Tient-on pense à moi » semble-t-il dire.

David désabusé une nouvelle fois, se laisse tomber dans son fauteuil. Isis, illico presto, d’un bond le rejoint sur ses genoux. Il a droit aux plus gros câlins qu’elle peut lui faire en ronronnant. Claudine en essuyant ses larmes silencieuses ajoutent avec douceur.

  • C’est mieux ainsi David.
  • Allons Claudine ! Séchez vos larmes ! Nous avons mieux à faire. Filez dans la chambre de votre ami, prendre le nécessaire pour sa toilette, un pyjama, une robe de chambre  et de quoi se changer. Nous rentrons maintenant. Je vous dépose chez vous et demain vers quatorze heures, nous lui porterons le sac que vous préparez.
  • Intervient Madame Olga d’une voix ferme et douce. L’assemblée est surprise, mais pas
  • David. Il a l’habitude de voir sa mère jouer de son autorité, lorsqu’elle le juge nécessaire, mais aussi de sa tendresse cachée.
  • Oui madame.
  • Elle essuie ses larmes, que seule Olga et David avaient vues.
  • Bernadette, donnez-lui quelque chose de léger à grignoter. Nous picorerons dans la voiture.
  • Bien madame
  • Répond la jeune femme.
  • David n’oubliez pas de prévenir votre père. Il doit être rentré maintenant. Le préfet l’a retenu en raison de l’actualité.
  • Oui mère, je l’appellerai dès votre départ.
  • Ne vous inquiétez pas, je me charge de lui faire le numéro de téléphone.
  • Merci Jean-Jacques.
  • Quelques minutes plus tard, le calme est revenu. Madame et Claudine sont parties.
  • Bernadette interroge.
  • Je peux faire le service ?
  • Oui ma bonne Bernadette. Il se fait tard. Vous partirez aussitôt après le service.
  • La vaisselle vous la ferez demain. Nous mettrons tous dans la cuisine. Demain il fera jour !
  • Précise-t-il avec lassitude.
  • Bien Monsieur
  • Répond Bernadette. Le stress a disparu dans le petit comité restant. La conversation s’anime peu à peu. Sacré-Canaille est triste. Il va voir Jean-Jacques. Celui-ci, lui tapote affectueusement la tête en lui disant :
  • Pascal a eu un accident, il est à l’hôpital, il reviendra dans quelques jours.
  • Lui assure-t-il. Sacré-Canaille lèche tristement la main amie. Tous ignorent que le mot hôpital lui évoque des souvenirs douloureux. Après le repas, Sacré-Canaille réclame la sortie. David se lève et prend la laisse. Seulement, Jean-Jacques la lui arrache des mains en lui disant :
  • David, tu ne peux sortir à cette heure. Les paparazzis sont toujours là. Je vais prendre l’escalier de service, nous sortirons derrière.
  • Sacré-Canaille est stupéfait. D’habitude c’est Bernadette qui a la laisse. Sans dire un mot, Jean-Jacques l’accroche au collier. Sacré-Canaille est pressé. Enfin, ils descendent, pas le temps de prendre le monte-charge. Jean-Jacques descend trois marches à la fois de l’escalier de service. Arrivé à la porte de sortie de secours, Sacré-Canaille saute, tape sur le bouton d’ouverture, la porte s’entrouvre. De sa petite patte énergique, il l’ouvre, juste pour lui. Sacré-Canaille s’engouffre dans l’ouverture. Fait sa petit affaire dans le caniveau, sans descendre du trottoir, mais en arrosant convenablement l’enjoliveur toute crotté d’une voiture d’un journaliste ! Après s’être frotté ses pattes rapidement sur le trottoir, il fait demitour vite fait bien fait ! La laisse est si longue, que Jean-Jacques, malgré qu’il ait couru, n’a pas pu être en même temps que lui sur le trottoir. Jean-Jacques n’a pas l’habitude de promener un animal. Sacré-Canaille en profite. De retour dans le hall d’entrée, ils reprennent les escaliers à la même allure que précédemment. Au premier palier, Sacré-Canaille s’arrête.
  • Il observe Jean-Jacques. Il semble amusé. Sa queue s’agite énergiquement. Il s’amuse en voyant la tête de Jean-Jacques. Il attend sagement devant le monte-charge. Cette fois il ne saute pas pour appeler ce maudit monte-charge. Il patiente en petite canaille, que JeanJacques appuie sur le bouton. Arrive une dame aux cheveux grisonnants, légèrement courbée, avec une certaine prestance malgré son âge avancée.
  • Qu’il est mignon !
  • S’exclame la mamy.
  • Comment s’appelle-t-il ?
  • Sacré-Canaille madame.
  • Il a pourtant l’air bien sage. 
  • Commente la mamy. Hypocritement Sacré-Canaille baisse la tête. La mamy ose le caresser gentiment.  « Hum !  Elle sent bon la mamy ! » Pense Sacré-Canaille. Le monte-charge arrive. Ils montent tous les trois. Elle appuie au bouton cinq.
  • Il est à vous ?
  • Non, il est à l’un des habitants de l’immeuble. Pour aider mon ami j’ai voulu le promener.
  • C’est bien mon petit.
  • Lui répond la vieille dame. Arrivé à l’étage de David, la mamy eut un éclair dans les yeux. Ce fut avec un grand sourire, qu’ils se dirent au revoir. En entrant dans l’appartement,
  • Gérard s’écrie :
  • Déjà !
  • Hé bien c’était rapide !
  • David les accueille soulager.
  • Si tu savais ce qu’il m’a fait !
  • Raconte !
  • Firent les jeunes gens prêts à partir.
  • Vous vouliez me fausser compagnie, ne pas me dire au revoir ? Réalise ce pauvre Jean-Jacques.
  • Non, nous t’attendions pour partir.
  • Explique Élodie.
  • Alors raconte
  • Intervient Gérard le curieux. Jean-Jacques narre avec force et geste les péripéties de Sacré-Canaille. Tous rient aux éclats.
  • C’est tout à fait Sacré-Canaille.
  • Il est formidable…ce chien.
  • Constate en riant Gérard.
  • Oh ! ce n’est pas un chien, c’est une personne dans un corps de chien.
  •  Déclare Élodie en riant jusqu’aux larmes.
  • C’est exactement ce que je pense.
  • Confirme David plus sérieusement
  • Élodie, vue l’heure je te raccompagne.
  • Merci Gérard, mes parents sont prévenus de mon retard. Mais ils seront rassurés. Lui répond Élodie. Après le départ des amis, David et Jean-Jacques se servent un verre de brandy. En voulant s’asseoir sur le canapé, il découvre l’oreiller, un drap sac  pour campement et sa couverture. Le canapé est transformé en lit.
  • Bernadette m’a requiert le droit de te préparer ce campement avant de partir. Je n’ai pu le lui refuser, car c’est le bon sens dans notre situation.
  • Brave Bernadette je suppose qu’elle est partie.
  • Oui à l’instant. Il n’y a plus que nous deux.
  • Sacré-Canaille et Isis entrent en jeux, ils rappellent leur présence.
  • Mais bien sûr tous les quatre ! 
  • Rectifie David. Le rire et les caresses entre dans la danse. Doucement la sérénité revient.
  • Ils se séparent.
  • Bonne nuit Jean-Jacques.
  • Dit David en éteignant la lumière et va dans sa chambre.
  • Bonne nuit David.

 

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