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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Information de ce vendredi matin

La forêt française est prête pour la reconstruction de Notre-Dame

Selon les spécialistes de la sylviculture, la ressource provenant des chênes est largement suffisante pour envisager une nouvelle charpente en bois.

Par Rémi Barroux Publié hier à 05h44, mis à jour hier à 09h42

 

Par Rémi Barroux Publié hier à 05h44, mis à jour hier à 09h42

Temps deLecture 5 min.

Du bois de chêne sessile destiné à être transformé en tonneaux, dans la forêt de Bercé, à Pruille-l’Eguille (Sarthe), le 14 février.
Du bois de chêne sessile destiné à être transformé en tonneaux, dans la forêt de Bercé, à Pruille-l’Eguille (Sarthe), le 14 février. JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP

L’assertion a largement été reprise dans les médias. Mais, en déclarant, mardi 16 avril sur France Info, que la charpente de la cathédrale de Notre-Dame de Paris ne pourrait être reconstituée à l’identique car « nous n’avons plus sur notre territoire d’arbres d’une taille telle que ceux qui ont été coupés au XIIIe siècle et qui constituaient ce qu’on appelle la forêt primaire », le vice-président de la Fondation du patrimoine, Bertrand de Feydeau, s’est tout simplement trompé, à en croire les professionnels de la sylviculture.

Du ministère de l’agriculture, chargé de la politique forestière, à l’Office national des forêts (ONF), comme chez les spécialistes des chantiers de restauration, on est formel : la forêt française, l’une des plus importantes d’Europe, notamment en feuillus et en chêne tout particulièrement, sera au rendez-vous du chantier de la reconstruction de la cathédrale si on la sollicite.

« Notre forêt fournit un peu plus de 2 millions de mètres cubes de chêne à usage très noble, chaque année, dont 800 000 pour la construction (charpente, parquets…) [le reste servant essentiellement à la tonnellerie]. Les besoins pour le chantier de Notre-Dame sont estimés à 1 500 mètres cubes, soit, pour obtenir ce volume de bois utilisable, quelque 3 000 à 4 000 mètres cubes à couper. On produit donc plus de deux cents fois le volume nécessaire », détaille Aymeric Albert, le responsable commercial des ventes de bois à l’ONF. Voilà pour la quantité.

https://youtu.be/x8Rbk9s0phY

Le chêne, l’arbre de la justice

Pour la qualité, il n’y aurait pas non plus de problème. Selon Aymeric Albert, la majorité de ces chênes ont atteint l’âge vénérable, 120 à 150 ans, et la taille nécessaire pour être utilisés en charpente : « Les plus vieux de nos chênes atteignant 450 ans se trouvent notamment dans les forêts de Tronçay (Allier) et de Bercé (Sarthe), ayant été plantés sous Colbert [XVIIe siècle]. » Et précise-t-il, « pour des charpentes, qui sont par définition cachées, il n’est pas nécessaire de disposer d’une qualité exceptionnelle, d’arbres parfaits, ils peuvent ainsi avoir des nœuds dans le bois, ce qui n’est pas possible pour les parquets ou les tonneaux. »

Pour l’auteur du Dictionnaire des cathédrales (Gisserot Editions, 2018), Mathieu Lours, il existe « une histoire ancienne » entre ce matériau noble et les charpentes des grands édifices : « Le chêne permet d’avoir des bois de haute futaie et quand on a besoin de portée de douze à quinze mètres, il est très pratique. »

Il avait, de plus, selon ce spécialiste de la construction des cathédrales, « une portée symbolique, c’était l’arbre de la justice, l’arbre royal sous lequel s’asseyait Saint-Louis »« C’était aussi l’arbre que l’on trouvait dans les domaines appartenant à l’église. De plus, au XIIIe siècle, les bois exotiques mentionnés dans la Bible, comme le cèdre, n’existaient pas en France. Celui-ci a été introduit au XVIIIe siècle, à l’époque de Buffon », ajoute Mathieu Lours.

Pour autant, Mathieu Lours explique que de nombreuses cathédrales, détruites par des incendies ou les guerres – Chartres, Nantes, Reims, Rouen, Soissons, Noyon, etc. – ont vu leur charpente reconstruite en métal ou en béton.

« On a la capacité en termes de ressources »

Mais ces choix n’ont pas été dictés par un manque de ressources. « Si on ne fait pas la charpente en bois, ce sera un parti pris architectural ou technique, parce que les murs ne seraient, par exemple, pas assez consolidés. On a le bois, la technicité, et les moyens financiers – avec Groupama qui a déjà proposé d’offrir 1 300 chênes de sa forêt privée – aujourd’hui, ce n’est pas un problème. Notre-Dame était surnommée la forêt, cela a une signification. Avec deux symboles forts : le matériau utilisé et le geste de la main », avance Marie Dupuis Courtes, directrice de la maison Dupuis, une entreprise normande spécialisée dans la couverture et les charpentes, pour les chantiers de restauration de monuments historiques.

« Avec les 210 entreprises habilitées à intervenir sur les monuments, nous sommes prêts pour ce chantier, en respectant les traditions, ce que nous ont transmis les anciens, les compagnons. Mais pas en cinq ans », insiste la chef d’entreprise.

Quant à l’éventuelle opposition d’organisations de défense de l’environnement, promptes à s’opposer à l’abattage de forêts, anciennes qui plus est, elle ne devrait pas se manifester. « Les 3 000 mètres cubes dont on aurait besoin ne représentent rien, au regard des soixante millions coupés chaque année. On a la capacité en termes de ressources. C’est même une bonne chose d’aller chercher ce bois dans les forêts françaises. De plus, c’est un matériau écologique, durable », explique Adeline Favrel, coordonnatrice du réseau Forêt à France nature environnement (FNE).

Reconstruire avec des chênes âgés rendrait même service à la planète. « S’ils ont atteint les diamètres nécessaires, cela signifie qu’ils sont âgés et issus d’une sylviculture qui les a laissés grandir, jouer un rôle pour la biodiversité, qu’ils ont séquestré une grande quantité de COet qu’en les coupant, plutôt que de les brûler, le carbone restera séquestré », ajoute Mme Favrel. Ne reste plus qu’à attendre les recommandations des architectes.

Thomas Guénolé rompt violemment avec La France insoumise : « C’est une dictature »

Le politologue, qui était candidat aux européennes, est sous le coup d’une procédure interne pour des faits « pouvant s’apparenter à du harcèlement sexuel ».

C’est une rupture violente.

Dans un long communiqué envoyé jeudi 18 avril au matin, le politologue Thomas Guénolé, qui était candidat sur la liste de La France insoumise (LFI) pour les élections européennes de mai, a annoncé qu’il claquait la porte. Avec fracas. Un départ qui survient alors qu’il fait face à une procédure interne après des « faits pouvant s’apparenter à du harcèlement sexuel » qu’il dément formellement.
« Comment peuvent-ils plaider sans relâche pour une vraie démocratie en France, eux qui organisent LFI comme une dictature ? Jean-Luc Mélenchon, lui, gouverne LFI en autocrate, assène entre autres celui qui était coresponsable de l’école de formation du mouvement. Distant des militants de terrain, l’appareil central fonctionne comme une toile d’araignée : des cercles de plus en plus étroits, jusqu’à “JLM” au centre qui, in fine, décide de tout ce qui compte en symbiose avec Sophia Chikirou. Manuel Bompard est leur homme de paille et leur paratonnerre. » Pour M. Guénolé, M. Mélenchon est « colérique » et ne devrait pas être candidat à la présidentielle de 2022.

Le chef de file de LFI a réagi dans la matinée aux critiques de M. Guénolé. « Je découvre le communiqué de Thomas Guenolé. J’ignore tout de cette affaire. Je n’ai été informé ni de l’existence d’une procédure ni de ses évolutions », se défend M. Mélenchon. Avant d’ajouter :

« Les instances du mouvement ont fonctionné, elles n’avaient ni à m’informer ni à me saisir. Je n’ai jamais eu aucun contentieux personnel ou politique avec Thomas Guénolé. Il ne m’a jamais exprimé la moindre réserve concernant la vie du mouvement. Il m’a affirmé son amitié et son soutien à de nombreuses reprises très récemment. Je suis stupéfait qu’il me mette en cause de cette façon. Décidément, rien ne me sera épargné. »

Un « simulacre » de démocratie interne

Le texte de M. Guénolé entre en résonance avec les raisons avancées lors des départs récents de LFI, à savoir un manque criant de démocratie interne, un mouvement où n’existe presque aucune structure collective de débat et de décision.

En janvier, une lettre interne décrivait déjà ce fonctionnement délétère. Une structure « gazeuse », selon le mot de M. Mélenchon, qui, de fait, entretient un flou organisationnel. « La démocratie interne à LFI est un simulacre », continue M. Guénolé, qui ambitionnait d’être candidat à Montreuil (Seine-Saint-Denis) pour les élections municipales de 2020.

Le député (LFI) de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière, qui a toujours eu de bonnes relations avec le Breton, est abasourdi. « Je n’étais pas au courant, je ne sais pas de quoi il parle, jure-t-il au MondeLa violence de ce communiqué est incroyable… Ce sont des méthodes qui ne sont pas acceptables. Je ne sais pas ce qu’il se passe. Je suis stupéfait et je désapprouve. Je ne l’ai jamais entendu exprimer ces griefs. Hier encore on discutait d’initiatives locales et il n’y avait aucun problème. Il faut arrêter ces psychodrames, il y a une volonté de faire exploser un collectif à partir d’un cas individuel. »

Selon M. Guénolé, ses critiques ont fait de lui une cible en interne. Il explique ainsi le signalement pour harcèlement qu’une jeune femme a effectué auprès du comité électoral de LFI. « Fort “opportunément”, les dirigeants de LFI se mettent à employer contre moi des méthodes staliniennes : m’accuser de choses sur la base de rumeurs, mais refuser de me communiquer le moindre document m’incriminant précisément ; faire pression sur moi pour que je retire “spontanément” ma candidature LFI à l’élection européenne, avance M. Guénolé. C’est pourquoi j’ai confié à mon avocat le soin de prendre toutes les mesures judiciaires nécessaires contre l’appareil central du mouvement. »

Une argumentation qui ne convainc pas le moins du monde Clémentine Autain : « Thomas Guenolé évoque des rumeurs pour ne rien dire du harcèlement sexuel dont il est question. L’enjeu important des dysfonctionnements démocratiques se transforme en simple contre-feux. Cette attitude, à un mois des européennes, ne fait que détruire. » Elle ajoute : « Par ailleurs, je pense que le modèle viriliste des organisations politiques doit vraiment être remis en cause. »

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