
à Rome, daté du 5ème siècle. On y voit représentés Jésus et les deux larrons, crucifiés avec lui. Mais il n'y a pas de représentation de la croix. informations complémentaires sur le site catéchèse
Jésus-Christ, Fils de Dieu, SauveurLe poisson était un signe de reconnaissance discret pour les chrétiens persécutés. Chacune des lettres du mot grec (i.ch.th.u.s.) correspond à une affirmation sur la personne de Jésus: Jésus, le Christ, de Dieu le fils, sauveur
Ci-contre, de bas en haut, dans le sens des aiguilles d'une montre on peut lire: "Iésous Christos Théou Uios Sauter" Jésus, Fils de Dieu, sauveur
Il suffisait aux chrétiens initiés de dessiner sur le sable les lignes d'un poisson pour se reconnaître entre eux.
Marbre exposé à CésaréeLa figure du pasteur fait référence aux paraboles.
Le berger représente le Christ "bon pasteur"
Le bon berger connaît ses brebis, et ses brebis connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un inconnu. Le berger, lui, entre par la porte. Les premiers chrétiens, suivant la tradition juive ne représentaient pas de figure humaine dans leurs décorations.
Le pasteur fut semble-t-il la premièren représentation quin évoque la figure du Christ... non comme représentation mais comme évocation de son enseignement.
A Jérusalem,
Ci-contre, au lieu de la maison de Caïphe, actuelle église saint Pierre in Gallicante: Christ ligoté
alpha et oméga, à gauche et à droitre. Au centre le chrisme formé des lettres X et P (en fait: chi et rô pour début de Christ.Quatre lettres enlacées qui affirment la foi au Christ, qui est au commencement et à la fin des temps. Au centre, un X (lettre ki); elle correspond au "Ch" français; La seconde, majuscule grecque R, qui ressemble au "P" français. Sur le médaillon ci-contre, on trouve aussi l'alpha et l'oméga, c'est-à-dire la première et la dernière lettre de l'alphabet grec.
Les Églises d'Orient représentent le Christ dans la sérénité, la majesté. Par exemple, le Messie baptisé dans le Jourdain par Jean, mosaïque de Ravenne; ou le Christ qui prend la main d'Adam et Ève aux enfers pour les entraîner vers la résurrection 'église de la Résurrection, Constantinople).
L'occident a davantage représenté le Christ souffrant.
L'obsession de la mort aux 14-15 èmes siècles
Ce n'est que très tardivement, à partir des 13-14° siècle que l'on voit le regard des artistes et du peuple chrétien se fixer sur les détails de la passion du Christ et surtout les souffrances qu'il a endurées... "pour nous", ce que la théologie traduira par "à cause de nous". L'obsession de la mort hante les esprits à la fin de Moyen-Age. Une spiritualité "doloriste" va se développer, dont les exagérations seront contestées, car trop éloignées du message des évangiles.
On voit aussi se développer les piéta, qui présente Marie dans la douleurs, ou encore des descentes de la croix, où le Christ est déposé sur ses genoux. Cette scène est absente des évangiles. Au cours de la renaissance fleuriront de nombreuses piéta où les peintres peignent tout à la fois la douleur et la sérénité de celle qui reçoit le corps de son fils.
sculpture du 13ème siècle, cathédrale de Saint-OmerChrist en majesté
Les grandes cathédrales gothiques du Moyen-âge représentent le Christ en majesté (le beau Dieu d'Amiens, de Notre-Dame de Paris; la résurrection des tympan, Vézelay ou Paris etc.
Le grand Dieu de Thérouanne, ci-contre.
Sculpté au 13° siècle, il accueillait les fidèles à l'entrée de la cathédrale de Thérouanne, détruite par Charles-Quint en 1555. L'ensemble est aujourd'hui visible dans la cathédrale de Saint-Omer.
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