Deux religieuses, déjà bienheureuses, pourront être bientôt canonisées grâce à la reconnaissance de miracles attribués à leur intercession: il s’agit de l’Italienne Giuseppina Vannini (Giuditta Adelaide Agata, de son nom civil, 1859-1911), fondatrice des Filles de Saint-Camille, et de la Brésilienne Dulce Lopes Pontes (Maria Rita de son nom civil, 1914-1992), membre de la Congrégation des Sœurs Missionnaires de l’Immaculée Conception de la Mère de Dieu.
Un miracle est également attribué à l’intercession d’une autre religieuse italienne la Servante de Dieu Lucia dell’Immacolata (Maria Ripamonti au civil, 1909-1954), ce qui ouvre la voie à une future béatification.
Enfin plusieurs décrets reconnaissent les vertus héroïques de plusieurs personnalités, qui deviennent donc Serviteurs de Dieu et Servante de Dieu, avant que l’identification d’un miracle n’ouvre éventuellement la voie à leur béatification.
Ces cinq personnes sont : l’ancien évêque auxiliaire de Turin, en Italie, Mgr Giovanni Battista Pinardi (1880-1962) ; le prêtre milanais Carlo Salerio (1827-1870), membre des MEP (Missions étrangères de Paris) et fondateur de l’Institut des Sœurs de la Réparation ; le prêtre espagnol Domenico Lázaro Castro (1877-1935), membre de la Société de Marie ; le frère capucin brésilien Salvatore da Casca (Erminio Pinzetta au civil, 1911-1972) ; et enfin la religieuse italienne Maria Eufrasia Iaconis (Maria Giuseppina Amalia Sofia au civil, 1867-1916), fondatrice des Filles de l’Immaculée Conception, qui était née en Calabre et a fini sa vie en Argentine, à Buenos Aires, comme beaucoup d’Italiens de sa génération.