LUNDI 14 SEPTEMBRE 2009
Kiwi arrive de son refuge en Roumanie . A l’aéroport elle arrive
dans sa cage à roulettes, une tête se penche et la regarde. Verlaine
s’interroge. On lui a changer son nom, pour que j’oubli mes
souffrances. Je m’appelle Kiwi maintenant. Mais vais-je oublier
ma mère, mes terreurs, mes cauchemars, la guerre en Moldavie,
les souffrances d’enfermement, d’un soigneur alcoolique et violent.
Vais-je réellement oublier?
Pourquoi suis-je suis là?
Parce que je suis adopté par Monique. Serge a participé parait-il.
Pourquoi tous ces bruits lorsque la fenêtre est ouverte !
Il parait que c’est les travaux et la circulation de la rue!
Ce matin c’est ma première promenade m’a-t-elle dit.
C’est quoi la promenade ? Je dois aller dans un grand sac noir,
et l’on m’attache avec ce qu’ils appellent une laisse.
La fermeture du sac est à moitié fermée. Je peux passer la tête
pour voir où je vais. Elle me laisse faire. C’est chouette une
promenade comme çà.
On descend dans ce qu’ils appellent « l’ascenseur »,
puis un couloir demi-sombre il y a une lampe grillée parait-il !
Enfin on sort dans le jardin, toujours sur son épaule.
Un homme nous interpelle.
- C’est votre chien qui a fait ces crottes ?
Ma nouvelle maîtresse à répondu vertement
- Je m’en doutais, c’est le nouveau qui fait des saletés !
- Je pose seulement la question
- Vous voyez bien quel est dans un sac, cela ne peux être elle !
- Elle est là provisoirement?
- Non, je l’ai adopté. Je la garde jusqu’à la fin de sa vie.
- Ah bon ! fait le gardien dépité
Je regarde ma nouvelle maîtresse, je sais qu’elle me protège.
Je me cache au fond du sac, comme çà elle n’aura plus de
problème à cause de moi.
Enfin nous arrivons à la rue.
Je n’ai jamais eu aussi peur depuis mon pays de naissance.
Elle m’a obligé à sortir du sac et je ne pouvais fuir. Il y a des bacs
à fleurs je voudrais me cacher derrière. Mais elle m’oblige à rester
à côté entre deux bacs ? Je ne veux pas aller plus loin. Il y a
beaucoup de monde des hommes, des femmes, des enfants.
Il parait qu’ils vont à l’école ! A chaque passant je veux aller sur
la terrasse. Et puis tous ces gens qui interrogent Monique .
Elle raconte mon histoire très raccourcit. Puis quand je tire
pour aller sur la terrasse elle sourit, Puis je tire plus fort,
elle rit carrément. En disant :
Comme je suis étonnée, elle me dit
- Tu aimes les restaurants italiens ?
Je ne comprends toujours pas, mais cela fait rire les passants.
Elle me dit en ouvrant le sac noir,
- On rentre à la maison ma petite Kiwi !
Le retour se passe mieux que l’aller. En rentrant elle enlève sa veste,
me détache la laisse et va au placard. Elle en sort une boite, l’ouvre et
en met une partie dans la gamelle brillante. Il parait que c’est de l’inox.
Elle me la tend. Je la flaire, çà sent drôlement bon.
C’est du pâté ! Puis elle me dit :
- Tu le mérite, car tu es très courageuse. Malgré ta peur incontrôlée
tu as été très gentille.
Et j’ai fait des bêtises, mais comme ils sont gentils je suis allée voir ma
maîtresse pour le lui montrer.
Elle ne m’a rien dit, elle a nettoyé. Cela s’est produit deux fois dans la journée
Seulement le soir ce fut une nouvelle fois la promenade comme
elle dit. On recommence le même cirque. Et c’est toujours la récompense
pour mon courage.
Tout le reste de la journée j’ai dormi caché mais dans la pièce ou se
trouvait Monique. Serge constate :
C’est normal elle est fatigué du manque de sommeil à son refuge,
de son transport qui l’a stressée, et en plus de cette peur incontrôlée
à ses sorties. Elle ne peut pas faire autre chose que de dormir.
Elle comprend donc. Après le repas tout le monde se couche.
Monique allume une boite à image parlante. C’est incroyable.
Ils appellent cela la télévision!
La suite demain….