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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonjour les amis bon mercredi bonne lecture

 
 
 

LUNDI 14 SEPTEMBRE 2009,


Dis-moi, pourquoi suis-je ici? Me dis-je en observant Monique.
Parce que Monique m’a adopté, m’a-t-on dit. Serge a participé financièrement, semble-t-il. Pourquoi tous ces bruits la fenêtre ouverte ? Il paraît que ce sont les travaux pour le Tram et la circulation de la rue! C’est quoi le tram .
Ce matin, c’est ma première promenade m’a-t-elle dit. C’est quoi la promenade . J’ai appris la langue française là-bas, lorsqu’il ont su qu’elle m’a adopté. En évidence, ils ne m’ont pas tout appris ! Alors, j’ai encore beaucoup à apprendre ! Je dois aller de nouveau dans un grand sac. Celui-ci est noir, et l’on m’attache avec ce qu’ils appellent une laisse. La fermeture du sac est à moitié fermée. Je peux passer la tête pour voir où je vais. Elle me laisse faire. Comme la veille, je suis sur son épaule, c’est chouette une promenade comme ça.
On va descendre dans la cage, qui se ferme toute seule, elle appelle cela « l’ascenseur ». la porte s’ouvre, un couloir semi-sombre m’apparaît. Il y a une lampe grillée me dit-on ! Enfin, on sort dans le jardin, je suis toujours sur son épaule.
Un homme nous interpelle.
⦁ C’est votre chien, qui a fait ces soulagements dans l’escalier ?
Ma nouvelle maîtresse répond vertement.
⦁ Je m’en doutais, c’est le nouveau qui fait des saletés !
⦁ Je pose seulement la question. Réponds le gardien décontenancé.
⦁ Vous voyez bien quelle est dans un sac, cela ne peut-être elle !
⦁ Elle est là provisoirement ... Interroge le gardien. Il pensait que j’étais provisoirement chez Monique. Qu’elle faisait famille d’accueil pour animaux, un nouvel emploi depuis sa retraite !
⦁ Non, je l’ai adopté. Je la garde jusqu’à la fin de sa vie.
⦁ Ah bon ! fait le gardien dépité.
Je regarde Monique, je sais qu’elle me protège. Je me cache au fond du sac, comme ça, elle n’aura plus de problème à cause de moi. C’est comme en Moldavie, je n’ai vraiment pas de chance.
Dans la rue, tout est si différent ! Il n’y a rien qui ressemble à là-bas !
Je n’ai jamais eu aussi peur, depuis mon pays de naissance. Elle m’a obligé à sortir du sac et je ne pouvais fuir. Il y a des bacs à fleurs, je voudrais me cacher derrière. Elle m’oblige à rester à côté d’elle entre les deux bacs ! Je ne veux pas aller plus loin. Il y a beaucoup de monde des hommes, des femmes, des enfants. Ils sont habillés bizarrement. Il y en a deux c’est comme au pays, elles sont voilées. J’ai tellement peur, que je tremble sans pouvoir me raisonner. Les enfants sont terriblement nombreux. Elle me dit, qu’ils vont à l’école, juste à côté ! À chaque passant, je veux aller vers la terrasse. Puis tous ces gens qui interrogent Monique. Cette terrasse sent bon, c’est pourquoi je veux aller chez Picolini. Elle raconte mon histoire très raccourcie. Je la tire vers la terrasse de Picolini. Elle sourit. Je tire plus fort, elle rit carrément. En disant :
⦁ Sacrée gourmande !
Comme je suis étonnée, elle me dit.
⦁ Tu aimes les restaurants italiens,  je parie ! le sourire aux lèvres.
Je ne comprends toujours pas, mais cela fait rire les passants. Elle me dit en ouvrant le sac noir,
⦁ On rentre à la maison ma petite Kiwi !
Le retour se passe mieux que l’aller. En rentrant elle enlève sa veste, détache la laisse et va au placard, sort une boîte, l’ouvre et en met une partie dans la gamelle en Inox, qu’est-ce qu’elle brille !. Elle me la tend. Je la flaire, çà sent drôlement bon. C’est du pâté ! Puis elle me dit :
⦁ Tu le mérites, car tu es très courageuse. Malgré ta peur incontrôlée, tu as été très gentille.
Et j’ai refait des bêtises, comme ils sont gentils, je suis allée voir Monique pour le lui montrer.
Elle ne m’a rien dit, elle a nettoyé. Cela s’est produit deux fois dans la journée.
Le soir venu, ce fut une nouvelle fois la promenade comme elle dit. On recommence le même cirque. Et c’est toujours la récompense pour mon courage.
Tout le reste de la journée, j’ai dormi caché. Dans la pièce où se trouvait Monique. Serge constate :
⦁ Qu’est-ce qu’elle dort !
⦁ C’est normal, elle est fatiguée. Du manque de sommeil à son refuge, de son transport qui l’a angoissée, en plus de cette peur incontrôlée à ses sorties. Elle ne peut pas faire autre chose que de dormir.
Elle comprend donc ma nouvelle maîtresse. Après le repas tout le monde se couche. Monique allume une boîte à image parlante. C’est incroyable !

 
 

Kiwi le 22 septembre 2009

MARDI  15 SEPTEMBRE 2009,

Je décide de dormir sur le tapis à côté de Monique.
À minuit je la réveille. Elle m’a sourit et  me demande.
⦁ Que veux-tu ?
Je lui fais des bisous. Mais elle ne comprend toujours pas. Elle me fait des câlins et cela me fait plaisir. Alors comme je ne sais toujours pas où faire mes commissions, je fais devant la porte d’entrée. À trois heures, un réveil sonne, puis un second. Quelqu’un bouge. Je grogne pour avertir Monique. Elle me dit doucement.
⦁ Ne craint pas, c’est normal. Serge se lève, pour aller travailler.
À sept heures, elle se lève. Elle m’explique le programme de la journée.
⦁ On va chez le vétérinaire pour régulariser ta situation et te faire un examen de santé.. Car tu tousses, il faut savoir pourquoi.
Elle parle avec douceur. Après avoir manger mes croquettes, elle me replace dans le sac comme hier.
⦁ Aujourd’hui, nous allons plus loin. Dit-elle, puis elle ajoute,
⦁ Nous avons rendez-vous chez le véto, Cour de Vincennes. dit-elle.
Je passe ma tête de temps en temps pour voir. Le sac n’est plus sur son épaule, elle me porte à bout de bras. Si bien que je peux voir plus bas où nous allons, ou bien me cacher s’il y a danger. C’est selon si ma curiosité dépasse ma peur. Voilà, qu’il y a deux personnages sous une cloche noire, comme dans mon pays ! On voit seulement les yeux. Je plonge au fond du sac. Je découvre beaucoup de choses et puis il y a tellement de bruit. Elle me dit,
⦁ Ne craint pas, ce sont les travaux, cela ne peut nous atteindre.
Je suis toujours au fond du sac. Et puis zut ! je sors ma tête, il faut voir où je suis. Qu’est-ce que c’est, que ces bonshommes verts avec leur balai ? Et je replonge au fond du sac. De temps en temps, elle pose le sac à terre. J’en profite pour regarder.
Puis la balade s’arrête. Patatras ! voilà qu’elle me sort du sac ! Et me dit :
⦁ Nous sommes presque arrivés. Il n’y a rien à traverser, et le trottoir est pratiquement vide.
Seulement, il y a eu trois passants, et elle a refusé de me remettre dans le sac. Elle m’a dit :
⦁ Tu n’as rien à craindre.
Devant une porte, elle me dit.
⦁ Nous sommes arrivées.
Elle sonne à la porte. Une dame vient nous ouvrir. Monique dit
⦁ Nous avons rendez-vous.
⦁ Oui, effectivement.
Elle semble connaître ces personnes. Oh mais, c’est chez le docteur des animaux ! Hé bien oui ! Que de nouveau mot ! À part vétérinaire, je comprends par déduction !
C’est cela qu’elle me disait ce matin. Et voilà que je me remets à trembler. Elle me soulève et me pose sur la table de consultation. Elle me fait plein de bisous, des caresses, des câlins. Alors je me blottis dans ses bras. Elle parle, parle. Donne des papiers, il lui en remet.
Puis il m’ausculte, me pend la température, et dit que j’ai un début de trachéite, c’est pourquoi je tousse. J’ai dû prendre froid pendant le voyage. Il dit, ce n’est pas grave. Avec des comprimés cela va passer. Puis voilà qu’elle demande:
⦁ Vous pouvez lui enlever ce marquage ? Demande-t-elle..
Il vérifie et pique une colère en s’esclaffant.
⦁ Comment peut-on faire cela à un animal !
Il appelle son assistante et dit.
⦁ Tenez toutes les deux, la petite. ! Vous derrière pour qu’elle soit confiante. C’est monstrueux ce qu’ils lui ont fait ! continue-t-il . Il ne décolère pas !
Et il peste, c’est incroyable !, Je vois que ce n’est pas contre moi. Alors je me laisse faire. Pourtant en une seconde, il m’a enlevé cette marque. Il dit à Monique :
⦁ Vous savez ce que c’est ?
⦁ Non, on m’a dit qu’elle a été marquée parce qu’elle est stérilisée !
⦁ Comment ? rugit-il.
⦁ Elle est marquée avec des plaques pour l’abattoir !
⦁ Oh mon Dieu !
Il continue son exposé en concluant.
⦁ C’est digne du Moyen Âge !
Il ne décolère pas. Puis il ajoute.
⦁ Vous avez bien fait de l’adopter.
⦁ Le trou à l’oreille, il y sera pour toujours, il faudra lui mettre la pommade, que je vais vous donner.
Puis on se prépare à sortir. Mais avant elle demande :
⦁ Combien vous dois-je ?
⦁ Cinquante-cinq euros.
Maman donne des feuilles de papier en couleur et des trucs ronds en métal. L’assistante  donne un machin bleu. Elle montre à Monique le passeport, l’ordonnance et le médicament que je dois prendre pour ma toux, et la pommade pour mon oreille.
Enfin, nous sortons. Pourtant, j’aimerais tant rester, car j’étais chez des amis. Cependant le pire m’attendait.
Monique n’a pas voulu me mettre dans le sac. Nous avons fait le même trajet, en sens inverse. Pour traverser les rues, elle me laisse entrer dans le sac. Le trajet est long, toujours avec la peur au ventre. Ah ! Enfin, elle accepte de me mettre dans le sac pour finir le trajet. Nous étions sous le pont rue de Lagny, c'est-à-dire près de chez nous.
Je suis restée blotti au fond du sac jusqu’à la Maison. Ouf ! nous sommes arrivées, j’ai eu mon pâté de récompense. J’ai appris la fonction de ce nouveau mot : courage. Elle me le dit à chaque fois que je m’arrête.
J’ai dormi le reste de l’après-midi. J’ai également refait mes commissions et toujours rien dit. À la tombée de la nuit, nous sommes sortis à nouveau. Seulement, nous sommes restés sur le trottoir. Les ouvriers sont partis. J’ai longé le jardin public. Les grilles sont encore ouvertes. Cela à l’air bien là-dedans. Je suis déçu, elle m’explique, que les toutous, c'est-à-dire moi et les autres n’y ont pas droit ! Elle me dit également, que certains maîtres ne respectent pas la loi, ni les plantes. Elle m’expose le dilemme provoqué par ces idiots de propriétaires.
⦁  Ils laissent leurs chiens en liberté. Ils font leurs excréments partout. Ils se roulent sur le gazon, également sur les fleurs. !
 Je ne comprends rien. Si cela lui fait plaisir de me raconter, ce que je ne comprends pas ! Évidemment, il y a une conclusion !
⦁ Pour l’instant, tu ne sais pas. Mais un jour tu comprendras, car je te répéterai ces mots, avec des faits. Certains jardins sont autorisés, si l’on respecte le règlement. Là tu seras contente, de t’en avoir déjà parlé.
C’est vrai, ce que je vois sur le trottoir, toutes les mamans ne ramassent pas les « grosses commissions » comme maman le dit. Je constate que pleins de maman et de maître promènent les copains en laisse. C’est donc comme çà la ville ?
En rentrant c’est la surprise, comme j’ai marché à la laisse, elle m’a enlevé mon harnais. Et j’ai eu ma récompense.
À minuit, je l’ai à nouveau réveillée et là elle me dit.
⦁ Je sais, mais ce n’est pas possible, il faut te retenir et attendre la promenade.
Alors, je me suis recouché, heureuse, car elle avait compris.

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