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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Les pharisiens demandent un signe dans le ciel

Méditation du jour

Les pharisiens demandent un signe dans le ciel

Lundi 18 février 2019
 

Évangile selon saint Marc 8, 11-13

En ce temps-là, les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus ; pour le mettre à l’épreuve, ils cherchaient à obtenir de lui un signe venant du ciel. Jésus soupira au plus profond de lui-même et dit : « Pourquoi cette génération cherche-t-elle un signe ? Amen, je vous le déclare : aucun signe ne sera donné à cette génération. » Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l’autre rive.

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Prière

Dans ce passage, Marc décrit un climat d’hostilité et met en évidence le refus de croire de la part des pharisiens. Ils ont accompagné Jésus hors de la Galilée, certains ont peut-être assisté à la guérison de la femme syro-phénicienne, d’autres ont peut-être été témoins eux aussi de la guérison du sourd-bègue : miracles opérés au cours du voyage en sortant de Galilée. Ils ont aussi probablement assisté au miracle de la seconde multiplication des pains. Mais, hostiles à Jésus, rien ne pourra empêcher leur mauvaise foi : ils demandent un signe dans le ciel, veulent le mettre à l’épreuve et lui tendent un piège.

Demande

Cet entêtement des pharisiens signale leur fermeture de cœur. Seigneur, Esprit Saint, que ta grâce et ta force me viennent en aide et me permettent d’imiter la sagesse de Jésus face à des contestataires dont les arguments hypocrites débouchent sur des polémiques sans fin. Seigneur, apprends-moi la force associée à la douceur de celui qui sait attendre, qui sait aussi rester maître de lui-même.

Réflexion

1. « Les pharisiens survinrent et se mirent à discuter avec Jésus. »

Ces pharisiens, qui vivaient l’observance absolue du Pentateuque et de la tradition orale sous prétexte de fidélité à la Loi transmise à Moïse par Dieu lui-même, multipliaient les obligations en obligeant de simples fidèles, qu’ils regardaient comme ignorants et impurs, à pratiquer leur foi selon des attitudes souvent très formelles. L’Évangile de Marc dénonce cette façon de pratiquer dont le Seigneur se plaint lorsqu’il dit : « Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi. » (Mc 7, 6) Ici, ces pharisiens cherchent à tendre des pièges au Christ, ils veulent lui parler et, pour le mettre à l’épreuve, lui demandent un « signe venant du ciel ». Le Seigneur connaît leur mauvaise foi et sait que n’importe quel signe serait nié et tourné en ridicule.

2. « Jésus soupira au plus profond de lui-même (…) »

Pour la seconde fois, Jésus vient de multiplier les pains devant eux. Avant ce miracle, il avait rendu la parole à un sourd-bègue et expulsé un esprit impur qui agitait la petite fille d’une syro-phénicienne.

Jésus soupire en lui-même. Que fallait-il faire de plus pour ouvrir leur intelligence, leur esprit et leur cœur ? Et parlant tout seul, sans s’adresser à personne en particulier, il affirme qu’il ne sera donné aucun signe à cette génération mauvaise et adultère (Cf. Mt 12, 39). Jésus savait que sa mort et sa Résurrection témoigneraient de son identité. L’Évangile de saint Luc parle du « signe de Jonas » (Lc 11, 29-32) Mais là, ils ne recevront même pas ce signe pour qu’ils se convertissent. Leurs cœurs sont tellement satisfaits d’eux-mêmes qu’ils ne percevraient aucun signe. Ce peuple doit passer par cette conversion mais leurs cœurs sont loin de Dieu et restent et resteront fermés à tout appel.

3. « Puis il les quitta, remonta en barque, et il partit vers l’autre rive. »

Ici, le comportement du Sauveur pourrait être comparable à une démission. Mais, lors de ses premiers enseignements, Jésus avait expliqué à ses apôtres qu’il était doux et humble de cœur. Le véritable doux n’est pas celui qui seulement se tait en attendant une occasion meilleure. C’est aussi celui qui sait accepter le temps de Dieu : il est patient.

Cette douceur et cette patience résultent d’une force toute particulière de maîtrise de soi. Jésus sait que le temps de Dieu viendra. Il le sait de façon absolue et sans contestation possible mais l’entêtement des Pharisiens et leur mauvaise foi restent invincibles. Que faire devant cette force du mal ? Cet entêtement, cette certitude de leur part ? Ici, nous voyons que le Seigneur attend le moment de l’homme. Cette patience et cette douceur manifestent sa confiance et sa certitude.

Dialogue avec le Christ

Seigneur, quand nous avons des difficultés pour témoigner de notre foi et que nos interlocuteurs manifestent un entêtement volontaire face à une vérité dont nous sommes certains, quand leur mauvaise foi est évidente, notre silence doit témoigner de notre certitude. Sachant que le cœur du Père est un abîme de miséricorde, savons-nous nous taire et faire confiance à cette miséricorde infinie, en nous remettant sous le regard de celui dont nous sommes les enfants ? Savons-nous lui faire confiance avec la certitude que son amour paternel est débordant ?

Saint Paul affirme aux Corinthiens que nous pouvons tout faire, que « (…) tout est à vous, mais vous, vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu . » (1 Co 3, 23) Cet enseignement me rend le calme dont j’ai besoin.

Ce passage nous fait aussi réfléchir à notre comportement en société : savons-nous écouter les arguments de nos semblables ? Savons-nous les comprendre avant de les contester ? Savons-nous maîtriser notre instinct de supériorité qui s’oppose à notre patience ? La douceur, c’est aussi de savoir maîtriser son instinct, comme toi face aux contestations hypocrites.

Tu sais, Seigneur, que nous sommes souvent contestés par des idéologies qui s’opposent à ta vérité, cette vérité que tu nous as confiée. Seigneur, accorde-moi la grâce d’écouter ton Esprit Saint et, avec patience, de témoigner de toi calmement.

Résolution

Garder au plus profond de mon être cette affirmation que saint Paul communique à son disciple Timothée : « Si nous supportons l’épreuve, avec lui nous régnerons. » (2 Tm 2, 12)

Cécile Beaure d'Augères, consacrée de Regnum Christi
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