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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

information du Vatican du Pape François et ses messages du 5 juin 2019

Aujourd’hui, avec gratitude à Dieu, souvenons-nous que notre corps est constitué d’éléments de la planète, son air nous donne le souffle et son eau nous vivifie et nous restaure.

Ma réponse personnelle
Et la terre nous nourrit. Saint Père Si nous ne respectons pas ce que Dieu nous a donné, nous allons mourir pollué physiquement et également dans notre esprit! Merci très Saint Père de nous rappeler chaque jour la Parole, la Loi et l'amour de notre Père de l'Univers

 

L'euthanasie et le suicide assisté sont un échec pour tous. Nous sommes appelés à ne jamais abandonner ceux qui souffrent, il ne faut pas abandonner, mais prendre soin et aimer pour redonner l’espérance.

75 ans du Débarquement: faire mémoire pour préserver la paix
Le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, est le représentant officiel du Saint-Siège à l’occasion des cérémonies du 75e anniversaire du Débarquement des alliés en Normandie. Pour lui, faire mémoire de ces évènements est un appel à témoigner que la paix est encore possible et que les valeurs spirituelles aideront l’Europe a construire son avenir.
 

Entretien réalisé par Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican   

Il y a 75 ans, dans la nuit du 5 au 6 juin, sur les plages de ce qui était encore la Basse-Normandie, commençait le débarquement des alliés. La plus grande opération militaire de l’histoire, baptisée “Overlord”, marquait le début de la Libération de la France lors de la Seconde guerre mondiale… l’assaut final contre le Reich nazi.

La France et d’autres nations du monde font cette semaine mémoire de ce «Jour J», auquel ont succédé plusieurs mois déterminants pour la victoire de la liberté. Victoire impossible sans le courage et le sacrifice de milliers d’hommes et de femmes: au soir du 6 juin, on dénombrait déjà plus de 3000 morts alliés et près de 3000 pertes civiles parmi la population normande. Fin juillet 1944,  la Bataille de Normandie avait fait 600 000  victimes (tués, blessés, disparus). 54 000 Allemands, 24 000 Américains, 20 000 Anglo-Canadiens et 20 000 civils bas-normands y ont laissé la vie.

Sur les plages du Débarquement, dans les cimetières militaires ou des villes emblématiques, plusieurs cérémonies civiles sont donc prévues, en hommage aux combattants alliés et aux civils tombés sur le sol français. Outre des chefs d’État, quelques dizaines des derniers vétérans seront présents. De nombreuses célébrations religieuses sont également au programme. Comme Bayeux, la première ville de France libérée, grâce à l’entrée des Britanniques au matin du 7 juin 1944. Un Te Deum solennel a lieu ce 5 juin à 18h30 en l’Abbatiale Saint-Étienne, en présence de plusieurs évêques et archevêques, et il est présidé par le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques. Le prélat canadien tient ensuite une conférence sur la paix. Il assistera également, le 6 juin au matin, à la cérémonie œcuménique sur la plage de Colleville Montgomery.

Nous l’avons rencontré peu avant son départ pour la France. Le représentant du Saint-Siège revient d’abord sur les raisons de sa venue.

Tout d’abord, j’ai été invité à donner une conférence sur la paix, qui sera à l’abbaye Saint-Étienne à Caen. J’avais beaucoup d’intérêt pour l’évènement lui-même, donc j’ai accepté, et comme mon désir est d’écouter le point de vue de l’Église sur la paix,  alors c’est une belle occasion d’en témoigner.

Quel message allez-vous apporter, au nom de l’Église?

Que la paix est possible, précisément parce que nous croyons au Prince de la paix, c’est-à-dire que le Christ a acquis la paix définitive. Donc, puisque par sa passion, sa mort et sa résurrection, il a réconcilié l’humanité avec Dieu, à partir de cette certitude, nous pouvons nous engager quotidiennement pour témoigner de cette paix définitive, mais qui agit dans notre vie actuelle, présente… Dans notre vie quotidienne, dans la façon dont nous nous aimons les uns les autres, dont nous traitons nos amis et nos ennemis, et dont nous essayons de construire une société juste, fraternelle, et de prévenir les conflits.

Dans un monde où le terrorisme progresse, où il y a énormément de conflits - le Pape François parle souvent d’une «troisième guerre mondiale par morceaux»- , la situation n’est donc pas désespérée, il y a encore des raisons de croire en la paix ?

Le panorama mondial est très inquiétant, même préoccupant, mais cela ne doit pas nous conduire au désespoir ou à l’indifférence, comme s’il n’y avait rien à faire, au contraire. C’est justement parce que notre foi nous donne cette conviction profonde que la paix est possible, parce qu’elle est acquise, que nous pouvons agir, nous les chrétiens, pour redonner du courage à l’humanité, redonner l’espérance à l’humanité. Mais à travers la vie quotidienne, non pas simplement en attendant qu’il y ait une fin positive pour l’humanité parce que le salut est acquis par le Christ; il faut que ce salut agisse aujourd’hui, il faut que nous soyons sauvés aujourd’hui, précisément dans le type de relations que nous construisons avec nos frères et sœurs de toutes confessions ou de tout credo.

L’Église porte ce message de paix et d’espérance. A-t-elle aussi un rôle à jouer dans la transmission de la mémoire de ces évènements du Débarquement?

Évidemment, et il y a un danger aujourd’hui: que ces évènements soient oubliés et qu’on répète les mêmes erreurs, parce que dans les écoles et les programmes on oublie l’Histoire. Je crois que pour s’assurer que la mémoire des jeunes générations conserve les leçons de ces évènements, il faut enseigner l’Histoire. Il faut l’enseigner davantage. Et cela fait partie des limites de l’éducation aujourd’hui: le peu de place que l’on donne à l’Histoire. On s’expose donc à répéter les erreurs du passé, si l’on n’en connaît pas les causes, les conséquences et les tragédies, et comment l’on doit éviter de répéter ces mêmes situations.

De quelle manière l’Église peut-elle agir en ce sens?

À travers l’éducation. Parce que l’éducation à la paix, je crois que c’est l’élément le plus important. Il faut penser à long terme. Il faut évidemment penser à l’influence des Souverains pontifes, qui ont de plus en plus une autorité internationale pour favoriser la paix, pour inviter à la paix. Il y a eu depuis un siècle un engagement croissant des Souverains pontifes, en particulier depuis le Concile Vatican II. Cet engagement-là est fondamental, parce qu’il entraîne les communautés chrétiennes aussi. Mais le travail le plus important, en plus de cet exemple-là, je crois que c’est dans l’éducation, au niveau de l’école, au niveau de la famille; ce sont les premières relations qui sont construites, des parents aux enfants. La paix commence là: elle commence dans le cœur de l’homme, dans les premières relations, et aussi dans l’éducation qui continue à l’école. C’est là que l’on doit investir davantage pour avoir un avenir de paix.

Vous avez parlé de ne pas répéter les erreurs du passé. C’est l’un des défis en Europe aujourd’hui, où l’on observe une montée des nationalismes, une fragmentation des peuples. De quelle manière l’anniversaire du Débarquement peut faire changer les choses?

Un des résultats de ces conflits a été une prise de conscience que l’avenir de l’Europe doit se bâtir sur des valeurs partagées. L’Union Européenne est née de ce désastre d’une certaine manière, d’une solidarité qui a voulu reconstruire un avenir où l’on préviendrait les guerres et les conflits entre les différents pays. Il faut que cela continue. Le Saint-Père a rappelé il y a quelques jours que l’idéal des premiers fondateurs, qui était un idéal spirituel aussi -culturel et spirituel-, a été un peu oublié. On a donné totale priorité aux facteurs économiques. On se retrouve aujourd’hui avec une Union Européenne qui est en crise, elle a besoin de retrouver ses racines spirituelles. C’est ce qui manque à l’Europe actuellement : de retrouver ses racines spirituelles. Cela veut dire la Bible, cela veut dire la foi catholique, la foi chrétienne, et que cela soit de nouveau reconnu comme faisant partie du patrimoine culturel de l’Europe. Jean-Paul II a beaucoup insisté là-dessus, tous les papes ont insisté, mais on a fait un peu la sourde oreille à ces messages-là. On se trouve devant une crise qui ne sera pas surmontée sans qu’il y ait une prise de conscience que c’est à partir des valeurs spirituelles, donc de la foi, de l’espérance et de la charité que l’on reconstruit ou que l’on assure l’avenir de l’Europe.

On parle aussi beaucoup des hommes et des femmes qui se sont engagés pour la Libération de la France. En quoi ces figures peuvent-elles inspirer les jeunes aujourd’hui ?

Ce qui me frappe, c’est le nombre de victimes que ces guerres ont fait. Trop de victimes. Cette célébration est une occasion pour rendre hommage aux victimes et de se demander comment est-ce qu’on doit éviter que cela se reproduise. Évidemment, on rend hommage aussi à ceux qui se sont battus et qui ont rétabli le droit contre la barbarie nazie dans ces circonstances. Je crois qu’il y a des valeurs de foi et de respect du droit qui sont fondamentales pour la tenue d’une société. Ces hommes et ces femmes qui se sont battus, ils se sont battus pour cela. Il faudrait donc, je reviens à ce point-là, que ces valeurs, ces droits humains, ne perdent pas de vue qu’ils sont nés de l’héritage chrétien, et donc du mystère de l’Incarnation. Ce qui rehausse la dignité humaine, c’est le fait que le Fils de Dieu est devenu l’un de nous et qu’Il a élevé l’humanité à un niveau supérieur. Donc il ne faut pas perdre de vue cet héritage-là, parce que c’est ce qui nous permet de respecter l’autre, parce que l’autre a des valeurs divines en lui, à cause de son lien avec le Verbe incarné, avec le Christ. Pour nous, chrétiens qui sommes de l’Europe – moi, je suis de l’Amérique, mais je suis quand même né de l’élan missionnaire de l’Europe vers l’Amérique! – cette héritage spirituel que nous avons reçu, nous voudrions qu’il soit encore plus vivant en Europe, qui est la “mère patrie”. J’ai remarqué que ces guerres qui se sont faites entre pays chrétiens sont un désastre pour l’influence – même culturelle - de l’Europe dans le monde. Après ces deux grandes guerres qu’il y a eu au XXe siècle, l’influence de l’Europe a été à la baisse dans le reste du monde, et même l’influence du christianisme, parce que si les chrétiens entre eux provoquent des conflits de cette envergure, cela a un effet très négatif sur la transmission de l’Évangile au reste du monde.

Vous avez évoqué vos origines, Éminence. Vous qui êtes d’origine canadienne, quelle signification revêt le souvenir du Débarquement pour vous, personnellement?

Je suis né deux jours après le Débarquement, le 8 juin [1944]. Évidemment, quand je repense à cet évènement-là, je pense à toutes les victimes, même canadiennes. Mais ce qui me frappe surtout, c’est que ces quelques victimes de mon pays, ce n’est rien à côté des millions de victimes qu’il y a eu ici sur le territoire européen. Alors pour moi, cette prise de conscience des victimes de ces massacres affreux des guerres, c’est quelque chose qui devrait rester comme imprimé dans notre mémoire et dans notre cœur… pour prévenir les conflits et donc développer, comme dit le Pape François, une culture de la rencontre, une culture du dialogue, et “l’amour social”, comme il dit, l’amour social.

05 juin 2019, 17:56
Audience générale:
le Pape François dresse le bilan de sa visite en Roumanie
Le Pape François a consacré l’essentiel de l’audience générale
de ce mercredi 5 juin 2019 à son récent voyage en Roumanie
accompli de vendredi à dimanche dernier.
 

Cyprien Viet – Cité du Vatican

 

Le Pape a rendu grâce à Dieu, «qui a permis au Successeur de Pierre de retourner dans ce pays, 20 ans après la visite de saint Jean-Paul II».  En revenant sur le slogan de ce voyage, «cheminer ensemble», le Pape François a expliqué que sa joie a été de pouvoir cheminer lui-même «au milieu du peuple roumain, comme pèlerin sur sa terre».

François a rappelé que les différentes étapes de ce voyage ont mis en relief «la valeur et l’exigence de cheminer ensemble, que ce soit entre chrétiens, sur le plan de la foi et de la charité, ou entre citoyens, sur le plan de l’engagement civil». En exprimant sa «pensée fraternelle et reconnaissante» pour le Patriarche orthodoxe Daniel, qui l’avait accueilli vendredi, François s’est réjoui des «relations fraternelles» qui relient les différentes Églises. Il a pu constater l’œcuménisme à l’œuvre, de l’Église orthodoxe, largement majoritaire, jusqu'aux composantes grecque et latine de l’Église catholique, qui est «vivante et active», en passant par la «communauté luthérienne qui professe aussi la foi en Jésus-Christ, et qui a de bons rapports avec les orthodoxes et les catholiques». François évoquait ici la confession du président de la République de Roumanie, Klaus Johannis, lui-même marié à une catholique.

«L’union entre les chrétiens, bien qu’incomplète, est basée sur l’unique baptême et elle est scellée par le sang et par la souffrance subie ensemble dans les temps obscurs de la persécution, en particulier au siècle dernier sous le régime athée», a expliqué l’évêque de Rome.

La quête d’une «mémoire réconciliée» avec les orthodoxes

Le Pape a précisé que lors de sa rencontre avec les responsables de l’Église orthodoxe roumaine, il a rappelé «la volonté de l’Église catholique de cheminer ensemble dans la mémoire réconciliée et vers une unité plus pleine, que le peuple roumain avait prophétiquement invoqué durant la visite de saint Jean-Paul II ». François a aussi souligné l’importance symbolique du Notre Père, «patrimoine commun de tous les baptisés», récité à la cathédrale orthodoxe. «Que l’Esprit Saint puisse nous conduire à vivre toujours plus comme des enfants de Dieu et des frères entre nous», a-t-il lancé.

Le Pape est aussi revenu sur les trois eucharisties célébrées avec les différentes composantes de l’Église catholique dans le pays, notamment au sanctuaire de Sumuleu-Ciuc, où la «sainte Mère de Dieu accueille le peuple fidèle dans la variété des langues, des cultures et des traditions». Le dimanche, dans le cadre d’une Divine Liturgie célébrée à Blaj, «centre de l’Église gréco-catholique en Roumanie», le Pape a participé à la béatification de sept évêques martyrs gréco-catholiques, «témoins de la liberté et de la miséricorde qui viennent de l’Évangile». François a rappelé les mots de l’un de ces évêques, Mgr Iuliu Hossu, créé cardinal par Paul VI, qui avait écrit durant sa détention: «Dieu nous a envoyés dans ces ténèbres de la souffrance pour donner le pardon et prier pour la conversion de tous». Rédigées dans un contexte de tortures terribles, «ces paroles sont un témoignage de miséricorde».

Construire de nouvelles routes dans la fidélité aux racines

Le Pape a aussi évoqué la rencontre «intense et festive» avec les jeunes et les familles tenue à Iasi, un important carrefour culturel du nord-est de la Roumanie, dans «un lieu qui invite à ouvrir des routes sur lesquelles cheminer ensemble, dans la richesse des diversités, dans une liberté qui ne retire pas les racines mais qui y puise d’une façon créative». Enfin, la dernière étape de son voyage a été la visite à la communauté Rom de Blaj, où il a voulu «renouveler l’appel contre toute discrimination et pour le respect des personnes de toute ethnie, langue et religion».

Le Pape a conclu son intervention en demandant à Dieu, par l’intercession de la Vierge Marie, que ce voyage «porte des fruits abondants pour la Roumanie et pour l’Église en ces terres».

Sœur Armelle Bauwin, jeune religieuse française de la Congrégation des Oblates de l'Assomption, a participé à l'accueil du Pape en Roumanie, et elle est venue à Rome avec une trentaine de personnes afin de le remercier pour sa visite:

Une minute pour la paix samedi à 13 h

 

Au terme de l’audience, le Pape a annoncé que ce samedi à 13h, tous ceux qui le veulent seront invités à dédier «une minute pour la paix», en ce 8 juin qui marquera le 5e anniversaire de la rencontre au Vatican entre le Pape François, le Patriarche Bartholomée, le président israélien de l’époque Shimon Peres et le président palestinien Mahmoud Abbas. Les croyants sont invités à prier, et les non-croyants peuvent y consacrer un moment de réflexion. Le Pape a remercié l’Action Catholique Internationale qui promeut cette initiative, permettant de se mobiliser «tous ensemble pour un monde plus fraternel».

L’annonce de la Pentecôte

Le Pape a rappelé que «dimanche prochain nous célébrerons la solennité de la Pentecôte. Que le Seigneur vous trouve tous prêts à accueillir l’abondante effusion de l’Esprit Saint. Que la grâce de ses dons diffuse en vous une nouvelle vitalité de la foi, revigore l’espérance et donne une force agissante à la charité», a-t-il conclu.

SujetsPAPE FRANÇOIS

05 juin 2019, 11:44
Un prêtre italien fête ses 100 ans avec ses quatre fils prêtres
Avec une messe à la cathédrale, le diocèse de Rimini a célébré le centenaire de don Probo Vaccarini. Cet homme veuf depuis 1970 avait eu auparavant sept enfants, parmi lesquels quatre sont prêtres. Il a lui-même été ordonné prêtre en 1988, à près de 70 ans, et sert activement son diocèse depuis plus de 30 ans.
 

Giada Aquilino – Cité du Vatican

Ce mardi 4 juin, le diocèse de Rimini, sur la côte adriatique, a célébré un évènement très inhabituel : le centenaire d’un prêtre, toujours actif, et lui-même père de quatre prêtres. «Je suis amoureux du Seigneur, personne ne m’a poussé, c’est une chose que je sentais, je l’ai demandée et on me l’a accordé», a-t-il raconté à nos collègues du service italien de Vatican News.

Né en 1919, don Probo est envoyé comme soldat en Union soviétique pendant la Seconde guerre mondiale, avant de revenir dans la vie civile et familiale. Il devient géomètre dans les années 1940, il se marie et a sept enfants avec une femme qui décède précocement en 1970. Son engagement actif et enthousiaste dans l’Église, d’abord comme laïc, se développera ensuite dans le diaconat permanent, puis dans le sacerdoce.

L’un de ses fils, don Giuseppe, confirme que le père est «un passionné de Jésus, suivant les traces de Padre Pio, et très dévot à la Vierge». Padre Pio, qu’il appréciait beaucoup et qu’il avait rencontré plusieurs fois, l’avait encouragé au mariage mais, étrangement, il lui avait aussi dit : «Tu seras prêtre». Ses quatre fils deviendront aussi prêtres : Francesco en 1979, Giovanni en 1981, Giuseppe en 1983 et Gioacchino plus tardivement, en 2000.

Une solidarité filiale dans le sacerdoce

Les frères Vaccarini, qui ont donc aussi choisi la voie du sacerdoce, vivent cette expérience «avec beaucoup de sérénité», assure don Giuseppe. «Et il y a aussi un bel échange, chacun fait avancer son propre ministère, et surtout nous partageons l’eucharistie avec beaucoup de joie.»Don Probo a transmis à tous ses enfants «la passion pour le Seigneur et pour notre mère Marie, en vivant la vie chrétienne avec enthousiasme et avec un plein dévouement, sans réserves. Avec ses 100 ans, il prend encore soin de la paroisse, pour célébrer la messe, confesser…», explique don Giuseppe.

En tant qu’époux, père et prêtre, don Probo a toujours été un homme d’une grande foi. «Une foi qui l’a mis en mouvement dans le mariage, dans la croissance des enfants, dans la confrontation à la mort de ma maman, un moment très dur, avec nous qui étions des petits enfants», se souvient don Giuseppe.

L’évêque de Rimini, Mgr Francesco Lambiasi, voit dans ce parcours atypique «la contribution d’une vie humaine, pleinement humaine parce que chrétienne». Ce cercle vertueux entre le don gratuit de sa vie et la gratitude d’avoir beaucoup reçu est contagieux  «pour toute notre Église», se réjouit Mgr Lambiasi, en remarquant que don Probo a pleinement vécu ce verset de l’Évangile selon saint Matthieu : «Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement»

04 juin 2019, 17:57
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