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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Les Évidences de David et Pascal 13 Le  refuge du Soleil.

Les Évidences de David et Pascal 13 Le  refuge du Soleil.


13
Le  refuge du Soleil
.

 

Pascal est encore sous le choc de ce sentiment de malaise de la veille. Il ne comprend pas ce qu’il fait avec ce jeune homme de haute lignée. C’est ainsi qu’il perçoit son nouvel ami. Il s’interroge sur les raisons de David, à propos de cette amitié naissante ! Quels sont les intérêts ou le But de David, pour être aussi sympa avec lui ? C’est évident ils n’ont rien de commun.
Lui, le DOM basané, qui plus est n’a personne à Rouen, c’est évident il y a quelque chose de pas ordinaire. S’il n’avait pas rencontré David et Claudine, il eût été tout seul dans cette ville inconnue. Comme tous les amis de David, il est tout simplement subjugué, pas seulement par sa prestance, mais aussi par sa personnalité elle-même. Au milieu de ses réflexions, ses pas l’ont guidé jusqu’à la porte de Claudine. Il sonne. La porte s’ouvre. Claudine est prête et souriante. Le regard pétillant, elle lui lance gaiement.
⦁    Allons à ton hôtel, il est près d’ici. Nous passerons par les raccourcis.
Lui lance-t-elle. C’est ainsi qu’ils repartent vers leur rendez-vous avec  David.  Main dans la main, Claudine et Pascal, ne disent mot. Ils marchent serrés l’un contre l’autre, comme s’ils craignaient d’être séparés sans raison. En  arrivant à la terrasse de l’hôtel, ils s’installent à la même place que la veille. Seulement ce jour, ils sont songeurs. Ils ont cette certitude, leur vie prend un tournant important qu’ils ne peuvent définir.
Claudine se revoit gamine dans sa ville de Rouen, lorsque elle courait, dans les rues de ce quartier. Elle  y est connue non seulement par son enfance, mais également, en raison de l’aide qu’elle apportait dans la librairie de sa mère après ses cours au lycée comme à la Fac. Maintenant, de temps en temps, elle la remplace à nouveau, mais maintenant c’est pour les hospitalisations des dialyses et  chimio. Elle s’interroge sur les réactions de Pascal, lorsqu’il apprendra  l’état de sa mère. Son père un journaliste de guerre, est mort lors d’une explosion en Irlande.
Pascal observe du coin de l’œil, Claudine en marchant. « Qu’elle est belle ! » pense-t-il en plissant les yeux. Comment peut-elle s’intéresser à moi l’ilien. Moi qui dois tout apprendre pour vivre dans leur monde ! Il la sent protectrice et maternelle envers lui. Elle est d’une grande tendresse, tout au moins il l’imagine ainsi.
Tous les deux sont dans  leurs pensées. Claudine  réagit enfin et s’excuse pour la veille.
⦁    Pascal je ne voudrais pas que tu m’en veuilles, de  ne pas t’avoir prévenu du statut de David. 
Elle s’arrête hésitante. Elle se dit qu’il a le temps de découvrir David. Elle pense : « je savais qu’il est le fils du secrétaire du préfet, mais ce n’est pas la même chose que d’être le préfet. Son père est le maire d’un village, même s’il est grand, ce n’est qu’un village ».
Elle ignorait que les Basileus étaient de haute lignée par la mère de David, même si elle avait vu certains signes dans les manières de David. Elle avait conclu, qu’il était comme tous ces nouveaux riches, « qui se la jouent ! »  Elle n’était pas allée plus loin dans ses réflexions. Elle soupir. Elle continue « Oh et puis David est tellement extraordinaire, beau…. » Quand soudain…une voix enjouée les fait sursauter
⦁    Votre petit déjeuner est terminé ?
⦁    David !
S’écrient joyeusement les jeunes gens. Ils attendaient une coupée bleue. C’est un Bipper Tepee vert métallisée, qui s’arrête à leur hauteur.
⦁    Oui !
Répondent-ils en chœur
⦁    Montez, nous ne sommes pas en avance !
Devant l’expression de surprise de ses amis, David explique :
⦁    Je comprends votre surprise, j’utilise mon Bipper pour les missions et les stages. C’est beaucoup plus pratique pour mon futur métier.
⦁    Pourquoi ton futur travail ? Tu n’auras pas ton cabinet après ton diplôme ?
⦁    Je dois avoir l’expérience du terrain. Je serai simplement un adjoint,  employé chez un vétérinaire pendant quelques années, avant de prendre mon cabinet. J’assurerai les remplacements de vétos en vacances ou malades pendant trois ans.
⦁    Mais pourquoi ?
Interrogent les jeunes gens, en montant dans le véhicule.
 Je ne suis pas fils de vétérinaire, pas même de médecin. L’argent de mes parents, ne remplace pas l’expérience du terrain, et j’en suis conscient.
Pendant qu’ils s’installent David demande :
⦁    Quelle station de radio voulez-vous écouter ?
Devant l’hésitation de ces amis, il propose :
⦁    Classique, France culture, R.T.L, Europe 1, R.M.C, ou radio Rouen-étudiant ?
⦁    Rire et chanson, si cela ne te dérange pas. 
Répondent nos deux amis en se regardant encore une fois surpris. David étonnée, trouve l’idée agréable.
⦁    Ça marche,  pourquoi pas, cela va nous mettre en forme et nous détendre pour affronter les problèmes.
Ils arrivent à Sotteville-lès-Rouen, David va à la mairie et laisse les jeunes gens dans la voiture avec la radio. Il récupère les documents pour l’autorisation du contrôle sanitaire. Cela le préoccupe. Il espère avoir tout prévu. Il n’aime pas faire le contrôle suite à une dénonciation anonyme. Souvent elles sont mensongères pour différentes raisons, soit parce qu’un refuge n’est pas accepté par les voisins ou  pour une vengeance quelconque contre les responsables du refuge. Mais il faut tout de même vérifier. Avec les vacances il y a une recrudescence d’abandon d’animaux de compagnie, pour cause de mode dépassée, en plus des abandons classiques déshonorants pour l’homme ! Là, où ils vont, l’association qu’il représente, lui a demandé de faire un simple repérage, et si nécessaire un contrôle discret. Selon ce qu’il trouvera, de faire le nécessaire, il a carte blanche. Bien lui en a pris, de se faire accompagner de ses amis. Il n’est pas seul, ses amis lui permettront d’accomplir sa mission. 
L’employée de la Mairie l’attend. La signature du préfet et du maire est apposée. Il n’a plus qu’à signer le registre de la mairie, pour sa prise de fonctions. Là, où ils vont, son association a été diligentée pour organiser l’accueil des animaux dans leurs refuges, ou en famille d’accueil, en espérant qu’ils ne soient pas trop nombreux. Sinon, il devra faire appel à la SPA ou Trente Million d’Amis et peut-être les deux.
Le jeune étudiant vétérinaire mesure et apprécie le soutient de ses  amis en retournant à sa voiture. Il en est certain, qu’il peut avoir confiance après les avoir observés. Il a vu que les animaux les acceptent de suite. Ils ont ce point commun avec lui. Ils aiment les animaux et sont prêts à agir sans se poser de questions.
À la sortie de Sotteville-lès-Rouen, sur la route nationale, bordée d’arbres géants, les trois amis chantent à tue-tête avec la radio. De vrais ados, qui vont vers un interdit et font une bonne blague aux adultes. Leur nuit a été courte mais ils sont heureux et ils ne savent pas pourquoi !
Une femme de forte corpulence, haute comme trois pommes, fait signe à la voiture sur le bord de la route. David s’arrête à sa hauteur, et lui dit :
⦁    Montez Cloé
Elle est en pantalon gris, et une tunique grise. Ses longs cheveux blonds sont attachés en  sorte de chignon tressé.
⦁    Bonjour, tu n’es pas tout seul aujourd’hui !
⦁    Je te présente Pascal et Claudine
⦁    Bonjour Cloé, enchanté de vous connaître
Répondent les amoureux.
⦁    Moi également Claudine, les amis de David sont aussi mes amis.
⦁    Très heureux de faire votre connaissance Cloé
⦁    De même Pascal
Le regard malicieux de Cloé, met mal à l’aise le jeune homme.
⦁    Nous allons là-bas comme simple touriste, à la recherche d’un compagnon à quatre pattes !
Explique David.
⦁    C’est l’explication officielle ?
⦁    Oui, pour expliquer notre présence, et ainsi nous pourrons constater l’exactitude de la plainte. Ensuite  nous agirons selon la situation. Nous avons carte blanche pour agir.
⦁    Quelle responsabilité !
Lui dit  Cloé sérieusement. 
⦁    C’est pourquoi tu as été déléguée pour me seconder.  Pascal, tu n’as rien pour établir des croquis ? 
Interroge David 
⦁    Je n’ai pas prévu de dessiner officiellement.
⦁    Tu n’as rien sur toi ?
S’étonne David.
⦁    Je n’ai que mon petit calepin qui ne me quitte jamais, en cas d’inspiration!
⦁     Moi j’ai apporté mon  appareil photo, pour faire du tourisme. Si cela peut te rendre service…
⦁    Merci Claudine, Nous avons les nôtres, toutefois cela n’est pas de trop d’en avoir plusieurs.
Réponds Cloé. David reprend la parole
⦁    Tu pourras dessiner ce que tu vois ? Selon ce que nous verrons. Cela servira de planche publicitaire pour les actions de l’Asso ! Si tu es d’accord bien sûr.
⦁    Apparemment tu as l’air de craindre le pire !
⦁    Je ne sais pas, la lettre anonyme a décrit un mouroir de chiens et de chats et peut-être d’autres animaux !
Informe David
⦁    C’est vrai ?
Interroge le duo amoureux
⦁    C’est pour cela que nous vérifions.
Intervient Cloé
⦁    Si cela se révèle faux, que ferez-vous ?
⦁    Il y aura un procès en diffamation. Une enquête sera pour découvrir le délateur. Par contre, si la dénonciation s’avère véridique ou seulement vrai en partie  l’enquête déterminera les causes s’il y en a. Dans le cas d’un problème financier, et s’ils sont bien traités l’Asso fera le nécessaire pour les aider. 
⦁    Qu’arrivera-t-il, au délateur, lorsqu’il sera découvert ?
S’inquiète Pascal. David sourit légèrement amusé devant une telle candeur.
⦁    La justice jugera, tout dépendra du juge.
Ils arrivent devant un portique vert
⦁    Nous sommes arrivés
Annonce David
⦁    L’extérieur semble correct. Allons sonner, nous nous présentons pour adopter un animal 
Ordonne solennellement David.
⦁    Bien sûr David.
Réplique les interlocuteurs de David. Le calme de Cloé et de David impressionne les jeunes gens. Un homme d’un certain âge, le sourire méfiant en voyant des touristes. Il les accueille. Sa salopette n’est plus bleue, tellement elle est sale ! Il  les prend pour des vacanciers, et s’excuse pour sa tenue. 
⦁    J’arrive du jardin arrière, je viens de mettre les déjections des animaux dans la cuve. Alors, je mets des vêtements appropriés
 Aimablement, il les interroge en arrivant près d’eux.
⦁    Vous cherchez quelque chose de particulier?
⦁    Oui nous voulons adopter un chien et un chat 
Déclare Claudine
⦁    Vous êtes ensemble tous les quatre ?
S’enquit-il étonné.
⦁    Oui ils sont en vacances chez moi, et ils m’ont parlé de leur désir d’adoption.
Le renseigne David
⦁    Comment avez-vous connu notre refuge?
Questionne l’homme par habitude
⦁    Par l’une de mes amies.
Certifie Claudine. L’homme se déride et sourit. Cloé intervient.
⦁    Nous pouvons les voir ?
Fait Cloé faussement étourdie sans répondre à la question. Il hésite, quelques instant, mais voyant ces jeunes gens accompagnés de leur mère lui semblait-il, il se décide.
⦁    Suivez-moi !
Commande-t-il.
⦁    Quels sont vos conditions et vos prix ?
Interroge Cloé pendant le parcours.
⦁    Vous donnez ce que vous voulez, l’important est que vous les aimiez.
Réponds l’homme.
⦁    à quoi sert l’argent que l’on vous donne pour une adoption ?
S’enquiert Claudine
⦁    à l’entretien de ces pauvres abandonnés !
Lui répond l’homme. Sur un ton badin, David s’enquiert
⦁    Comment arrivent-ils chez vous ?
⦁    Au début, ils nous étaient amenés au bureau, la gestion en était facile. Mais cette époque est révolue.
Leur assure-t-il.
⦁    Au début …?
S’étonne Pascal.
⦁    Oui, mon épouse accueillait tout ce que l’on nous amenait, mais il y en avait de plus en plus. Nous avons été dans l’obligation de fermer la grille d’entrée pour filtrer et déterminer où les placer, dans les enclos ou en famille d’accueil.
Ajoute-t-il en voyant la surprise des jeunes gens. Il continue sont apparent plaidoyer.
⦁     Car nous ne pouvions plus les accueillir tant financièrement, que pour les structures en conformité.
Quelques instants plus tard, il reprend 
⦁    Du fait que nous refusions la plupart d’entre eux. Des individus inconscients ont trouvés la solution ! Ils nous les jetaient  par-dessus la clôture ! Ou ils les déposent dans notre pré !!
Dit-il indigner en serrant les poings dans ses poches.
⦁    Oh !
S’esclaffe Claudine.
⦁    Hé oui !
Fait l’homme en soupirant désabusé
⦁    Quelle horreur ! 
S’exclament en chœur les visiteurs
⦁    Suivez-moi, vous verrez  par vous-même.
⦁    Et maintenant comment cela  se passe-t-il?
Interroge Pascal en arrivant au pavillon d’accueil. Une grande femme élancée, cheveux gris, énergique les accueille avec un sourire franc. Elle est sympathique, et propre.
⦁     Vous venez chercher un animal ? 
⦁    Oui, un chat et un chien
Réponds Cloé
⦁    C’est vrai ?
Dit la femme  en ouvrant de grands yeux surprise, avec un grand sourire d’espoir !
⦁    Mon Badou devient vieux, il a besoin d’un jeune compagnon, pour l’accompagner.
Explique David.
- C’est toujours la même chose, les jeunes ont droit à l’adoption, mais personne ne veut  de vieux animaux ! C’est comme pour les humains, les employeurs ne prennent que des jeunes avec expérience !
Déclare-t-elle légèrement énervée.
⦁    Quand faites-vous s’ils ne trouvent pas de propriétaire ?
S’inquiète Cloé
⦁    Nous les gardons, c’est aussi une autre cause de nos problèmes.
Confirme l’homme à la salopette sale.
⦁    Allons voir le chenil pour commencer.
Intervient à nouveau Cloé.
⦁    D’accord !
Rétorque la femme. Sur le trajet du chenil David interroge suavement.
⦁    Votre mari ? je crois ! Il nous a parlé de pré se trouvant derrière vos bâtiments.
⦁    Oui nous avons récupérer vieux chevaux, ânes, cochons de race devenu trop gros pour être en  appartement !
⦁    C’est incroyable !
Dit étourdiment Claudine. David est ulcéré et en même temps la colère monte progressivement. Cependant il se maîtrise, son calme n’est qu’apparence. Ils arrivent au chenil. Les structures sont propres, bien entretenues. Seulement les chiens sont maigres, bien qu’ils soient propres. Leurs loges individuelles sont nettes. La tristesse se lit dans leurs yeux. Tous les quatre sont décidés. Ils vont faire quelque chose, pour ces pauvres bêtes !
⦁    Choisissez, ils sont tous vaccinés et stérilisés
Leur annonce-t-elle
Un petit Jack Russell  blanc avec une grosse tache noire sur le dos, la queue en l’air, s’approche de  Pascal. Le regard le supplie. Si bien que le jeune homme se laisse attendrir. 
⦁    Comment s’appelle-t-il ?
Interroge Pascal.
⦁    Paillard! Il est très vivant, le calme ce n’est pas son fort.
Répond un homme derrière eux.
⦁    Quel est son âge ? 
Interroge Pascal.
⦁     Nous ne savons pas, il nous a été jeté par-dessus la clôture de l’entrée. Nous l’avons soigné. La seule chose certaine c’est un adulte ! Il a probablement quatre ans.
Explique la femme.
⦁    Je le prends, conclu Pascal. 
⦁    Mais je l’appellerai  Sacré-Canaille
Décide-t-il souriant, en le regardant amusé par l’expression de ce chien faisant le pitre devant ce cher Pascal. David repère un Berger belge, d’une maigreur catastrophique. Il se déplace avec difficulté.
⦁     Celui-là, quel est son âge?
⦁    Huit mois environ. Je l’ai trouvé entre les pattes d’Aline, notre vieille ânesse, en novembre dernier, il avait quelques semaines ! Lui il est libre. Tous les matins, il va voir sa vieille amie. Sans elle, il serait mort. On l’appelle Dagobert. Il n’est pas adoptable à notre grand désespoir, car il ne veut pas se séparer d’Aline !
⦁    Moi je peux vous les prendre. Seulement je viendrais demain les chercher tous les deux !
⦁    Ces vrais ? S’exclament surpris ces braves gens. Les larmes aux yeux, ils n’en croyaient pas leurs oreilles. La joie se lit dans leurs regards.
⦁     Oui vous avez bien entendu !
Leur confirme David. Claudine se décide et se lance
⦁    Je cherche un chat roux ou un siamois s’il y a.
⦁    Nous avons les deux et même une femelle sphinx. Ils sont à l’intérieur. Ce sont des chats délicats. Suivez-moi, que je vous les présente. 
Tous les quatre Suivent la responsable. Ils traversent un jardin entouré de trois bâtiments. Un administratif d’où ils sortent, le logement du responsable du refuge est au-dessus de l’administratif. Au centre de la cour est le service vétérinaire. Derrière il y a deux petits pavillons avec des grands espaces grillagées. Ils entrent dans le petit bâtiment de droite, c’est le pavillon des chats. Après avoir passé le sas, ils ont le souffle coupés.
 Une grande salle avec des cases à étages sur trois murs. Chacune sont aménagées d’un couffin et d’un jouet attaché, que les locataires peuvent balancer sans les faire tomber. Ainsi, ils n’y a pas de bagarre entre eux. Chacune des cases sont agencées comme un HLM avec des arbres artificiels, leurs troncs ont une cuirasse de corde pour les griffes des minets et minettes, ils leurs servent d’escaliers, de jeux et de sieste. Ces troncs sont placés aux quatre coins de la salle, les branches multiples se rejoignent. Les « cases »des chats sont conçues comme une chambre d’hôtel, mais sans porte, sur sept étages sur les trois murs. Ils les rejoignent après leurs repas. Le quatrième mur  c’est une grande baie vitrée, la porte centrale donne sur un rez-de-jardin. Cloé et David notent une propreté irréprochable. Tous ces pairs d’yeux observent, suivent les visiteurs. Ils sont inquiets, pourtant ils  espèrent. Ils savent que l’un d’entre eux va partir avec les visiteurs.
 La pièce suivante est plus petite seulement trois chats. Ils sont trop âgés, dix, douze et quinze ans. Trois chatières leur permettent de sortir dans un espace grillagé pour les protéger des agressions des jeunes félins de la cour commune. Les chats de la grande salle, un saule pleureur leur sert de jeu, de cachette. Cette cour est grillagée côtés et plafond.
Une porte vitrée fermée au bout du Bâtiment intrigue David. La voix de la gérante les fait sursauter.
⦁    Nous sommes arrivés.
Leur annonce la responsable. Elle ajoute : 
⦁    Cette salle est conçue pour  les chats fragiles et précieux. Actuellement, nous avons trois siamois, un jeune sphinx, un abyssin, et un persan albinos.
David constate qu’il n’y a aucune agressivité ni de crainte parmi Les pensionnaires. Ils ont seulement ce regard si triste. Tous sont maigres et propres. Un regard implorant plein de bonté et d’espoir.
⦁    Je vois qu’il n’y a pas de chatons
S’inquiète David.
⦁    Ils sont tous stérilisés en arrivant dans le refuge et leurs petits également. Que ce soit chat ou chien. Ceci pour ne pas aggraver notre situation, et leur permettre de vivre mieux. Seulement beaucoup de ceux qui viennent  pour l’adoption, les veulent  non stérilisés ! Je suppose que c’est pour en faire le commerce !
⦁    vous n’avez  donc pas de chatons !
⦁    Quelquefois lorsqu’ils sont amenés bébé, où que les chattes sont abandonnées à cause de leur grossesse. Ce n’est pas toujours le cas. Dans une salle spéciale, nous séparons des autres chats, la mère avec ses petits jusqu’à leurs stérilisations.
⦁    Où sont-ils ?
⦁    Dans la salle annexe à côté
⦁    Claudine y a-t-il un chat qui te fait chaud au cœur ?
Interroge Cloé
⦁    Oui, regarde !
Répond Claudine toute chavirée par cette petite boule blanche dans ses bras
⦁     il m’a sauté dans les bras. Il  me fait des ronrons. Voit son regard suppliant. IL est craquant. J’ai envie de l’appeler Calvino. Regarde, comme il se blotti dans mes bras !
dit-elle à Pascal.
⦁    Mais il n’est pas roux ? Il a de grands poils
S’étonne celui-ci.
⦁    Bah, c’est lui, il me plait. Regarde ses yeux d’or ! sa robe est d’une telle blancheur !
Le sourire attendri fait craquer Pascal. Voilà que Cloé  qui n’a jamais eu d’animaux à elle ajoute. 
⦁    Je prends craquette. Elle est tellement marrante avec sa tache étoilée sur la poitrine.
⦁    C’est l’abyssin ! La mère a dû faire des infidélités ! il  a perdu de sa valeur avec son étoile.
    Ajoute David en riant. Cependant, il n’en revient pas ! C’est la première fois que Cloé adopte un animal, depuis qu’il l’a connait ! Ce n’est pas professionnel ! A-t-elle coutume de dire.
David  se décide également, il adopte la petite chatte «  sphinx » de deux ans. C’est la plus jeune de la salle.
⦁    Elle s’appelle Ophélie
Lui dit la responsable
⦁    Moi je l’appellerai Isis. Ce nom te plait ? 
Demande-t-il à sa petite protégée. En réponse les  cils  clignotent approbatifs.
⦁    Nous n’avons pas  visité le pavillon des chiens.
Constatent  Cloé et David
⦁     Est-ce possible de voir vos chiens ?
Devant l’étonnement et le silence du couple, ils réitèrent leur demande.
⦁    Peut-être pourrions-nous les voir ?
Demandent-ils gentiment
     Soudain soupçonneux, l’homme fronce les sourcils. Nous en avons très peu. Ils sont vieux pour la plupart, et puissant. Ils ne sont pas de race ou pas à la mode. Lorsque nous avons des petites races elles sont vite adoptées. Ici, nous sommes dans la campagne, les chiens de garde  ou les chasseurs sont les plus recherchés, mais hélas ils ne prennent que les jeunes. Les citadins les plus nombreux, prennent les petites races. C’est pourquoi nous en avons peu.
Néanmoins, ils visitent le pavillon voisin des chats. Effectivement, ce sont de vieux chiens. Ils ne sont pas peureux, mais tristes. Ils savent qu’ils ne seront pas pris, car ils sont vieux. Au retour, ils se retrouvent au bureau.  Après les enregistrements réglementaires et obligatoires, il ne reste plus qu’à régler la note.  Pour le paiement, David demande combien ils doivent, ainsi que les papiers de vaccination,  les carnets de santé et leur identification de chacun.
⦁    Combien devons-nous ?
⦁    Comme je vous l’ai dit, vous donnez ce que vous voulez, avec un minimum de quatre-vingts Euros minimum par compagnon adopté. Cela couvre en partie la pose de la puce d’identification, les vaccins et la stérilisation.
⦁    Qui est votre vétérinaire ?
⦁    Dr Chindo
⦁    Bien… je pensais prendre Aline demain, mais je vais appeler Robert, et il va venir avec le Van, prendre Dagobert et Aline. Ainsi, ils vont rejoindre Prince dans ses appartements d’été. Ryan veillera à  leurs installations. Ainsi,  ils seront tous ensemble. 
David se tourne vers ses compagnons
⦁    Cela ne vous dérange pas si j’acquitte avec ma carte pour tous ?
⦁    Mais nous ne voulons pas que tu paies pour nous ?
⦁    Qui vous dit que je vous fais ce cadeau ? Non, vous dites la somme que vous donnez, nous faisons le total, et moi je verse le tout. Nous gagnerons du temps. Vous me remboursez comme vous le voulez, espèce, chèque, ou carte chez Doc. 
Dit-il la malice dans les yeux, le sourire narquois, comme un gamin qui a fait une farce. Les amis furent soulagés et comprirent que David voulait les protéger, sous cet air de gamin effronté. De sa tablette,  il appelle Ryan. Une demi-heure après le Van, Robert est devant la grille d’entrée. 
⦁    Vous prenez les cartes bancaires ?
⦁    Non, nous ne sommes pas équipés pour.
⦁    Bon, à quel nom dois-je établir le chèque
⦁    Au refuge du soleil
Le renseigne-t-elle.
⦁    Pourquoi ce nom pour l’association ?
⦁    Le soleil c’est l’astre de l’espoir et du réchauffement des cœurs.
⦁    Bravo ! à propos quel est votre nom ?
Demande David.
⦁    Excusez notre impolitesse, nous sommes Hugues et Liliane Faucon.
Une demi-heure plus tard, le Van est devant le portail d’entrée. En une heure tout était finit.
⦁    Nous retournons à la Mairie de Sotteville-lès-Rouen, je fais mon rapport, puis nous allons à l’animalerie. Nous achèterons le nécessaire pour nos amis à quatre pattes ! 
⦁    Claudine tu connais ce genre de magasin? 
Demande Pascal soudain stressé.
⦁    Cloé  tu veux  bien te joindre à nous, pour choisir le nécessaire immédiat ?
Invite David
⦁    Non mon service n’est pas terminé, mais je peux vous accompagner à l’animalerie de l’Asso. Çà vous va ?
⦁    Bien sûr !
S’écrient-ils ensemble. Au centre de la ville l’animalerie de l’Asso, leur fournit tout le nécessaire pour leurs nouveaux compagnons. Colliers, gamelles, corbeilles pour dormir, sacs de croquettes et boites de pâtés pour estomacs délicats, en raison de leur maigreur, et la crème hydratante pour Isis.
⦁    On va chez Doc, fêter l’arrivée de nos amis à quatre pattes.  Il nous a préparé un repas rapide. Il nous attend. Si cela vous convient pour se détendre nous irons à la plage de Honfleur.
⦁    On ne peut pas avec nos animaux !
S’inquiète Claudine.
⦁    Merci de nous le rappeler. Dans ce cas, nous irons au lac de Maxéville, puis retour à Rouen
⦁    Zut ! je n’ai pas pensé à l’hôtel ! et le foyer dimanche quand j’aménagerai !
⦁    Pas de problème si tu veux, tu partageras mon appartement. Il est trop grand pour moi. Ton loyer se sera tes dessins pour l’Asso des animaux, et le dessin humoristique pour le journal des jeunes de Maxéville.
Tu n’auras plus de problèmes de logement, et moi je ne serai plus seul. Il n’y a pas de ménage ou de cuisine à faire. Tous les matins Bernadette en a la charge. Ce sont mes parents qui assurent son salaire pendant mes études.
Devant la surprise de Pascal, David réitère
⦁    Cela te convient ?
⦁    Oui, merci mon ami. Comment peux-tu me faire confiance ? Nous nous connaissons depuis si peu de temps !
⦁     Mes parents ont pris les renseignements sur toi, et ils sont d’accord pour mon idée de partager mon appartement !
Pascal et Claudine sont si surpris, qu’ils ne réagissent que lentement. Pourtant ils sont heureux.
⦁    Comment savaient-ils que je logerai chez toi ?
⦁    Par ce que c’était mon idée, et que j’en ai parlé à mes parents.
⦁    Finalement, cette visite 

Ils savent qu’ils ne seront pas pris, car ils sont vieux. Au retour, ils se retrouvent au bureau.  Après les enregistrements réglementaires et obligatoires, il ne reste plus qu’à régler la note.  Pour le paiement, David demande combien ils doivent, ainsi que les papiers de vaccination,  les carnets de santé et leur identification de chacun.
⦁    Combien devons-nous ?
⦁    Comme je vous l’ai dit, vous donnez ce que vous voulez, avec un minimum de quatre-vingts Euros minimum par compagnon adopté. Cela couvre en partie la pose de la puce d’identification, les vaccins et la stérilisation.
⦁    Qui est votre vétérinaire ?
⦁    Dr Chindo
⦁    Bien… je pensais prendre Aline demain, mais je vais appeler Robert, et il va venir avec le Van, prendre Dagobert et Aline. Ainsi, ils vont rejoindre Prince dans ses appartements d’été. Ryan veillera à  leurs installations. Ainsi,  ils seront tous ensemble. 
David se tourne vers ses compagnons
⦁    Cela ne vous dérange pas si j’acquitte avec ma carte pour tous ?
⦁    Mais nous ne voulons pas que tu paies pour nous ?
⦁    Qui vous dit que je vous fais ce cadeau ? Non, vous dites la somme que vous donnez, nous faisons le total, et moi je verse le tout. Nous gagnerons du temps. Vous me remboursez comme vous le voulez, espèce, chèque, ou carte chez Doc. 
Dit-il la malice dans les yeux, le sourire narquois, comme un gamin qui a fait une farce. Les amis furent soulagés et comprirent que David voulait les protéger, sous cet air de gamin effronté. De sa tablette,  il appelle Ryan. Une demi-heure après le Van, Robert est devant la grille d’entrée. 
⦁    Vous prenez les cartes bancaires ?
⦁    Non, nous ne sommes pas équipés pour.
⦁    Bon, à quel nom dois-je établir le chèque
⦁    Au refuge du soleil
Le renseigne-t-elle.
⦁    Pourquoi ce nom pour l’association ?
⦁    Le soleil c’est l’astre de l’espoir et du réchauffement des cœurs.
⦁    Bravo ! à propos quel est votre nom ?
Demande David.
⦁    Excusez notre impolitesse, nous sommes Hugues et Liliane Faucon.
Une demi-heure plus tard, le Van est devant le portail d’entrée. En une heure tout était finit.
⦁    Nous retournons à la Mairie de Sotteville-lès-Rouen, je fais mon rapport, puis nous allons à l’animalerie. Nous achèterons le nécessaire pour nos amis à quatre pattes ! 
⦁    Claudine tu connais ce genre de magasin? 
Demande Pascal soudain stressé.
⦁    Cloé  tu veux  bien te joindre à nous, pour choisir le nécessaire immédiat ?
Invite David
⦁    Non mon service n’est pas terminé, mais je peux vous accompagner à l’animalerie de l’Asso. Çà vous va ?
⦁    Bien sûr !
S’écrient-ils ensemble. Au centre de la ville l’animalerie de l’Asso, leur fournit tout le nécessaire pour leurs nouveaux compagnons. Colliers, gamelles, corbeilles pour dormir, sacs de croquettes et boites de pâtés pour estomacs délicats, en raison de leur maigreur, et la crème hydratante pour Isis.
⦁    On va chez Doc, fêter l’arrivée de nos amis à quatre pattes.  Il nous a préparé un repas rapide. Il nous attend. Si cela vous convient pour se détendre nous irons à la plage de Honfleur.
⦁    On ne peut pas avec nos animaux !
S’inquiète Claudine.
⦁    Merci de nous le rappeler. Dans ce cas, nous irons au lac de Maxéville, puis retour à Rouen
⦁    Zut ! je n’ai pas pensé à l’hôtel ! et le foyer dimanche quand j’aménagerai !
⦁    Pas de problème si tu veux, tu partageras mon appartement. Il est trop grand pour moi. Ton loyer se sera tes dessins pour l’Asso des animaux, et le dessin humoristique pour le journal des jeunes de Maxéville.
Tu n’auras plus de problèmes de logement, et moi je ne serai plus seul. Il n’y a pas de ménage ou de cuisine à faire. Tous les matins Bernadette en a la charge. Ce sont mes parents qui assurent son salaire pendant mes études.
Devant la surprise de Pascal, David réitère
⦁    Cela te convient ?
⦁    Oui, merci mon ami. Comment peux-tu me faire confiance ? Nous nous connaissons depuis si peu de temps !
⦁     Mes parents ont pris les renseignements sur toi, et ils sont d’accord pour mon idée de partager mon appartement !
Pascal et Claudine sont si surpris, qu’ils ne réagissent que lentement. Pourtant ils sont heureux.
⦁    Comment savaient-ils que je logerai chez toi ?
⦁    Par ce que c’était mon idée, et que j’en ai parlé à mes parents.
⦁    Finalement, cette visite et l’adoption étaient programmées,
Intervient Claudine fâchée
⦁    Non Claudine, la visite me permettait une entrée en matière pour visiter discrètement. Les adoptions n’étaient pas prévues.
Pascal et Claudine étaient si surpris, qu’ils ne réagissent que lentement. Au final ils sont ravis de cette solution.
⦁    Alors à demain, tu aménages et ensuite nous verrons le programme. OK ?
⦁    Ok !
Répète encore sonné de ce qui leurs arrivent.
⦁    Maintenant au lac, demain est un autre jour.
Commande ragaillardi  David. Arrivé au lac, ils descendent de la voiture avec leurs nouveaux compagnons en laisse. Les nouveaux amis à quatre pattes se couchent sagement et s’observent.
Ils vont devoir s’accepter. Ils se flairent, font connaissance. Ils finissent par mêler leurs laisses. Les trois amis éclatent de rire en voyant les petites têtes affolées devant la situation. Seulement Sacré-Canaille, le plus rusé, a compris. Il tournoie tantôt d’un côté, tantôt de l’autre, jusqu’au démêlement. Il se met à courser en rond Isis, la petite chatte de David, à l’allure si précieuse. Si Isis s’arrête, lui, le blagueur, lui passe un  grand coup de langue sur le museau ! Isis est vexée et fait sa mine de dégoutée. Calvino, lui semble se défouler en se roulant dans cette herbe encore verdoyante.
    La détente terminée, ils reprennent la voiture, Doc les attends. Son accueil est chaleureux et pourtant surpris.
⦁    Nous acceptons les animaux maintenant ?
⦁    Oui, quand nous aurons l’autorisation sanitaire. Tu nous as préparé une table à  l’arrière, comme je te l’ai demandé ?
⦁    C’est prêt.
David complète en disant à  Pascal et Claudine.
⦁    Doc nous a préparé une table, pour nous trois et nos nouveaux compagnons.
⦁    Merci Doc
Lui disent Pascal et Claudine.
⦁    Oui c’est prêt, mais que dois-je leur donner ?
Demande Doc inquiet en les montrant du doigt.
⦁    Nous avons des croquettes pour chacun, ne te tourmente pas. Tu leur donnes de l’eau à chacun et une assiette creuse à tous. Elles serviront à chaque fois qu’ils nous accompagneront.
⦁    J’ai une dizaine d’assiettes creuses et bols dépareillés, ça peut faire l’affaire ?
⦁    Oui, mais tu écriras leur nom au dos, pour qu’ils retrouvent leur gamelle. Ils vont apprendre à manger au restaurant discrètement.
⦁    Qu’ils sont maigres !
S’écrient Doc plein de sollicitude !
⦁    C’est pour cela que nous ne donnerons qu’un peu de croquette ou pâté à la fois, mais souvent pendant quelques jours.
⦁    Combien de jours ?
S’enquit Claudine inquiète.
⦁    Nous verrons, c’est fonction de leur estomac, et leur état physique.
Explique David. Le repas est rapide et silencieux. Seuls les cliquetis des fourchettes et les ronronnements des chats forment un orchestre. Ils sont tous fatigués. Ils sont les derniers clients de Doc. Il ferme officiellement à vingt heures son Cyber-café. Le retour se fait presque en silence. La fatigue les perturbe.  Les animaux sont inquiets, où est leur nouvelle demeure ? Peuvent-ils faire confiance à leur nouveau maître ? 

 

 

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