En ce dimanche…
Ce jour est l’un des dimanches ordinaires
Je vous souhaite un bon dimanche culinaire
Demain ce sera un jour sous luminaire.
Mais ce dimanche ci bien qu’ordinaire,
À sa particularité d’être simplement sur l’air,
D’une tradition aux rituelles cellulaires.
Le printemps, invite le pique-nique dans le pré.
La voiture roule sur la route de nos secrets,
Nous roulions joyeux fièrement juste après…
La messe à l’église de Saint-Germain-des-Prés.
Cheveux aux vents, la route longe les cyprès ,
Des joues comme toujours sont empourprées.
L’été, c’est la course matinale conformément,
À nos pratiques immuables et positivement,
Les bicyclettes sont accrochées latéralement.
Dans la voiture les enfants feront étourdiment,
Les malices joyeuses de leurs âges en sont le piment,
Bain et châteaux de sable se succèdent inopinément.
L’automne, les diaprés de la nature sont l’ivresse,
Nos souvenirs dans les vignes loin de la sécheresse
Aux fragrances diverses enivrantes et de tendresse,
Envahissent notre espace de citadin en maîtresse.
Le vent et la pluie s’invitent chassant nos détresses,
De la cause, d’une presse qui n’a rien d’une compresse.
L’hiver s’invite avec ses joies, ses plaisirs et ses plaintes
Nos dimanches sont réfrigérés avec ses complaintes,
La rue est notre cinéma notre univers notre Olympe,
Les vitrines s’habillent de coton blancs et de jacinthes.
Les coutumes du dimanches sont les douces contraintes,
Dans les couloirs des rues de ce gigantesque labyrinthe.
Alumacom
4 mars 2015
Ce mois impétueux
À l’arrivé de ce mois impétueux
La jeunesse de la nature est fébrile
Elle revient pour le défilé onctueux
Du retour de nos petits chanteurs subtils.
Les nids reprennent la vie en vertueux
Leur fidélité demeure l’inconnu docile.
Dans une idée subtile tel un volatile
L’inquiétude pour son petit si fragile
Dont la chanson plaintive venue des îles,
Est célérité dans l’espoir d’une compile.
S’ils sont très nombreux ils seront des serviles
Vivants dans le froid des bidonvilles
Tremblant de froid sous la voix gracile
De ce souffle persifleur si souvent vil.
Combien sont-ils, ou seront-ils demain?
Ils filent derrière le vigile
Les fleurs se balancent vers les lendemains
Devant cette dame nature indocile.
Cependant le crocodile inhumain,
Les coursent comme volatiles pour son grill.
Ces animaux humains se croyant virils
S’éveillent à l’arrivée du roi Avril.
Leurs audaces acérées loin d’être stérile
Mais seulement suffisants assez subtils
Pour ne pas être livré dans un asile.
Des terres de la grande France habile
Fixe leurs ressources de façon indélébiles
Pour ne garder qu’une voix volubile.
29 mai 2015