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Une innovation pour mes anciens lecteurs, désormais je traite de divers sujet, en premier La religion judéo chrétienne signé" Monique Emounah", pour ceux qui ne peuvent se déplacer à l'églises quelques soit la raison, et le lieu de leurs résidences ils peuvent suivre les offices du jour, la politique (LR) et les infos, la poésie et les arts en général. Mes écrits, signé (Alumacom) également mes promos de mes dernières parutions et quelquefois un rappel pour mes anciens écrits. Merci de votre attention,
Je vais faire un bisou à Serge. Mais quel casse pied si je peux dire ! Voilà qu’il se lève à une heure du matin pour annuler le taxi pour la semaine ! D’abord c’est quoi un taxi ? Bien que je le regarde il ne m’explique pas. Il dit à maman
fait moi un pansement avec une bande.
Il s’énerve, il a mal
Serre là, sinon elle va s’en aller.
Moi je trouve çà rigolo cette bande qui s’enroule autour du pied de Serge ! Il n’a même pas de blessure ! J’essaie de dire à maman avec mes pattes que c’est inutile. Mais bah ! personne n’écoute. Alors je le transforme en jeux.
Voilà -t-y pas que Monsieur à faim ! Il est trois heures du matin. Mais, quand allons nous dormir ? Les habitants du dessus n’ont pas arrêté de déménager des meubles, de gratter, je ne sais quoi ! Maman venait juste de s’endormir. Je le sais, elle ronfle en musicienne. C’est comme un violon, cela me berce. De temps en temps elle fait pouf !pouf ! Ce n’est pas comme Serge. Lui c’est le clairon du régiment à minuit. La nuit c’est un vrai concert à eux deux !
Mais revenons à nos moutons, si je puis dire ! Il est quatre heures et Serge retéléphone ! Cette fois pour dire à son copain qu’il ne va pas travailler, et voir le médecin.
Ah enfin il se recouche. Maman comme d’habitude se lève à cinq heures trente et va à son micro pour mon journal. Elle déjeune à son bureau. Une fois j’ai voulu goûter, elle m’a prévenu:
Je suis sûre que tu n’aimes pas.
Devant mon insistance elle a fini par céder. C’est comme mes croquettes mais c’est moins bon. Depuis je ne lui en demande plus !
A neuf heures et demi maman et moi nous partons. Je fais ma petite comédie, cela est devenu un rituel. Elle met mon harnais, je la suis, et quand la porte est ouverte que je vois le couloir, je m’assoie sans bouger. Alors elle est obligée de me tirer sur le parquet ciré. Une fois la porte fermée je me lève et va directement devant la porte de l’ascenseur !
Dans l’allée de la cour, tout se passe bien, et je recommence comme à la maison, sauf que je ne suis pas assise, le sol est trop rugueux !
J’essaie comme toujours de retourner à la maison, mais comme elle ne veut pas céder, c’est moi, qui décide du parcourt. Tout au moins c’est ce que je croyais !
Jusqu’à la rue de Lagny, c’était bon, mais voilà qu’elle veut traverser la rue toujours sur cette sacrée bande blanche ! Et l’on continue le long des travaux. Un gros chien et sa maîtresse sort, je perçois sa méchanceté, pour moi c’est un ennemi. Mais je n’ai pas peur, cette, je sais que maman aura la bonne solution. Maman s’arrête, et la dame tire le gros cabot plus loin. Alors maman et moi nous faisons demi-tour. On traverse une nouvelle fois la rue, mais au lieu de rentrer, nous prenons cette rue nous la longeons sur le trottoir, et nous le suivons sans avoir à traverser çà n’en finit pas. Nous avons pris plusieurs rues, sans jamais traversé une rue. Cette ville est extraordinaire. Les voitures, les motos, les hommes qui courent, et arrivent par-derrière. C’est toujours cette peur. Sur ce parcourt il y a deux sortent de canons qui dépassent du mur, je me mets à trembler. Maman me rassure en me disant
Se sont des bouches de secours en cas d’incendie.
Elle me tire et bien sûr rien n’arrive. Et nous repartons. J’ai envie de courir pour rentrer plus vite à la maison. Enfin nous rentrons sans rien de plus. J’ai ma petite récompense habituelle.
Serge est absent. Le timbre de la sonnette se fait puissant. C’est Serge qui est à la porte avec les courses. Il est allé voir le médecin, et il revient avec des aliments ainsi que les médicaments. Maman doit faire un pansement à Serge pour maintenir la compresse d’alcool ! Il parait qu’il a un caillot au talon, et le docteur lui a donné des médicaments.
Maman a préparé la cuisine, ça sent drôlement bon C'est un poulet rôti avec des frites. Ce soir ce sera ratatouille niçoise. A midi elle m'apporte ma part du poulet qu'elle a fait cuire.
Nous partageons avec toi
Je sens et je suis ravi. Il y en a pas beaucoup, c’est la première fois que je participe un peu à leur repas. Que je suis contente! L’après midi elle me laisse avec Serge pour aller prendre le café chez Fernanda. Je ne suis pas contente qu’elle me quitte.
Ce soir j’ai un repas copieux mais beaucoup plus tard que d’habitude. Je vois maîtresse se préparer pour sortir et prendre mon attirail. Alors je me presse d’arroser copieusement le séjour. Et voilà, mon affaire est faite ! Ce soir j’ai gagné ! Elle me dit :
Vilaine ! tu es une grosse vilaine, une cochonne !
Elle nettoie nerveusement. Moi, çà je me fais rire.
Monique s’en va dormir. Moi je la rejoins, elle ne m’a rien donné à part la boisson. Je n’ai pas eu ma récompense. Je m’en moque. J’ai tellement bien mangé avant et c’était si bon ! Mais là, c’est la déception. Elle me dit :
Non, vas-t’en tu as été vilaine
J’insiste et d’une voix impérative et sans en appel elle renouvelle
Non, tu es une Vilaine.!
Alors je m’impose en me couchant sous la table. Là elle me dit
Tu es une grosse vilaine.
Elle m’observe, et moi je fais semblant de la mépriser. Son silence ne me dit rien qui vaille. Elle se couche et me tourne le dos ! Alors je me lève, mes pattes avant sur le lit pour lui faire câlin. Elle ne bouge pas, comme j’insiste elle me file une tape sans se retourné. Elle ne m’a même pas fait mal, seulement c’est la première fois qu’elle me tape. Là-bas c’était des coups de bâtons quand je faisait des bêtises Et elle me dit: sévèrement
vas te coucher tu es une vilaine.,
Elle qui d’habitude me dit Pupuce, tu es belle, tu es un amour de fifille, je suis blessée.
A une heure du matin elle bouge, alors je vais lui demander pardon. Elle me sourit et me dit :
Quoique tu as été vilaine, je t’aime quand même.
Et là que je suis contente, je coure dans l’appartement tout, et je viens lui faire câlin.
J’ai bien dormi cette fois, mais je n'ai pas envie de recommencer.
MERCREDI 30 SEPTEMBRE 2009
Ce matin elle se lève très tôt, déjeune et s’habille nous sortons. Je suis heureuse. Je continue mon petit rituel, mais aujourd’hui elle me dit :
Arrête ton cirque !
Aujourd’hui lorsque, nous somme arrivées dans la rue après avoir fait à la grille mon cirque habituel comme elle dit souriante et semi-menaçante:
Ce matin tu ne fais pas de fantaisie, maintenant tu connais le quartier alors, promène moi. Mais ne te fais pas d'illusion.
Elle me laisse choisir la direction, et là tout va bien. RAS comme elle dit. Sauf que nous avons rencontré un épagneul qui tire autant que moi sa maîtresse. Ils ont traversé la rue. Et l’on c’est dit bonjour. Quand on s’est séparé, j’avais du chagrin. Maman me dit
Il ressemble à un copain que tu aimais bien ?
Comment peut-elle savoir çà ! Sûre qu’il lui ressemble. Mais je ne sais pas son nom. Elles ne sont rien dites. Pourtant elles auraient voulu se dire pleins de choses. TJ’aurai aimé qu’elles parlent, elles sont tellement elles sont gentilles toutes les deux !
Le rituel du soir, arrivé sur le trottoir, je fais ma petite comédie habituelle, comme elle ne cède toujours pas, je fais ma petite commission et nous rentrons de suite. Qu’elle chance ce soir. Rien à l’horizon !