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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Dernières infos des chrétiens persécutés

1- Un tribunal demande au Nigéria d'enquêter sur un massacre de chrétiens

2- Quel avenir pour les chrétiens si le Népal devient un «État hindou»?

3- Algérie: les chrétiens à genoux pour leur pays

4- Mexique: Dieu a
utilisé mes cicatrices
Publié le 15 mars 2019
Dernières infos des chrétiens persécutés

L'ordre vient de la Cour de Justice de la CEDEAO: l'État du Nigéria est sommé d'enquêter sur les massacres et destructions perpétrés en 2016 dans l'État de Benue et de sécuriser les populations. De nombreux chrétiens avaient été tués. 

Le verdict est tombé le 28 février dernier: selon le tribunal de la CEDEAO, le gouvernement nigérian a failli dans son obligation de défense des Droits de l'Homme. La décision du tribunal lui demande: 

  • d'enquêter sur les massacres et les destructions massives perpétrés en 2016 à Agatu, dans l'État de Benue. Le but de cette investigation est d'identifier et de poursuivre les malfaiteurs et d'indemniser les victimes.
  • de désormais assurer une sécurité adéquate en déployant davantage de personnel et de moyens de sécurité pour protéger la communauté et prévenir d'éventuels actes de violence.

Aucune réponse officielle de la part du gouvernement n'a été donnée pour l'instant, mais il se défend de «toute responsabilité quant à un conflit inter-ethnique». 

En 2016 à Agatu, des centaines de villageois chrétiens ont été tués 

Dans la nuit du 21 février 2016, plus de 500 personnes avaient été tuées dans la zone principalement chrétienne d'Agatu, dans l'État central de Benue, au Nigeria. Au moins 20 000 personnes ont été déplacées.

En voyant la ruine infligée à la communauté d'Agatu, Angele Dikongue Atangana, représentante du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés au Nigéria et de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, a déclaré:

«En 20 ans de travail humanitaire, je n'ai jamais vu un tel niveau de destruction.» 

Dans les semaines qui ont suivi, les chrétiens, désemparés, ont même découvert des fosses communes dans lesquelles se trouvaient les corps de leurs proches.

Une reconnaissance des souffrances de victimes

Malgré les très nombreuses victimes, les crimes sont restés jusque là impunis. Le prêtre Solomon Mfa et onze autres personnes ont donc intenté une action en justice à l'encontre du président du Nigéria, de l'inspecteur général de police, du chef d'état-major de l'armée et du ministre de l'intérieur. Une action qui a porté ses fruits. 

Bien qu'il n'y ait aucun moyen pour le tribunal de forcer le gouvernement nigérian à appliquer sa décision, ce verdict est une reconnaissance des souffrances des communautés affectées par de terribles violences. Pendant des années, ces communautés, majoritairement chrétiennes, ont constaté un manque de mesures gouvernementales pour les protéger. Elles ont également estimé que le manque de réaction du gouvernement concernant la recherche et la punition des agresseurs avait conduit à un climat d'impunité.

En trois ans de violences, l'étendue des dégâts est immense

Ces trois dernières années, 50 attaques ont été lancées contre des communautés de l'État de Benue. Les plaignants estiment que plus de 1000 personnes ont été tuées dans tout l’État. De nombreuses maisons, des écoles, des fermes ont été incendiées, et beaucoup de biens ont été détruits.

C'est le 21 février 2016 que les nomades peuls ont commencé leurs attaques dans l'État de Benue. Ils ont d'abord ciblé plusieurs villages, chrétiens pour la plupart, avant de se rendre dans la communauté d'Agatu.

Nigéria

Au Nigéria, les chrétiens du Nord-Est sont soumis à la charia, attaqués par Boko Haram. Au centre du pays, les chrétiens sont victimes des éleveurs peuls musulmans.

 

Au Nord vit une population à majorité musulmane alors que le Sud est majoritairement chrétien. Le pays est dirigé par un membre de l’ethnie peule, Muhammadu Buhari. Les éleveurs peuls s’en prennent violemment aux cultivateurs chrétiens en toute impunité dans la Ceinture Centrale du Nigéria, perpétrant des massacres. Les terroristes de Boko Haram restent aussi une menace au Nord.

Situation des chrétiens

Les chrétiens au Nigéria sont répartis dans de nombreuses dénominations et églises.

Dans le Sud du pays, les chrétiens bénéficient de la liberté de religion, mais dans le Nord, ils subissent de graves exactions de la part d’extrémistes islamiques. En plus de perdre leur maison et leur source de revenus, ils sont souvent assassinés ou blessés. Dans les 12 États du Nord régis par la charia, ils sont traités comme des citoyens de seconde zone et discriminés. Les chrétiens d’arrière-plan musulman subissent d’énormes pressions notamment de la part de leur famille.

Le catholicisme est arrivé au Nigéria avec les colons portugais installés sur la côte atlantique aux XVe et XVIe siècle. Au XIXe siècle, les esclaves libérés qui s’étaient convertis ont évangélisé les habitants, c’est ainsi que Samuel Adjai Crowther est devenu le premier pasteur anglican nigérian.

Évolution de la persécution depuis 5 ans

La persécution étau n’a jamais été aussi forte depuis cinq ans. La vie sociale est chaque année le domaine où la pression est la plus intense, car elle est provoquée par des acteurs non-étatiques (milices, communauté, terroristes…). C’est la troisième fois que le niveau de violence est au maximum depuis 2014.

2- Au Népal, le parti de centre droit Rastriya Prajatantra fait campagne pour que le Népal devienne un État hindou. Cela inquiète fortement la communauté chrétienne qui subit déjà la persécution.

Est-ce l'influence de son imposant voisin indien? Le parti népalais Rastriya Prajatantra, nationaliste et conservateur demande au gouvernement de déclarer le pays État hindou. La campagne a été lancée le 27 février à Katmandou, capitale du Népal et se poursuit sur tout le territoire.

Les conséquences pourraient être importantes pour les chrétiens (environ 4 % de la population), notamment dans l'exercice de leur foi dans ce pays où la conversion à une autre religion que l’hindouisme est déjà punissable.

Les chrétiens vivent dans un État où les lois sont contre eux

Au Népal, des lois sur la religion récemment promulguées restreignent les droits de la communauté chrétienne:

La loi entraîne des persécutions contre la minorité chrétienne

Sur le terrain, les chrétiens se voient déjà refuser l'enregistrement de leurs lieux de culte. Lorsqu'ils se réunissent ou même sur leur lieu de travail, les chrétiens sont désormais surveillés, c'est l'une des mesures légales intégrées à la nouvelle Constitution.

Fin 2018, 4 chrétiennes ont été arrêtées pour prosélytisme dans la région de Butawal. Les ONG chrétiennes, y compris celles qui rendent un service public, sont épiées et accusées de prosélytisme. Cela mène inévitablement à leur fermeture. Des orphelinats et une imprimerie ont subi le même sort. 

3- En Algérie, les chrétiens jouent un rôle important dans la campagne présidentielle: ils prient pour leur pays.

«Depuis le début du mois de janvier, toutes les églises d’Algérie ont commencé à prier et à jeûner pour les élections», dit un chrétien qui veut garder l’anonymat. Dans le contexte délicat de cette période électorale, les chrétiens ont la certitude qu’ils ont un rôle à jouer, même s’ils sont encore très minoritaires dans le pays. Un responsable d'église ajoute:

«Nous encourageons les chrétiens à prier pour le changement dans tous les domaines de la vie: politique, économique, administratif, éducatif et judiciaire.»

Un autre dit: «Nous espérons que la loi de 2006 sera abrogée après les élections.»

Avec un total estimé à 125000 chrétiens, l’Église d’Algérie semble insignifiante dans ce vaste pays de 42 millions d’habitants. Mais un véritable changement d'état d'esprit pourrait faire une énorme différence pour les chrétiens algériens, la plupart d'arrière-plan musulman. Un pasteur algérien confie:

«Nous ne sommes pas nombreux, c’est vrai. Mais nous pouvons être un phare pour que notre lumière soit vue de très loin dans cette nation.»
4 églises fermées en 4 mois

Les chrétiens algériens sont confrontés à une vague de fermeture d’églises.

Dans le village d'Azagher, près de la ville d'Akbou en Algérie, la petite église fonctionnait depuis plus de 6 ans. Le 2 mars, elle a été contrainte d'arrêter toutes ses activités. Il s’agit de la 4ème église à avoir fermé au cours des 4 derniers mois. Les trois autres se trouvaient dans ou autour de la ville d'Oran, à 600 km à l'Ouest d'Akbou.

Contrairement à l'église d'Azagher, les trois autres églises étaient toutes affiliées à l'Église Protestante d’Algérie (EPA) officiellement reconnue par le gouvernement depuis 1974. Au cours des derniers mois. Sur les 45 églises de l'EPA, 25 ont reçu des notifications pour se conformer aux normes de sécurité.

Mohamed Aissa, ministre algérien des Affaires religieuses d’Algérie, a nié toute discrimination contre la minorité chrétienne du pays. Il a déclaré à Ennahar TV que si les églises  étaient fermées, c’est parce qu’elles « ne respectaient pas les normes de sécurité requises pour un lieu de culte ». Un avis que ne partagent pas des observateurs des Droits de l’homme, pour qui ces fermetures font partie d'une « campagne coordonnée d'action intensifiée contre les églises par les autorités gouvernementales ».

Les demandes des églises ignorées

D’après l’EPA, le gouvernement applique la loi de 2006 sur la régulation du culte non-musulman, une épée de Damoclès suspendue au-dessus des églises. La loi stipule que la permission doit être obtenue avant d'utiliser un bâtiment pour le culte non-musulman, et que ce culte ne peut être conduit que dans des bâtiments qui ont été spécifiquement désignés à cet effet.  Un responsable de l'église locale, qui souhaite garder l'anonymat, a déclaré que le gouvernement « ne fait absolument rien pour aider les communautés chrétiennes à s'offrir un lieu de culte adéquat ».

Dans la pratique, les autorités n'ont presque jamais répondu aux demandes d’autorisation des églises. Faute d’autorisation officielle, les chrétiens ont donc été poussés à louer des locaux, puis d’en informer les autorités dans un second temps. Dans le même temps, les propriétaires qui louent un bâtiment à une église sont également menacés et intimidés par les autorités, rendant encore plus difficile pour les communautés chrétiennes de trouver un endroit pour se rencontrer.

 

4-  Pascuala vit dans la région du Chiapas, au Mexique. À près de 70 ans, elle raconte comment Dieu a transformé ses cicatrices physiques et émotionnelles en une vie de service.

Pascuala prend la main de Carol, une femme du groupe de visiteurs, et la passe doucement sur un côté de son visage et de son cou. Carol sent comme des pastilles dures logées sous la peau de Pascuala. De sombres souvenirs d’un coup de fusil de chasse.

Fusillée à 13 ans !

Pascuala venait de confier sa vie à Jésus. Elle avait 13 ans. Comme elle refusait de renier sa foi et de suivre les traditions païennes de la région, elle a été fusillée et laissée pour morte. La maison où elle vivait a été incendiée par des caciques (chefs de tribus). Deux de ses sœurs ont été brûlées vives.

Un peu plus tard, ensanglantée et affaiblie, Pascuala a couru nue sur une route pour échapper aux tireurs. Finalement, elle a réussi à trouver un abri. Ce n’est que le lendemain qu’elle a été transportée à l’hôpital. Il lui a fallu des mois pour se remettre de cette lourde épreuve.

Un don de Dieu

Pascuala se souvient:

«Comment ai-je survécu à cette terrible nuit? Ce n'est que par la grâce de Dieu. Il avait sa main sur moi», 

Il y a quelques années, des radiologues lui ont demandé si elle avait fait la guerre! Elle a toujours refusé de faire extraire les plombs logés dans son visage et dans son cou. «Ils ne m’ont jamais fait souffrir. C’est un don de Dieu», répond Pascuala. Elle n’est pas amère même si, en plus, elle a été maltraitée dans son enfance.

Un cœur pour les veuves

Pascuala est devenue un exemple de foi, de persévérance et d’intrépidité dans la région du Chiapas où la persécution des chrétiens se poursuit encore aujourd’hui. Depuis la fin des années 70, des milliers de chrétiens ont été chassés de leurs maisons et de leurs terres. Pascuala et son mari Manuel ont fondé la communauté «Béthanie». Un refuge pour les veuves sans abri, encouragées par la Parole de Dieu. Là, elles acquièrent des compétences en artisanat afin de subvenir à leurs besoins.

16 églises fondées en 50 ans

Parallèlement, Pascuala et Manuel ont livré des bibles dans les zones les plus dangereuses du Chiapas. «Nous avons été arrêtés à plusieurs reprises par des guérilleros. Ils nous demandaient si nous avions des armes, pour s’en saisir. Nous leur disions que oui. Alors, ils ouvraient les colis et découvraient les bibles. Puis ils nous laissaient partir!», se souvient-elle.

Au fil des années, cette femme de petite taille mais avec une grande compassion a conduit beaucoup de gens à Christ. Des milliers de personnes ont entendu Pascuala parler des miracles de Dieu. Son témoignage a eu un impact dans toute la région et au-delà, au point que 16 églises se sont développées, grâce aux chrétiens qui l’ont aidée dans son ministère. Aujourd’hui, Pascuala vit toujours à «Béthanie», entourée de sa famille élargie. Elle exploite la petite ferme familiale qui produit des fruits et des légumes, tout en recevant de nombreux visiteurs. Son message n’a pas changé : 

«Continuez à prier pour les chrétiens du Chiapas. Il y en a encore beaucoup qui souffrent pour leur foi.»
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