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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Quelques Saints du 10 avril

Bienheureux Boniface Zukowski

prêtre franciscain conventuel et martyr à Auschwitz (✝ 1942)

Né à Baran-Rapa, dans la province de Vilnius, il fut d'abord ouvrier agricole puis, à seize ans, il entra dans l'Ordre des Frères Mineurs Conventuels, à Niepokalanów où il passa toute sa vie religieuse. Il s'y dévoua par la parole imprimée. Arrêté par la Gestapo, avec six autres frères(*), il fut déporté au camp de concentration d'Oswiecim (Auschwitz), et c'est là qu'il mourut victime, en raison de son sacerdoce, du régime nazi et des sévices de la déportation.
(*) Antoninus Bajewski, Pius Bartosik, Innocent Guz, Achille Puchala, Herman Stepien, Timothy Troianowski.
Au camp de concentration d'Auschwitz, l'an 1942, le bienheureux Boniface Zukowski, prêtre franciscain conventuel et martyr, victime, en raison de son sacerdoce, du régime nazi et des sévices de la déportation.

Martyrologe romain

Bienheureux Pedro Maria Ramirez Ramos

'le martyr d'Armero' (✝ 1948)

Né le 23 octobre 1899 à La Plata et mort le 10 avril 1948 à Armero-Guayabal en Colombie
La figure du père Pedro Maria Ramirez Ramos est exemplaire.
Curé d'Armero, entre Bogota et Medellin, il a marqué l'Église colombienne pour être resté toujours un pasteur proche de ses brebis. Le 9 avril 1948, alors qu'il rend visite à un malade à l'hôpital, des émeutes éclatent, provoquées par l'assassinat d'un candidat à la présidence de la République. La violence se répand à Armero et des groupuscules s'acharnent sur le curé, qui se réfugie dans l'église. Le père Ramos refuse de fuir en abandonnant le peuple. Accusé de cacher des armes dans le couvent voisin, il sera tué et pendant dix jours les fidèles seront empêchés de lui offrir une sépulture. Le père Ramos est connu en Colombie comme le 'martyr d'Armero'.
- Deux nouveaux bienheureux pour l'Eglise de Colombie:
Lors du voyage en Colombie du pape François en septembre 2017 béatification de deux serviteurs de Dieu, l'évêque d'Arauca,  Mgr Jesús Emilio Jaramillo, tué en 1989 par la guérilla de l'ELN, ainsi que le prêtre diocésain Pedro María Ramírez Ramo, assassiné en 1948 après des émeutes dans le pays.
En espagnol:
- diocèse de Garzon

Vénérable Cecilio Maria Cortinovis

religieux capucin italien (✝ 1984)

Antonio Pietro est né à Nespello (Italie) le 7 novembre 1885 et mort à Bergame le 10 avril 1984.
Connu pour sa gentillesse, pendant la guerre frère Cecilio cache de nombreuses personnes et aide les blessés, c'est en 1959 qu'il fonde l'œuvre Saint-François pour les pauvres à Milan encouragé par Mgr Montini, futur Pape Paul VI. A partir de 1979, souffrant de diverses maladies, il se retire dans son couvent recevant de nombreuses personnes en quête de conseils et de prières. Il meurt à 98 ans.
- décret des vertus héroïques du religieux capucin italien Cecilio Maria Cortinovis (Antonio Pietro au civil, 1885-1984) du pape François, le 7 mars 2018.
En italien:
- décret du 7 mars 2018
- Provincia di Lombardia dei Frati Minori Cappuccini
- Fra Cecilio Maria

0 Avril
  
Saint Michel des Saints

Trinitaire déchaussé
(1591-1624)

Saint Michel des Saints
Saint Michel des Saints

Il est né à Vich, en Catalogne (Espagne), le 29 septembre 1591. Cet enfant de bénédiction méprisa le monde avant de le connaître et dès sa plus tendre jeunesse, il fait le voeu de chasteté perpétuelle.

A l'âge de six ans, pressé du désir de marcher sur les traces des Saints, il courut se cacher dans une caverne. Il s'y livrait à de pieuses méditations sur les souffrances de Notre-Seigneur, lorsqu'il fut découvert et obligé à revenir chez lui. En rentrant sous le toit paternel, Michel ne diminua en rien la sévérité du genre de vie qu'il s'était proposé de suivre. Il jeûnait trois fois la semaine, couchait sur des sarments, n'avait qu'une pierre pour oreiller et prenait fréquemment la discipline. Ses mortifications étaient si rigoureuses qu'on a peine à comprendre comment un âge aussi tendre a pu les supporter.

Michel n'avait que douze ans lorsqu'il prit la ferme résolution d'embrasser l'état religieux. Il se rendit à Barcelone et se présenta chez les Trinitaires qui l'admirent au noviciat. Dès qu'il eut atteint l'âge fixé par les canons de l'Église, il fit ses voeux, le 30 septembre 1607.

Peu de mois après, il apprit que le bienheureux Jean-Baptiste de la Conception venait d'entreprendre la réforme de l'Ordre de la Sainte Trinité. Il se hâta d'aller se joindre aux fervents religieux qui secondaient le zélé réformateur. Il se distingua bientôt par son ardeur à pratiquer la Règle primitive de l'institut que les réformés observaient dans toute sa rigueur.

Sa fidélité aux moindres observances était si grande que jamais on ne put le trouver en défaut sur aucun point de la Règle. Il ne possédait qu'une seule tunique, ne buvait jamais de vin et passait quelquefois une semaine entière sans prendre aucune nourriture. Il donnait très peu de temps au sommeil, et passait le reste de la nuit dans la contemplation des choses célestes.

On a écrit qu'il passait des heures et des heures agenouillé devant le Saint Sacrement à la chapelle et qu'il fut souvent favorisé d'extases et de visions célestes pendant qu'il célébrait les saints mystères. Mais quelles que soient les consolations célestes que Saint Michel des Saints goûta dans les exercices de piété, il savait s'en arracher pour remplir les devoirs imposés par la charité. Il passait un temps considérable au confessionnal, dévoué tout entier au service des âmes.

Aux yeux de tous, de son vivant même, il a paru être un véritable Saint. On l'appelait: la fleur des Saints, d'où provient sans doute le nom de Michel des Saints que lui connaît la postérité. Son mérite le fit choisir par deux fois pour gouverner des maisons de son Ordre. Il est mort âgé de trente-trois ans, le 10 avril 1625.

Résumé o.d.m. d'après les Petits Bollandistes, Paris, 1874, tome VIII, p. 61-63

Saint Fulbert

Évêque de Chartres
† 1028 ou 1030

Saint Fulbert
Saint Fulbert

Saint Fulbert, l'un des plus grands et des plus saints évêques de Chartres, fut aussi le premier savant de son époque; l'un de ses biographes dit, en effet, qu'il surpassait facilement tous ses contemporains, tant dans la connaissance des Saintes Écritures que dans les sciences profanes.

Son humilité, qui brille à chaque page de ses lettres, ne fait qu'ajouter à son rare mérite: "Je suis, écrivait-il, le très petit évêque d'une très grande Église." -- "Je suis un homme rempli de misères, incapable de me conduire moi-même et néanmoins chargé de conduire les autres dans les voies du salut."

Il fut le modèle des pasteurs, par son zèle à défendre les intérêts de l'Église. Sans négliger le gouvernement de son peuple, il trouvait du temps pour composer de pieux ouvrages. Ses sermons en l'honneur de la Sainte Vierge, pour Laquelle il avait une dévotion particulière, sont très remarquables; jamais il n'était plus éloquent en chaire que quand il exhortait son peuple au culte et à l'amour de Marie.

L'auguste Mère de Dieu Se plut à récompenser sa piété par des faveurs extraordinaires. Dans une maladie très grave, Marie fit couler sur ses lèvres un baume céleste, et le mal disparut.

Une des gloires de Fulbert, c'est la construction de la cathédrale de Chartres, qui subsiste encore. L'ancienne ayant été détruite par un effroyable incendie, il employa au temple magnifique qu'il fit construire tout ce qu'il possédait; les largesses royales affluèrent de toutes parts. Il s'appliqua ensuite à faire honorer Dieu dans ce temple par des chants harmonieux et des cérémonies majestueuses.

C'est dans la crypte de cette cathédrale insigne qu'est honorée Notre-Dame-de-sous-terre, dont l'histoire merveilleuse remonterait au temps des Druides, et dont l'image était dédiée à la Vierge qui devait enfanter: Virgini pariturae.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950

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