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Le blog de mim-nanou75.over-blog.com

Bienvenue sur mon site Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,

Bonjour mes amies(s) le soleil revient après la pluie d'orage bon vendredi bonne lecture

Bonjour mes amies(s) le soleil revient après la pluie d'orage bon vendredi bonne lecture
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MERCREDI 16 SEPTEMBRE 2009,


Tous les matins, c’est le même rituel. Tout au moins c’est ce que je pense. Aujourd’hui, je vais apprendre à connaître les bruits des travaux, également aussi la Poste.
Je suis  bien dans le sac. Je rêve, tout en étant apeuré. C’est curieux, je lui fais confiance malgré tout.  Cependant, voilà qu’elle s’invente à me faire sortir du sac ! Je suis sur une petite esplanade. Que de monde ! Ha ! Voilà la Poste. Elle m’oblige à avancer en me disant :

  • aller ! Courage ! N’aie pas peur, petite fifille ! Allez Pupuce !

Comme si c’était facile ! Et voilà qu’elle me dit :

  • Je sais, c’est difficile, mais quand tu auras vaincu toutes tes peurs, tu seras heureuse de faire la promenade !

Alors là ! je n’en reviens pas ! Le problème, elle n’avait pas prévu que les travaux, plus la circulation, allez être épouvantable. En face du fleuriste que j’avais commencé à humer, quand une voix interpelle Monique :

  • S’il vous plaît une petite pièce. Quémande une Roumaine.

Elles ont le sourire en me regardant. Moi je me souviens des bonnes femmes de ce genre. Et je tire maîtresse vers les fleurs. Elle me dit calmement.

  • Tu  ne crains rien avec moi, n’aie pas peur, courage !

Facile à dire, moi je ne vois pas cela de la même façon qu’elle ! Nous allons jusqu’au carrefour. Le trottoir est devenu minuscule, les camions, des grues, des boulets tapent comme des canons. Maîtresse tient ma laisse très courte, je ne peux pas bouger, même pas pour aller dans le sac. Alors, elle continue en me tirant. On arrive sur un terre-plein. Elle s’arrête, me caresse en me disant.

  • Tu vois, rien ne nous est arrivé. C’est vrai, c’est dur. Mais à Paris c’est souvent comme çà.

Je la regarde et je me dis si tu n’étais pas si gentille, je me tuerais. En me jetant sous une voiture ! Puis …

  • Tu vas connaître un coin du quartier plus calme.

Nous sommes sur l’un des tremplins de l’artère ; Cour de Vincennes, je me repose. Mais on repart. Il faut traverser. Elle me montre quelque chose sur la chaussée. Ce sont des bandes sur le sol. Nous marchons dessus. Elle tient ma laisse très courte. Enfin, la traversée est finie. Elle me laisse un peu de liberté. Je flaire en rasant les murs. Dès qu’un passant approche je m’arrête, et elle aussi. Elle me dit :

  • Ne  crains pas ! Allez ! Courage !

C’est alors que nous rencontrons une mamie avec son chien. Voilà qu’elle bavarde ! Un groupe, d’hommes en tenues vert foncé arrivent. Je me remets à trembler. Monique tient ma laisse serrée et se met devant moi. Elle répète toujours la même chose. Une fois qu’ils sont passés, elle me rassure. On continue, mais voilà qu’un autre groupe arrive.

La panique me prend. Je tire tellement, que mon harnais allait se desserrer. Elle se décide enfin. Je retourne dans le sac, avec une force et une volonté insoupçonnée. Nous sommes rentrées, Monique, éreintée, et moi dans le sac, je suis exténuée.

C’est la récompense, puis repas avec Serge qui nous accueille joyeux…
Le soir, on ressort, mais à côté de la grande grille. J’ai enfin réussi un soulagement. Alors, elle m’a dit :

  • C’est bien Fifille en me caressant la tête.

Nous sommes rentrées presque aussitôt, c’était juste un aller-retour. Je sors toujours dans le sac. Seul le trottoir du domicile fut mon terrain d’action...
 

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