10 Janvier 2019
David s’inquiète. Comment va-t-il présenter la nouvelle situation à ces parents ! La peur du scandale est si ancrée dans leurs esprits ! Il s’interroge, compte tenu de la situation, comment va-t-il présenter sa chère Linda. Telle qu’elle est en dépit de son origine ?
Malheureusement, pour ces amoureux, les paparazzis ont découvert les péripéties de l’enlèvement. Pour eux l’affaire David Basileus, ce jeune homme médiatique de la région c’est « l’affaire à suivre » ! David n’a plus à se poser de question, le scandale est arrivé. Il n’a plus qu’à s’armer de son courage légendaire.
En raison de ces paparazzis, David décide de faire une demande express pour décaler son stage au zoo, prévu pour la semaine prochaine ! Le docteur Renardai s’est montré compréhensif et a accepté.
- Au vu de la situation, et tout à fait exceptionnellement, je vous accorde ce délai.
David et Linda n’ont jamais été aussi longtemps au téléphone. Ils ne peuvent se rencontrer, ni s’envoyer des mails. Seules les communications par voie sécurisée de la police, leur est possible.
Leur amour est tel, qu’ils ont obtenu l’adhésion de l’ensemble du commissariat et du journaliste Hector Lafouine. Hector regrette sa précipitation, cause de la situation actuelle. Il veut et fera tout pour réparer cette énorme gaffe.
Toutefois tous les reporters, n’ont pas la conscience d’Hector Lafouine ! Le scandale est étalé en plein jour. Ils ont non seulement mis en danger Linda, mais également David et sa famille. Le comble pour les jeunes gens, ce sont quelques amis qui se sont détourné d’eux.
Enfin ! David réagit, maintenant il connait ses vrais amis. Ceux, sur qui il peut compter. Il sait maintenant ceux, qui courageusement font face et font barrage à ces journaleux. Il perd ces amis-là, non pas à cause de Linda, qu’ils connaissent depuis longtemps. Ils sont persuadés de la véracité de leur amour. Mais en raison de ces paparazzis, qui les pourchassent, et ils n’ont pas le courage d’affronter !
David découvre ses vrais amis, ceux sur qui il peut compter : Pascal, Jean-Jacques, Serge, Claudine, Elodie, Gérard. La surprise vient de Simon. Il est là, silencieux comme toujours, d’où l’étonnement de David.
Simon shilom un étudiant physicien, pratique le judo. C’est lui qui a fait fuir un paparazzi, a confisqué la caméra ! Comment a-t-il fait pour nous débarrasser de ce reporter ? avait demandé Jean-Jacques. La réponse lui a été dite très simplement.
Rire des deux jeunes gens. Lorsque Jean-Jacques a raconté sa conversation qu’il a eu avec Simon. David et ses amis éclatent de rire.
S’écrie indigner Gérard
Il précise
Gérard est outré et scandalisé du comportement de ces « journalistes » là. Il s’est installé sur le divan de David. Il est légèrement débraillé. Il médite sur son avenir professionnel. Doit-il continuer ses études de journaliste ? Il est lui aussi, comme ses amis en dernière année. Son inquiétude et ses questions tournent toujours autour de cette interrogation. Va-til devenir comme ces excités pour survivre ? Où doit-il se diriger vers le monde incertain du journaliste-écrivain, parcourant les départements métropolitains et outre-mer pour des faits divers ? Ou suivra-t-il son instinct, selon les pistes des…c’est à ce moment, qu’une main amie se pose sur son épaule, le sortant de ses errances sur son avenir professionnel.
Interroge toujours soucieux David.
S’étonne Gérard. David l’amène à réfléchir sur ce qu’il veut faire.
La question semble pertinente à Gérard. En ouvrant sa pensée à David en lui exposant succinctement ce qui est dans son cœur et ses pensées.
Lui assure David, et il développe sa pensée.
Gérard croit que David n’avait pas compris.
Complète David
C’est à ce moment, qu’Olga Basileus arrive à l’appartement de David et apostrophe son fils.
Interroge David non seulement surpris, mais l’espoir lui est revenu. Le calme l’envahit au fur et à mesure que la lumière de l’espérance arrive dans son cœur.
Ces mots sont à la fois glacials d’une femme en colère et calculatrice, mais aussi la preuve de magnanime envers la situation. David est désarçonné et il interroge sa mère.
Dit-il presque à mi-voix en se tournant. Brusquement, il fait volteface et éclate.
Intervient Claudine en entrant dans le salon.
Sacré-Canaille, tout joyeux, saute aux jambes de sa super copine. Isis lève la tête, et fait un clin d’œil à Sacré-Canaille. À eux deux, ils réussissent à détendre l’atmosphère. Après l’intervention de Sacré-Canaille, l’ambiance redevient presque normale. Quel soulagement, David reprend confiance. Il réalise, qu’à sa manière, sa mère accepte Linda. Il devrait être heureux, seulement il redoute la vengeance des coutumiers du quartier de Linda. Ces anciens voisins et soi-disant amis.
Une autre surprise lui arrive. Il découvre que sa mère est intervenue auprès de la mère de Linda. En découvrant les amours cachés de son fils elle a voulu rencontrer la famille de la jeune fille. Cela a été un coup de foudre entre les deux femmes. David ne sait plus comment aborder sa mère. Il cherche ses mots, et d’un trait sans vraiment de raison il déclare :
Réplique David surpris.
David admire sa mère. Elle lui a redonné l’espoir. Désormais il n’est plus seul. La famille est avec lui. Même la mère de Linda le bénit en secret. Il sait que leur mariage aura lieu en grande pompe, puisqu’organisé par sa mère. Comme elle seule sait le faire. Ce soir
après avoir téléphoné à son tendre amour, il pourra dormir tranquille.
Désormais, ce soir, il connait ses vrais amis, ils dineront avec lui dès le retour de Pascal.
Bernadette est si heureuse pour son patron, qu’elle oublie l’heure de fin de service ! Lorsqu’elle le réalise, elle pense « Et puis zut ! Je reste jusqu’à la fin du repas pour faire le service » Elle est dans toutes ses pensées, quand soudain…
Répond la jeune femme avec le sourire.
voir mon menuisier pour le décor de sa chambre.
Dit Simon le nouvel ami.
S’étonne Gérard
Lui répond Claudine
Demande Élodie
Questionnent les invités.
Rétorque Claudine taquine en riant amicalement.
28
Dans le salon règne l’effervescence de l’attente heureuse, après cette journée éprouvante. Un petit air frais souffle venu du balcon. Les amis attendent fébriles, la curiosité est dans l’air. Ils aiment les dessins et l’imagination débordante de Pascal, quel est donc ce plan pour sa chambre ? Eux ils seraient allés tous simplement chez un magasin de meubles, mais lui, il va donner des plans pour faire sur mesure le mobilier de sa chambre, chez l’artisan de la famille Basileus ! Alors ils attendent…, attendent… un verre à la main et les petits fours de Bernadette sur la desserte roulante du salon. Soudain, le téléphone sonne. David tend le bras et saisit le combiné, croyant avoir affaire à un journaliste, il répond peu amène...
David met le haut-parleur permettant ainsi à tous de suivre le dialogue.
Interroge David soudain inquiet.
Crie douloureusement Claudine, en prenant le combiné.
Lui demande Claudine
Interroge Claudine désemparée.
L’hôpital lui a donné le nécessaire. Soyez là lorsqu’il va se réveiller. Il doit remonter vers quinze heures. Mais il vous faut venir avant pour l’administration, il vous faudra compléter son dossier médical.
Claudine pendant la conversation, c’était rapproché de David. Tous sont suspendus aux lèvres de Claudine. Un silence lourd envahit le salon. Après un regard interrogatif à Claudine, David décide.
S’insurge Madame Basileus
Réplique David à sa mère.
Répond-t-elle sèchement.
Il est stupéfait. Le calme revient en lui. Il ajoute
Cela vous prendra beaucoup de temps. Et comment ferez-vous pour échapper à ces hyènes ?
Intime-t-elle à son fils.
Mère si l’on veut me tuer. Où que je sois, ils le feront ! Ne craignez rien. Les principaux responsables sont en prison, ou au centre de rétention sous surveillance particulière, pour le retour au pays ! Le père de Linda se calmera bien un jour !
Ordonne-t-elle à son fils, tout en s’adoucissant.
Ainsi David n’aura pas à s’occuper de ses sorties sanitaires.
Assure Jean-Jacques à la mère de David.
S’inquiète Claudine.
S’explique doucement Jean-Jacques.
Sacré-Canaille redresse les oreilles, sa petite queue en l’air, comme une antenne, semble sonder l’environnement. Tient-on pense à moi » semble-t-il dire.
David désabusé une nouvelle fois, se laisse tomber dans son fauteuil. Isis, illico presto, d’un bond le rejoint sur ses genoux. Il a droit aux plus gros câlins qu’elle peut lui faire en ronronnant. Claudine en essuyant ses larmes silencieuses ajoutent avec douceur.