Dès le premier instant
Je me suis lovée
Dans une douce chaleur
Au ciel j’étais
Dans tes couvertures
Je suis là
De tout l’univers
Je te regarde
Ta voix m’engourdi
Je suis amour
Me rassure
Je suis aux anges
Sans rien comprendre
Tout ce qui fut
Et qui n’est plus
Il est toujours mon émoi
Bien que souvent désarroi
Il est toujours mon roi
D’entendre ta voix
De voir cet enfant
Un jour tu seras de retour
Hélas, le passé souffle
Le vent froid m’assaille
Tout réapparaît si réel
Ce film devant mes yeux
M’interdit son oublie
Tu files telle la souris
Dans ce monde si grand
Je le voudrais tout blanc
Immaculée comme la neige
Ce que j’étais dans l’ombre
Sans horizon limpide
Ne me quitte plus maintenant
Sans rien comprendre
Tout ce qui fut
Et qui n’est plus
Au nom de Dieu !
Ce n’est plus de l’hérésie,
C’est un outrage spirituel.
Les soldats tuent, torturent,
Pour punir un peuple indigne
Au nom de leur idéologie.
Que l’on oublie le temps
Où nous défilions côte à côte,
L’étendard porté sur le côté.
Leur jeunesse dans un esprit neuf,
Sont passés au crible des anciens,
Leurs prières n’est pas seulement virtuelles !
Sans crier gare il arrivera impromptu
Serons-nous mieux que ces soldats,
Avons-nous tranché en fonction de nos vus.
Au nom de Dieu !
Ce n’est plus de l’hérésie,
C’est un outrage spirituel.
4 septembre 2016