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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

information du Vatican

Le Pape encourage les journalistes de la presse étrangère à servir la vérité

 

Le Pape François a reçu ce samedi 18 mai 2019 les journalistes de l’Association de la presse étrangère, accrédités à Rome. Dans un contexte souvent tendu ces derniers mois, aussi bien dans l’actualité politique que dans l’actualité de l’Église, le Pape a redit son attachement à la liberté de la presse et il a encouragé les correspondants étrangers accrédités en Italie à se mettre au service de la vérité.
 

Cyprien Viet – Cité du Vatican

«L’Église vous estime, aussi quand vous mettez le doigt dans la plaie, et peut-être que la plaie est dans la communauté ecclésiale», a lancé le Pape dès le début de son discours. Le travail des journalistes est «précieux» car il «contribue à la recherche de la vérité, et seule la vérité nous rend libres». François a cité un discours de saint Jean-Paul II datant de janvier 1988, lorsque le Pape polonais avait visité le siège romain de cette association en déclarant aux journalistes : «L’Église est de votre côté : que vous soyez chrétiens ou non, dans l’Église vous trouverez toujours la juste estime pour votre travail et la reconnaissance de la liberté de la presse».

L’importance de l’humilité dans le traitement de l’information

Les journalistes ont une grande responsabilité par rapport à toutes les informations qu’ils diffusent, y compris sur les réseaux sociaux, car ils ne sont pas seulement spectateurs de la marche du monde. «Nous sommes tous acteurs, et, dans le mal comme dans le bien, notre comportement a une influence sur les autres», a lancé François en citant son prédécesseur Benoît XVI. La communication doit donc vraiment être un instrument «pour construire et non pour détruire».

En remarquant avec humour que le siège de l’association se trouve Via dell’Umiltà, c’est-à-dire “rue de l’humilité”, le Pape a rappelé que l’humilité doit être un élément fondamental de la profession de journaliste, tout comme la recherche de la vérité. Ces deux vertus sont liées : «L’humilité liée au fait de ne pas tout savoir avant est ce qui met la recherche en mouvement. La présomption de tout savoir avant est ce qui la bloque.» François a rappelé qu’un simple titre trop agressif peut déformer la réalité et tromper le lecteur. Les journalistes doivent donc toujours avoir conscience de «la puissance de l’instrument» à leur disposition, et «résister à la tentation de publier une nouvelle qui ne serait pas suffisamment vérifiée».

Trouver le langage du bien

Dans ce temps marqué par l’utilisation d’un langage souvent violent et dépréciatif sur les réseaux sociaux, les journalistes doivent «calibrer le langage» et offrir «le bon pain de la vérité», et non pas «la nourriture avariée de la désinformation». Les journalistes doivent être libres de tout conditionnement et de tout préjugé.

En évoquant les statistiques dramatiques des journalistes tués dans le monde, François a souligné que «la liberté de la presse est un indice important de l’état de santé d’un pays». Il a exhorté les journalistes à se mettre «du côté de celui qui est persécuté, exclu, écarté, discriminé». Le travail des journalistes doit aider à ne pas oublier «de nombreuses situations de souffrance qui souvent ne sont pas sous les feux des projecteurs, ou qui le sont pour un moment et retournent ensuite dans l’obscurité de l’indifférence», s’est alarmé le Pape,  faisant notamment allusion à la situation des Rohingyas ou des Yézidis.

Défendre la vie des personnes les plus fragiles

«Vous nous aidez à ne pas oublier les vies qui sont étouffées avant même de naître, celles qui, à peine nées, sont éteintes par la faim, les privations, le manque de soins, les guerres ; les vies des enfants-soldats, les vies des enfants violés, a développé l’évêque de Rome. Vous nous aidez à ne pas oublier tant de femmes et d’hommes persécutés pour leur foi ou leur ethnie, discriminés, victimes de violences et de la traite des êtres humains. Vous nous aidez à ne pas oublier que celui qui est contraint, par les calamités, les guerres, le terrorisme, la faim et la soif, à laisser sa propre terre, n’est pas un numéro, mais un visage, une histoire, un désir de bonheur».

Le Pape a enfin encouragé les journalistes à mettre en relief toutes les initiatives positives menées, parfois silencieusement, par ceux qui donnent leur vie au service des autres. «Il y a un océan caché de bien qui mérite d’être connu et qui donne de la force à notre espérance», a expliqué le Pape, en soulignant notamment l’apport indispensable des femmes journalistes pour traiter cette actualité avec sensibilité et empathie.

Un livre offert aux journalistes

Au terme de cette rencontre, le Pape a offert aux personnes présentes un livre intitulé Communiquer le bien, édité par la LEV (Librairie Éditrice Vaticane), qui rassemble ses discours aux journalistes, ses messages pour les Journées mondiales des Communications sociales et d’autres interventions du temps où il était archevêque de Buenos Aires.

La préface a été rédigée par Paolo Ruffini, le préfet du Dicastère pour la Communication du Saint-Siège, qui souligne que ces textes témoignent de l’importance que le Pape accorde à la communication «comme moyen de recherche du vrai, du bien et du beau».

 

Pape François: "le gaspillage est l'expression la plus crue du rejet"
Recevant les membres de la fédération européenne des banques alimentaires au terme de leur réunion annuelle à Rome, le Pape François s’est de nouveau élevé contre le gaspillage, tout en vantant les bienfaits et l’urgence d’une économie circulaire et solidaire.
 

Le Pape a inauguré son intervention en remerciant chaleureusement les membres de la fédération pour le travail accompli souvent dans le silence et la discrétion. «Lutter contre cette plaie terrible de la faim, signifie combattre le gaspillage», qui manifeste selon lui le «désintérêt pour les choses et l’indifférence pour qui en est privé». Le gaspillage, a-t-il insisté, est «l’expression la plus crue du rejet» ; jeter la nourriture revient en pratique à jeter les personnes.

Le bien nécessite une vision d'ensemble

Cette mauvaise attitude peut paradoxalement se retrouver dans les organismes de charité, note le Pape. L’on peut y voir parfois des élans de générosité refrénés par des bureaucraties sclérosées ou traduits en formes d’assistanat qui ne génèrent aucun développement. D’où l’importance que «le bien soit bien fait», avec intelligence et non soumis à l’improvisation. La réalisation du bien requiert aussi une vision d’ensemble et les personnes qui la portent sont appelés à s’aimer entre elles. «En ce sens, vos réalités (…) nous ramènent aux racines de l’Europe solidaire parce qu’elle recherchent l’unité dans le bien concret : il est beau de voir des langues, des croyances, des traditions et orientations différentes se retrouver non pour partager des intérêts propres mais pour pourvoir à la dignité des autres», en leur fournissant de quoi manger. «Le progrès de tous, a poursuivi le Pape, grandit en accompagnant celui qui reste en arrière».

Pour une économie circulaire, solidaire et humaine

Et c’est justement ce dont l’économie a besoin. La «course frénétique au gain» si caractéristique de notre époque «va de pair avec une fragilité intérieure toujours plus aiguë», note encore l’évêque de Rome qui confesse avoir à cœur une économie plus humaine, qui «ait une âme et ne soit pas une machine incontrôlable» broyant les individus.  Nombreux sont ceux à n’avoir aucun travail ; d’autres au contraire sont opprimés par des rythmes déshumanisants qui ont des incidences directes sur leur vie personnelle ou familiale. L’économie est devenue impersonnelle, déplore le Pape, elle assujettit l’homme au lieu de le servir et l’asservit à des mécanismes financiers liquides et déconnectés du réel. «Comment pouvons-nous bien vivre lorsque les personnes sont réduites à des numéros, que les statistiques apparaissent plus que les visages, que les vies dépendent des indices de bourse ? »

Pour remédier à tout cela, le Souverain Pontife ne préconise aucune solution brutale, mais une cure de soin : les choses se régleront «en alimentant le bien, en entreprenant des parcours sains et solidaires», tous ensemble, avec l’aide de Dieu. Il faut ainsi soutenir celui qui veut améliorer les choses, «favoriser des modèles de croissance basée sur l’équité sociale, la dignité des personnes, sur l’avenir des familles, le respect de l’environnement». La mise en place d’une économie circulaire ne peut plus être différée, a conclu le Pape. «Le gaspillage ne peut être la dernière parole laissée en héritage par un petit nombre de nantis, tandis que la grande partie de l’humanité reste silencieuse».

 

banque aliment

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