21 Mars 2019
Bienheureuse Clémence
religieuse bénédictine (✝ 1176)
Devenue veuve du comte de Spanheim, elle se fit religieuse à l'abbaye bénédictine de Trèves en Rhénanie, où elle mourut.
La Bienheureuse Clémence d'Ohenberg épousa le Comte de Spanheim (Allemagne). Devenue veuve, elle distribua tous ses biens aux pauvres et se retira comme simple moniale à l'abbaye d'Horrès à Trèves où elle mourut en 1176.
(Les boutiques de Théophile - Les boutiques de l'artisanat monastique)
Parmi elles, sainte Droselle, qui serait une des filles de l'empereur Trajan, et sainte Matidie, sœur de Trajan. Les 'Actes
de leur Passion' nous disent que, découvertes comme chrétiennes, elle furent condamnées à être mises nues, exposées
ensemble pour être humiliées du rang qui était le leur. Puis, toujours ensemble, elles furent placées dans une baignoire
où l'on coula de l'étain et du plomb. Avec ces métaux, on fabriqua cinq statuettes de vestales, les représentant à l'entrée
du bain où avait eu lieu leur martyre, pour rappeler le sort qui attendait ceux et celles qui abandonnaient le culte des
dieux de Rome, quel que fût le rang de leur noblesse.
Saint Nicolas de Flüe naquit en Suisse, de parents pieux. Un jour, à la vue d'une flèche élancée, sur une montagne voisine, il fut épris du désir du Ciel et de l'amour de la solitude. Il se maria pour obéir à la volonté formelle de ses parents et eut dix enfants. Son mérite et sa vertu le firent choisir par ses concitoyens pour exercer des fonctions publiques fort honorables.
Sa prière habituelle était celle-ci: "Mon Seigneur et mon Dieu, enlevez de moi tout ce qui m'empêche d'aller à Vous. Mon Seigneur et mon Dieu, donnez-moi tout ce qui peut m'attirer à Vous."
Il avait cinquante ans, quand une voix intérieure lui dit: "Quitte tout ce que tu aimes, et Dieu prendra soin de toi." Il eut à soutenir un pénible combat, mais se décida en effet à tout quitter, femme, enfants, maison, domaine, pour servir Dieu. Il s'éloigna, pieds nus, vêtu d'une longue robe de bure, un chapelet à la main, sans argent, sans provision, en jetant un dernier regard tendre et prolongé vers les siens.
Une nuit, Dieu le pénétra d'une lumière éclatante, et depuis ce temps, il n'éprouva jamais ni la faim, ni la soif, ni le froid. Ayant trouvé un lieu sauvage et solitaire, il s'y logea dans une hutte de feuillage, puis dans une cabane de pierre. La nouvelle de sa présence s'était répandue bientôt, et il se fit près de lui une grande affluence. Chose incroyable, le saint ermite ne vécut, pendant dix-neuf ans, que de la Sainte Eucharistie; les autorités civiles et ecclésiastiques, saisies du fait, firent surveiller sa cabane et constatèrent la merveille d'une manière indubitable.
La Suisse, un moment divisée, était menacée dans son indépendance par l'Allemagne. Nicolas de Flüe, vénéré de tous, fut choisi pour arbitre et parla si sagement, que l'union se fit, à la joie commune, et la Suisse fut sauvée. On mit les cloches en branle dans tout le pays, et le concert de jubilation se répercuta à travers les lacs, les montagnes et les vallées, depuis le plus humble hameau jusqu'aux plus grandes villes.
Nicolas fut atteint, à l'âge de soixante-dix ans, d'une maladie très aiguë qui le tourmenta huit jours et huit nuits sans vaincre sa patience.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950