30 Mai 2019
"L'Ascension du Seigneur, célèbre l'entrée du Christ dans la gloire de Dieu, c'est-à-dire la fin de sa présence visible sur terre; elle préfigure notre vie dans l'Éternité. Son départ symbolise un nouveau mode de présence, à la fois toute intérieure, universelle et hors du temps, car le Christ reste présent dans les sacrements et tout particulièrement celui de l'Eucharistie. Croire que le Christ ressuscité est entré dans la gloire est un acte de foi."
Lexique du portail de l'Église catholique en France.
Illustration: l'Ascension, Giotto.
"Située entre Pâques et la Pentecôte, l'Ascension ne peut être comprise qu'en lien avec ces deux événements."
L'éclairage de Mgr Dupleix sur l'Ascension du Christ.
"Mon cher Théophile, dans mon premier livre j'ai parlé de tout ce que Jésus a fait et enseigné depuis le commencement, jusqu'au jour où il fut enlevé au ciel après avoir, dans l'Esprit Saint, donné ses instructions aux Apôtres qu'il avait choisis." Actes des Apôtres - Chapitre 1
L'Ascension dans la Bible.
"En latin, ascensio 'action de monter' vient du verbe ascendere (ad-scandere) 'monter vers'. L'Ascension du Seigneur est la Solennité célébrée au quarantième jour après Pâques."
Sur le portail de la liturgie catholique.
"Nous avons vécu 40 jours avant Pâques le temps du Carême, temps de partage, de jeûne et de prières, et nous voici 40 jours après Pâques, temps de fêtes et de joies, la fête de l'Ascension.
La date de cette fête est toujours un jeudi, pourquoi?? Il suffit de compter 40 jours après le dimanche de Pâques et nous comprendrons.
L'Église a retenu ce chiffre de 40 jours en référence au texte des Actes des Apôtres où Luc écrit: 'Pendant 40 jours, Jésus était apparu aux apôtres et les avait entretenu du Royaume de Dieu'.
C'est la signification que revêt cet évènement: en montant aux Cieux, Jésus exprime ce que signifie sa résurrection d'entre les morts, à savoir entrer dans la gloire de Dieu. Tel est aussi notre avenir: entrer nous aussi dans cette gloire du Père qui nous est promise.
C'est depuis le IVe siècle que l'église a fixé cette date de 40 jours."
diocèse de Marseille
- L'Ascension de Jésus-Christ - Le CyberCuré.
Roi de Castille et de Léon, cousin du roi saint Louis. Il libéra Cordoue et Séville occupées par les Maures depuis cinq siècles et y planta la Croix du Christ.
Ferdinand III (1198-1252) - Roi de Castille et de Léon, il reconquiert l'Espagne de Cordoue jusqu'à Séville, fonde l'université de Salamanque et construit la cathédrale de Burgos. Canonisé en 1671. (diocèse de Poitiers- quelques saints du Poitou et d'ailleurs)
Voir aussi:
Site de l'église saint Ferdinand des Ternes (Paris) - Saint Ferdinand, roi de Castille et de Léon (1198 - 1252)
À Séville en Espagne, l'an 1252, saint Ferdinand III, roi de Castille et de León, prudent dans l'administration de son royaume, protecteur des arts et des sciences, attentif à diffuser la foi.
Martyrologe romain
Othon ou Otto Neururer, prêtre autrichien
Béatifié le 24 novembre 1996
Aux pèlerins venus à Rome pour les béatifications de Otto Neururer, Jacob Gapp et Catherine Jarrige, Jean-Paul II, 25 novembre 1996
Au camp de concentration de Buchenwald en Thuringe, l'an 1940, la passion du bienheureux Othon Neururer, prêtre et martyr. Ayant dissuadé une jeune catholique de simuler un mariage avec un partisan du régime nazi déjà marié, il fut jeté en prison, où, à travers toutes sortes de sévices, il poursuivit en secret son ministère, jusqu'à ce qu'il achève son martyre, pendu par les pieds.
Martyrologe romain
Sainte Jeanne d'Arc montre une fois de plus, et d'une manière particulièrement éclatante, deux choses: combien Dieu aime la France et comme il est vrai qu'Il Se plaît à choisir les plus faibles instruments pour l'accomplissement des plus grandes choses.
Jeanne d'Arc naquit à Domremy, dans la Lorraine actuelle, le 6 janvier 1412; ses parents, Jacques d'Arc et Isabelle Romée, étaient des cultivateurs faisant valoir leur petit bien. La première parole que lui apprit sa mère fut le nom de Jésus; toute sa science se résuma dans le Pater, l'Ave, le Credo et les éléments essentiels de la religion. Elle approchait souvent du tribunal de la pénitence et de la Sainte Communion; tous les témoignages contemporains s'accordent à dire qu'elle était "une bonne fille, aimant et craignant Dieu", priant beaucoup Jésus et Marie. Son curé put dire d'elle: "Je n'ai jamais vu de meilleure chrétienne, et il n'y a pas sa pareille dans toute la paroisse."
La France était alors à la merci des Anglais et des Bourguignons, leurs alliés; la situation du roi Charles VII était désespérée. Mais Dieu Se souvint de Son peuple, et afin que l'on vît d'une manière évidente que le salut venait de Lui seul, Il Se servit d'une humble fille des champs. Jeanne avait treize ans quand l'Archange saint Michel lui apparut une première fois, vers midi, dans le jardin de son père, lui donna des conseils pour sa conduite et lui déclara que Dieu voulait sauver la France par elle. Les visions se multiplièrent; l'Archange protecteur de la France était accompagné de sainte Catherine et de sainte Marguerite, que Dieu donnait à Jeanne comme conseillères et comme soutien.
Jusqu'ici la vie de Jeanne est l'idylle d'une pieuse bergère; elle va devenir l'épopée d'une guerrière vaillante et inspirée; elle avait seize ans quand le roi Charles VII, convaincu de sa mission par des signes miraculeux, lui remit la conduite de ses armées. Bientôt Orléans est délivrée, les Anglais tremblent et fuient devant une jeune fille. Quelques mois plus tard, le roi était sacré à Reims.
Dans les vues divines, la vie de Jeanne devait être couronnée par l'apothéose du martyre: elle fut trahie à Compiègne, vendue aux Anglais, et après un long emprisonnement, où elle subit tous les outrages, condamnée et brûlée à Rouen (30 mai 1431). Son âme s'échappa de son corps sous la forme d'une colombe, et son coeur ne fut pas touché par les flammes.
L'Église a réhabilité sa mémoire et l'a élevée au rang des Saintes. Jeanne d'Arc demeure la gloire de la France, sa Protectrice puissante et bien-aimée. Elle a été déclarée sa Patronne secondaire par un Bref du Pape Pie XI, le 2 mars 1922.
Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950