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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

information du Vatican du Pape François du 3 juin 2019

Les évêques du Mozambique se préparent à accueillir le Pape François
À trois mois de la venue du Pape sur leurs terres, les évêques mozambicains ont publié un message dans lequel ils font part de leur espoir que la venue du Saint-Père les encourage à dépasser les traumatismes vécus par leur pays.
 

Alors que le voyage du Pape François au Mozambique approche, les évêques du pays ont publié le 1er juin un message pastoral dans lequel ils font part de leur grande impatience d'accueillir le Saint-Père. "Espérance, paix et réconciliation" est la devise choisie pour la visite apostolique du Pape au Mozambique: des paroles, soulignent les prélats «qui ont un grand écho dans le cœur de chacun d'entre nous, parce qu'elles nous encourageront à surmonter avec courage les traumatismes causés par la dévastation tragique des cyclones tropicaux, et à affronter avec foi et espoir la situation difficile dans laquelle vit la population de la province de Cabo Delgado».

Les évêques font ainsi directement allusion aux attaques armées qui ont ensanglanté ces derniers mois cette région du Nord du pays, tout comme aux ravages des cylones qui ont récement frappé la côte mozambicaine. Le cyclone Idai en particulier a fait plus de 600 morts au mois de mars et des milliers de réfugiés. 

Préparation spirituelle à la visite du Pape

«Pour faire de la visite du Pape un moment de grâce, nous avons tous besoin de nous préparer spirituellement», écrivent les évêques dans leur message. Ils organiseront en juillet et en août des moments spéciaux de prière dans les différents diocèses du pays. «À cette fin, dans nos paroisses et communautés, des moments d'étude et de réflexion sur le thème du voyage du Pape seront organisés, ainsi que des moments de prière, demandant au Seigneur, par la visite du Saint Père, de nous donner la grâce de la paix et la réconciliation», précisent les évêques.

«Que Notre Dame de l'Immaculée Conception, Patronne du Mozambique, intercède pour nous et nous assiste dans la préparation de la visite», peut-on lire en conclusion de ce message.

Beira panse encore ses plaies 

Sur le terrain, les sitgmates du cylone Idai sont encore très visibles, en particulier dans la ville de Beira, la plus touchée. Mgr Claudio Dalla Zuanna, l'évêque de Beira souligne que de nombreuses habitations n'ont toujours pas de toit et que les travaux de reconstruction n'ont pas encore débuté dans certaines zones périphériques de la ville. Selon Mgr Dalla Zuana, les deux urgences concernent encore l'aide alimentaire et le relogement des personnes touchées par la catastrophe. Le travail de reconstruction est lent et devra être achevé avant la prochaine saison des pluies qui débutera début novembre. 

En ce qui concerne la venue du Pape François dans le pays, l'êvêque de Beira espère que le Saint-Père pourra effectuer une étape dans sa ville, distante d'environ 1000 kilomètres de la capitale Maputo. Le programme de la visite du Pape sera communiqué dans les prochaines semaines. (Avec Fides)

Sujets

03 juin 2019, 15:42

 

François aux Roms: Une demande de pardon dans le sillage de la tradition
Le mea-culpa de François en Roumanie n'est que le dernier d'une longue série initiée par ses récents prédécesseurs.

Andrea Tornielli - Blaj

Les paroles prononcées par le Pape François lors du dernier rendez-vous de son voyage en Roumanie, formulant la demande de pardon aux communautés roms pour les discriminations subies au cours de l'histoire, s'inscrivent dans une tradition désormais consolidée depuis un demi-siècle dans l'Eglise catholique. «L'histoire nous dit que même les chrétiens, même les catholiques, ne sont pas étrangers à un tel mal», a dit François pour expliquer sa demande de pardon.

L'attention envers ces communautés remonte au 26 septembre 1965, lors du pontificat Paul VI. En célébrant la messe au camp international tzigane près de Pomezia, non loin de Rome, il avait prononcé cette phrase : «Vous n'êtes pas en marge dans l'Église, mais, à certains égards, vous êtes au centre, vous êtes au cœur : vous êtes au cœur de l'Église car vous êtes seuls». Paul VI, qui rappelait à cette occasion les abus, les discriminations et les persécutions subies par ces personnes, n'a pas prononcé de mea culpa. C'est cependant lui qui a inauguré la saison des demandes de pardon envers les autres confessions chrétiennes pour certaines sombres pages du passé.

Jean-Paul II, lors de la célébration pénitentielle du Jubilé de l'an 2000, dédia une demande de pardon spécifique aux Tziganes : «Les chrétiens doivent savoir se repentir des paroles et des comportements qui leur ont parfois été suggérés par l'orgueil, la haine, la volonté de dominer les autres, et l'hostilité envers les groupes sociaux les plus faibles, comme ceux des immigrants et des gitans».

L'attention et la compréhension envers ces communautés ont également été exprimées par Benoît XVI, le 11 juin 2011. En accueillant des représentants de différents groupes ethniques de Tziganes et de Roms, il avait déclaré : «Malheureusement, au cours des siècles, vous avez connu le goût amer du manque d'accueil et, parfois, de la persécution... La conscience européenne ne peut oublier autant de souffrances ! Jamais plus votre peuple ne devrait faire l'objet de harcèlement, de rejet et de mépris !»

Aujourd'hui, son successeur François, poursuivant sur le chemin déjà tracé, a explicitement demandé pardon, comme il l'avait déjà fait, par exemple, envers les Indiens du Chiapas en 2016 ou comme en août 2018, face au scandale des abus envers des mineurs, dans la Lettre au peuple de Dieu : «Avec honte et repentir, nous reconnaissons que nous n'avons pas su être où nous devions être, que nous n'avons pas agi à temps pour reconnaître la dimension et la gravité des dommages causés à de nombreuses vies».

Le chemin emprunté par celui qui demande pardon n'est pas toujours facile ni indolore. Le Pape Wojtyla, en suivant systématiquement les traces du Concile et de Paul VI, avait suscité diverses critiques au sein de l'Église. Le Pape polonais, au cours de son pontificat, avait prononcé des dizaines de demandes de pardon et avait revisité plusieurs événements du passé. Il avait parlé des croisades, d'un certain acquiescement des catholiques face aux dictatures du XXe siècle, des divisions entre les Églises, des mauvais traitements infligés aux femmes, du procès de Galilée et de l'Inquisition, de la persécution des juifs, des guerres de religions, du comportement des chrétiens face aux autochtones d'Afrique et d'Amérique du sud.

Pour les chrétiens, il est normal (ou cela devrait l'être) de demander pardon, de se reconnaître comme pécheurs, continuellement en quête de purification. Et même si les fautes ont toujours été et demeurent personnelles, à chaque époque, l'Église cherche à comprendre et à vivre plus fidèlement le message évangélique, en prenant conscience de ses faux pas et des erreurs commises. L'objection la plus souvent soulevée en opposition aux demandes de pardon par rapport aux événements du passé a ses raisons : on ne peut pas juger ceux qui nous ont précédés à la lumière de la sensibilité actuelle. Mais même au cours des siècles passés, il a été possible de comprendre, comme l'ont fait certains prophètes souvent non entendus, que Jésus a toujours été du côté des victimes et jamais de celui des bourreaux, du côté des persécutés et jamais des persécuteurs. Même à l'apôtre Pierre, qui, pour le défendre, avait coupé l'oreille du serviteur du Grand Prêtre, il avait ordonné que l'épée soit remise dans son fourreau.

 

02 juin 2019, 15:12
Europe, œcuménisme: les grandes lignes de la conférence de presse
À bord de l’avion qui l’a ramené à Rome au terme de ce 30e voyage apostolique en Roumanie, le Saint-Père a répondu aux questions de six journalistes. La situation actuelle de l’Union Européenne a été évoquée, ainsi que quelques aspects marquants de ces trois jours en terre roumaine.

Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

C’est le traditionnel moment d’échange entre le Pape et les journalistes l’accompagnant à bord lors d’un voyage apostolique: lors de la conférence de presse de ce dimanche, François a d’abord répondu à une journaliste roumaine l’interrogeant sur l’émigration, phénomène fréquent dans le pays tout juste visité par le Saint-Père. Celui-ci a dénoncé le «manque de solidarité» dont font preuve certaines entreprises en délocalisant. «Et c’est une injustice de ne pas avoir de travail pour tant de jeunes», a reconnu François, après avoir noté le «niveau de naissance impressionnant» de la Roumanie, où «l’hiver démographique» ne se voit pas. Le Pape a souhaité «que se résolve cette situation qui ne dépend pas seulement de la Roumanie mais de l’ordre financier mondial». «Il faut une solidarité mondiale et en ce moment la Roumanie est à la présidence de l’Union Européenne», a-t-il fait remarquer.

Europe: revenir aux enseignements des pères fondateurs

L’Union Européenne, un sujet sur lequel le Saint-Père est revenu lors de cette conférence de presse, lorsqu’un journaliste allemand a évoqué le nombre croissant de ceux qui, en Europe, «préfèrent marcher seuls». «Il faut reprendre la mystique des pères fondateurs, elle doit se retrouver elle-même et surmonter les divisions des frontières», a recommandé le Saint-Père. «Nous voyons des frontières en Europe et cela ne va pas, a-t-il poursuivi, c’est vrai que chaque pays a son identité propre et doit en prendre soin, mais s’il vous plaît, que l’Europe ne se laisse pas vaincre par le pessimisme et les idéologies parce qu’elle est attaquée par des idéologies et que de petits groupes naissent en Europe». Et le Pape de lancer: «Pensez, vous, à l’Europe divisée, apprenons de l’histoire, mais ne retournons pas en arrière».  

Pas de politique malhonnête, seulement l’espérance

Toujours dans le domaine de la politique, un journaliste a sollicité l’avis du Saint-Père concernant Matteo Salvini, ministre italien de l'Intérieur et vice-président du Conseil italien. «Du vice-premier ministre et d’autres ministres je n’ai pas reçu de demande d’audience», a assuré François, après avoir évoqué sa «belle audience» avec le premier ministre Giuseppe Conte, qui répondait au protocole d’État. Le Pape a confié avec humilité être «ignorant» au sujet de la campagne électorale italienne en vue des élections européennes. «Je prie pour tous, pour que l’Italie aille de l’avant et que les Italiens s’unissent, qu’ils soient loyaux vis-à-vis de leurs engagements», a-t-il assuré. Le Souverain Pontife a appelé à lutter contre «la maladie de la corruption», partout répandue, en aidant «les hommes politiques à être honnêtes et à ne pas faire campagne avec des bannières malhonnêtes, la calomnie, la diffamation, les scandales» et ce qui sème «la haine et la peur. Cela est terrible». La politique «ne doit pas semer la haine et la peur, seulement l’espérance, juste, exigeante, mais seulement l’espérance», a-t-il insisté.

L’œcuménisme en chemin… et par des actes

Par ailleurs, le Pape François est revenu sur la dimension œcuménique son voyage apostolique en Roumanie, à l’occasion d’une question au sujet du «marcher ensemble» promu par le Saint-Père. «Vous avez un grand patriarche», a-t-il reconnu au sujet du patriarche orthodoxe Daniel, «un homme de grand cœur, un grand érudit, il connaît la mystique des pères du désert, la mystique spirituelle, il a étudié en Allemagne et c’est aussi un homme de prière». Le Pape a ensuite confié qu’il est «facile de s’approcher de Daniel, nous avons parlé comme des frères».

de la partie, des discussions. Cela se fait en marchant, en allant ensemble, en priant ensemble», jusqu’à «l’œcuménisme du sang». «Marcher ensemble, mais ne pas attendre que les théologiens se mettent d’accord pour arriver à l’Eucharistie commune», a-t-il ajouté. «L’œcuménisme se fait ensemble avec des œuvres de charité et en s’aimant».

Lors de la rencontre entre le Saint-Père et le patriarche Daniel dans la cathédrale orthodoxe du Salut de la nation roumaine, à Bucarest, ce 31 mai, le Notre Père a été prié en latin puis en roumain. Lors de la récitation en roumain, «je ne suis pas resté en silence, a précisé François, j’ai prié le Notre Père en italien».  

Visites à Benoît XVI

Une journaliste espagnole a par ailleurs interrogé le Pape sur le regard qu’il portait sur son prédécesseur Benoît XVI. «Chaque fois que je vais chez lui pour lui rendre visite, je le fais parler, il parle peu, il parle “adagio” avec la même profondeur qu’il a toujours eue, il a une grande lucidité et moi, en l’entendant parler, je deviens fort: le suc de la racine m’aide à aller de l’avant», a confié François, avant de résumer: «la tradition est comme les racines qui t’ont donné leur suc pour grandir, et toi tu fleuriras !»

Beauté de la création et prière pour l’Europe

Au terme de cette conférence, le Pape a expliqué que l’utilisation de la voiture lors de ce voyage – pour des raisons météorologiques- «a été une grâce de Dieu». «J’ai vu un très beau paysage, comme jamais je n’en avais vu. J’ai traversé toute la Transylvanie: mais c’est d’une beauté ! Jamais je n’avais vu une chose de ce genre», s’est émerveillé le Souverain Pontife, avant cette remarque aux accents franciscains: «je remercie aussi la pluie qui m’a fait voyager ainsi (…) et avoir plus de contact avec la réalité».  

Enfin, le Pape a invité à prier «pour l’Europe, pour l’unité. Que le Seigneur nous donne la grâce». Et «aux non-croyants: souhaitez la bonne volonté, (…), le désir pour que l’Europe soit à nouveau le rêve des pères fondateurs», a-t-il conclu.

L’avion papal a atterri à 18h11 précises à l’aéroport de Rome-Ciampino. Avant de retrouver le Vatican, le Saint-Père a fait une halte en la Basilique Sainte-Marie-Majeure, comme il en a l’habitude au terme de chaque voyage apostolique. Dans l’édifice dominant l’Esquilin, le Pape s’est recueilli un instant devant l’icône de la Vierge Marie “Salus Populi romani”.

02 juin 2019, 20:30
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