Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
25 Mai 2019
Cette année, la Quinzaine du Commerce Équitable se déroule du 11 au 26 Mai 2019. Un évènement de sensibilisation organisé par Commerce Équitable France ayant pour thème : « Commerce équitable et climat : même combat ! ». Un thème de choix puisque les petits producteurs sont en première ligne quant aux retombées du changement climatique et ne peuvent pas rivaliser avec le commerce conventionnel en termes d'adaptation, creusant ainsi encore plus les inégalités.
Le commerce équitable est une appellation connue du grand public depuis quelques années, mais les micros-trottoirs réalisés sur le sujet montrent que la définition est encore floue pour bon nombre d'entre nous. Le commerce équitable est une garantie de commerce plus éthique mais aussi plus respectueux de l'environnement. Le but étant de faire vivre de manière décente des petits producteurs en ayant recours à un minimum d'intermédiaires, limitant l'impact sur l'achat à la source. Il s'agit de proposer alternative au commerce mondial dominant débouchant sur une économie respectueuse des droits économiques, sociaux culturels et environnementaux.
Si l'idée d'un commerce équitable a émergé aux Etats-Unis dans les années 1940, le mouvement s'est vite répandu à travers de nombreux pays et connaît depuis une décennie un engouement sans précédent. C'est en 1964 que le Commerce Equitable connaît sa première reconnaissance internationale lors de la Conférences des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED).
En France, l'association Artisans du Monde voit le jour en 1974, grâce à l'initiative de citoyens engagés qui veulent soutenir les producteurs du Bangladesh, victimes d'inondations ayant dévastées les récoltes. Un geste de solidarité qui a permis le rachat du surplus de la production et la revente sur le marché français.
Les années 1980 marquent un tournant pour le commerce équitable. Le nombre d'associations Artisans du Monde triple en quelques années.
En 1988, un label de commerce équitable verra le jour suite à l'association entre l'ONG néerlandaise Max Havelaar et une petite plantation mexicaine de café. L'ONG achète le café à un prix fixe, indépendant de toutes variables climatiques, afin que les producteurs puissent en vivre correctement. Une partie de l'argent gagné étant destiné à la construction d'infrastructures (écoles, dispensaires de santé etc.). Les premières denrées cultivées et vendues via le réseau du commerce équitable étaient le café, la banane, le thé et le sucre. A la fin des années 1990, les produits issus du commerce équitables se sont diversifiés et la plupart sont désormais distribués dans les grandes surfaces.
Bien qu'au départ le commerce équitable ne concernait que les échanges Nord-Sud, depuis la loi du 31 Juillet 2014, le commerce équitable s'est également élargit aux relations Nord-Nord, c'est-à-dire à une échelle locale dans les pays européens. Les producteurs travaillant sous la bannière du commerce équitable doivent répondre à plusieurs critères :
Sanan au Mali est un village de 500 personnes vivant dans des conditions précaires. La culture de coton, arachide et céréales ne rapportent presque rien aux villageois. Une ONG québécoise a proposé aux femmes du village qui produisent du beurre de karité, le rachat du beurre trois fois son prix local soit 2,5 dollars le kilo contre 0,75 euros sur le marché local. Après un dur labeur, le beurre de karité récolté est expédié au Québec où il est transformé en cosmétique (savon, baume à lèvres). Les bénéfices de la revente des produits finis retournent au Mali. L'argent est géré directement par les productrices en personne qui décident des priorités de dépenses comme l'achat de vêtements, de médicaments ou d'investissement dans un micro-entreprenariat ou scolarisation des enfants dans une région où le taux d'analphabétisation atteint les 70%.
En Colombie, ce sont essentiellement les plantations de café et les bananerais qui font l'objet d'accord avec divers ONG pour produire de manière éthique et responsable.
La banane équitable en Colombie
Durant l'été 2018, Mediapart s'associe aux Haut-Parleurs pour apporter des nouvelles du monde. Aujourd'hui, destination la Colombie : le commerce équitable, vous savez comment ça marche ? On pa...
Aujourd'hui, le commerce équitable explose. Toutes les denrées, ou presque sont proposées comme éthiques : vêtements, chaussures, céréales etc. Depuis peu, même les smartphones se mettent au vert avec l'arrivée sur le marché du Fairphone. Un smartphone écologique dont l'extraction des matériaux nécessaires à sa conception comme l'étain, le tungstène, le tantale et l'or, sont labellisés Fairtrade, de manière éthique, indépendamment de tout conflit. Le cobalt, indispensable aux batteries lithium de nos téléphones provient de petites mines de cobalt artisanales en République Démocratique du Congo, ce qui permet une traçabilité du matériau, de supprimer les intermédiaires et de contrôler au mieux les conditions de travail des artisans. Toutes les pièces du téléphone sont changeables.
Quant à son fonctionnement, les avis des consommateurs sont mitigés et le prix reste assez élevé : 500 euros pièce, vendu sans chargeur. Le projet lutte aussi contre le travail forcé des enfants en Ouganda. Les bénéfices de la vente de ces Fairphones servent à la formation professionnelle de jeune ougandais et permettent d'accorder une aide matérielle au démarrage d'une activité et de financer en partie les encadrants sur place. Malgré ça, fort de son succès ou fort d'une curiosité, le site affiche « stock épuisé ».
Les produits issus du commerce équitable international sont essentiellement des produits alimentaires (95%). Les 5% restant se répartissent entre l'artisanat, des cosmétiques, du textile, du tourisme, et des fleurs.
Fort de son succès, des personnes peu scrupuleuses veulent s'emparer du commerce équitable, n'y voyant qu'une opportunité de business. Comme tout marché lucratif, le commerce équitable n'échappe pas aux dérives : multiplication et opacité des labels, spéculation sur les prix qui augmentent etc. Difficile pour un consommateur peu averti de s'y retrouver. De nombreuses marques surfent sur la tendance en pratiquant le social washing, terme anglophone pour désigner une méthode de marketing/packaging trompeuse sur l'origine des produits, ajoutant à la confusion des consommateurs.
En Suisse, le commerce équitable est roi. Près de la moitié des bananes vendues sont issues du commerce équitable. Même le géant MacDonald ne propose dans les fast-foods uniquement que du café équitable, une mesure qui ne fait pas l'unanimité auprès des consommateurs, voyant derrière cette initiative du marketing opportuniste. Une occasion de faire du greenwashing.
Parmi les nombreux labels, nous pouvons citer :
Le commerce équitable n'est pas une solution parfaite mais une alternative au commerce conventionnel permettant d'améliorer les conditions de vie de certains producteurs. Une reconnaissance basée sur le temps de travail et l'effort fourni à l'obtention de produits de qualité. Mode pour certains, acte militant pour d'autres, le commerce équitable a encore de beaux jours devant lui. Avec une tendance au retour au naturel qui ne faiblit pas, les métiers de la terre sont ainsi mis en valeur par ce commerce dit alternatif qui remet l'Homme au cœur du métier.
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Le deuxième sommet Urban 20 (U20) exhorte les dirigeants du G20 à tout faire pour que les émissions de gaz à effet de serre atteignent leur maximum en 2020, diminuent considérablement d'ici 2030 et atteignent un niveau net d'émissions nul d'ici 2050.
Les maires des plus grandes économies mondiales exhortent leurs dirigeants nationaux à coopérer pour « tirer profit de l'incroyable potentiel de nos villes en tant que plateformes de diversité et d'innovation dans le but de relever les défis globaux ».
Le deuxième Sommet des maires de l'U20, qui a pris fin le 22 mai à Tokyo, au Japon, a réuni les dirigeants de 35 grandes villes mondiales, après le premier qui s'est tenu à Buenos Aires en 2018.
Yuriko Koike, gouverneure de Tokyo, était la présidente de l'U20 2019 et l'hôte du Sommet des maires Urban 20. Tokyo fait office de référence en matière d'environnement, avec des engagements ambitieux afin de devenir neutre en carbone d'ici 2050 grâce à toute une série de politiques dans les secteurs de l'efficacité énergétique, du transport, des déchets et de l'équité, ainsi qu'un système pionnier de plafonnement et d'échange d'émissions dans le secteur du bâtiment.
Le communiqué de l'U20 a été signé par les maires, ou les gouverneurs des villes suivantes : Amsterdam, Berlin, Bruxelles, Buenos Aires, Chicago, Christchurch, Durban, Hambourg, Helsinki, Houston, Jakarta, Johannesburg, Londres, Los Angeles, Madrid, Mexico, Milan, Montréal, New York, Osaka, Paris, Port-Vila, Rio de Janeiro, Rome, Rotterdam, Sao Paulo, Séoul, Sydney, Tokyo et Tshwane.
Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe. M. Abe accueillera les dirigeants mondiaux lors du prochain Sommet du G20, qui se tiendra à Osaka les 28 et 29 juin 2019
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