L'Esprit de Jésus chasse les démons.
Méditation de l’Evangile du mardi 9 juillet
Rempli de cet Esprit de Jésus, tout homme, toute femme éloignera Satan, fera reculer le mal pour établir le Royaume de Dieu parmi nous. A nous d’établir son Esprit dans notre maison, de l’introduire par notre prière dans le cœur de ceux que nous aimons. Il en délogera le Malin
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 9,32-38.
En ce temps-là, voici qu’on présenta à Jésus un possédé qui était sourd-muet.
Lorsque le démon eut été expulsé, le sourd-muet se mit à parler. Les foules furent dans l’admiration, et elles disaient : « Jamais rien de pareil ne s’est vu en Israël ! »
Mais les pharisiens disaient : « C’est par le chef des démons qu’il expulse les démons. »
Jésus parcourait toutes les villes et tous les villages, enseignant dans leurs synagogues, proclamant l’Évangile du Royaume et guérissant toute maladie et toute infirmité.
Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger.
Il dit alors à ses disciples : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.
Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »
Méditation de l’évangile du mardi 9 juillet
Jésus déroute le démon et ruine son pouvoir. Il rend espoir à l’homme écrasé par la tyrannie du « Prince de ce Monde ».
Jésus nous l’affirme, c’est l’Esprit de Dieu qui, en Lui, repousse le démon, détruit son emprise pour établir le Règne de Dieu :
« Si je chasse les démons par l’Esprit de Dieu, c’est donc que le Règne de Dieu sur vous est arrivé »
Rempli de cet Esprit de Jésus, tout homme, toute femme éloignera Satan, fera reculer le mal pour établir le Royaume de Dieu parmi nous. A nous d’établir son Esprit dans notre maison, de l’introduire par notre prière dans le cœur de ceux que nous aimons. Il en délogera le Malin.
« Lorsque le Fort armé garde son palais, ce qu’il possède est en sûreté. Mais qu’un plus Fort que lui survienne et le vainque, il lui enlève tout l’arsenal où il mettait sa confiance et il distribue ses dépouilles. »
Le démon vivait tranquille depuis des siècles. Mais Lui, Jésus, le Fort, le déloge de son domaine. Mais, ne l’oublions pas, si l’on chasse Jésus, Satan revient au galop. Nous en avons assez d’exemples aujourd’hui. Le démon expulsé, chassé comme un bandit, cherche à se venger, à nous de le savoir. Á nous de ne pas relâcher notre prière à l’Esprit Saint en faveur de nos amis.
« Lorsque l’Esprit impur est sorti de l’homme, il parcourt des lieux arides, cherchant un lieu de repos et, ne le trouvant pas, alors il se dit : Je retournerai dans ma maison, d’où je suis sorti ».
Jésus est le « Fort » qui nous garde et gardera tous les nôtres.
Père Gabriel
Le cœur de Marie
En éprouvant que Dieu fait de si grandes choses en elle,
la sainte Vierge, si humble, si pauvre, si peu considérée,
apprend de l’Esprit-Saint une précieuse sagesse :
elle apprend que Dieu est un Seigneur
dont l’unique préoccupation est d’élever ce qui est humilié,
d’abaisser ce qui est élevé,
de briser ce qui est armé,
et de guérir ce qui est brisé.
Dieu demeure le seul à plonger les regards
dans les profondeurs de la détresse et de la misère :
il se tient auprès de ceux qui habitent les bas-fonds.
Ne trouves-tu pas merveilleux ce cœur de Marie ?
Elle se sait Mère de Dieu,
élevée au-dessus de tous les hommes,
et elle demeure si humble,
si calme que tout ce qui lui arrive ne l’amène pas
à considérer la dernière des domestiques comme inférieure.
Le cœur de Marie laisse Dieu accomplir son œuvre.
Faisons de même.
Ce sera là chanter un véritable Magnificat.
La louange de Marie rapporte tout à Dieu : « Dieu est magnifié ! »
Martin Luther King (1929-1968), pasteur baptiste afro-américain, militant non-violent pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis, pour la paix et contre la pauvreté.
Suivons le témoignage de foi d'Aquila et Priscille
Une vie commune, en mouvement, avec le regard fixé sur le Christ. C’est leur dynamisme qui frappe dans le témoignage de foi d’Aquila et Priscille, amis intimes de Paul de Tarse. Le peu d’informations que nous avons d’eux sont les éloges que fait d’eux l’Apôtre des Nations dans les Actes et dans sa correspondance. Aquila est un juif, né au Pont, l’actuelle Turquie: immigré à Rome, il y fait la connaissance d’une romaine, Priscille, dont il tombe amoureux et l’épouse. Ensemble ils mettent sur pied un atelier de fabrication de tentes, ensemble ils se convertissent au christianisme. Dans la ville éternelle ils ne peuvent pas y demeurer longtemps, car l’édit promulgué par l’empereur Claude en 49 prévoit l’expulsion de tous les Juifs, accusés de fomenter des troubles.
L’amitié avec Paul
Ils se transfèrent à Corinthe, ville cosmopolite où le culte d’Aphrodite est florissant. C’est ici qu’ ils rencontrent Paul, l’hébergent chez eux et le fait travailler avec eux dans leur atelier pour qu’il puisse pourvoir à son minimum vital sans être à la charge de personne. Dans la capitale de l’Achaïe l’Apôtre choisit comme lieu de culte et de prédication l’habitation du prosélyte Tizio Juste, située près de celle des deux époux. L’attachement profond à Jésus ne se dément pas même lorsque Paul décide de retourner en Syrie. Les deux époux font un bout de chemin avec lui jusqu’à Ephèse où ils s’arrêtent.
Au risque de la vie
Dans la ville ionienne de l’Anatolie, centre d’échanges culturels, religieux et commerciaux, les trois se retrouveront encore une fois. Paul en effet, s’y établit pendant plus de deux ans en y fondant une église. Aquila et Priscille n’abandonnent jamais leur activité commerciale, mais ils l’aident dans la formation des nouveaux convertis: en particulier ils prennent soin de l’initiation chrétienne d’Apollo, un juif d’Alexandrie, très versé dans les Ecritures, édifié et fasciné par leur catéchèse, rendue crédible par le témoignage de réciprocité et d’oblation conjugale. La grande maison à Ephèse achetée par les deux époux devient vite un point de référence pour la nouvelle communauté qui s’y réunit pour écouter la Parole et célébrer l’Eucharistie. L’Apôtre y séjourne et évoque toujours avec gratitude l’accueil bienveillant des deux amis qui pour lui sauver la vie , écrit-il aux Romains, «ont risqué la leur»
Témoins de l'amour conjugal enraciné dans l’Evangile
Finie l’interdiction impériale qui concernait l’expulsion des Juifs, Aquila et Priscille, retournent à Rome toujours enracinés dans le zèle missionnaire et le témoignage au Ressuscité. On ne sait rien de précis au sujet de la mort des deux époux. Il y en a qui identifie Priscille à Prisca, la première martyre femme, décapitée et vénérée dans l’homonyme église qui se trouve sur l’Aventin. D’autres à Priscille, titulaire des Catacombes du même nom, sur la via Salaria. Celles-ci étaient liées à «la gens Acilia, à laquelle certains auteurs reconduisent le nom de Aquila.
Tiré de Vatican News