Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
24 Mai 2019
4
Linda rejoint David
Les Basileus continuent la propagande sur le parcours les menant à l’église. Olga souriante présente son mari Louis à tout le monde. Elle explique, commente, détaille le programme de Louis pour les élections municipales toutes proches. Elle expose et répond aux questions, sur le programme de « l’Union Démocrate de Maxéville » avec ce slogan « la Force de Maxéville » comme si elle l’avait conçu. Mais au fait c’est peut-être vrai ! C’est bien connu l’époux reçoit la couronne de lauriers, tandis que l’épouse lui arrange les rendez-vous, hypocritement a créé des espaces de discussions sur les sujets de la petite ville. Mais en fait il a été conçu en collégiale avec tous les militants. Puis il y a ce paradoxe, tous demandent des femmes, et pourtant les électrices et électeurs votent pour des hommes ! C’est pourquoi, Louis est la tête de liste, en seconde et quatrième position ce sont des femmes ! Au milieu de cette effervescence Olga et Louis serrent, et serrent et resserrent les mains des commerçants et des passants.
Dans son optique, Olga a voulu que son mari soit candidat à sa place. Il y a ce bon vieux prétexte du manque de temps. Mais il y en a un autre, si à la fin du mandat il n’est pas reconduit, lui, en cas d’échec, il garde son emploi. Il retrouve un poste dans une préfecture, pas forcément à Rouen.
Pour elle, cela lui serait beaucoup plus difficile. En effet, il lui faudrait garder un œil sur sa société pendant la mandature, tout en effectuant la gestion de la municipalité, en plus des biens familiaux, et de ces activités paroissiales, comme elle le fait actuellement. Ce qu’elle risque ? Ne plus être la PDG, malgré le fait, qu’elle soit l’héritière de la fondation de son arrière-grand-père. Pour cette raison, elle préfère jouer la carte sécurité. De ce fait, elle organise les rendez-vous, crée des espaces de discussions sur les sujets, qu’elle juge prioritaires.
Pour elle, cela lui serait beaucoup plus difficile. En effet, il lui faudrait garder un œil sur sa société pendant la mandature, tout en effectuant la gestion de la municipalité, en plus des biens familiaux, et de ces activités paroissiales, comme elle le fait actuellement. Ce qu’elle risque ? Ne plus être la PDG, malgré le fait, qu’elle soit l’héritière de la fondation de son arrière-grand-père. Pour cette raison, elle préfère jouer la carte sécurité. De ce fait, elle organise les rendez-vous, crée des espaces de discussions sur les sujets, qu’elle juge prioritaires.
Au loin, les parents aperçoivent David. Ils sourient, en voyant le succès de leur fils entouré de Jeunes gens. Leur grand gamin va leur apporter des voix ! pense-t-elle souriante. Alors, confiant, ils ne font pas très attention.
David joue le jeu de ses parents. Il s’écarte subrepticement avec un paquet de tracts. Les jeunes viennent à sa rencontre. Il discute avec eux sur leurs problèmes spécifiques. Enfin ses amis le rejoignent et l’emmènent à leur rendez-vous.
A l’enseigne « AU PETIT COCHON », place de la liberté, ils entrent. C’est une petite cafétéria originale, ce n’est pas seulement un Cibber-café, c’est aussi un lieu spécifique de rencontre pour les jeunes. Les parents de David lui ont acheté cet ancien PMU. Ainsi, ses revenus sont un apport complémentaire à son argent de poche. C’est également, une manière de lui apprendre la gestion des affaires. C’est ainsi que les Basileus éduquent leur fils dans la liberté, le travail et la responsabilité. Pour eux David doit se subvenir à lui-même, par cet unique apport de base, à lui de faire fructifier et de vivre avec. Pour cette même raison, ses parents lui prennent dix pour cent du bénéfice pour rembourser l’apport. En réalité ce n’est qu’un prêt sans intérêt. Le comptable d’Olga suit la gestion, en bon professeur. Quinze pour cent sont les émoluments du gérant. Le reste va à David, à lui de bien administrer l’établissement. Avec les bénéfices David doit subvenir à ses études, son logement de Rouen et ses dépenses personnelles.
David a créé ce lieu, principalement pour lui et ses amis. Officiellement c’est un carrefour avec des forums à thème. Chaque mois un thème différent. Quatre tables rondes de huit personnes, permettent aux copains de philosopher, mais aussi de rire, de discuter sur les people, la mode, les problèmes des jeunes Normands, principalement ceux de Maxéville, pour être « in. » en politique selon leurs vues.
Dans l’arrière-boutique, au milieu des caisses, David a aménagé un bureau, des fauteuils, une table de salon et un divan Clic-Clac. Ils ont la complicité de leur cher DOC, sans lui rien n’eut été possible.
Avant d’apposer son aval pour la location de l’arrière-boutique, Olga au vu de la facture a visité l’arrière-boutique ; commande une enquête à son détective privé, Michel Lexovien, elle est intriguée par cette allure de vieux routard, alors elle veut avoir l’assurance de la moralité de ce curieux personnage. Doc malgré son allure est respectable, Olga est satisfaite, elle signe le contrat tant désiré par David. Désormais ils sont tranquilles.
Olga n’a vu que l’ordinateur et la grosse photocopieuse couleur reliée au PC pour leur journal ! Le petit salon bureau lui semble sans importance pour elle. Elle ignore l’existence de Linda !
Le gérant un ancien soixante-huit-tard bedonnant, mâchouillant le cigare, la queue de cheval blonde grisonnante, les accueille tous les samedis. L’arrière-boutique est le lieu de prédilection des jeunes gens, particulièrement pour David et Linda.
Monsieur LECIDOX dit « DOC » a spécialisé l’échoppe pour la jeunesse, selon les directives de David. Il n’y a ni tabac, ni alcool dans l’établissement. Seul le cigare, jamais allumé est à la bouche ou à l’oreille droite de Doc.
En plus des trois PC, des jeux électroniques sont à la disposition de tous. Les jeunes philosophies et militent pour La cause « Des Jeunes Cybernautes De Maxéville». David est la grande fierté d’Olga et de Louis, pour eux leur fils est l’image d’une réussite certaine, d’un avenir brillant. Ils ont un aperçu succinct de l’arrière-boutique.
La parité de filles et garçons s’est fait naturellement. Il n’a pas de restriction d’origine sociale ou raciale. Ils sont seulement adeptes de David Basileus. À l’initiative de leur ami David, ils ont créé leur association avec l’enthousiasme de leur jeunesse. Dans ce contexte, les parents financent l’association. D’où le soutient de David dans la campagne électorale de son père.
Linda le rejoint régulièrement, bien sûr le samedi de David. Ce jour-là, c’est jour de fête, puisque ses parents sont occupés sur le marché ! Mais également le père de Linda !
Ahmed, le père de Linda est marchand de fruits et légumes sur quelques marchés du département. Tous les samedis il est à Maxéville, sur la place Saint-Lois. Il est donc très occupé. Fatima la maman est bien trop loin pour surveiller sa fille. Ils habitent à la sortie de la ville, madame Ziride est avec ses autres enfants, dans son pavillon à l’orée du bois. Elle croit Linda au basket de son lycée à Fécamp !
Linda n’a que dix-sept ans, et prépare son bac philo. David se prépare à être vétérinaire généraliste. Il est à la Fac de Médecine à Rouen. Plus tard, il veut être vétérinaire chirurgien. Seulement sa mère aurait aimé… qu’il se dirige dans le commerce pour la seconder dans son affaire. Néanmoins, lui n’est pas branché finance. Il est plus tôt collé Linda actuellement.
Ce samedi-là, Linda n’est pas arrivée à l’heure habituelle, son bus de Fécamp est en retard. David en profite pour préparer la table de la réunion hebdomadaire dans l’arrière-boutique. Le sujet du jour est particulier « Quelles sont les causes des accidents de la route en Seine Maritime ». Ils ont une heure trente pour débattre. Ensuite ils passeront au vote. Ils déterminent ainsi l’article qu’ils vont écrire sur leur petit journal. « LES NOUVELLES DE MAXEVILLE » l’hebdo des jeunes. Ils le conçoivent sous forme de gazette avec cinq rubriques.
Les sorties, les actualités de la ville, le Sport, la Vie des jeunes de Maxéville, et la vie associative.
C’est alors, au milieu de la discussion…Arrive comme une tornade joyeuse, une jeune fille brune élancée, un foulard noir et or à grosses roses rouges, cache ses cheveux longs noirs geais ondulés. Elle lance à la ronde, toute joyeuse et décontractée
⦁ Salut tout le monde !
Un petit signe amical à Doc en passant. Elle se dirige de suite à l’arrière-boutique, en faisant glisser sur ses épaules son foulard. En entendant sa voix, David se lève avec toute la vigueur de son sentiment. Il la reçoit vivement et l’enferme dans ses bras. Enfin sa Linda est là. Elle enlève vite fait sa veste en cuir et garde sur ses épaules son foulard. Ils vont au fond de l’arrière-boutique, sur le clic-clac. La discussion des amis continuent, sans eux.
Linda, à son arrivée, fait régulièrement le tour des amis de David : Martine, Elodie, Myriam, Sylvia, Jean-Jacques, Gérard, Serge, et Stéphane et les embrasse. Les parents de David son confiant et tranquilles. David sait que ses parents iront sûrement à la messe ! Le père de Linda est trop occupé pour apercevoir sa fille sortir du car. La foule est dense à cette heure-là.
Pendant que les jeunes militants débattent pour leurs articles, Linda et David se retrouvent sur le Clic-Clac en retrait de la réunion. Comme d’habitude, les jeunes gens règlent la sonnerie du réveil à l’heure de la sortie de la Messe ! Les jeunes tourtereaux se projettent sur leur avenir et s’embrassent tendrement, langoureusement. C’est le bonheur. Ils n’ont de possibilité pour se voir, que ces samedis. Pour David et Linda ce jour-là est un joyau précieux. Lorsque ce réveil sonne, les amoureux rejoignent les copains pour préparer l’apéritif sans alcools. Linda apprécie ces instants, car c’est le moment où elle participe un peu à la vie de David. David et elle n’ont pas de secret, ils sont le secret. Quand vient le moment de la séparation, c’est le déchirement et la précipitation.
Linda se faufile rapidement, rejoint son père, comme si elle arrivait de Fécamp ! David et ses amis prennent le repas ensemble simple et rapide. Doc leur prépare ce jour-là un menu très apprécié des jeunes gens. L’après-midi, ils peaufinent la revue, la saisisse, et la mette en forme. Une mouche seule se fait entendre, sans qu’aucun d’eux ne lèvent la tête.
En fin de soirée, la revue est prête pour la distribution du lundi matin à tous les jeunes de Maxéville. Il y a deux pages de publicité des commerçants de Maxéville, c’est ainsi que la gazette est financée, leur permettant de la distribuer gratuitement.
Le lundi les militants sont à la sortie des lycées et collèges, de la gare SNCF et routière, pour la distribution. La gazette est bien accueillie, car ce « canard » comme ils l’appellent entre eux, n’est pas un torchon, mais ils parlent de leur ville et de leurs préoccupations de jeunes c’est-à-dire des leurs, et également de leurs loisirs à Maxéville.