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Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Dans le Sahel, les chrétiens, nouvelles cibles des terroristes ?

Dans le Sahel, les chrétiens, nouvelles cibles des terroristes ?

Explication 

Lundi 13 mai, un prêtre du village de Dolbel, dans la région de Tillaberi, dans l’ouest du Niger, à la frontière avec le Burkina Faso, a été blessé par balles par des hommes armés non identifiés qui ont attaqué son presbytère.

Cette attaque, qui intervient après trois attaques de communautés chrétiennes en quelques jours, inquiète.

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  • Lucie Sarr, 
Dans le Sahel, les chrétiens, nouvelles cibles des terroristes ?

Lundi 13 mai au soir, les catholiques du Burkina-Niger ont été victimes d’une attaque terroriste pour la troisième fois en deux jours.

Deux individus armés et à motos se sont présentés à la paroisse de Dolbel, dans l’ouest du Niger, à la recherche de prêtres. Ils « se sont rendus chez la femme du gardien de l’église pour lui demander :”où sont les prêtres”. Elle a répondu qu’ils n’étaient pas là. Alors, les assaillants se sont énervés et ont commencé à tirer des coups de feu. Les prêtres sont sortis et l’un a reçu deux balles au pied et à la main », a expliqué le père Thomas Codjovi, chargé de la communication de la mission catholique du Niger.

 

 

Les assaillants se sont ensuite saisis d’« un véhicule de la mission » et sont partis avec. Selon le père Codjovi, le prêtre blessé « est actuellement sous la protection d’un détachement militaire basé à Wanazarbé », une localité proche, « en attendant son évacuation sur Niamey ». Quant au deuxième prêtre en poste à Dolbel, il « a déjà été acheminé dans la capitale pour plus de sécurité ».

Deux prêtres de la Conférence épiscopale Burkina-Niger enlevés

Cette attaque est la troisième en deux jours, qui touche une communauté catholique du Burkina-Niger. Le même jour, dans la province de Bam, dans le nord du Burkina Faso, alors qu’ils effectuaient une procession mariale, quatre catholiques de la paroisse Notre-Dame du Lac ont été tués. La veille, six autres du diocèse de Kaya avaient été tués pendant la messe à Dablo.

Avant ces attaques contre les catholiques, le 29 avril, six chrétiens évangéliques avaient été tués lors de l’attaque de l’église protestante des Assemblées de Dieu à Silgadji dans le nord du Burkina Faso.

Un peu plus tôt, deux prêtres de la Conférence épiscopale Burkina-Niger ont été enlevés et l’on demeure toujours sans nouvelles d’eux. Le père Pier Luigi Maccalli, prêtre italien de la Société des missions africaines (SMA), a été enlevé dans la nuit du 17 septembre, à Bamoanga, dans la région de Tillaberi, dans l’ouest au Niger. Le 17 mars, c’est le père Joël Yougbaré, curé de Djibo, dans le diocèse de Dori, dans le nord-est du Burkina Faso, qui était enlevé.

Éliminer la présence chrétienne ou créer des tensions religieuses ?

Ces attaques répondent-elles à « une stratégie visant à créer des tensions religieuses » dans une zone où la cohabitation entre chrétiens et musulmans était, jusque-là, harmonieuse ou plutôt à « éliminer la présence chrétienne » dans le Sahel ?

Pour Corinne Dufka, de Human Rights Watch, les attaques ciblées contre les chrétiens sont une stratégie « pour faire monter les tensions ethniques et déstabiliser le pays ». « C’est quelque chose qui rentre dans la logique des terroristes. Ce n’est que le prolongement des modes opératoires », estime quant à lui, Paul Oumarou Koalaga, consultant en géopolitique et spécialiste du Sahel.

Mgr Théophile Naré, évêque de Kaya, s’inquiète pour sa part et lit dans ces attaques une volonté d’« éliminer la présence chrétienne ». Évoquant la peur qui a gagné les chrétiens de Dablo après l’attaque du 12 mai, il a rappelé que les assaillants ont dit aux victimes qu’ils les tuaient parce qu’elles ne pratiquaient pas la « vraie religion ». « De plus, ils ont tiré sur le tabernacle. Quel message plus clair pour dire :’Nous ne voulons pas que vous, chrétiens, pratiquiez votre religion’? », a-t-il ajouté.

Appels à l’union contre l’extrémisme violent

Interrogé sur ces attaques par des journalistes, mardi 14 mai, en marge d’une rencontre des Conférences épiscopales régionales d’Afrique de l’Ouest (Cérao), le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou, a invité toutes les religions présentes au Burkina Faso-Niger à s’unir pour vaincre l’extrémisme violent.

Mgr Séraphin Rouamba, archevêque métropolitain de Koupela, a, de son côté, plaidé pour la paix malgré la douleur, lors des obsèques des six victimes de Dablo, lundi 13 mai. « Cela fait des années et des années que nous travaillons ensemble, a-t-il rappelé. Musulmans, protestants, catholiques, ceux de religions traditionnelles, nous avons toujours marché main dans la main. Par conséquent, il ne faut pas que des actes aussi tragiques puissent venir nous séparer ».

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