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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Infos internationales des persécutions chrétiennes

Au Pakistan, des chrétiens réussissent à protéger leur église lors d’une violente tentative d’expropriation

« Ils voulaient utiliser la force pour dire ‘nous occupons maintenant cette terre, c’est la nôtre’. L’objectif était d’instiller beaucoup de peur et de traumatiser la congrégation. »

Dimanche, une attaque d’église a eu lieu au Pakistan. Mais les chrétiens d’une église de Lahore s’étaient préparés à cette éventualité. Des membres de la communauté du pasteur Asad s’étaient formés à la prévention de ces actes et à la mise en sécurité des fidèles. C’est grâce à leur réaction qu’aucun dommage n’a été causé, ni aux fidèles, ni au bâtiment.

Dimanche, 12 hommes sont entrés avec violence dans le but de s’accaparer des locaux. Bruce Allen, du FMI, explique :

« Ils voulaient utiliser la force pour dire ‘nous occupons maintenant cette terre, c’est la nôtre’. L’objectif était d’instiller beaucoup de peur et de traumatiser la congrégation. »

Mais le service de sécurité a pu contrôler les agresseurs qui n’ont pas réussi à entrer dans l’église.

« Nous avions rencontré les volontaires de congrégations qui étaient en train de se former pour devenir les responsables de la sécurité de leurs églises. Nous avons rencontré les pasteurs et les avons formés aux évacuations et aux voies de communication, à la prévention des attaques et à toutes sortes de choses. »

Le jour-même, le pasteur Asad et les anciens de l’église ont été interrogés pendant 6 heures par la police qui s’est alors engagée à enquêter. Mais le lendemain, il n’en était déjà plus question.

« Il était évident que les assaillants avaient en réalité versé à la police un pot-de-vin pour ne pas enquêter. Et la police a tourné les talons sur la situation et a déclaré qu’elle refusait d’enquêter à moins qu’un tribunal ne l’y oblige. »

Mais entre le coût d’un avocat pour la communauté, et la corruption possible des juges, l’enquête risque d’avorter avant même d’avoir démarré.

La question de l’expropriation est une réalité de la persécution des chrétiens au Pakistan. Le pasteur Asad s’est lui-même fait exproprié de sa maison 4 ans auparavant. Il s’était alors retrouvé à la rue avec sa famille.

« C’est vraiment une situation difficile pour les chrétiens en matière de propriété, qu’il s’agisse de leur propre maison ou de leur lieu de culte, leur église. Beaucoup diront ‘non, nous ne nous convertissons pas à l’islam, nous restons fidèles à l’Évangile’ et, parfois, comme chez le pasteur Asad, victime de violences physiques, ils sont expulsés de leurs propres locaux. »

M.C.

Source : Mission Network News

En Inde, des chrétiens battus par des nationalistes hindous pendant une réunion de prière

« Les extrémistes hindous pénètrent au milieu des services religieux et menacent et maltraitent les personnes présentes. Si cela ne fait pas peur aux chrétiens, les extrémistes engagent la police et ferment l’église et la communauté de force, et chassent les fidèles. »

E
n Inde, dans l’État du Tamil Nadu, des chrétiens s’étaient rassemblés vendredi dans leur église Praise The Lord. Alors qu’ils priaient, six nationalistes hindous se sont introduits dans leurs locaux et les ont attaqués.

Une femme de 70 ans a été blessée à la tête, d’autres souffrent de fracture ou d’ecchymoses. Le pasteur, Philip Rangasamy, a été menacé, tout comme les fidèles. Ils seront tués, s’ils osent encore prier. Les Bibles et recueils de chants ont été détruits. Les agresseurs ont été arrêtés. Ils avaient déjà agressé cette communauté en février dernier.

Mange Singh coordonne des églises de maison dans 85 villages des contreforts de l’Himalaya. Elle dénonce la violence des extrémistes hindous :

« Les extrémistes hindous pénètrent au milieu des services religieux et menacent et maltraitent les personnes présentes. Si cela ne fait pas peur aux chrétiens, les extrémistes engagent la police et ferment l’église et la communauté de force, et chassent les fidèles. »

Néhémie Christie, directrice de la législation et de la réglementation du Synode des églises pentecôtistes au Tamil Nadu, dénonce l’inaction du gouvernement :

« Il est navrant de voir que le gouvernement a ignoré les appels répétés de militants des droits de l’homme au sujet de l’intolérance religieuse grandissante dans l’État. L’église organise des services de prière depuis 13 ans. Nous avions souligné l’impunité dont jouissaient les acteurs non étatiques dans cette église depuis le premier incident survenu le 10 février. Nous avons même partagé la séquence vidéo de l’intrusion avec la police à ce moment-là et avons sollicité l’aide d’agents pour prendre des mesures contre les auteurs mais rien n’a été fait. L’apathie et la négligence de la police ont eu pour conséquence que plus de personnes ont été blessées et cela risque de se multiplier. Cela devient une caractéristique courante dans tout le Tamil Nadu. J’appelle le gouvernement à prendre des mesures sévères à l’encontre de ces policiers pour leur mépris dans la protection et la préservation de la primauté du droit. « 

Le dernier rapport de l’USCIRF souligne également l’impunité fréquente des responsables de ces agressions.

M.C.

Face à la radicalisation : prévenir pour mieux protéger les mineurs

Prévenir pour protéger. C’est le sens du nouveau plan national de prévention de la radicalisation présenté pour la seconde fois, le 11 avril 2019, à l’occasion de la tenue du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), en présence de 9 ministres, organisée dans un quartier de Strasbourg bénéficiant du dispositif « quartier de reconquête républicaine (QRR) ».

Ce plan, divulgué quatre mois après l’attentat perpétré par Cherif Chekatt qui avait fait cinq morts sur le marché de Noël de Strasbourg, réoriente la lutte contre la radicalisation vers trois dimensions importantes : l’éducation, la prévention et l’évaluation.

La problématique éducative

Le parcours de l’auteur de l’attentat de Strasbourg – « signalé à 8 ans par l’Éducation nationale, condamné pour la première fois à 14 ans, 24 peines de prisons, y compris en Suisse et en Allemagne » – fut l’occasion pour le premier ministre Édouard Philippe de rappeler :

« Ce que met en évidence son passage à l’acte, c’est l’incapacité des acteurs […] à freiner une dérive délinquante qui s’est in fine confondue avec la radicalisation. »

On comprend qu’il existerait un lien entre des problématiques éducatives, un processus de radicalisation et le passage à l’acte. Mais l’effet de conjonction produit mérite d’être nuancé.

Le sociologue Farhad Khosrokhavar souligne que pour ces profils de type « perdant radical » qui ont un « passé djihadiste qui était anecdotique », la radicalisation islamique apparaît moins déterminante dans l’explication du passage à l’acte que leur mal-être.

Les propos du premier ministre mettent en exergue les liens entre problématiques éducatives et parcours de délinquance qui ont été repérés par différentes travaux sur la radicalisation, dont ceux de Bonelli et Carrié, de Van Campendhoudt (2017), de De Gaulejac et Serret (2018) et de Truong.

À l’instar de ce que montrent ces travaux, la douzaine de situations d’enfants et d’adolescents signalés pour « radicalisation », auxquelles l’auteur de ces lignes a pu avoir un accès, semblent se caractériser principalement par des éléments socio-éducatifs. Elles sont marquées par des conflits familiaux, liés par exemple à des séparations parentales ou des oppositions au sein d’une fratrie, des conflits relationnels à l’école, dans les loisirs ou des réseaux d’interconnaissances, par des difficultés d’ordre existentiel liées à l’apprentissage de l’autonomie et de la vie collective, par des désirs d’émancipation et des transformations corporelles.

On y retrouve des problématiques qui caractérisent l’enfance et l’adolescence, et les acteurs de terrain sont rapidement confrontés à la nécessité de leur proposer un accompagnement pluridisciplinaire utilisant les outils de la clinique éducative (éducation socio-éducatif, suivi psychologique, médiation familiale, etc.).

Des conflits relationnels à l’école influencent beaucoup le développement des enfants.Cristina Gottardi/Unsplash, CC BY

In fine, les éléments liés à la « radicalisation », notamment religieuse, s’avèrent souvent secondaires. Se pose alors la question des enjeux de la prévention précoce d’enfants et d’adolescents en difficulté et du risque de les enfermer dans des parcours de radicalisation par anticipation.

Les enjeux de la prévention précoce

La plupart des dispositifs de prévention en matière de radicalisation distinguent :

  • la prévention primaire, générale et collective, intervenant en amont pour lutter contre la radicalisation cognitive (Alava, 2017) ;
  • la prévention secondaire, ciblée en direction des personnes repérées comme « radicalisées » et permettant un accompagnement individualisé dans la durée ;
  • la prévention tertiaire, axée sur la prévention de la réitération et de la récidive.
Aux États-Unis, une vidéo devenue virale révèle la radicalisation d’enfants musulmans

 

« Nous défendrons le pays sous la direction divine avec nos corps et nous sacrifierons notre âme sans hésiter. Nous leur couperons la tête et nous libérerons la mosquée Al-Aqsa, douloureuse et exaltée. Nous dirigerons l’armée d’Allah en réalisant Sa promesse et nous les soumettrons à une torture éternelle. »

D
ans une vidéo choquante publiée sur les réseaux sociaux, vue plus de 2 millions de fois, des enfants de Pennsylvanie, se présentent comme étant « l’armée d’Allah« , prête à se sacrifier, et à tuer.

C’est le MEMRI, Middle East Media Research Institute, qui a alerté la communauté internationale en traduisant les paroles des chansons et autres poèmes déclamés dans ce qui semble être une cérémonie.

Cette vidéo a été postée sur Facebook par la Muslim America Society (MAS) afin de célébrer le « jour de la Ummah », la « grande nation » des musulmans au-delà des pays dans lesquels ils vivent.

La vidéo commence par la chorégraphie de jeunes garçons portant des écharpes palestiniennes et évoquant la prise de position sur le terrain de la mosquée Al-Aqsa, à Jérusalem. Des jeunes filles évoquent ensuite les martyrs qui sacrifient leurs vies pour conquérir Jérusalem. L’une d’entre elles se présente comme une « fille de la révolution », « un obus de canon ».

« Nous défendrons le pays sous la direction divine avec nos corps et nous sacrifierons notre âme sans hésiter. Nous leur couperons la tête et nous libérerons la mosquée Al-Aqsa, douloureuse et exaltée. Nous dirigerons l’armée d’Allah en réalisant Sa promesse et nous les soumettrons à une torture éternelle. »

Pour le MEMRI, il ne s’agit pas d’ « incidents isolés ».

« Ce ne sont pas des incidents isolés ; ils se produisent dans les principales villes du pays, y compris en Pennsylvanie. »

Pour Franklin Graham, « c’est de cette manière que l’on fabrique des terroristes et des kamikazes ».

La Muslim American Society a condamné les « mots utilisés dans la vidéo » et a partagé son communiqué sur les réseaux sociaux. Elle y évoque la non-vérification de la vidéo avant la publication. La commission scolaire a pris des mesures et renvoyé la personne en charge du programme. Une commission locale a été créée afin de former et superviser les programmes futurs.

« En tant qu’organisation basée sur la foi et engagée dans la construction d’une société juste et vertueuse, nous condamnons fortement la haine et de la violence n’importe où, même dans les paroles d’une chanson. »

Le MEMRI a annoncé qu’à la suite de la publication de la vidéo, le clip a été condamné par les membres du Congrès et qu’une enquête a été annoncée par la Philadelphia Human Relations Commission.

M.C.

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