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18 Avril 2019
DES ZONES FRAGILISÉES
Selon Franck Riester, si le "le pire a été évité", Notre Dame n'en demeure pas moins dans un état inquiétant. Invité sur BFMTV ce jeudi, le ministre de la Culture a souligné qu'un risque d'effondrement de trois points sensibles n'est toujours pas exclu.
"La structure principale est hors de danger mais trois zones restent fragiles", a expliqué Franck Riester. "Le pignon du transept nord, où des travaux importants ont été réalisés cette nuit, menaçait de s'écrouler. C'est pourquoi cinq immeubles de la rue du Cloître avaient été évacués. Une opération de frettage de la partie supérieure, pour la solidifier, a été menée et réussie. La situation du pignon nord est bien plus sécurisée qu'il y a quelques heures. Le pignon occidental, celui entre les deux tours, est quant à lui très fragilisé. Il penche, car l'ange qui le domine est tellement brûlé qu'il est fendu dans toute la hauteur". Une opération va être réalisée ce jeudi pour le retirer de la façade.
"Par ailleurs, l'angle du beffroi sud a été tellement chauffé que les pierres sont totalement friables, il y a un vrai risque que les chimères s'effondrent, il y a une grande menace à cet endroit", a précisé le ministre. Avant d'ajouter qu'un risque pèse également sur la voûte : "Un échafaudage va être installé pour aller retirer les gravas qui sont sur la voûte, et la bâcher, car s'il se met à pleuvoir il y aura une accumulation d'eau qui pèserait sur elle".
En complément des mesures d'urgence d'un montant de 10 milliards
d'euros décidées en décembre, le chef de l'Etat pourrait prendre de
nouvelles décisions en faveur du pouvoir d'achat des plus modestes.
Cela passerait notamment, à partir de 2020, par une possible
réindexation sur l'inflation des retraites les plus modestes
- demande récurrente des Gilets jaunes mais aussi des Français
qui se sont exprimés à l'occasion du Grand débat. Autre piste :
une possible pérennisation, chaque année,
de la prime exceptionnelle jusqu'à 1.000 euros défiscalisée et
sans cotisations sociales décidée fin décembre 2018.
Le référendum au menu
Répondant à une revendication récurrente des Gilets jaunes, Emmanuel
Macron pourrait soutenir la mise en place de "référendums d'initiative
citoyenne" (RIC), mais spécifiques à des sujets locaux. Il s'agirait
également de faciliter l'actuel référendum d'initiative partagée en
abaissant le seuil pour le déclencher.
Autre piste : la possible remise en cause de l'Ecole nationale d'administration (ENA), accusée d'être un établissement de reproduction des élites, au profit de structures plus ouvertes à la diversité des origines sociales.
Vers une nouvelle décentralisation ?
Enfin, le président de la République pourrait prendre de nouveaux
engagements auprès des élus locaux, d'une part en promettant
de ne pas fermer de classes ou d'hôpitaux supplémentaires
durant le quinquennat, et d'autre part en ouvrant un nouveau
chapitre de la décentralisation.
Durant le Grand débat, Emmanuel Macron s'était déjà montré
ouvert à la possibilité de transférer davantage de compétences,
voire de ressources au profit des collectivités locales.
Une majorité de sondés estiment également que le président de la
République doit prendre la parole publiquement pour présenter ses
mesures élaborées à l’issue du Grand débat national, même si celles-ci
ont déjà été annoncées dans la presse. Une tendance partagée
parmi toutes les catégories de population, quelle que soit leur
sensibilité politique.
Parmi ces différentes mesures que le chef de l'État pourrait annoncer,
deux suscitent une approbation très nette de la part des Français,
toutes tendances politiques confondues : la réindexation des retraites
inférieures à 2.000 euros sur l’inflation (86% d'opinions favorables) et la
mise en place d’une dose de proportionnelle pour les législatives
(82% d'opinions favorables).
En revanche, la suppression de l’ENA fait moins l'unanimité :
63% des sondés s’y déclarent favorables, et 37% s'y opposent.
Paradoxalement, ce sont les sympathisants La REM, qui s’y déclarent
le moins favorables (60%), contre 65% chez les sympathisants LFI,
70% chez les sympathisants PS et 67% chez les sympathisants RN.
Des lecteurs du « Monde » ont répondu à un appel à témoignages et confient ce que représente pour eux la cathédrale qui a été partiellement détruite dans un incendie lundi.
« Un chef d’oeuvre architectural », « l’église de mon baptême », « un symbole de la France » ou encore « une part de notre génie »... Pour chacun, la cathédrale Notre-Dame de Paris, qui a été ravagée par les flammes, lundi 15 avril, représente une part de sa vie.
Après l’incendie les manifestations de soutien et de compassion ont d’ailleurs afflué du monde entier pour saluer ce symbole religieux, culturel et patrimonial français à la dimension mondiale.
Plusieurs personnes ont répondu à un appel à témoignages diffusé sur Le Monde.fr pour raconter ce que symboliser pour eux Notre-Dame de Paris.
Comment Notre-Dame de Paris est devenue si populaire parmi les Français
Elle n'est ni la plus haute, ni la plus vaste, ni la plus ancienne. La cathédrale Notre-Dame de Paris n'est pas la cathédrale des records. Pourtant, elle bénéficie d'une popularité particuliè...
Le Parisien
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Après son arrestation l’an dernier, il avait expliqué aux enquêteurs qu’il avait tué… pour voir ce que cela faisait. Un motif aussi futile qu’effrayant que Corentin a réitéré lors de son procès. Jugé depuis ce mardi devant le tribunal pour enfants de Cambrai (Nord), ce collégien de Caudry, aujourd’hui âgé de 16 ans, répond de l’assassinat, le 19 octobre 2017, de Ginette Alvarez. Cette mère de famille de 57 ans avait été poignardée sur un sentier de Beauvois-en-Cambrésis où elle avait l’habitude de se promener. « Elle a été choisie au hasard, comme un cobaye, indique Me Charles-Emmanuel Herbiere, l’avocat des deux enfants de la victime. Il a d’ailleurs indiqué, pendant l’instruction puis à la barre, qu’il avait planifié deux autres meurtres. »
Les acteurs de ce procès, qui se déroule à huis clos compte tenu de la minorité de l’accusé, sont confrontés à sa personnalité pour le moins troublé. « C’est un dossier d’une complexité sans borne, relève Me Herbiere. Même s’il a bredouillé de timides excuses, on est surtout frappé par le cynisme de cet adolescent. Non seulement il n’a aucune empathie à l’égard des parties civiles mais il se révèle aussi très calculateur. Il précise par exemple qu’il voulait tuer en étant mineur pour écoper d’une peine moins lourde. Il ajoute qu’il suit des activités en détention mais pour obtenir des crédits de réduction de peine. »
Le jour de l’assassinat, Corentin s’était levé avec la ferme intention de commettre un homicide. « Il a tendu un guet-apens : il a attendu qu’une femme seule passe devant lui, de dos. C’était Ginette Alvarez », explique Me Herbiere. Juste avant d’être interpellé l’an dernier, six mois après son crime, il avait expliqué à ses camarades de collège qu’il s’apprêtait à avouer un meurtre. Ce qu’il a effectivement fait dès son placement en garde à vue. Sur ses indications, un couteau de cuisine sera par exemple saisi en perquisition.
Lors de cette première journée d’audience, le tribunal est revenu sur la personnalité et le parcours de cet accusé singulier. « Il a connu une vie familiale chaotique avec une mère absente et un père qui lui a laissé trop d’autonomie », analyse son avocate, Me Sandrine Bleux-Laborie. Depuis la séparation de ses parents quand il avait 9 ans, il vivait en compagnie de son père et de sa petite sœur. Sa mère ne lui rendait guère visite : à la suite d’un problème de convocation, cette dernière n’a pas pu se rendre devant le tribunal pour témoigner. « C’était un adolescent très solitaire, poursuite Me Bleux-Laborie. Il n’avait aucun ami et n’était pas bien entouré. Compte tenu de ces carences éducatives et affectives, il s’est construit sur du vide. Et du vide, il ne sort en général pas grand-chose. »
Accro aux jeux vidéo, Corentin était fasciné par les sites morbides diffusant des vidéos extrêmement violentes. Une fréquentation assidue dès le plus jeune âge qui a marqué son développement. « Deux experts psychiatres ont pointé des risques de récidive, insiste Me Herbiere. Il présente un profil très inquiétant. » Les experts ont retenu une altération de son comportement au moment des faits.
Selon son avocate, cette première journée d’audience a néanmoins permis à Corentin « d’humaniser sa victime ». « Ses regrets formulés à la barre ne sont pas de circonstance, assure Me Bleux-Laborie. En entendant les témoignages des proches de Ginette Alvarez, il a pu en quelque sorte la personnaliser. »
Compte tenu de sa minorité, l’adolescent encourt une peine de 20 ans de prison. La sanction sera prononcée ce jeudi à l’issue de la seconde journée d’audience.