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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Vivre la liturgie selon les Fraternités Monastique de Jérusalem

:site des Fraternités de Jérusalem.
Vivre la liturgie

Célébrer le mystère de la foi

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La vocation des frères et des sœurs de Jérusalem s'exprime pour une grande part à travers la beauté d'une liturgie célébrée au cœur des villes ou des foules. La liturgie est leur premier lieu d'évangélisation. C'est aussi un lieu de catéchèse : une école de prière et de foi. Pour en découvrir les richesses, vous pouvez parcourir cette rubrique du portail.
Découvrir la richesse des temps liturgiques

La première partie est consacrée aux temps liturgiques qui se succèdent tout au long de l'année : vous y trouverez de quoi méditer sur l'Avent, Noël, le Carême, le temps de Pâques et les grandes fêtes. Des animations flash permettent aussi de poursuivre la méditation avec le soutien de l'iconographie et de la musique.

jerusalem.cef.fr 


 

 

L'Office des Complies

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La prière avant le repos de la nuit

La prière chrétienne s’est, dès l’origine, singularisée par rapport à la prière juive par sa pratique de la prière nocturne. À la suite de Jésus qui «se levait bien avant le jour pour prier» (Mc 1,35) ou «passait toute la nuit à prier Dieu» (Lc 6,12), les premières communautés chrétiennes se sont rassemblées de nuit pour prier (Ac 12,5s ; 16,25 ; 20,7s…). Inspirés par l’injonction évangélique : «Veillez et priez en tous temps, afin d’avoir la force d’échapper à tout ce qui doit arriver et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme» (Lc 21,36), les premiers écrits des Pères insistent sur le fait qu’il faut sanctifier par la prière les heures du jour et de la nuit. Origène écrit, par exemple, dans son Traité sur la prière : «Le temps de la nuit lui-même nous ne le passons pas sans prière, puisque David dit : ‘Au milieu de la nuit je me lève et je te rends grâce pour tes décisions’» (§ 12).

Si le lever pour la prière au milieu de la nuit, symbole de l’attente eschatologique, ne s’est perpétué que dans la tradition monastique, la prière avant le repos de la nuit, s’est maintenue au cours des siècles et son usage a été rappelé par la réforme liturgique du Concile. Récitée au moment où le jour est achevé et ses tâches accomplies, elle trouve là son nom de Complies. 

L’office s’ouvre par un bref examen de conscience silencieux et une prière pénitentielle, en général le Je confesse à Dieu, qui remet au Seigneur tout ce qui a été vécu dans la journée. Une hymne appropriée à l’heure du soir est suivie de la psalmodie. Certains psaumes sont traditionnels, tels le Ps 91 (90), déjà prescrit par saint Basile au IVe siècle, le Ps 4 : «En paix je me couche, aussitôt je m’endors…» ; ou certains psaumes des montées tels le 131 (130), 133 (132) ou 134 (133) : «Bénissez le Seigneur dans les nuits…» Tous sont accordés à la paix du soir et expriment la confiance en Dieu.

Après un bref capitule biblique, est chanté le répons de la liturgie romaine : «En tes mains, Seigneur, je remets mon esprit…» ; puis le cantique évangélique de Syméon, le Nunc dimittis (qui fait écho aux cantiques de Zacharie et de Marie, chantés aux Laudes et aux Vêpres) : «Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix selon ta parole…» (cf. Lc 2,29-32). L’office se termine, comme tous les autres, par une oraison et la bénédiction.

L’usage cistercien, adopté par toute l’Église, y a ajouté un chant à Marie, habituellement le Salve Regina, œuvre d’Adhémar, évêque du Puy en Velay au XIe s., ou, pendant les temps liturgiques particuliers, l’Alma Redemptoris (Avent et Noël) ou le Regina Cæli(Temps pascal).

 

jerusalem.cef.fr 

L'Office des Laudes

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La prière du matin

Héritière du culte juif qui marquait le début et la fin de la journée par des prières et sacrifices offerts au Temple, la liturgie chrétienne met particulièrement l’accent sur ce double temps de prière qui s’inscrit d’ailleurs dans le rythme quotidien de la vie de chacun. «Chaque jour, allant à l’église ou nous appliquant à la prière dans notre propre maison, nous commençons le jour par Dieu et nous l’achevons avec lui» (S. Ambroise, Sur Abraham II, 5, 22).

Les Laudes – dont le nom est dérivé du terme latin qui signifie «louange» – est donc d’abord la prière de louange qui ouvre la journée pour remercier Dieu du don qu’il nous fait de ce jour nouveau et le placer tout entier sous son regard. Mais son heure matinale éveille aussi le souvenir de la résurrection du Seigneur, «soleil levant venu nous visiter» (Lc 1,28). C’est pourquoi l’office de Laudes comporte toujours au moins un psaume de louange.

Dans la liturgie des Fraternités Monastiques de Jérusalem, la structure de cet office suit les recommandations de l’Instruction Générale sur la Liturgie des Heures promulguée en 1971, selon les indications du Concile, avec quelques particularités dues au rassemblement de notre liturgie quotidienne sur trois offices (cf. Pourquoi trois offices par jour ?).

Les Laudes sont précédées (comme l’office de vêpres, le soir) par un long temps d’oraison commune en silence, qui tisse déjà le climat de prière. C’est donc logiquement au début de cette oraison que nous chantons l’introduction de l’office, empruntée au Ps 51 : «Seigneur, ouvre mes lèvres – Et ma bouche publiera ta louange», et l’invocation à l’Esprit Saint (cf. Pourquoi un hymne à l’Esprit Saint au début de l’office ?).

Les Laudes proprement dites s’ouvrent par un Invitatoire, exhortation à la louange divine, avec une antienne reprise par tous et un psaume chanté par un soliste (de préférence le psaume 94, à caractère proprement invitatoire, ou encore les psaumes 66, 99 ou 121).
Vient ensuite un hymne, qui donne la tonalité de l’heure ou du jour, particulièrement pour les fêtes ; puis la psalmodie qui comprend trois psaumes, dont au moins un psaume de louange (Ps 145 à 150, ou les psaumes dits du Règne 95 à 99), et un cantique de l’Ancien Testament.
Suit une lecture patristique, c’est-à-dire tirée des écrits des Pères de l’Église, en relation avec l’Évangile du jour qui est ensuite proclamé, après un alléluia, repris par tous,
En guise de répons est chanté le Benedictus (le cantique de Zacharie, Lc 1,68-79), attesté dans la liturgie romaine des Laudes depuis l’origine. Il est suivi du Trisagion (cf. Qu’est-ce que le Trisagion ?) qui, lui, nous enracine dans la tradition byzantine.
La conclusion de l’office est formée par le chant du Notre Père, l’oraison du célébrant et la formule de renvoi : «Bénissons le Seigneur – Nous rendons grâce à Dieu».

Ainsi, selon les mots d’un moine qui, lui aussi, priait en ville, s’élève cette «louange du matin, pour consacrer à Dieu les premiers mouvements de notre âme et de notre esprit pour que nous n’entreprenions rien avant de nous être réjouis à la pensée de Dieu» (S. Basile, Grandes Règles 37,3).

L'Office des Vêpres

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La prière du soir

L’importance des Vêpres, comme celle des Laudes, a été soulignée par la Constitution de Vatican II sur la liturgie : «D’après la vénérable tradition de l’Église, elles constituent les deux pôles de l’office quotidien, doivent être tenues pour les heures principales et être célébrées en conséquence» (SC § 8).

La tonalité des Vêpres dès l’origine, a été celle de l’action de grâces pour le jour qui s’achève : «À la fin du jour, prescrit saint Basile, on remerciera Dieu pour les bienfaits reçus ou les bonnes actions que l’on a heureusement accomplies» (Grandes Règles 37,3). Mais c’est aussi l’heure où l’on allume les lampes, usage important dans la culture antique et toujours lié à un rite ; et les premières communautés chrétiennes rendaient alors grâce pour la lumière et, plus particulièrement, pour la vraie lumière qu’est le Christ, comme l’indique l’hymne, attesté depuis le IVe siècle et resté central dans la tradition orientale : «Lumière joyeuse de la sainte gloire du Père immortel, céleste, saint et bienheureux Jésus-Christ».

Enfin, alors que les Laudes évoquent la Résurrection du Christ, l’heure des Vêpres appelle le souvenir de la Passion. C’est pourquoi est chanté le Psaume 140 (141) : «Que ma prière devant toi s’élève comme un encens et mes mains comme l’offrande du soir». Car le sacrifice offert chaque soir au Temple de Jérusalem était la préfiguration de ce que Jean Cassien nomme «le vrai sacrifice vespéral» : «celui qu’au soir le Seigneur Sauveur enseigna aux apôtres à la Cène lorsqu’il instaura les mystères très saints de l’Église, et celui que lui-même le lendemain offrit au Père, sacrifice du soir, c’est-à-dire à la fin des siècles, par l’élévation de ses mains pour le salut du monde entier» (Institutions cénobitiques III,3,9).

La liturgie des Fraternités Monastiques de Jérusalem, tout en honorant, comme pour les Laudes, les recommandations de l’Instruction Générale sur la Liturgie des Heures, veut renouer avec ce rite du lucernaire qui a existé dans toutes les Églises de l’Antiquité et ouvrir cet office, comme tous les autres, par un appel à l’Esprit Saint.

Ainsi les Vêpres commencent donc par Feu et Lumière, un hymne moderne à l’Esprit (dont le texte est en partie emprunté à saint Ephrem), que suit un hymne, variable selon les jours et les temps liturgiques. Puis prend place le lucernaire avec, comme on l’a vu, le rite de l’encens, au chant du Psaume 140, et le rite de la lumière. La psalmodie comprend trois psaumes et un cantique du Nouveau Testament, selon l’innovation de la Liturgie des Heures de 1971, tiré des épîtres pauliniennes ou de l’Apocalypse. Suivent la lecture patristique, développant un aspect théologique ou mystique de l’Évangile du jour qui (sauf dans le cas où l’Eucharistie est célébrée tout de suite après les vêpres) est ensuite proclamé, après une acclamation reprise par tous ; le chant du Magnificat (le cantique de Marie, Lc 1,46-55) ; les litanies (prière de louange ou d’intercession pour le monde, l’Église et l’assemblée) ; et le Trisagion. La conclusion de l’office est composée comme celle des Laudes : chant du Notre Père, oraison du célébrant et formule de renvoi : «Bénissons le Seigneur – Nous rendons grâce à Dieu».

 
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