CES LARMES DU CIEL
Derrière la vitre de ma fenêtre,
Je reste là, émerveillée,
Des perles tambourinent à la vitre.
Toc-toc laisse nous rentrer.
Semblent-elles dire !
Toute frissonnante les yeux fermés,
Je ne pense plus à rien,
Le froid s’imprègne à travers mon tricot,
Les larmes du ciel m’émeuvent
L’automne veut s’imposer.
Ce froid en paix attend la tempête.
Embrasse, cingle, mon visage attentif.
Toutes ces stars naviguent.
Face à mon regard rempli d’étincelle.
Comme ma montagne est belle !
Les étoiles blanches se couchent,
Les unes sur les autres sur le sol
Comme les mailles d’un tricot
Elles montent doucement
Silencieusement, implacablement.
Elles virevoltent comme une plume.
Elles me conduisent aux rêveries.
Leurs Danses légères d’un duvet blanc.
À l’instar des petits ras de l’opéra,
Charmant avec élégance mon esprit.
Des congères se forment.
Mon âme devient sentinelle.
Ces merveilles se pelotonnent.
Toutes ces stars s’y réfugient,
Pour attendre les larmes salvatrices.
Ma montagne d’automne.
Navigue entre larmes limpides
Cristallines, flocons duveteux
Résiste à ma montagne d’hiver
Sa résistance charme mon esprit.
Mon émoi est à son comble
Ces larmes apparaissent, disparaissent,
Jouant à cache-cache,
Dans la finesse et l’allégresse
Je me complais dans ce mirage.
Ces cliquetis sur la vitre
Sonnent doucement
Tenant la baguette du temps
Enfin, le silence s’installe
La douceur du temps reste.
Les larmes venues du ciel
De ce rêve inachevé
Impossible de le quitter
Il n’y a plus de désir
Plus de corps, plus de martyr.
Seul un sentiment de bien-être
Au-delà des nuages, un souffle doux
Une caresse innocente, des larmes coulent
Je ne sais si c’est moi, ou bien le ciel
Elles réchauffent mon âme.
Tout cet amour dans la certitude
Converti dans la simplicité
Je perçois la plénitude
À l’aube de la vie céleste
La méditation devient lumière.
Elle apparaît au fond de mon âme
Chante, danse, scintille
Mes pensées deviennent claires
Elles louent dans l’allégresse
La lumière venue du ciel.
La pluie lave les vitres
Doucement elle frôle le verre
En douceur tout heureuse.
Les larmes de ciel s’arrêtent
La sérénité fut.
Alumacom
9 décembre 2010